Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 09/05/2025.
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00:00Il a répondu à côté, mais ne vous inquiétez pas, il ne connaissait pas la réponse, c'est Romain, vous avez dit 5, c'était 6, bonsoir mon cher Romain.
00:06C'est le bluff, bonsoir Mémé, bonsoir tout le monde.
00:08C'est le jeu surtout, on est joueur, on y va, on tente le coup.
00:12Paris en finale, le 31 mai à Munich, le PGR où l'occasion de soulever pour la première fois le plus grand trophée pour un club de football.
00:20Louis Sénriquet était aujourd'hui en conférence de presse, a beaucoup beaucoup de questions un peu rudes.
00:26Question de notre confrère Mourad Sefian, journaliste de la Source parisienne.
00:30La question, êtes-vous prêts à marquer l'histoire ?
00:34Écoutez Louis Sénriquet.
00:37Tout le monde est prêt à Paris pour marquer l'histoire.
00:43Pour nos supporters, ce sera la deuxième finale que disputera le PSG, mais la première avec des supporters dans les tribunes.
00:49Parce que la première était pendant l'année du Covid et une finale sans supporters n'est pas une finale.
00:53Je pense aussi que si une équipe mérite de gagner la Ligue des Champions, c'est bien Paris.
00:58Mais c'est un défi très difficile.
01:00L'écueil, c'est surtout le trop plein d'énergie positive.
01:03C'est un danger, c'est dangereux.
01:09Je ne veux pas qu'il y ait d'excès dans ce domaine.
01:12Parce que je le répète, tout le monde a mis comme objectif d'être les premiers à gagner la Ligue des Champions.
01:17Être les premiers, ça doit être une motivation, une stimulation en aucun cas.
01:21Ça doit être un poids et trop d'excès d'enthousiasme devient une charge.
01:25Trop d'enthousiasme avant une compétition est un fardeau.
01:27Voilà, on a bien compris le message que voulait dévoiler Louis-Henriquet.
01:34Donc trop d'enthousiasme autour finalement de cette compétition et cette attente.
01:37Ça devient un fardeau.
01:38Est-ce un danger qui guette le Paris Saint-Germain à cette question ?
01:42Deux chroniqueurs ne sont pas d'accord.
01:43Un chroniqueur et une chroniqueuse.
01:44Il y aura de l'amour sur le plateau ce soir, je vous le promets.
01:46Allez, jingle s'il vous plaît.
01:47Et de la haine.
01:48Et de la haine.
01:49Oh, tu me regardes.
01:50Pourquoi ?
01:53Est-ce un danger qui guette le Paris Saint-Germain ?
01:55Oui Bernard, non Pierre.
01:56Ah bon ?
01:58Ah bon ?
01:58D'accord, je t'ai pas au courant.
02:00Ah, vous n'avez pas été prévenu ?
02:02Non, moi non plus.
02:03Vous n'avez pas été...
02:04Non mais...
02:04C'est pas grave, on va le faire.
02:05Non, ça va.
02:06C'est quoi la question ?
02:08Est-ce un danger qui guette le Paris Saint-Germain ?
02:10Trop d'enthousiasme et c'est un fardeau.
02:11Oui Bernard, on vous écoute.
02:13Vous avez 30 secondes Bernard.
02:14Oui, c'est toujours un peu un mal français de jouer un match ou une finale avant de l'avoir gagné.
02:20Et on a vu un peu ce qui s'était passé cette semaine après la qualification formidable du Paris Saint-Germain en finale.
02:25Envahissement des Champs-Elysées, espèce de libération.
02:27On a l'impression que le PSG, ça y est, avait gagné.
02:30Et Louis Saineriquet qui est un vieux renard, un vieux briscard qui est très expérimenté au haut niveau.
02:34Justement, met ses joueurs et tout le club et tout l'entourage du club face à ce danger de trop d'enthousiasme.
02:41Surtout qu'en face, il va y avoir une sacrée équipe et l'interminant.
02:45Qui est l'équipe qui est la moins adaptée au jeu du Paris Saint-Germain.
02:48Ok, c'est un nom pour Pierre.
02:51Pierre, on vous écoute.
02:52Déjà parce que Paris n'est pas en danger.
02:54Paris est dans une spirale de bonheur fantastique.
02:57Que y ait victoire ou pas à la fin, c'est pas grave.
02:59On n'est pas en danger.
03:00On attend du football et c'est tout.
03:02Deuxièmement, on a le coach parfait justement pour arriver à gérer nos émotions.
03:05Il sait exactement faire ça.
03:06Et troisièmement, je pense qu'aujourd'hui, on a une équipe émotionnellement qui est beaucoup plus mature qu'avant.
03:10Avec des animaux à sang-froid.
03:12Je pense à Joao Neves, à Guevara, à des joueurs qui sont capables de gérer leurs émotions de façon absolument parfaite.
03:17Je ne suis pas du tout inquiète.
03:18Certains deviennent nonchalants quand ils sont un peu stressés au PSG.
03:21C'est le seul défaut qu'on peut trouver à cette équipe sur le plan émotionnel.
03:23Oui, non ? Non, oui ?
03:27Contruteur de l'équipe du soir, vous pouvez évidemment participer à ce débat.
03:31Le président vous a écouté.
03:33Il y a un danger qui guette.
03:35En tout cas, Louis-Henriquet l'a relevé.
03:37C'est oui ou c'est non ?
03:37Disons qu'on progresse à tout âge.
03:39Mais c'est vrai que je suis en train de progresser.
03:41Parce que maintenant, si, quand on joue une Champions League et une finale de Champions League,
03:47le problème, c'est un peu trop ou pas assez d'enthousiasme,
03:51on n'a pas les mêmes soucis en ce qui concerne les entraîneurs et l'entraîneur que j'ai été.
03:55Moi, mon souci numéro un, ça aurait été la rechute éventuelle de Dembélé.
03:59On en parlera.
04:00Mais pas le problème de l'enthousiasme ou pas l'enthousiasme.
04:03Donc moi, je vois malheureusement, pour le boulot que je dois faire, c'est-à-dire trancher,
04:08là, je mets 50-50.
04:09Ok, donc c'est un match nul pour notre président.
04:14Sur l'enthousiasme, sur les choses que nous a un peu dépeint, Bernard,
04:17après la qualification du Monde dans les Rues, les Champs-Elysées, les choses comme ça,
04:20l'idée d'avoir peut-être gagné avant de l'avoir joué.
04:24En tout cas, Louis Sénariquet l'a reniflé, ce climat.
04:27Oui, moi, je suis complètement d'accord avec mon voisin de la banlieue stéphanoise.
04:30Ah, c'est banlieue contre banlieue.
04:32Oui, c'est nouveau, il réécrit l'histoire.
04:35Alors là, il manque de culture, visiblement, en matière de football.
04:38Mais bon, c'est pas grave.
04:38Hugo, revenons à Paris.
04:41Louis Sénariquet, depuis qu'il est arrivé, il répète sans arrêt que l'émotion,
04:45et le trop-plein d'émotions, c'est l'ennemi de la rigueur.
04:47Et moi, je suis complètement d'accord avec ça.
04:49L'excès dans l'émotion, qu'elle soit positive ou négative, ça empêche vraiment de répéter ses gammes comme lui le veut dans son jeu, etc.
05:00C'est quelque chose qui est réglé au millimètre.
05:03Et en fait, tout le travail de Louis Sénariquet pendant un mois, et ça va être très difficile, ça va être de dépassionner tout ce qui se passe autour de ce match.
05:10Nous, on va en parler pendant un mois, ça fait les gros titres, ça peut être historique.
05:16Je ne suis pas d'accord avec toi, Pia, quand tu dis que si le PSG perd, ce n'est pas grave.
05:20Si, ça serait grave.
05:21Je n'ai pas dit que ce n'est pas en danger.
05:23Si, tu as dit que ce n'est pas grave.
05:24Je n'ai pas dit que ce n'est pas en danger.
05:25Oui, tu as dit que ce n'est pas grave.
05:26C'est le côté négatif, c'est les termes toujours négatifs, danger, etc.
05:30Non, on n'est pas en danger.
05:31Ce n'est pas un drame, vous voulez dire.
05:32On ne va pas en faire un drame.
05:33Non, on sera horriblement dessus.
05:35Ce qu'il y a sous la question, c'est est-ce qu'on comprend ce que dit Louis Sénariquet, finalement ?
05:38Et moi, je le comprends tout à fait.
05:39Parce que s'il ne dépassionne pas les débats maintenant, il peut perdre de l'influx pour cette finale.
05:46Surtout qu'ils ne sont plus sous pression en championnat.
05:48Ils ont une finale de Coupe de France qui est quasiment gagnée d'avance.
05:52Il reste un mois avec tous les médias qui vont en parler tous les jours, les émissions, etc.
05:57Attention.
05:58Le truc, c'est que ce n'est pas un discours qui est nouveau chez Louis Sénariquet.
06:01Dès qu'il est arrivé, il a tout de suite dit en conférence de presse, il l'a répété récemment,
06:04quand on joue un match à 110%, on fait un mauvais match.
06:08Il ne faut pas être à 110%, il faut être à 100%.
06:10Là où j'ai essayé d'en venir en 30 secondes, c'est que pour moi, il a un...
06:15C'est pas facile, cette synthèse.
06:18Pour moi, il a déjà initié ce changement mental chez les joueurs.
06:23Et je trouve qu'aujourd'hui, on a un groupe qui gère très bien ces émotions-là.
06:27Donc le fait que les supporters aient débordé dans les rues de Paris et montrer un bonheur incroyable, etc.
06:33Déjà pour moi, ça n'est en rien un problème.
06:36Au contraire, c'est totalement normal.
06:37On ne va pas quand même se retenir de faire la fête jusqu'à la finale au cas où on arrive en finale.
06:41Mais pour moi, c'est à décorréler totalement du comportement des joueurs.
06:46On a vu par exemple une vidéo d'Embélé qui, avec un copain, juste après le match,
06:50il est encore dans les couloirs et il dit sur une vidéo comme ça en selfie,
06:54non mais attention en fait, on est juste en finale, il n'a rien gagné.
06:58Ils savent déjà, ils sont déjà dans l'auto-calmage.
07:01Et c'est un truc qu'on sent très fort, je trouve, même sur le terrain.
07:04Ils savent se réguler les uns les autres.
07:06Vous avez eu deux fois 30 secondes, ça va ?
07:07Elle a eu une fois 30 secondes, une fois 6 minutes 30, 40 minutes.
07:11Après, si je me dis que ce n'est pas truqué, l'émission va être bien.
07:15Nabil, quand votre voisine, Pia, j'ai l'impression, je ne sais pas, j'ai deviné peut-être un peu de scepticisme,
07:20je l'avais peut-être surinterprété, c'est aussi ça.
07:22Et lorsque Pia nous dit, aujourd'hui, les gars du Paris Saint-Germain,
07:26les joueurs qui composent cette équipe, c'est des gars en acier trempé.
07:30J'ai senti ? J'ai senti que vous mettiez le pied dans la porte, non ?
07:35Franchement, sur cette question-là, je n'ai pas d'avis tranché, en fait.
07:38Il n'y a pas de théorie vérifiée.
07:39En fait, c'est des signaux qu'on cherche, et des signaux qu'on cherche souvent après les finales,
07:44en disant, tiens, on a été trop enthousiaste, tiens, on a perdu de l'insouciance,
07:47tiens, on s'est mis trop de pression, etc.
07:50C'est une réécriture de l'histoire ?
07:51Pour moi, on est trop loin de la ligne, en fait, trop loin de la cloche.
07:54C'est-à-dire que là, il y a trois semaines, je ne sais pas, je ne dis pas de bêtises.
07:57Alors, l'argument, en revanche, que je peux valider, sur ce qu'a dit Bernard,
08:05c'est que je me méfie toujours des célébrations.
08:08Par exemple, Arsenal-Real Madrid.
08:10Quand Arsenal sort le Real, j'ai l'impression qu'ils gagnent, pour Arsenal en tout cas,
08:16j'ai l'impression qu'ils gagnent la Ligue des champions.
08:18Ça m'a donné cette impression-là, parce qu'ils venaient de taper l'Everest.
08:21Quand Lyon met le 4-2 à Manchester, j'ai vécu ce truc.
08:24On a célébré ça comme si ça y est, ils étaient qualifiés.
08:26Ça leur a fait perdre un influx énorme.
08:29On l'a tous connu sur la fin de match.
08:30Mais c'est l'humain, après, je suis d'accord.
08:32Je me souviens d'un Saint-Etienne-Balle.
08:34Avec Galtier, avec Galtier, avec Christophe Galtier,
08:38qui se rue sur le buteur, ils pensent qu'il est qualifié sur leur engagement,
08:42ils reprennent un but, ils sont éliminés.
08:43J'étais juste au-dessus du banc de touche,
08:46et il y a le sale qui marque, ils vont vers le poteau de corner,
08:49ça y est, c'est la libération, c'est la fin du match.
08:51Et tu vois, les joueurs de balle, les Suisses,
08:54ils sont déjà tous replacés qui attendent l'engagement.
08:56Et Galette, il va, il court et tout, il fait.
08:58Et puis, à un moment, il a une fraction de seconde,
09:00il s'est dit, mais quelle erreur je suis en train de faire.
09:01Il recule, il prend tous les joueurs,
09:03il essaie de les remotiver, mais eux, ça y est, ils sont qualifiés.
09:06T'as les Suisses qui attendent.
09:07Engagement, but, le match, éliminé.
09:10Moi qui suis un vieux journaliste,
09:13ça me fait quand même beaucoup penser à France-Brésil,
09:16quand on avait sorti le Grand Brésil,
09:19on a l'impression que ça y est, on avait réussi notre Coupe du Monde.
09:21Et derrière, patatra contre l'Allemagne.
09:23Non mais juste un dernier mot rapidement,
09:26le PSG, c'est pas le Bayern, c'est pas le Barça, c'est pas le Real.
09:29C'est-à-dire que c'est un club, globalement et historiquement,
09:31qui est pour l'instant sevré d'émotion, on va dire.
09:34Parce que c'est pas un club qui a gagné à ce niveau-là.
09:36Qu'on puisse être heureux à ce stade-là
09:39et qu'on puisse le manifester,
09:40finalement, c'est une réaction humaine et très normale.
09:43Vous avez parlé d'Arsenal,
09:45on peut refaire, enfin,
09:46c'est difficile de faire la finale avant de l'avoir jouée.
09:48On peut refaire la demi-finale quand elle a été jouée.
09:51Michael Arteta maintient ses déclarations,
09:53aujourd'hui en conférence de presse,
09:54puisqu'il y a un grand match qui oppose Arsenal et Liverpool ce week-end.
09:57Pour lui, la meilleure équipe,
09:59c'était pas le Paris Saint-Germain.
10:01C'était Bibi, c'était la sienne.
10:02On y va, Michael Arteta.
10:03La défaite contre le PSG était l'un des moments les plus tristes,
10:08mais aussi l'un de ceux dont je suis le plus fier
10:09en tant qu'entraîneur d'Arsenal,
10:11et ce, pour de nombreuses raisons évidentes.
10:14Concernant votre évaluation du match, la maintenez-vous ?
10:17Oui, à 100%.
10:18Je regarde l'impact, je regarde toutes les statistiques.
10:21Il est évident que nous avons les meilleures statistiques
10:23et la meilleure différence de tir en demi-finale.
10:26Mais ce qui compte, ce n'est pas la probabilité de victoire
10:28ou ce que vous avez réussi,
10:29c'est de faire en sorte que cela se produise et que cela compte.
10:32Lorsque vous regardez les statistiques importantes
10:35qui vous donnent normalement la meilleure chance de gagner un match,
10:38c'est clair comme de l'autre roche qu'on a été meilleur.
10:41On dirait du Louis-Sénriquet au Montre-Dieu en automne.
10:45C'est comme si je suis au cinéma, je vois un film,
10:49globalement je suis déçu,
10:51mais le réalisateur et les critiques te disent que c'est un chef-d'oeuvre
10:53et qu'il faudra le voir une deuxième fois.
10:55Honnêtement, moi je n'ai pas du tout vu ce qu'il raconte.
10:56J'ai eu l'impression, même pour être honnête,
10:59cette impression qui arrive parfois d'une équipe
11:01qui peut jouer pendant trois jours sans marquer.
11:03Donnarumma, c'est le meilleur joueur à l'aller ou au retour.
11:05C'est-à-dire, il y a une autre vision
11:07et la vision du coach de cette équipe.
11:11Si je regarde un petit peu,
11:12avec quand même, j'espère,
11:14un peu de connaissances et un peu de compétences,
11:16Arsenal contre le Real Madrid
11:18et que je vois les deux buts de Bryce,
11:21là ils ne sont pas à Madrid, ils sont à Lourdes
11:23et Bryce est en train de faire le match.
11:25Bryce, Bryce, Bryce, c'est Bryce,
11:27pas Bryce de Bryce.
11:29J'ai rajouté un bœuf.
11:32Donc, si tu veux de faire cette analyse-là,
11:37je ne sais pas du tout à quoi ça sert.
11:39Quand, par exemple, on voit une période,
11:42le Paris Saint-Germain a eu quand même des périodes malheureuses
11:44sur ces dernières années.
11:46Là, il semblerait, quand on voit la qualification contre Liverpool,
11:50la qualification contre Aston Villa,
11:52il semblerait quand même que cette année,
11:55ce soit la bonne.
11:56N'allons pas chercher des complications.
11:59C'est déjà suffisamment compliqué comme ça.
12:01Essayons de voir les choses simplement.
12:03Et celui qui m'expliquera
12:04qu'il y a un favori dans un inter...
12:07On arrive dans quelques minutes.
12:09On arrive dans quelques minutes.
12:10J'attends.
12:11On arrive dans quelques minutes.
12:12Non, non, juste, juste, juste,
12:13juste parce que j'ai un truc,
12:14parce que je vais quand même essayer de convaincre Roland
12:16de nous ramener dans ce débat.
12:18Tu vas peut-être y arriver.
12:19Peut-être, je ne sais pas.
12:20En tout cas, j'ai un petit biscuit.
12:21Avant de gagner la Ligue des Champions,
12:23l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie
12:24avait perdu une finale en 1991
12:26face à l'Etoile Rouge, Belgrade.
12:27Il y a quelques années de cela,
12:29c'était en 2017, aux Parisiens,
12:31Bernard Tapie refaisait cette première finale.
12:33En 1991, c'est à cause de moi, Bernard Tapie,
12:37qu'on perd la finale de la Ligue des Champions.
12:39J'en avais tellement fait
12:41que les joueurs avaient joué trois fois le match
12:43dans leur tête.
12:44Quand on gagne en 1993,
12:46j'ai fait venir les femmes.
12:47Elles ont dormi avec leurs mecs.
12:49La veille, on faisait l'utilise ballon.
12:50On l'a pris comme une fête.
12:51C'était un moment fabuleux.
12:53Est-ce qu'on est dans l'enthousiasme
12:55que redoutait Louis Sénriquet ?
12:57Ce truc-là de jouer un peu,
12:58de mettre la pression.
13:00Je pense qu'il ne faut pas passer
13:02d'une extrémité à l'autre.
13:03Quand, par exemple,
13:04on voit qu'on a déconné,
13:06comme ça a été le cas pour l'OM
13:08deux ans avant,
13:11c'est pas qu'après,
13:12ça va être la fête.
13:14Là, en ce qui concerne le Paris Saint-Germain,
13:16je sais quand même ce qu'est une finale
13:18et je sais ce qu'est un match de football,
13:22de championnat.
13:23On parle d'une possibilité, déjà,
13:28d'avoir la Coupe de France,
13:29mais il faut la jouer,
13:30la finale de la Coupe de France.
13:32Il l'a dit aujourd'hui.
13:33Une finale, c'est pas un match comme un autre.
13:35C'est un événement.
13:36et derrière une finale,
13:39il faut récupérer pour pouvoir faire
13:41une autre finale
13:42qui est dans une compétition
13:45au-dessus de celle que l'on vient de faire.
13:48Il vous inquiète, ce qu'il a envoyé,
13:50d'avoir deux finales,
13:50avec la digestion de la...
13:52Si je suis joueur,
13:54supporter ou entraîneur de Paris Saint-Germain,
13:57il ne m'inquiète pas.
13:58Je trouve ça extraordinaire
13:59de vivre cette possibilité-là.
14:00Sur la digestion émotionnelle d'une finale,
14:02ce que vous avez dit,
14:03c'est pour ça que je suis...
14:03Je dis, mettons les choses
14:05dans l'ordre, déjà.
14:07Gagnons la finale de la Coupe de France,
14:10ce qui n'est pas du tout fait.
14:12Parce que si, justement,
14:13on joue contre Reims
14:15en pensant à l'Inter,
14:18ça va peut-être faire un mauvais match.
14:20Pierre, vous vouliez lever la main
14:23pour nous dire quoi ?
14:23Je voulais juste dire une chose
14:24par rapport à l'influx nerveux
14:25et ce que vous avez dit tout à l'heure
14:26qui est tout à fait vrai.
14:28Je pense que le match,
14:29le sommet de cette saison
14:30pour le Paris Saint-Germain,
14:32ce n'était pas du tout Arsenal,
14:33c'était Liverpool.
14:33Le sommet émotionnel,
14:35le sommet nerveux,
14:36le sommet physique qu'on a vécu,
14:38le sommet tactique,
14:39c'était Liverpool.
14:40Entre-temps, on a joué
14:41Aston Villa en double confrontation,
14:43Arsenal en double confrontation.
14:45On a été moins dominants
14:47que sur le match allé
14:48contre Liverpool,
14:49bien qu'on ait perdu ce match.
14:50Mais on a gagné les deux.
14:52Et pour moi,
14:52on est plutôt sur un plateau
14:54là, actuellement,
14:55que sur une redescente d'influx.
14:57On n'est pas sur une perte d'hormones
14:58après l'accouchement.
15:00On est sur...
15:00C'est un rythme de croisière.
15:02Et pour moi,
15:03maintenant,
15:03on peut affronter
15:06de façon plus sereine.
15:07Et je voudrais juste...
15:07C'est parfois ce que je pense
15:08du niveau actuel
15:09du Paris Saint-Germain.
15:10Je pense qu'ils sont
15:10un peu moins saignants.
15:12Je voudrais juste ajouter
15:13un truc juste,
15:14pardon Bernard,
15:14après je te laisse la parole.
15:15Sur le match retour
15:16contre Arsenal,
15:17moi, j'ai trouvé
15:18que les trois joueurs
15:19qui avaient tenu
15:20et porté l'équipe
15:20sur ce match,
15:21à savoir Jijio Donnarumma,
15:23Fabian Ruiz
15:24et Joao Neves,
15:25sont justement
15:26trois joueurs
15:26qui sont placides.
15:27Ils ont des personnalités
15:29placides.
15:30Ce n'est pas des excités
15:31du bocal,
15:32c'est des joueurs
15:32très calmes.
15:33Donnarumma,
15:34il a même l'excès inverse.
15:35Quand il est un peu
15:36sous pression,
15:37il peut devenir
15:37un peu à l'ouest,
15:39nonchalant,
15:40etc.
15:40Un peu comme Nuno Mendes.
15:41Mais je pense que
15:42ces joueurs-là,
15:43c'est vraiment des joueurs
15:43qui sont capitaux
15:44dans l'état d'esprit
15:45de l'équipe.
15:45Et pour moi,
15:46je ne vois pas des joueurs
15:47qui sont débordés
15:47par l'enthousiasme.
15:48Et une dernière chose,
15:49mais l'équipe...
15:50Arrêtez,
15:51la dernière chose,
15:51qui prend quasiment
15:52pas de carton
15:53et on fait très peu
15:54de fautes.
15:55On s'en fout.
15:55Donc on gère bien
15:55nos émotions.
15:56On s'en fout.
15:56Vous êtes à l'ouest du carton.
15:58Romain,
15:58Louis-Sénérique
15:59a disputé une finale
15:59de la Ligue des Champions
16:00sous un tous
16:00avec le Barça en 2015.
16:02Vous avez fait l'inventaire
16:03des joueurs
16:03qui ont disputé
16:04la Ligue des Champions
16:04côté Paris,
16:05côté Inter.
16:05Oui,
16:06parce que quand on parle
16:06d'excès d'enthousiasme,
16:07il faut regarder
16:08si les joueurs
16:08en ont déjà joué.
16:09Il y en a neuf côtés
16:10Inter qui ont déjà joué
16:11une finale de Ligue des Champions.
16:13C'était celle
16:13d'il y a deux ans
16:14perdue face à Manchester City.
16:16Et quand vous allez voir
16:16la liste apparaître
16:17sur le côté gauche,
16:19il y a la plupart
16:19de ces joueurs
16:20qui sont toujours titulaires
16:21dans cette équipe
16:22de l'Inter Milan.
16:23Côté parisien,
16:24il n'y en a que trois
16:25qui ont déjà joué
16:26une finale de Ligue des Champions.
16:27Marquinhos et Kipembe
16:28qui étaient là en 2020
16:29face au Bayern de Munich
16:30et Lucas Hernandez
16:31qui étaient dans l'équipe d'en face.
16:32Ça veut dire que quasiment
16:33tout l'effectif du Paris Saint-Germain
16:34va découvrir
16:35ce qu'est une finale
16:36de Ligue des Champions.
16:37Donc l'excès d'enthousiasme
16:38serait plus côté parisien
16:39que côté...
16:40La question,
16:41gère-t-on mieux une finale
16:42quand on en a joué une ?
16:43Gère-t-on mieux une finale
16:44quand on a perdu une finale
16:46de Ligue des Champions ?
16:47Enfin, voilà.
16:48Là, cet inventaire-là.
16:49Par contre,
16:50c'est la force de l'habitude,
16:51c'est indéniable.
16:52Je veux dire,
16:53quand tu as l'habitude,
16:54l'Inter,
16:55c'est un club
16:55qui va disputer
16:55sa 13e finale de Coupe d'Europe,
16:58sa 7e de Ligue des Champions.
16:59C'est un club
16:59qui est formaté,
17:01qui est dimensionné
17:02pour ce genre d'événements
17:03donc ils savent
17:04le gérer parfaitement.
17:07Et c'est vrai
17:07qu'il y a un peu
17:08un côté revanchard
17:09par rapport à il y a deux ans
17:10quand ils ont perdu
17:10contre Manchester City
17:11avec un socle d'équipe
17:13qui est exactement le même.
17:14Ça n'a pas bouché.
17:15C'était mal payé
17:16contre City en plus.
17:16Oui, en plus.
17:17Donc, ils ont quand même
17:18cette force de l'habitude.
17:20Ils savent que c'est une finale.
17:21Ils savent comment la gérer.
17:22Ils savent comment la perdre
17:23parce qu'ils l'ont perdu malheureusement.
17:25Ils savent les erreurs
17:25à ne pas commettre.
17:26Et ça, c'est quand même
17:27l'expérience.
17:27Je suis désolé de le dire.
17:29Peut-être qu'on peut
17:29vivre à Bajoie,
17:30mais c'est quand même
17:31vachement important.
17:32L'objectif, c'est de jouer
17:33une finale presque
17:34comme un match
17:35comme un autre.
17:35J'ai l'impression
17:37que c'est une grande tromperie
17:38parce que c'est surtout
17:39pas un match comme un autre.
17:40Hier, dans l'équipe du soir,
17:41je donnais aux téléspectateurs
17:42une tendance
17:43des 69 finales de C1
17:45qui se sont jouées
17:48avec trois chiffres.
17:5032 finales ont été gagnées
17:52avec seulement un but d'écart.
17:55Ce n'est pas la fête du snip
17:57au niveau offensif.
17:5832 sur 69.
17:591-0, c'est le score
18:00le plus courant en finale de C1.
18:02C'est arrivé 19 fois
18:03sur 69.
18:05Et puis, un autre chiffre,
18:0649 fois où l'équipe
18:07qui ouvre le score
18:08soulève à la fin
18:09le trophée.
18:11Il y a eu juste
18:11quatre finales
18:12où il n'y a pas eu de but.
18:14Et puis, il y en a eu
18:1416 autres
18:15qui ont ouvert le score
18:16et qui ont perdu
18:17malheureusement la finale.
18:19Mais, vous voyez,
18:19c'est assez...
18:20Non, non.
18:21Pour moi, ce n'est pas du tout parlant.
18:22Ça, ce n'est pas parlant.
18:23Non, pas du tout.
18:23Démontez-moi tout ça.
18:24Non, je ne démonte rien du tout.
18:25Ben si, ce n'est pas parlant.
18:27Oui, oui.
18:27D'accord.
18:27Parce que là,
18:28tu pars sur 70 ans.
18:29Mais en 70 ans,
18:30le football,
18:31il a énormément changé.
18:32Je veux dire,
18:32on n'a pas du tout...
18:33Ce n'était pas du tout
18:34les mêmes règles.
18:34Tu n'as rien que l'histoire
18:35des cinq emplacements possibles.
18:37À l'époque,
18:37tu n'en avais pas.
18:38Après, tu en avais eu trois.
18:39Pas que question de règles.
18:40On parlait de la finale de 93.
18:42Sur à peu près
18:43les dix dernières finales,
18:45il y a des...
18:45Là, les dix dernières finales,
18:47il y a du 1-0.
18:48Il y en a quatre ou cinq ou six.
18:49Il y a du 1-0.
18:50Sur la dernière décennie
18:51que je sors toute l'histoire.
18:52C'est complètement différent.
18:54Moi, là-dessus,
18:55ça ne me parle pas du tout.
18:56Moi, je suis assez d'accord
18:57parce que j'ai l'impression
18:58que...
18:58Vous n'avez pas l'impression
18:59de revoir les finales ?
19:00Quand je vous dis
19:00que c'est souvent moche,
19:01les finales.
19:01Je me souviens du vainqueur.
19:03En fait, on a droit
19:04à des feux d'artifice.
19:05Tu avais vu des belles, moi.
19:05Oui, mais bon.
19:07De 2005 à la Tatour
19:08d'Irboul,
19:09elle était belle quand même.
19:10Oui, mais souvent...
19:11C'est l'exception.
19:13Souvent, les finales sont moches, non ?
19:14Ensuite, au niveau des stats...
19:15Non, non, mais vas-y, Roland.
19:17Au niveau des stats,
19:18l'ouverture du score,
19:19que ce soit dans une finale
19:20ou dans un match de football,
19:21dans les stats,
19:22il y a quand même celui
19:23qui ouvre le score
19:24qui gagne plus souvent
19:25que celui qui a...
19:26Donc, stat en bois.
19:28Ah ben, stat en bois.
19:28Moi, c'est là de stat.
19:30C'est sincèrement, je...
19:31Stat en bois.
19:32Naby l'interrompu deux fois
19:33par Bernard
19:34et par son président,
19:35Roland Courbis.
19:36Il est sorti de l'émission,
19:37mais il revient maintenant.
19:38C'est moins grave.
19:38Bernard, en fait,
19:39c'est plus grave pour moi.
19:40C'est plus grave.
19:40Bon, ben, vous expliquerez à la pause.
19:42Les amis,
19:43je vous donnerai des gants bleus.
19:43Je suis en vert et contre tous,
19:44comme d'hab.
19:46Naby, est-ce que vous avez perdu le fil ?
19:47Non ?
19:48Non, mais ce que je voulais dire,
19:48c'est que moi,
19:49ces derniers...
19:49Moi, je suis d'accord avec...
19:51Quand arrive la finale,
19:51c'est vraiment pas un match
19:52comme les autres.
19:53Ces dernières années,
19:53en fait,
19:53ou ces derniers temps,
19:55très souvent,
19:55on a eu des feux d'artifice
19:56en quart, en demi.
19:57On a eu des matchs extraordinaires.
19:58Et en finale,
20:00on a été rattrapés.
20:01Je ne sais pas si c'est le football d'avant
20:02ou je n'en sais rien.
20:03Mais on a été rattrapés
20:04par une chape de plomb,
20:04c'est-à-dire par le poids de l'événement.
20:06Et ça s'est joué à chaque fois
20:08à pas grand-chose.
20:09On est d'accord sur une chose,
20:10c'est que dans la préparation,
20:12il y a encore une vingtaine de joueurs.
20:14On va quand même regarder
20:16ce qui s'est passé contre Liverpool,
20:18à quoi ça a tenu.
20:19On va quand même regarder
20:20du côté de l'Inter
20:21de la façon dont le Barça est éliminé.
20:24Parce que si je suis joueur du Barça
20:26ou supporter du Barça
20:27et que je regarde cette finale,
20:29je vais la regarder
20:30avec les larmes aux yeux.
20:31Oui, avec la faute de Dumfries
20:32sur le petit arrière-gauche
20:35dont j'ai oublié le nom.
20:37Gérard Martin.
20:39On peut parler aussi
20:40du tir sur le poteau
20:41de la Minyama.
20:42Une minute avant,
20:44le but de la minyama.
20:44Roland, c'est votement.
20:46Tu l'expliques comme ça, toi.
20:47Comment ?
20:47De l'Inter, la qualification,
20:49c'est une erreur d'arbitrage.
20:50Non.
20:51Bernard, Bernard, Bernard.
20:52C'est extrêmement éduquant.
20:53Non, non, Bernard,
20:54le propos était
20:54parfois et souvent,
20:57ça se joue.
20:58Parce qu'on match a l'éliminé.
20:59Mais absolument.
20:59Le quatrième but de l'Inter,
21:01ça ne s'est pas joué
21:01à un petit détail,
21:02à un ongle du doigt de pied.
21:06Oui, ça se joue
21:06sur les détails.
21:07Oui, ça se joue
21:07sur les détails.
21:08C'est tout ce qu'on voulait dire.
21:09Tu étais en train de me dire
21:10qu'en fait,
21:11l'Inter, c'est qualifié
21:12c'est une erreur d'arbitrage.
21:13Oui.
21:16Pour les Barcelonais,
21:17en tout cas,
21:18certains le pensent.
21:20Roland,
21:20je vais faire juste
21:22une petite confidence
21:22à nos téléspectateurs.
21:24Seul Roland assiste
21:25à la conférence de rédaction
21:26de l'équipe du soir.
21:28Dans le ville-peuple,
21:28ils ne sont pas autorisés.
21:30Ils ont certainement,
21:31oui, du boulot.
21:32D'accord, très bien.
21:32Bernard, oui, OK.
21:34Et Roland,
21:35vous nous avez fait un numéro
21:36quand je vous ai posé
21:37la question
21:37sur la gestion psychologique
21:38et vous l'avez un petit peu
21:39évoqué dans votre arbitrage.
21:41Vous, le point central,
21:43c'est comment on fait
21:44pour avoir un Dembélé
21:45saignant,
21:46faire reverdir Dembélé
21:48et tout ça.
21:48Je ne veux pas vous énerver
21:50mais vous me dites,
21:51vous,
21:51c'est le point essentiel
21:52avant cette finale
21:53à 22 jours.
21:54Alors, je vous laisse la main.
21:55Quand on me parle
21:56d'enthousiasme
21:57et que des fois,
21:58avec trop d'enthousiasme
21:59ou pas assez d'enthousiasme,
22:00on risque de perdre
22:01ou de gagner.
22:02Ça, c'est compliqué,
22:03vous ne comprenez pas ça.
22:04Il y a quand même
22:05un souci pour moi
22:06qui est un souci
22:07bien avant
22:08le degré
22:09et de l'enthousiasme,
22:12c'est la forme
22:12de Dembélé.
22:14Et quand on voit
22:15Dembélé
22:16qui est un joueur
22:16avec une saison extraordinaire,
22:19on ne peut pas quand même
22:20ne pas se rappeler
22:21qu'il y a eu 5 matchs
22:22sans but
22:22et le match d'après,
22:25c'est un but
22:26avec un tir
22:26de la cheville
22:27ou du tibia.
22:29Mais ça,
22:29ça démontre
22:30les périodes
22:31où ça rigole.
22:32Et quand on regarde
22:34comment s'est qualifié
22:35le Paris Saint-Germain
22:36contre Aston Villa
22:37et contre Liverpool,
22:39si ça,
22:40ça ne sent pas bon
22:41quand on est supporter
22:42de Paris Saint-Germain,
22:43je n'y comprends plus rien.
22:45Et si on va chercher
22:45maintenant
22:46la possibilité
22:47qu'avec un peu trop
22:48d'enthousiasme,
22:49après on va me sortir
22:49encore l'histoire
22:50du mental,
22:51le mental,
22:52les mantals,
22:52je ne sais même pas
22:53si c'est du fromage,
22:53si c'est des conneries
22:54et tout ça.
22:55On a une finale
22:56de Coupe de France
22:57à jouer,
22:58c'est déjà
22:59une fin de saison
23:00extraordinaire,
23:01il y a eu
23:01un championnat
23:02extraordinaire
23:02et une Champions League
23:04à jouer
23:05en rencontrant
23:06une équipe
23:06comme l'Inter
23:08de Milan.
23:08Alors après,
23:09pour les superstitieux,
23:10Marseille,
23:11ils ont rencontré Milan,
23:12le Paris Saint-Germain
23:13rencontre un autre Milan,
23:14mais c'est l'autre.
23:16C'est le bouillabaisse
23:18que vous nous servez.
23:19Le bouillabaisse.
23:19Dembélé,
23:20Dembélé,
23:20moi j'attendais un truc,
23:22non,
23:22il faut mettre dans le coton,
23:23il faut quoi là ?
23:24Pour gagner la Ligue des Champions,
23:25il faut avoir un grand Dembélé,
23:26c'est énorme.
23:27Il faut discuter
23:28avec le staff médical,
23:30je n'ai pas l'instruction
23:32d'un chirurgien
23:33ou d'un docteur,
23:34mais je sais qu'une blessure
23:35c'est emmerdant
23:36et qu'une rechute
23:37c'est dix fois plus emmerdant.
23:38Donc surtout,
23:39avec un Dembélé
23:40qui a eu quand même
23:41pas mal de problèmes
23:42sur ces dernières années,
23:43pas mal d'opérations
23:44et tout,
23:45pour moi,
23:46le souci numéro un,
23:48c'est Dembélé
23:49et les muscles de Dembélé.
23:50Dembélé,
23:51Dembélé,
23:51il sera là
23:52alors qu'il y a six ou sept joueurs
23:53qui ont été mis au repos.
23:54Il sera là
23:54parce qu'il a voulu être là.
23:56Parce qu'il joue le titre
23:56de meilleur buteur de Ligue.
23:57Il était censé faire partie
23:59des joueurs qui étaient au repos
24:00et il a souhaité,
24:01lui,
24:01être présent à l'entraînement
24:02aujourd'hui.
24:02C'est comme le PSG Inter,
24:08c'est 51-40.
24:09Trop d'enthousiasme,
24:10c'est un fardeau,
24:11est-ce le danger qu'il guette ?
24:12Oui,
24:12à 51%,
24:13ça s'est joué
24:14une nouvelle fois
24:14sur les détails,
24:15l'équipe du soir
24:16avec une mission très douloureuse.
24:18À quoi attribuer votre victoire,
24:19Bernard,
24:22en 30 secondes
24:22contre 42 minutes
24:24et...
24:24Une deuxième seconde.