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Une Française et un Tunisien, « en situation irrégulière » selon la préfecture, doivent se marier samedi, à Bourg-lès-Valence, dans la Drôme. Pour l’édile Marlène Mourier, il s’agit «manifestement d’un mariage de complaisance» et «insincère». Mais pour l’essayiste Sabrina Medjebeur, «il y a une distorsion entre le gouvernement des juges et le plébiscite populaire».

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Transcription
00:00Vous m'avez volé l'expression. Les Français font preuve de bon sens. Pourquoi ? Parce qu'il s'agit d'une personne qui n'a strictement rien à faire sur le territoire français.
00:08C'est une personne qui est dans l'illégalité, tout simplement. Et malheureusement, à l'instar de Robert Ménard, qui a eu le même contentieux il y a quelques mois,
00:18là, on observe quoi ? La distorsion entre le plébiscite populaire et le gouvernement des juges.
00:24Là, c'est le Conseil constitutionnel qui avait consacré, justement, en 1993, par une décision qu'il avait rendue, la liberté comme une composante essentielle.
00:35Et je vous cite un mot pour mot de la liberté personnelle protégée par les articles 2 et 4 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789,
00:44qui fait partie du bloc de constitutionnalité auquel il se réfère pour conformer la garantie d'une loi à la Constitution.
00:51Donc là, il y a manifestement une distorsion, une fois de plus, entre le gouvernement des juges et le plébiscite populaire.
00:57Nous verrons par la suite ce que la procédure va déclencher.
01:02La maire a sollicité les forces de l'ordre.
01:05Je crains malheureusement que les ONG pro-migrants viennent, comment dire, interférer dans le cadre de cette manœuvre.
01:13et que malheureusement, la justice condamne à terme la maire en raison des principes constitutionnels.

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