[#Déclaration] Nze Bertran, lésé par son entreprise après son accident de travail, réclame la justice
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00:00Je m'appelle M. Enzé Bertrand, né le 10 décembre 1988.
00:06Je viens ce jour pour vous présenter mon cas sur lequel j'ai subi aujourd'hui.
00:13J'ai été embauché dans une société appelée Africa View, la zone économique d'un coq.
00:20J'ai été victime d'un accident au niveau de la colonne vertebrale
00:24dont la société a pris compte de payer les frais de l'hospitalisation.
00:35Après ça, ils m'ont forcé de prendre la charge du coût de sortir de l'hôpital par mon ACNAMGES.
00:46Parce que là, je refusais en disant que c'est un accident de travail, ça ne peut pas se faire.
00:51Ils ont pris ça de force, ils ont assuré le coût de la facture avec mon ACNAMGES et les ordonnances.
01:00Suite à cela, mon employeur n'est jamais venu me voir à l'hôpital, jamais un jour.
01:07À ma sortie le samedi, je me suis rendu à la maison avec mon frère.
01:13Le lendemain matin, il fallait qu'ils viennent me fresquer les médicaments demandés par le médecin.
01:22Je les ai appelés, qu'ils n'ont pas besoin de médicaments.
01:27Il m'a demandé de marcher à peine que j'ai sorti de l'hôpital.
01:31J'avais encore le corset.
01:32Je les ai dit, je ne peux pas marcher à peine parce que je viens à peine de sortir de l'hôpital.
01:39Suite à cela, ils ont complètement refusé.
01:42J'étais obligé de marcher plus de 4 km jusqu'en coque.
01:50À ma grande surprise, je trouve mon employeur.
01:53Il sortait, je l'ai arrêté.
01:55Il y a la catégorie qui m'a refusé.
01:56Je l'ai attendu jusqu'à 15 heures.
02:0115 heures, j'ai vu qu'apparemment, il ne revient pas.
02:03Je refais demi-tour, toujours à pied.
02:07Je suis allé à la maison.
02:08Je rappelais encore leur interprète en disant, j'ai besoin de médicaments,
02:13qui a été prescrit par le médecin.
02:15J'ai besoin d'argent.
02:18Il m'a dit, attends, je vais parler à l'indien.
02:21Je vais patienter.
02:22Il m'a rappelé.
02:24Il m'a dit, l'indien a dit, viens prendre l'argent.
02:25J'ai dit, je ne peux pas marcher, je suis encore convalescent.
02:29Il a parlé à l'indien.
02:31L'indien a dit, s'il ne veut pas, il reste.
02:34J'étais obligé encore de marcher jusqu'en coque, étant convalescent.
02:41Quand j'arrive, je lui trouve qu'il a remis l'argent à son chauffeur pour me remettre.
02:46Je n'ai plus cet argent.
02:48Avec le chauffeur, on est allé payer les médicaments.
02:51Toutes les factures sont avec lui.
02:52Après cela, je me suis adressé à l'inspecteur de travail d'un coque.
02:58Je l'ai fait par de l'accident, parce qu'il n'avait pas déclaré l'accident.
03:02Je suis arrivé, je l'ai fait en état de situation.
03:06Il a fait un document sur lequel il doit m'épayer les trois mois de convalescence qui a été donnée par le médecin.
03:12Après cela, il a d'abord refusé.
03:17Il a refusé.
03:18C'est là où M. l'inspecteur avait fait un autre document, qu'il était obligé de m'épayer les trois mois de convalescence.
03:26Suite à cela, je suis réparti en cocheur d'inspecteur pour lui souligner que l'argent a été donné.
03:32Après cela, j'ai demandé, suite à ma sortie, quelles sont les conséquences que j'aurai après ?
03:42Il me faut faire au moins une expertise.
03:44Il m'a dit bien sûr.
03:45Il m'a envoyé chez M. Neman, à Libreville, le directeur général de la sécurité et de la santé du travail.
03:54Je me suis rapproché de lui.
03:56Je lui ai expliqué le cas.
03:58Il m'a fait sortir un document sur lequel je dois aller donner à mon employé.
04:02Je lui ai montré ce document.
04:04Il a rappelé la société de se présenter.
04:07Ils ne sont jamais présentés.
04:10Il a pris son téléphone, il a encore rappelé.
04:13Que vous savez que vous devez faire l'expertise à votre travailleur qui a fait l'accident dans votre société.
04:19Il a dit oui, je sais.
04:20Mais je préfère qu'on vienne faire ça encore chez notre médecin.
04:24Parce que même quand le médecin l'a dit, il a dit que le médecin était un bandit.
04:29C'est un voleur.
04:32Je suis reparti un matin vers eux en disant que je suis venu pour l'expertise.
04:36Vous avez dit, je vais faire.
04:39Il a pris sa voiture, il est sorti.
04:42Jusqu'à 16h, je n'ai pas senti aucun signe.
04:47Je suis rapproché encore auprès de M. Neman, chargé de la sécurité à la santé du travail.
04:54Je ne l'ai fait pas.
04:55Et j'étais obligé de lui demander de me faire un procès verbal pour le tribunal du travail.
04:59Effectivement, il m'a fait sortir un document sur lequel j'ai ici, avec moi, ce document-là, signé par lui.
05:14Il m'a l'envoyé au tribunal du travail pour qu'on puisse faire ce document envoyé par le tribunal.
05:24J'ai reçu ce document-là.
05:28Je me suis approché auprès du tribunal du travail.
05:34Ce sont ces documents-là.
05:36Ça.
05:38Les premiers jours, ils ne sont pas présentés.
05:41L'autre est venu.
05:42Ils ne sont pas présentés.
05:43Et le tribunal m'a demandé de prendre un lycée de justice.
05:49Et je le fais.
05:51On a fait les démarches avec cette dame.
05:54Elle m'a beaucoup aidé.
05:55Jusqu'alors, je la dois de l'argent.
05:58Je la dois de l'argent aujourd'hui.
06:01Je suis resté dans la détresse comme ça.
06:03Suite à cela, j'ai rappelé lycée pour l'expliquer.
06:09Jusqu'à quand le dossier s'est arrêté comme ça, je ne suis plus jamais présenté au tribunal.
06:15Manque de moyens.
06:18À ma grande surprise, ils m'ont envoyé ce document-là encore.
06:21Lycée est allé prendre cette autre audience encore, en mise en état.
06:26Ils m'ont appelé, j'ai dit « Madame, je n'ai plus d'argent pour me déplacer. »
06:32Parce qu'en ce moment, j'ai un choc.
06:33Ça me fait toujours la douleur et ça m'étouffe.
06:37Et ça me monte au niveau de la tête.
06:42J'ai présenté tous ces documents-là aux inspecteurs.
06:47Alors ça, c'est la radio.
06:49Le scanner, autant pour moi.
06:51Est-ce le scanner ?
06:53Est-ce le premier ?
06:56C'est le deuxième scanner qui a été fait.
07:01Jusqu'à ce jour, j'ai cette douleur-là qui me monte jusqu'à la tête.
07:08Je n'arrive même pas à me mettre debout plus d'une heure.
07:12Et je n'ai plus accès au travail.
07:15Mon état de santé ne me permet plus à travailler.
07:19Je suis compteur d'engins.
07:21Je suis scière aussi en Syrie.
07:23Donc ce travail, je ne me permets plus de le faire.
07:26C'est pour cela que je suis un peu arrivé, interpellé un peu l'État gabonais à ce sujet.
07:36Parce que je me trouve en détresse de moi-même.
07:42J'ai une famille, j'ai des enfants, et moi-même, je n'arrive plus à vivre.
07:51Je n'ai pas d'argent pour vivre.
07:52Où je louais, j'étais obligé de sortir.
07:54Parce que je n'ai pas de moyens pour payer la maison.
07:59Je n'ai pas de maison.
08:00J'étais obligé de faire sortir ma famille et les renvoyer sur ma belle-famille.
08:04J'ai demandé de l'agent gauche à droite pour me rendre aujourd'hui dans cette presse
08:12pour faire un appel à l'État gabonais de me venir en aide.
08:16Aujourd'hui, je suis déprouvé et je suis délaissé.
08:25La société a pris fuite jusqu'à ce jour.
08:30J'ai fait cet accident le 15 juin 2023.
08:33Jusqu'à ce jour, je me trouve déprouvé.
08:39Donc, j'interpelle le président, j'interpelle aussi le ministre du Travail.
08:46Il faut bien prendre soin de mes frères gabonais.
08:50Venez pas se retrouver où je suis aujourd'hui.
08:53Je vous remercie.