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Regardez L'invité de RTL avec Thomas Sotto du 13 mai 2025.

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Transcription
00:00RTL Matin
00:02Et tout de suite sur RTL, l'invité d'RTL Matin.
00:06Thomas, vous recevez aujourd'hui l'un des très proches de François Bayrou,
00:09Marc Fénault, le président du groupe Modem à l'Assemblée et député du Loir-et-Cher.
00:13Bonjour et bienvenue sur RTL, Marc Fénault.
00:16Sondage en berne, affaire Bétaram, majorité introuvable sur la fin de vie,
00:20idée de référendum qui semble faire pchit.
00:22Les emmerdes, ça vole toujours en escadrille avec coutume de dire Jacques Chirac.
00:25Est-ce que François Bayrou est en train de devenir Chiracien malgré lui à Matignon ?
00:29Mais tous ceux qui exercent le pouvoir finissent par avoir en tête cette maxime de Jacques Chirac
00:34et en particulier quand vous êtes, qui est assez juste,
00:38et en particulier quand on n'a pas de majorité et qu'on est face à des déflagrations mondiales
00:44qui ont des effets très importants, une situation budgétaire qui est très difficile
00:47et un pays qui est singulièrement fracturé.
00:49Donc la question, ce n'est pas la popularité pour moi.
00:52C'est la fragilité peut-être ? Est-ce que ça le fragilise le Premier ministre ?
00:55Non, je ne crois pas. Je pense que la situation, je suis président de groupe,
00:58j'ai été ministre, je vois comment fonctionne l'Assemblée.
01:01Nous sommes dans une situation fragile à l'Assemblée nationale
01:04puisqu'on a une difficulté assez profonde à poser des débats d'abord
01:07et à trouver des solutions au travers des projets de loi.
01:09Et donc, il faut regarder ça avec à la fois modestie et en même temps avec une détermination.
01:15Il faut essayer d'avancer sur un certain nombre de sujets.
01:17Le temps qui reste et qui court d'ici à la présidentielle de 2027,
01:20ce qu'on peut aussi attendre et regarder ce qui se passe.
01:22Mais reconnaissons quand même, et c'est ce que disent beaucoup de Français d'ailleurs,
01:25que la situation est extrêmement difficile et que personne ne voit tout à fait le chemin à trouver
01:28sur les questions budgétaires, sur les questions de nature diverse qui sont devant nous.
01:31Beaucoup de députés disent que finalement, le projet principal de François Bayrou,
01:34c'est d'essayer de durer.
01:36D'où vient ce sentiment qu'ont certains, à certains de vos collègues députés,
01:39y compris dans le socle majoritaire,
01:41que ce Premier ministre ne fait rien, qu'il gère son temps ?
01:44Mais je trouve ça très inexact, pour être très honnête avec vous et avec ceux qui disent ça,
01:49parce qu'on a un peu oublié, on a tendance un peu dans la vie politique
01:52à oublier les faits tels qu'ils se sont déroulés.
01:53Je rappelle que nous sortons d'un mois de décembre où nous n'avions pas de budget,
01:56nous sortions d'une question qui était posée sur la question des retraites et qui est en cours.
02:02Nous avions une question qui est posée pour le budget 2026 et qui est en cours.
02:05Il y a un certain nombre de sujets sur lesquels...
02:06Avoir un budget, c'est comme avoir l'électricité, c'est quand même la base.
02:09Oui, mais je rappelle que nous n'avions pas l'électricité.
02:10Au mois de décembre, au mois de janvier, nous n'avions pas l'électricité.
02:13Enfin, il ne faut pas oublier ça.
02:15Et je rappelle par ailleurs que Bayrou a ouvert le champ avec des solutions
02:18qui manifestement prennent, en tout cas dans ceux qui sont concernés,
02:22pour ceux qui sont concernés autour des questions de santé,
02:24au sujet des questions d'enseignement.
02:27On est en train... Alors, je comprends, mais on est en train de raccourcir le temps.
02:30Je rappelle qu'Edouard Philippe a été Premier ministre trois ans.
02:34Jean Castex a été Premier ministre deux ans.
02:38Edouard Philippe est nommé en mai.
02:39Je pense que les premières mesures arrivent en septembre et octobre
02:41et qu'à l'époque, personne n'avait dit, et à juste titre,
02:43qu'il ne se passait rien dans la vie politique.
02:45Le temps politique, il nécessite...
02:47Je suis un élu local, je suis un élu national.
02:49Il nécessite un peu de temps.
02:50Et donc, je comprends les impatiences, mais...
02:52Je vais vous citer un député macroniste dans le Figaro ce matin.
02:55Si le gouvernement faisait le boulot,
02:56le président n'aurait pas besoin de reprendre la main allusion à l'émission.
02:59À l'émission de ce soir ?
03:00Oui, non, d'abord...
03:01Elle vous gêne cette émission ou pas ?
03:02Est-ce que c'est...
03:03Ah ben non, que le président s'exprime
03:04et que de temps en temps, il puisse ponctuer
03:06l'avis politique de ce qu'il a à dire
03:08sur les sujets internationaux et sur les sujets...
03:10Il y aura beaucoup de sujets franco-français.
03:12Et sur les sujets, ce que j'allais dire, domestiques ou français.
03:14Je trouve que c'est plutôt bien.
03:15Par exemple, je ne sais pas qui est ce député, peu importe.
03:18Il ne donne pas son nom.
03:19C'est assez souvent.
03:19Le courage en politique.
03:20Le courage en politique, c'est l'anonymat, généralement.
03:22Et c'est commode, l'anonymat.
03:24Mais le président de la République,
03:26il a continuellement parlé depuis 2017.
03:28Alors, peut-être que les députés pensent
03:29qu'il y a un problème avec tous les gouvernements depuis 2017,
03:32auquel cas peut-être qu'il s'est trompé de majorité.
03:33Mais la vérité, c'est que le président de la République
03:36parle dans les institutions.
03:37C'est le seul qui est élu au suffrage universel
03:40par rapport au gouvernement.
03:41Mais est-ce qu'il se parle vraiment,
03:43le Premier ministre et le Premier ministre ?
03:44Ah oui, il se parle.
03:45Parce que sur la course à l'échalote des référendums,
03:47vous comprenez quoi, vous ?
03:48On en est où, là ?
03:49Il n'y a pas de course à l'échalote.
03:50Je pense que...
03:51D'abord, c'est intéressant, je ne sais pas si vous avez vu,
03:53il y a un sondage qui est sorti sur le sujet.
03:55Je pense que les Français ont envie d'être consultés.
03:57Oui.
03:58En tout cas, c'est ce qui a l'air de s'exprimer.
03:59Ils ont envie d'être consultés sur des sujets
04:01qui soient des sujets de moyen long terme
04:03et des sujets solides.
04:04On va les appeler comme ça.
04:05Puisque arrivent en tête les questions budgétaires,
04:08les questions de retraite,
04:08qui sont d'ailleurs, d'une certaine façon, liées.
04:11Les questions d'immigration.
04:13Donc, je trouve que c'est intéressant
04:15qu'on puisse essayer,
04:16on verra ce que dit le président de la République,
04:17je ne sais pas ce qu'il dira,
04:18mais qu'on puisse ressaisir les Français
04:21de questions qui, parfois,
04:22ont été trop longtemps pendantes au débat.
04:24Et je trouve bien que Bayrou ait pu,
04:26à différentes occasions,
04:27poser les jalons de ce qu'est le débat budgétaire
04:30et de ce que sont...
04:31Justement, sur le budget,
04:31il a dit et qu'il voulait réfléchir à un référendum
04:34sur les finances publiques.
04:35On en est où de cette idée-là ?
04:36C'est fini ?
04:37C'est Macron qui a repris la main ?
04:38Pour moi, elle n'est pas finie.
04:39On verra ce que dira le président de la République.
04:40Mais je trouve que l'idée de saisir les Français,
04:42ou bien qu'il y a une situation de blocage,
04:43à l'Assemblée nationale,
04:44tout le monde dit qu'il faut faire des économies.
04:46Et quand vous votez le budget,
04:47ça se termine toujours
04:48avec des dizaines de milliards de plus de dépenses.
04:50Alors, soit nous sommes tous schizophrènes,
04:52soit nous avons un problème
04:53de responsabilité collective à prendre.
04:54J'ajoute que dans la plupart des cas,
04:55depuis ces derniers temps,
04:57c'est par un 49.3
04:58qu'il n'y ait pas un processus
04:59le plus abouti des débats parlementaires.
05:02Même si c'est une prérogative législative
05:04de voter le budget.
05:05Oui, et sauf qu'on s'en est privé
05:06par le 49.3 à chaque fois.
05:08Pourquoi ?
05:08Parce qu'on n'a pas de budget, sinon.
05:09Vous aimeriez que le chef de l'État
05:10reprenne cette idée de réflexion publique ?
05:12Moi, j'aimerais beaucoup
05:12parce que je pense que c'est une idée...
05:14Alors, en plus, on peut avoir deux voies,
05:15c'est-à-dire la voie article 11
05:16politique économique, sociale et environnementale
05:19ou la voie article 89.
05:20Ça serait plutôt la règle d'or
05:21qui viserait à dire
05:21qu'on ne peut pas avoir un déficit structurel
05:23ou conjoncturel de plus...
05:25Enfin, plutôt structurel de plus de temps.
05:27Ce qui revient un peu à dire
05:28qu'il vaut mieux être riche et bien portant
05:29que pauvre et malade, non ?
05:30Parce que la règle d'or...
05:30Non, non, non, non.
05:31Parce que, pardon,
05:32la règle d'or en Allemagne
05:33qui a été votée...
05:33Alors, ça a été parfois
05:34trop contraignant en Allemagne
05:35et pour le coup,
05:36ils ont été obligés de desserrer
05:37mais il y a longtemps
05:38qu'ils avaient cette règle d'or.
05:39Elle a permis de faire en sorte
05:40que déjà, on ne commence pas
05:41à poser le débat en disant
05:42on ne fait pas n'importe quoi
05:43en termes de finances publiques.
05:45Ça permet...
05:45Parce que quand c'est constitutionnel,
05:47c'est l'article 89,
05:48c'est plus important.
05:49Donc, moi, je trouve
05:50que ça serait intéressant.
05:51Nous n'arrivons pas depuis...
05:52Pas depuis que Bayrou est là,
05:53pas depuis que Barnier était là.
05:55Règle d'or, on en a parlé
05:56sous Sarkozy, je crois.
05:57Oui, mais d'ailleurs,
05:58je crois qu'il y avait même eu
05:58un vote, une esquisse de vote
06:00à l'Assemblée nationale.
06:02Oui, mais depuis Sarkozy,
06:03on ne va pas faire grève
06:04au président Sarkozy,
06:05même avant, ça fait 50 ans
06:06qu'on n'a pas voté
06:07un budget en équilibre.
06:07Depuis 74.
06:08Il faut qu'on se pose...
06:09Voilà, 50 ans.
06:09Marc Fénaud, demain,
06:10le Premier ministre sera entendu
06:11par la commission parlementaire
06:12née du scandale Bétarame.
06:14Est-ce qu'il va jouer son poste ?
06:16Non, il ne joue pas son poste.
06:16Je ne suis pas du tout d'accord
06:17avec ça, parce que sinon,
06:18ça voudrait dire que certains
06:20veulent en faire
06:20une instrumentalisation politique.
06:22On voit bien que M. Vanier
06:23fait ça depuis le début.
06:25Président de la commission.
06:25Président de la commission d'enquête.
06:27Je n'ai pas envie
06:27de lui faire une promotion inutile.
06:29Je trouve que je suis certain,
06:31pour connaître quand même bien
06:32François Bayrou,
06:33qu'il viendra éclairer les faits.
06:35Il viendra dire
06:35ce qu'est la vérité des faits,
06:37ce qu'il savait,
06:38ce qu'il par nature...
06:38Vous êtes certain
06:39qu'il n'a pas menti sur le sujet ?
06:41Je suis absolument certain.
06:42Parce qu'il affirme
06:42qu'il ne savait rien,
06:43qu'il n'a jamais été informé
06:44de quoi que ce soit,
06:45sauf qu'un ancien juge,
06:50ont déjà été entendus
06:51sous serment par cette commission
06:53et ont contredit le Premier ministre.
06:55Ça ne vous trouble pas un peu ?
06:55Non, ça ne me trouble pas.
06:56Je connais François Bayrou
06:57depuis longtemps
06:57et je sais qu'il remettra
06:59les choses en place.
07:01Mais serein ou pas ?
07:02Il vous en a parlé ou pas
07:03de cette audition ?
07:03Oui, je l'ai eu régulièrement.
07:05Il ne me parle pas que de ça,
07:06mais c'est un sujet
07:07qui se prépare sérieusement.
07:08C'est une commission d'enquête.
07:09Il faut prendre les parlementaires
07:10au sérieux.
07:10Si la commission d'enquête
07:11veut elle-même se prendre au sérieux,
07:13je rappelle qu'elle n'est pas
07:14que sur le sujet Betaram.
07:15Elle est sur l'ensemble
07:16des faits qui se sont produits
07:17dans les établissements.
07:18Parce que M. Vannier et d'autres
07:20disent que M. Bayrou
07:20savait à Betaram
07:21et en Bretagne
07:22et dans les Hauts-de-France
07:23et en Ile-de-France.
07:24Manifestement,
07:24qu'est-ce qui s'est passé ?
07:25C'est un dysfonctionnement.
07:26C'est d'ailleurs en cela
07:27que la commission d'enquête
07:28peut être utile.
07:29C'est un dysfonctionnement majeur
07:30qui a fait qu'aucun ministre
07:35de l'Éducation nationale,
07:36aucun ministre de la Justice
07:37ne s'est dit
07:38qu'on a un problème structurel,
07:39pas d'un établissement
07:40ou d'une personne
07:41dans un établissement.
07:42On a dans plein d'établissements
07:43soit le recours
07:44à la violence éducative ordinaire
07:46comme on appelait ça,
07:47soit on a des violences sexuelles
07:48qui relèvent pour le coup
07:49déjà du pénal.
07:50Donc on a besoin
07:52de s'interroger
07:53sur ce qui fait non pas...
07:54Tout le monde sait
07:55pourquoi les victimes se taisent.
07:57Malheureusement,
07:57c'est un phénomène
07:58très documenté
07:59et très vu.
08:01Mais pourquoi aucune alerte
08:03n'a sonné
08:07dans l'ensemble
08:08de ces établissements ?
08:09Les victimes,
08:09elles parlent.
08:10Amandine recevait hier ici même
08:11Jean-Marc Véron,
08:11le père d'une victime
08:12qui annonçait son intention
08:14de porter plainte
08:14pour non-dénonciation de crime
08:16contre le Premier ministre.
08:16François Bayrou a menti.
08:17Il sait très bien
08:18depuis 1996
08:19ce qu'il se passait
08:20à Bétaram.
08:20Mais pardon,
08:20il y a déjà eu
08:21deux plaintes
08:22qui ont été déposées
08:22et qui ont été classées.
08:23Ils ont été classées.
08:24Bon,
08:24la question dans cette affaire-là,
08:27vous voyez bien
08:27que si c'était le sujet
08:28que François Bayrou
08:28avait été complice
08:29de quoi que ce soit,
08:29on n'en serait pas là
08:30et le sujet serait autrement
08:31plus grave pour lui.
08:33Mais la gravité de la situation,
08:34c'est pourquoi
08:35à Bétaram
08:36et ailleurs.
08:36Je répète,
08:37vous avez des dizaines
08:38d'établissements
08:39où aujourd'hui on dit
08:39« Ah, il y a eu des problèmes. »
08:41Ce n'est pas Bayrou
08:41qui est responsable de tout,
08:42mais pas de tout.
08:43Et donc on a un sujet
08:44de responsabilité collective.
08:46Il ne faut pas se défausser
08:46de la responsabilité collective
08:47que nous avons.
08:48C'est pourquoi on n'a pas vu,
08:49collectivement.
08:50Mais il n'y a pas
08:50à chercher des complices
08:51ou des coupables.
08:51Il y a à chercher
08:52de qu'est-ce qui fait
08:53que plus jamais
08:54une alerte comme celle-là,
08:58je rappelle que Bayrou,
08:58quand il est saisi
08:59de faits de violences,
09:00c'est le seul
09:01sur Bétaram
09:01à faire une enquête.
09:02C'est le seul ministre.
09:04Donc il y a bien une question
09:04qui doit être posée
09:05collectivement
09:05d'un truc qui nous a échappé.
09:06Marc Fénaud,
09:07il nous reste quelques onges
09:08et qu'on se parle
09:08du texte sur l'aide à mourir
09:09porté d'ailleurs
09:10par un député Modem,
09:11Olivier Falorni,
09:12un texte qui divise
09:13les participants au gouvernement
09:14et même l'ensemble
09:14des députés.
09:15Vous êtes sur quelle ligne ?
09:16Est-ce qu'il y aura
09:16une discipline de groupe
09:17au Modem ?
09:18Non, non, non.
09:19On ne peut pas avoir
09:19une discipline de groupe
09:20sur des sujets
09:21qui renvoient à sa conscience,
09:23qui renvoient à son histoire,
09:25qui renvoient
09:25à ce qu'on a pu vivre
09:27les uns et les autres.
09:29Jamais de discipline de groupe
09:30sur des sujets comme ça.
09:31C'est d'ailleurs ce que je crois...
09:31Vous le soutiendrez,
09:32vous, ce texte ?
09:33Alors, la partie soins palliatifs,
09:34oui.
09:34Soins palliatifs,
09:35elle ne fait pas de débat.
09:35Oui, elle ne fait pas de débat.
09:36Alors qu'encore qu'hier soir,
09:37j'y étais un peu,
09:38il y a déjà des débats.
09:38Mais c'est intéressant.
09:39Je trouve que c'est intéressant
09:39de se dire c'est quoi
09:40les soins palliatifs,
09:41comment on veut les organiser,
09:42quelles sont les demandes.
09:43Sur la partie fin de vie,
09:45je demande d'avoir...
09:46Je vais vous dire,
09:46sur le fond,
09:47qu'on réponde à des situations
09:48que vous avez souvent citées
09:50sur Ventre Antenne
09:51et sur Dentre Antenne,
09:52je trouve ça normal.
09:53Je ne veux juste pas
09:54qu'on ouvre une boîte
09:55ou qu'on ouvre une porte
09:56sur quelque chose
09:56qui irait beaucoup plus loin
09:57parce que j'entendais
09:59ce que disait
09:59Madame Saporta ce matin,
10:01c'est attention
10:02à ce que les plus fragiles
10:04n'aient pas le sentiment
10:05qu'au fond,
10:06ils délesteraient
10:07la société d'un poids
10:08en acceptant
10:09de mettre fin
10:10d'une certaine façon
10:10à leur vie.
10:11Une sorte de fin de vie économique.
10:12Et moi, je pense que
10:14ce n'est pas nous.
10:14Ce n'est pas un bon sujet
10:15de référendum, ça ?
10:17Alors, il faut choisir
10:17dans la vie, pardon.
10:19Soit on fait débattre
10:19le Parlement
10:20et on sait que c'est des débats
10:21qui sont compliqués, complexes
10:23et qui ne sont pas
10:23une question oui ou non.
10:24Je pense que quand même,
10:25là pour le coup,
10:26il faut laisser faire le Parlement
10:27et quand on voit
10:27la loi Léonetti-Claes,
10:29l'intelligence des parlementaires,
10:30il ne faut jamais en désespérer
10:31et parfois,
10:32elle te l'est au rendez-vous.
10:33Merci beaucoup Marc Fédaud.

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