Retrouvez le replay du débat de l'Équipe du Soir du 27/03/2025.
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00:00Nasser Lodoc, le magazine d'investigation complémentaire d'enquête ce soir sur France Télé et Reint, le président du Paris Saint-Germain, Nasser a qualifié son omnipotence à la Ligue, le conflit d'intérêts, l'armée numérique, harcèlement numérique, barbouzerie, son ancien majordome humilié, un Doc à charge alors que sportivement le Paris Saint-Germain c'est lui de plus en plus de monde cette saison.
00:21Quel impact aura ce documentaire dans cette saison ? Pour vous ce Doc plombe-t-elle la belle saison du Paris Saint-Germain ?
00:27Je vais donner la parole à Hugo Guillemet. Hugo, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:31En ce qui concerne la saison du Paris Saint-Germain ?
00:33Ah non, l'impact du document par rapport à la perception qu'on a, c'est l'esprit de la question.
00:37Non, moi je pense que ça n'a pas d'impact sur la saison du PSG, sur sa réussite sportive et sur l'engouement que génère cette équipe de Louis Sénéry qui en revanche ça a un gros impact quand même sur l'image institutionnelle du club, sur l'image de Nasser lui-même et l'image du Qatar parce qu'on parle de soft power, ils sont là pour ça quand même les Qataris.
00:56Ce n'est pas de la philanthropie, ils ont pris le Paris Saint-Germain et beaucoup d'autres investissements d'ailleurs en France, de l'immobilier etc.
01:05Mais parce que pour du soft power, pour disons améliorer l'image de leur pays à travers le monde et des choses comme ça qui sont révélées, je trouve ça assez terrible pour l'image du Qatar, son fonctionnement, ce qui ressort de ce qu'on sait déjà depuis plusieurs semaines.
01:25Ce qui a été confirmé et détaillé dans le doc qu'on a pu voir, c'est qu'au-delà même de sa manière de travailler, Nasser El Khalifi, psychologiquement il y a une absence d'empathie ou de bienveillance envers tous les gens avec qui il collabore, avec qui il est en concurrence ou avec qui il travaille qui est assez inquiétante.
01:50On prend en jette, on s'en sert.
01:52Même des gens qui ont été ses amis, qui ont été vraiment jetés et vincés de manière violente.
02:00Quand l'image est en jeu, l'affect n'est pas en jeu, la perception n'est pas en jeu.
02:07Moi si je suis le Qatar, après c'est l'ami intime de l'émir, mais le Qatar, parce que Nasser c'est un employé du Qatar, donc le Qatar en voyant des trucs pareils à un moment donné ils peuvent se poser la question de sortir Nasser et de mettre quelqu'un d'autre.
02:27L'une des grosses révélations du doc qu'on a vu ce soir, c'est que l'ami intime ça vaut de là, parce qu'en gros il y a un témoin qui dit face caméra, non pas face caméra d'ailleurs, mais il dit Nasser met à disposition son pied à terre parisien pour que l'émir s'envoie en l'air.
02:45Donc ça donne quand même une idée, et nous on a peut-être du mal en tant qu'européens, pour répondre à votre question Olivier, moi je crois malheureusement comme Hugo que ça n'aura pas d'impact sur ceux qui aiment le PSG, aimeront le PSG et inversement.
03:07Moi quand je dis, vous me chambrez, je ne dis pas ça par cabotisme citoyen, bonsoir, je dis ça parce que j'aimerais qu'on ait sur le sport précisément un regard de citoyen, qu'on n'oublie pas le citoyen qui est en nous quand on rentre dans un stade de foot à tous égards, donc qu'on soit pas homophobe, qu'on soit pas raciste, qu'on ait un comportement de citoyen.
03:24Et souvent on l'oublie, c'est des débats que j'ai avec beaucoup d'amis, j'ai un célèbre acteur français très engagé à gauche, je lui dis mais comment toi avec tes valeurs et tes discours tu peux mettre ton écharpe PSG au-dessus de ta tête pendant les matchs, chacun a sa vie.
03:43Et chacun place le sport où il le veut dans sa vie finalement.
03:46Exactement, on peut aussi comprendre qu'on a besoin de décompresser.
03:49Pourquoi il ne pourrait pas mettre son écharpe PSG ?
03:51Parce que ce club-là appartient à un état qui n'est pas n'importe quel état, qui est un état esclavagiste et que les fonctionnements de l'Assad-Ralafi avec les gens qui l'entourent, ils sont très imprégnés de cette culture-là, c'est-à-dire que le subordonné est un esclave, c'est pas un concitoyen qui en parle d'égal à égal.
04:07Oui, c'est pas spécifique au Qatar, il y a plein de...
04:11C'est spécifique au monarchie du Golfe.
04:13Non, pas qu'au monarchie du Golfe, il y a plein de pays aussi en Afrique où nous on a eu exactement le même comportement pendant des siècles et des siècles.
04:23Mais là on n'est pas pendant des siècles et des siècles, on est en 2025 en France à Paris, on n'est pas à Alger en 1800 ans, on peut refaire toute l'histoire du monde évidemment.
04:32On est bien d'accord, mais moi j'ai pas été aussi désarçonné que ça par ce documentaire.
04:39On peut faire des documentaires sur n'importe quoi avec des gens qui ont été écartés partout, tout le temps, et qui quelquefois sont un petit peu revanchards,
04:48qui ne se montrent pas, même quand on sait certains qui y sont, qui ne disent pas dans tout le monde directement ce qu'ils ont fait.
04:56Moi c'est ce qui me gêne un peu, les grands discours de Nasser El-Rafi qui dit à Texer qu'il est un cow-boy.
05:03Non mais là ça ne tient pas que sur des témoignages de gens qui ont été évincés, il y a aussi les faits et justement la révélation.
05:08Mais justement, puisque tu parles de cette réunion, l'enregistrement, je t'invite à regarder, parce que ça a fuité, les 25 minutes d'enregistrement qui sont disponibles.
05:18C'est hallucinant de voir la manière de s'adresser aux gens de Nasser, mais même sans raison.
05:26Et là où je me pose la question un peu sur la psychologie du personnage, c'est que tous les autres présidents sont obligés un petit peu de jouer au psy avec lui à chaque fois qu'il a pris la parole,
05:36en lui disant « Mais Nasser, on ne t'a pas attaqué, on n'a pas attaqué Bine, on dit juste que l'offre de Dazone n'est pas compatible avec celle de Bine.
05:43Alors il faut qu'on en discute. » Ils sont tous là à essayer de le ménager, à essayer de le calmer et lui ne fait que s'énerver.
05:49– Et in fine, ils votent tous pour que… – Non mais parce qu'ils sont soumis à son pouvoir, à son argent et donc à son pouvoir. C'est ça la réalité in fine.
05:57– Il y a Véronique Rabiot qui témoigne, alors après le doc, donc c'est la maman d'Adrien, un conflit avec le Paris Saint-Germain, Adrien…
06:03– Précisons Olivier qu'on a commencé l'émission, le doc n'était pas là, donc nous, moi c'est un peu citoyen qui regarde la télé, je ne l'ai pas vu en priorité avant,
06:11j'ai vu 50 minutes, j'ai pas vu la fin. – Mais justement, il y a des petites phrases qui ont fuité, je pense que je le connais bien,
06:19c'est Véronique Rabiot qui parle de l'insert Al-Khalifi, il peut être sympathique, abordable, il peut être franchement désagréable.
06:25Il y a eu des tensions à partir de 2018, cette fameuse non-prolongation, donc voilà, quand Adrien a souhaité partir, il ne gère pas le non.
06:33Et là je reviens un petit peu à l'échange entre Claude et Hugo, il ne gère pas le non, il m'a dit que ce sera la guerre,
06:39bon c'est effectivement été la guerre. Ah vous faites l'amour, Philippe Sanfour, je vous invite à… non ? J'ai l'impression que vous…
06:46– Nous non, après on n'apprend pas grand-chose sur sa personnalité, le fait qu'il ne gère pas le non, bien évidemment,
06:52puisqu'encore une fois, comme on l'a dit, il n'est que l'émanation de l'émir et de l'État qu'il représente,
06:58donc à partir du moment où le Qatar ne place pas le non comme solution possible dans son schéma de négociation,
07:08lui il agit de la même manière, et comme il a de multiples casquettes, en fait il est contraint en permanence de devoir mettre la pression.
07:16– Mais c'est toujours une question d'argent avec le Qatar, j'ai l'impression qu'ils viennent, ils achètent,
07:23et en fait vous devenez un peu leur chose, ces sentiments-là, parfois vous jettez…
07:26– Oui mais tous les gens qui ont travaillé avec le Qatar vous le diront.
07:28– Le Qatar ou les gens du golf, non je…
07:30– Dans tous les domaines, après, il ne faudrait pas non plus qu'on tombe de l'arbre comme ça,
07:35on l'a dit quand les images sont sorties, il y a plein de grands patrons qui ont vu ça,
07:41et qui vivent des conseils d'administration dans divers secteurs où il y a beaucoup d'argent,
07:47qui vous disent qu'ils ont connu des situations bien plus violentes,
07:50– C'est très léger maintenant.
07:51– Et des grands patrons beaucoup plus tyranniques, moi ce qui m'a marqué dans ce doc,
07:57ce n'est pas la personnalité de Nasser Arifi, finalement c'est celle d'un dirigeant qui a beaucoup de responsabilités,
08:03qui peut être cassant, moi ce qui m'a vraiment marqué c'est le document qui est présenté sur l'armée numérique,
08:13qui a eu des mails, qui est circulé, des écrits pour mettre en place ce système,
08:21bon je pensais que ça pouvait être possible, mais là c'est une plaquette en fait,
08:26c'est-à-dire qu'il y a toute la charte graphique, on a l'impression que c'est la présentation de l'effectif,
08:32il y a toute la charte graphique du club et point par point sont détaillées les manières
08:37dont on va détruire la vie des gens sur les réseaux sociaux,
08:40alors ça c'est un document qui m'a vraiment marqué et que je ne pensais pas pouvoir exister.
08:46– Il y a monsieur Lapalue, monsieur j'imagine, à propos du doc, on parle du conflit d'intérêts PSG-Bien,
08:52pourtant on n'a jamais parlé du conflit d'intérêts,
08:54quand Michel Denisot était patron et travaillait avec Canal, président du PSG,
08:57sous Canal, Canal diffuseur à l'époque, on est basculement donc fin des années 80,
09:03début des années 90 jusqu'en…
09:05– Mais que le conflit d'intérêts ne soit pas l'exclusivité de la Ligue actuelle de foot, ça c'est sûr.
09:12– Mais le conflit d'intérêts il devient problématique en fait quand il porte préjudice à la Ligue.
09:17– Enfin Michel Denisot, du temps où il dirigeait le Paris Saint-Germain,
09:20il n'était plus à Canal, il était sorti de Canal pour aller diriger le Paris Saint-Germain
09:24qui effectivement était une filiale de Canal, et il ne siégeait pas au conseil d'administration de la Ligue, je ne crois pas.
09:31– Mais là il y a un préjudice grave.
09:32– J'y étais mais le patron du PSG à ce moment-là ce n'est pas Michel Denisot, c'est Pierre Lescure.
09:36– Pierre Lescure.
09:37– Michel était président délégué et était patron de Canal.
09:40– Comment il le vivait Canal par rapport à ça justement, cette double casquette ? Mal ? Un peu embarrassé ?
09:45– Moi j'étais au départ à Canal et après au PSG,
09:48et je pense que le club le moins bien vu de toute la Ligue à l'époque à Canal c'était le PSG.
09:57Les relations entre Canal et le PSG étaient très compliquées.
10:04– Oui, il y avait le conflit Charles Guettri et Michel Denisot.
10:06– En jeu en soi.
10:07– Sur le conflit d'intérêt d'aujourd'hui quand même il y a un truc très intéressant dans la réunion,
10:11c'est quand Benjamin Morel prend la parole au tout début,
10:14– Ben Morel.
10:15– Ben Morel voilà, comme l'appelle Nasser, et il dit on a l'offre de Dazone de 400 millions
10:21et on a pour le dernier match l'offre de Bihine de 100 millions
10:24et on a un autre broadcaster, il ne dit pas le nom, qui va peut-être arriver.
10:27Mais je dois vous prévenir, l'offre de Bihine n'est absolument pas compatible,
10:31et il cite une dizaine de points d'incompatibilité quand même, avec l'offre de Dazone,
10:35alors il faut qu'on réfléchisse.
10:36Et là tout de suite c'est ça qui énerve Nasser qui remet sa casquette de président de Bihine
10:41et donc ce qui est problématique par rapport à la situation passée avec Canal,
10:44c'est que là le conflit d'intérêt il est au détriment de la Ligue,
10:47parce que cette solution elle a été choisie, on sait que le contrat il a mis des mois à être signé,
10:51que l'argent il a mis des mois à être versé,
10:53puisque justement il y avait des points d'achoppement entre Dazone et Bihine,
10:56et Oul Gourian qui a été la personne la plus sensée je trouve dans la réunion,
11:02a dit est-ce que ça ne serait pas bien qu'on donne tous les matchs à Dazone,
11:05on gagnera moins, mais ils pourront avoir un prix d'abonnement,
11:08on leur dit d'avoir un prix plus attractif pour avoir plus d'abonnés,
11:12on est intéressé s'ils arrivent à avoir plus d'abonnés,
11:14et on a tous les matchs au même endroit,
11:15on pense au consommateur, il n'a absolument pas été écouté,
11:17il s'est fait souffler dans les bronches,
11:19comme Benjamin Morel d'ailleurs qui a été tenu pour responsable par Nasser.
11:25Nasser Al-Khalifi, plus de 13 ans au club en tant que président du PSG,
11:28c'est le record man en termes de longévité,
11:31il a battu Francis Borelli,
11:33on va faire le bilan de Nasser Al-Khalifi,
11:35et moi maintenant j'aimerais qu'on parle, qu'on fait un bilan,
11:38qu'est-ce qu'on met sur ces 13 ans PSG,
11:40dans la colonne du positif à Nasser Al-Khalifi,
11:43qu'est-ce qu'on met ?
11:44Je vous laisse un peu,
11:45peut-être pas facile les petits gars,
11:47mais qu'est-ce qu'on met ?
11:48Voilà, dans quelques minutes,
11:50on refait le bilan de Nasser Al-Khalifi,
11:52avec du positif.
11:53Ah, il y a le mi-marceau qui nous donne un petit élément !
11:57A tout de suite !
12:06Le doc complément d'enquête à charge sur Nasser Al-Khalifi,
12:10hier, 13 ans à la présidence,
12:13c'est celui qui a la plus longue longévité en termes de président du PSG,
12:18quand on fait un bilan sur les années de Nasser au PSG,
12:21on fait un bilan objectif.
12:23Dans la colonne positif,
12:25vous avez fait un mime, le flouze et tout ça,
12:28vous dites quoi ?
12:29Vous dites que finalement si l'entreprise industrielle,
12:32une marque incroyable qui génère profit...
12:34Quand vous écrasez les mouches avec un maillet,
12:36ce n'est pas une réussite extraordinaire non plus.
12:38Ce sont des moyens tellement démesurés
12:40que la réussite sportive, elle est relative.
12:42Je pensais que vous alliez brancher sur le terme économique.
12:44Tu veux dire qu'il aurait pu mettre n'importe quel de ses amis
12:46dans les mires, ça aurait marché pareil.
12:48Avec le pognon qu'il y avait, oui,
12:49je pense qu'il aurait été champion de France, tout pareil.
12:51Et puis pour l'instant, il n'y a pas eu encore de...
12:53Sur la marque PSG.
12:54Oui, le développement de la marque, c'est sûr,
12:56c'est à mettre à leur actif.
12:58Mais moi, je refuse d'analyser
13:00et c'est pour ça que le débat nous renvoie avant.
13:02Pour moi, le Paris Saint-Germain n'est pas un club de foot.
13:04Il y a une équipe de foot qui s'appelle le PSG,
13:06mais le club, ce n'est pas un club de foot,
13:08c'est un outil d'influence.
13:10Appelez-le, je ne sais pas, c'est un...
13:12Appelez-le comme vous voulez,
13:14mais ce n'est pas un club de foot.
13:16Alors, j'ai une image à vous montrer.
13:18Fermez les yeux.
13:20Il y a à peu près un an, un peu plus d'un an,
13:22il y a le centre d'entraînement,
13:24ronflant, rutilant, le campus à Poissy.
13:26Est-ce que ça marque quelque chose
13:28où finalement, il y a du business,
13:30mais tout d'un coup, il y a quelque chose
13:32comme un esprit club qui vient,
13:34ils ont enfin compris,
13:36enfin, ça faisait longtemps,
13:38c'est sorti de terre, je ne sais plus combien,
13:40ça a coûté 350 millions d'euros.
13:42Regardez, c'est flamboyant.
13:44Mais ça, est-ce que ça marque quelque chose
13:46d'une nouvelle ère où finalement, il y a du business ?
13:48C'est lié à un club.
13:50Est-ce que cet outil-là permet de positionner
13:52en termes de club sportif ?
13:54Sportif.
13:56Dans ma vie, j'ai été...
13:58Au camp Néloge ?
14:00Non, mais au Milan AC.
14:02C'est la première fois que je suis arrivé à Milan ELO.
14:04Le Milan Lab, là ?
14:06Je me suis dit,
14:08ça me paraissait incroyable,
14:10alors que maintenant,
14:12ça paraît presque un peu désué,
14:14mais d'avoir amené ça,
14:16il faut quand même savoir
14:18qu'à l'époque où j'étais directeur sportif
14:20du PSG,
14:22la réserve s'entraînait sur un terrain
14:24stabilisé.
14:26Les jeunes aussi.
14:28Il y avait véritablement...
14:30On était très en retard au niveau des conditions d'entraînement.
14:32Très en retard.
14:34J'ai un autre exemple.
14:36C'est Nassar Al Khalifi, le joueur de la nomination de Louis Sénéryké.
14:38Qu'est-ce qu'il nous dit ?
14:40Louis Sénéryké, c'est un nouveau coach, un nouveau cycle,
14:42de nouvelles ambitions, une nouvelle version de jouer,
14:44un nouveau style de jeu, offensif.
14:46On veut prendre du plaisir quand on regarde notre équipe,
14:48pour les supporters, pour vous médias, c'est important.
14:50Je me disais, en fait, avec ce choix-là,
14:52c'est Louis Sénéryké qui devient payant.
14:54Depuis 2025, on sent qu'il y a quelque chose.
14:56Est-ce qu'il a appris de ses erreurs ?
14:58Est-ce que Nassar Al Khalifi a enfin mis...
15:00Je ne crois pas en l'instant.
15:02Pas du tout.
15:04Je pense qu'on est à un instant T de l'histoire du PSG.
15:06Si Louis Sénéryké,
15:08pour une raison ou pour une autre,
15:10se banane
15:12cette saison
15:14et que la saison suivante
15:16ne démarre pas bien,
15:18qu'il puisse y avoir un conflit,
15:20c'est-à-dire on dégage Louis Sénéryké
15:22et il peut y avoir
15:24une petite voix
15:26venue de Doha ou d'ailleurs
15:28qui dit, vous voyez bien
15:30votre politique de jeunes,
15:32il faut reprendre des stars, des trucs.
15:34Je pense que l'histoire du PSG a été comme ça
15:36du début à la fin.
15:38Philippe, cette année,
15:40au moment où en Ligue des Champions,
15:42c'était un petit peu tendu,
15:44il a été soutenu,
15:46Louis Sénéryké,
15:48par Nasser El Ghaïry,
15:50en coulisses.
15:52Là, pour le coup,
15:54quand tu n'as pas de joueur star,
15:56tu n'as pas viré ton entraîneur star.
15:58Après, tu n'as plus rien du tout.
16:00C'est là où tout a changé.
16:02Il n'y a plus personne qui appelle directement Nasser
16:04pour lui faire part.
16:06Leur grande force,
16:08l'image de marque dont parlait Stéphane,
16:10le fait qu'ils aient une boutique au Japon,
16:12une boutique à New York, etc.
16:14C'est du business.
16:16C'est là où je voulais en venir.
16:18Le sportif, aujourd'hui, il peut être cohérent
16:20parce qu'ils ont bâti leur image de marque
16:22avant avec Neymar,
16:24Mbappé, Messi,
16:26mais surtout Beckham, etc.
16:28Il y a eu ce développement vraiment économique
16:30exponentiel et marque mondiale
16:32avec des supporters partout.
16:34Aujourd'hui, là,
16:36il y a un projet sportif cohérent.
16:38C'est l'un des premiers
16:40depuis le premier recrutement
16:42de Leonardo,
16:44de Django, etc.
16:46La valorisation du PSG, un détail,
16:48elle est faite par rapport
16:50à l'entrée d'un actionnaire minoritaire
16:52dans le club. Et l'actionnaire minoritaire,
16:54il appartient au Qatar.
16:56La valorisation du PSG,
16:58qui mettra 4,5 milliards
17:00aujourd'hui pour acheter le PSG ?
17:02Il a acheté
17:04100 millions en deux fois.
17:08Même si ça vaut la moitié,
17:10on est passé de 100 millions à 2.
17:12C'est énorme.
17:16Le Parc des Princes est exceptionnel.
17:18Ils ont transformé un stade.
17:20C'est magnifique.
17:22Quand on voit aujourd'hui les recettes billetteries
17:24qui sont les deuxièmes en Europe,
17:26alors que c'est un stade qui ne fait pas 50 000,
17:28c'est-à-dire qu'il y a un travail à ce niveau-là
17:30qui est colossal.