Entendu par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur l'affaire Bétharram, le Premier ministre François Bayrou a été questionné sur la gifle qu'il avait donnée à un jeune, à Strasbourg, en 2002. Comme il l'avait justifié à l'époque, il a évoqué un « geste éducatif », une « claque de père de famille ». Des explications que le rapporteur insoumis Paul Vannier a reçues fraîchement. Regardez.
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00:00Il y a donc pour vous des tapes éducatives et des claques non violentes.
00:03Je crois que c'est en fait en effet des éléments importants qui vont nous accompagner dans la suite de cette audition.
00:09Et en passant la main, j'ai trouvé la main d'un petit garçon qui était en train de sortir mon portefeuille de ma poche.
00:34Et je lui ai donné une tape. Pas une claque, pas quelque chose de brutal.
00:39Ce n'était pas du tout une claque violente. C'était une tape en effet de père de famille.
00:44Je crois que beaucoup, s'ils sont honnêtes, pourront admettre qu'ils l'ont fait.
00:50Pour moi, ce n'est pas de la violence. C'était un geste éducatif.
00:55Et le père me dit, chez nous, on ne touche pas aux enfants.
00:59Et je lui ai dit, si mon fils, vous avez piqué votre portefeuille, je comprendrais parfaitement que vous l'ayez remis ainsi dans le droit chemin.
01:08Et je le maintiens encore aujourd'hui.
01:10Alors, ce n'est pas conforme au canon de...
01:14Mais c'est la vérité de la vie.
01:15Merci.
01:16Merci.
01:17Merci.
01:18Merci.