[#Journal] Le 12H30 du 08 Mai 2025
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00:00Jeudi 8 mai 2025, bonjour à tous, c'est un plaisir de vous retrouver sur JMT TV pour le tour de l'actualité de la mi-journée.
00:17Nous ouvrons cette édition avec la rencontre politique tenue hier entre Oli Guinguema, président de la République et les partis politiques.
00:24Au menu des échanges, la réforme de la loi sur les partis politiques et le redécoupage électoral. On regarde.
00:30Après le retour à l'ordre constitutionnel sanctionné par la tenue de l'élection présidentielle qui l'a vu triompher avec un score de 4,24,85%,
00:38Brice Clotaire-Oli Guinguema entend désormais achever ce travail avec la tenue prochaine d'élections législatives, sénatoriales et locales.
00:46Une étape ultime qui nécessite donc la participation active des partis politiques, acteurs essentiels d'une démocratie restaurée.
00:53C'est suivant cet objectif que Brice Clotaire-Oli Guinguema a reçu mercredi 7 mai les responsables des formations politiques légalement reconnues.
01:01Il était question d'annoncer la mise en place d'une commission chargée de la rédaction de la nouvelle loi sur les partis politiques
01:06et d'une autre en charge du découpage des circonscriptions électorales, afin qu'elles soient plus conformes à la réalité démographique.
01:12Il faut dire qu'à travers cette annonce, le chef de l'État s'attaque à une demande profonde de la classe politique,
01:17qu'il avait d'ailleurs réitérée lors des travaux du dialogue national inclusif au centre de la commission politique.
01:22Lors de cet échange direct avec les responsables politiques, Brice Clotaire-Oli Guinguema les a invités à une collaboration patriotique
01:28pour renforcer la démocratie et respecter les échéances électorales.
01:33Soulignons que dans le cadre de cette réforme globale sur le fonctionnement des partis politiques au Gabon,
01:37les commissions qui seront mises en place devront certainement aussi prendre en compte
01:40la recommandation du dialogue national inclusif conditionnant la reconnaissance d'un parti politique par l'atteinte d'un quota d'adhérents,
01:47toute chose qui vise à favoriser des alliances au sein des blocs idéologiques solides,
01:51comme cela peut s'observer dans plusieurs démocraties dans le monde.
01:54Quoi qu'il en soit, le Conseil national de la démocratie se réunit ce 8 mai afin de réfléchir sur les contours de ces deux commissions.
02:01Dans la suite de cette édition hier, les parents d'élèves du lycée Dreda Bani ont interrompu les cours avec un mouvement d'humeur
02:07pour cause de remboursement des frais de scolarité que l'établissement peine, selon eux, à payer.
02:12Suivons.
02:12C'est au prix de Asselet-Voleur que des dizaines de parents d'élèves du lycée Dreda Bani ont pris d'assaut l'établissement d'enseignement secondaire ce 7 mai 2025.
02:23Objectif affiché, comprendre la direction générale de procéder au remboursement des frais de collage,
02:30conformément à l'annonce faite le 10 avril dernier par le ministère de l'Éducation nationale.
02:35Depuis quelques semaines déjà, les parents sont ici au lycée Dreda Bani chaque jour pour réclamer le paiement des frais de collage
02:45tels que décidés par les plus hautes autorités de l'État.
02:48Tous les parents ici présents ont préfinancé les frais de collage de leurs enfants.
02:53Monsieur Asselet avait promis de nous rembourser intégralement dès que l'État reversait la Côte-Pas.
02:58Ce qui n'est pas fait jusqu'aujourd'hui. Il paye les parents au compte-gouttes.
03:03C'est-à-dire lorsqu'il décide, selon ses humeurs, il demande à son comptable de payer soit 10 ou 20 personnes.
03:10Après on nous fait attendre que les caisses soient vides.
03:12Monsieur le bon coup pour moi, monsieur le bon coup pour moi, monsieur le bon coup pour moi, j'ai pris mes enfants, ma mère célibatienne.
03:20Arrivé tôt dans la matinée, ces responsables de famille, très remontés, ont donc fait éclater leur colère
03:27en procédant à la fermeture du portail principal, empêchant par la même occasion la tenue des cours.
03:33Comme vous le voyez, on est venu et les parents d'élèves sont venus réclamer leur argent auprès du fondateur, monsieur Asselet.
03:42Et quand vous êtes arrivé le matin, est-ce que le prof était en classe ?
03:45Non, malheureusement.
03:47Et vous l'avez vu depuis ce matin ?
03:49Non.
03:49Nous nous sommes dans un premier temps rendus à la salle des professeurs,
03:54lesquels ont indiqué être dans l'incapacité de faire cours.
03:58Selon ces derniers, les parents mécontents auraient sorti les élèves des salles de classe.
04:03Une situation que nous avons pu observer à travers des attroupements d'apprenants dans la cour de l'établissement.
04:09Il faut dire que les parents d'élèves en voulaient principalement aux responsables du corps administratif,
04:15lesquels ont déserté leurs bureaux sans que ni les professeurs ni les élèves,
04:19encore moins les parents d'élèves n'aient pu avoir de leurs nouvelles.
04:24Au bout d'un couloir sombre se trouve le bureau qui abrite les archives.
04:28Si cette pièce était elle aussi fermée à clé au moment de notre tournage,
04:33son entrée était en revanche envahie des documents d'apprenants,
04:37dont des actes de naissance,
04:39lesquels documents étaient éparpillés à même le sol,
04:42une situation qu'ont déploré les parents d'élèves.
04:44Aux alentours de 11h du matin, le piquet s'est durci
04:48puisque les manifestants n'autorisaient plus que les entrées à contreboude,
04:53avec parfois des enseignants qui se voyaient empêcher l'accès à l'enseignement d'établissement.
04:56Je crois que je devais commencer le couloir à 11h pile là,
04:59mais les parents d'élèves me font comprendre que je ne peux pas avoir accès au lycée
05:01du fait qu'ils revendiquent leur dur.
05:03Mais ce que je trouvais pas gênant,
05:04parce que moi je tiens les classes de terminale,
05:06tout à l'heure j'aurais pour un terminale.
05:08Or nous sommes à quelques trois semaines de fin du trimestre,
05:11on ne sait pas comment aborder la fin du trimestre dans ces conditions-là.
05:13Lorsqu'on m'empêche par exemple d'y accéder en classe.
05:16Or dans quelques semaines, on nous demandera de rendre compte,
05:18parce qu'il faut bien qu'on fasse le point de devoir en temps.
05:20Moi ça gêne parce que, autant je suis parent d'élèves,
05:22j'ai aussi des enfants dans le lycée.
05:24Cette situation me dérange.
05:26On doit savoir faire la part des choses entre l'administration et les enseignants qui interviennent.
05:31Afin d'en savoir un peu plus sur les contours de cette situation
05:34qui paralyse la poursuite des cours à quelques semaines des examens de fin d'année,
05:39nous avons tenté de contacter la direction générale.
05:43Impossible pour l'heure de connaître la version de l'établissement,
06:00mais quoi qu'il en soit, la détermination de ces responsables de famille,
06:04dont des enfants ont été orientés par l'État au sein du lycée Dieu d'Abani,
06:09était à la mesure de leur colère.
06:10Et nous demandons au ministère de l'éducation nationale
06:13de nous fournir intégralement aussi le fichier de tous les remboursements,
06:18le nombre d'élèves envoyés par le ministère,
06:22les fonds qui ont été débloqués pour rembourser M. Asselet.
06:25Vous l'aurez donc compris,
06:26cette colère qui s'est exprimée ce 7 mai
06:29nécessite peut-être que l'État s'érige en arbitre
06:32afin que ses apprenants achèvent les cours dans de bonnes conditions.
06:35Et puis dans le cinquième arrondissement de Libreville,
06:45l'axe IAI des charges de 1000B1 est en totale détérioration.
06:49Une situation qui rend difficile la circulation,
06:52nos reporters ont fait le constat.
06:53Nous sommes sur l'axe IAI-Mindoubé 1,
07:14où la voie en totale désuétude.
07:16Des travaux y avaient été entamés par la société adjudicataire Sogea.
07:20Seulement, plus de deux ans après,
07:22la question est toujours posée.
07:24Qu'est-ce qui se passe ?
07:25Pourquoi les travaux ont-ils été arrêtés ?
07:28Sur place, nous avons pu tendre le micro
07:30à certains automobilistes
07:31qui nous ont donné leur avis et leur appréciation
07:34de cette situation qu'ils vivent au quotidien.
07:36C'est compliqué, il y a des conséquences forcément.
07:38Parce que ici, quand il pleut, ça devient des lacs.
07:42Ça devient des lacs, c'est compliqué ici.
07:45Autant le président de la République,
07:46le président Oligui avait déjà même touché ici
07:50avant qu'il ne soit président élu par le peuple là.
07:58Pendant sa transition, il avait déjà même touché ici.
08:01Ça allait, mais je ne sais pas ce qui s'est passé après.
08:04On ne comprend rien.
08:05Ça fait combien de temps que le président touchait justement cette zone-là ?
08:08Ça fait longtemps, parce que quand il a fait le coup de la libération,
08:14il avait un peu pris tous les chantiers qui s'est passé un peu de partout.
08:17Et là, directement, il avait touché toute la zone-là.
08:21Il a eu plus bas là-bas, c'était pire.
08:23Il a fait ranger là-bas ici.
08:25Mais non, moi, je ne sais pas pourquoi.
08:27Ou bien le travail était très mal fait ici.
08:29En tant qu'automobiliste, comment est-ce que vous vivez ce calvaire chaque jour ?
08:32Justement, c'est ça l'expression, c'est un calvaire.
08:35Ça fait des mois que moi, je suis ici.
08:38À chaque fois qu'on essaie de circuler, c'est impossible.
08:40Pire encore, quand il y a des pluies, par exemple, à cette période-là,
08:43il y a des pluies en écartement dans l'eau.
08:45On est souvent obligé de faire le tour.
08:48Et quand on fait le tour, là-bas aussi, il y a des emboutages.
08:50Bon, finalement, on va faire quoi ?
08:51Créer des voitures qui s'envolent ou bien vous voulez qu'on fasse quoi ?
08:54Tout ça, là, il y a la route.
08:56Mais à ce niveau, je ne sais pas pourquoi, ils ne font pas les travaux.
09:00Ils ne font pas les travaux ici.
09:01Au niveau de l'OPT, là-bas aussi, c'est la même chose.
09:03Quand on arrive aussi chez le Mauritanien, c'est pareil.
09:05En fait, ce sont des petits espaces, mais on ne comprend pas pourquoi ils ne viennent pas arranger.
09:09On voit comment ils font les travaux ailleurs,
09:11mais pourquoi ici, ça ne se vient pas arranger ?
09:13Il y a un souci particulier ici, je ne sais pas.
09:15Pourtant, il y a beaucoup de circulation.
09:17Il y a beaucoup de circulation ici.
09:18Et il y a même des camions qui passent.
09:20Mais ce qu'on est venu nous mettre ici, c'était apparemment du foutoir.
09:24Je pense que c'était à l'époque où l'ancien président faisait ses élections,
09:29qu'il avait commencé quelques travaux.
09:30Mais apparemment, ils avaient fait quelque chose, un petit semblant, après ils ont disparu.
09:33Parce qu'ils ont fait les travaux à un niveau.
09:35Là, ils ont laissé.
09:36Ils ont continué pour le résoudre.
09:37Si vous allez tout droit là-bas, il y a même, on va dire quoi, le béton.
09:41C'est ça, on ne comprend pas, c'est un calvaire.
09:43Il faut venir arranger la route.
09:44Ce n'est pas normal qu'on plonge encore comme ça à cette époque-là.
09:47On est dans la Ve République.
09:48Quand est-ce que ça va changer ?
09:50Ce n'est pas normal que certains profitent de ça.
09:52Et puis nous, on ne profite pas.
09:53Il faut qu'on fasse quelque chose.
09:54Plus de deux ans plus tard, ces derniers sont dans l'embarras,
10:00obligés de faire des détours, des dépenses chaque jour sur les pannes de leur véhicule.
10:05Ils n'ont qu'une seule attente que la voie soit réhabilitée.
10:08En période de pluie, ces derniers se retrouvent face à une inondation de ces voies
10:12qui sont totalement creuses, obligés de faire des détours.
10:15Passons au verbatim.
10:43Passons aux défis colossaux de la dette et à l'heure de négociations cruciales
10:47avec les institutions financières internationales.
10:50Confier les finances publiques à un banquier émérite comme Henri-Claude Oyema
10:53est un choix à la fois audacieux et indispensable.
10:56L'expérience et la vision stratégique d'un dirigeant sont dix atouts majeurs
10:59dont le pays a besoin pour donner corps au projet de société du président de la République
11:03pour redresser les comptes publics et moderniser l'administration financière.
11:08Ces propos sont de Jean-Figel Otondo, expert comptable,
11:11ancien ministre d'État, ministre des Comptes publics.
11:13La source est son passage sur GMT le 6 mai 2025.
11:17C'est ainsi que prend fin ce journal.
11:18Merci à vous de l'avoir suivi.
11:20Très bonne suite des programmes sur GMT TV.
11:22Au revoir.
11:22– Sous-titrage Société Radio-Canada
11:32– Sous-titrage Société Radio-Canada
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