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"En avril 1996, il y a eu une réunion de parents d'élèves à #Bétharram à laquelle le père Carricart a assisté", relève Violette Spillebout, avant de demander au Premier ministre de ne pas "mettre en cause" le travail de la commission qui n'est pas "à charge" contre lui.

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Transcription
00:00Madame Spilbou.
00:01Merci, Monsieur le Premier ministre. J'ai effectivement une série de questions dans la suite. Je vais juste faire une parenthèse suite à la démonstration que vous avez souhaité nous partager.
00:13Vous dire qu'à notre connaissance, en avril 1996, il y a eu une réunion de parents d'élèves à Bétaram, à laquelle le père Caricard a non seulement assisté, mais dans lequel il a donné de nombreuses consignes.
00:24C'est ce que Madame Gullung raconte dans son témoignage sous serment, sans à ses yeux se tromper. Et c'est également ce qui est largement détaillé dans le livre que vous avez apporté de témoignages coordonnés par M. Alain Ecker,
00:39qui évoque la même réunion d'avril 1996. Pourquoi ? Parce que le père Caricard, certes, n'était plus directeur et avait passé la main au père Landel, mais il était encore très présent dans la congrégation.
00:51Il y venait régulièrement, notamment dans des moments religieux ou dans des moments d'échange avec les parents d'élèves. On peut avoir des divergences là-dessus et certainement qu'il faut retrouver d'autres témoignages.
01:02En revanche, je me permets du coup de redire que cette commission d'enquête, elle n'est pas à charge. Il y a des prises de parole, notamment de mon co-rapporteur, en dehors de la commission d'enquête, dans les médias,
01:14qui sont avec un certain nombre de déclarations vous concernant et je comprends qu'elles vous affectent. En revanche, je ne souhaite pas que ça mette en cause l'ensemble du travail ici
01:24des deux co-rapporteurs de la présidente de commission, des 140 personnes que nous avons auditionnées. Mme Gullung, c'est un témoignage, mais nous avons 140 personnes auditionnées
01:34sur l'ensemble de cette commission, de nombreux documents dont on souhaite échanger avec vous. Donc vous avez expliqué que vous avez le temps.
01:39Nous allons prendre le temps, effectivement. Et je crois qu'il faut, effectivement, nous savons que nous avons le Premier ministre en face de nous
01:48et c'est très important d'être juste et factuel dans les questions que nous vous posons. Mais à l'inverse, je vous demanderais, effectivement,
01:55de ne pas considérer que tout ce travail est à charge contre vous parce que vous avez au début évoqué l'exposition médiatique
02:04que votre présence dans ce dossier Bétarame apporte. Et là-dessus, vous avez raison. C'est-à-dire que, malheureusement,
02:12vous êtes très concerné au titre de différentes fonctions politiques sur ce dossier Bétarame,
02:19mais c'est par le dossier Bétarame que se sont ouverts tous les autres dossiers en France. Je pense au village de Riaumont,
02:25dans ma région. Je pense à Ustaritz, à tous les établissements en Bretagne que mes collègues nous ont signalés.
02:30Et beaucoup de députés de tous les groupes, quel que soit leur parti politique, nous ont remonté des témoignages de victimes
02:36partout en France. Donc cette exposition médiatique, elle est difficile et douloureuse. Je le comprends.
02:42On est nombreux à le comprendre et à être prudents. Mais il faut aussi se dire que c'est pour l'intérêt général
02:51que nous menons ces travaux de commission d'enquête le plus sérieusement possible.
02:54Voilà. Je vais juste, après, terminer les questions de M. Vanier. Dans la première série, on a trois parties.
03:03Et puis ensuite, j'enchaîne sur ma partie sur l'inspection de 96.
03:06Et puis, j'enchaîne sur ma partie sur l'inspection de 96.

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