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Son projet avec José Garcia, ses débuts difficiles devant la caméra, l'arrêt brutal du Grand Journal ou encore son point de vue sur le Canal+ de 2025, Antoine de Caunes refait sa télé avec Eric Dussart et Jade ce samedi 10 mai 2025 !

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Transcription
00:00On est nombreux à espérer que vous reformiez votre duo un jour, est-ce qu'on a raison d'espérer ou pas ?
00:05On en parle, on en parle, on en parle, on a envie.
00:09Qu'est-ce que vous pourriez imaginer avec José Garcia ?
00:10Oh, on avait une petite idée comme ça, on avait un pitch, mais je ne sais pas si je peux vous le dire.
00:15Ce serait mieux ?
00:15Si, ouais.
00:17Bon, c'est l'histoire de deux frères siamois, un seul anus et l'un des deux est gay.
00:23Ça ne va pas être facile à vendre ça ?
00:24Si, pourquoi pas ?
00:26Bah, vous me demandez.
00:28Regardez, j'ai hâte, ça me plaît beaucoup.
00:30Oh, j'adore, je suis cliente.
00:31Alors, une fois qu'on a posé ce postulat de départ, il se passe quoi ?
00:35Alors, une fois qu'on a posé ça, en fait, le postulat de départ, c'est qu'on a envie tous les deux.
00:40Donc, quand il y a une envie, il y a un chemin, comme disent les Américains.
00:44When there's a way, there's a way.
00:46Donc, on tourne autour, parce qu'évidemment, l'idée, c'est de surtout pas refaire ce qu'on a déjà fait.
00:52De pas capitaliser sur ces vieilles histoires de personnages, de revenir, ce serait pathétique.
00:57Pas de déguisement, quoi.
00:58Ah, si, on peut se déguiser.
01:00On peut se déguiser, mais en tous les cas, pas dans la forme où on l'a fait jusqu'à présent.
01:04Mais jouer, je pense, avec notre âge, avec le fait qu'on n'ait plus les perdants de l'année,
01:09qu'on a cette petite relation entre nous, de taquinerie, beaucoup.
01:15Donc, il y a une matière première.
01:17Mais après, c'est difficile à transformer ça en un projet qui soit un peu moderne, pop,
01:22et qui ne soit pas les deux vieux cons qui font un retour en arrière.
01:26Film, série ?
01:27Peu importe.
01:29Là, peu importe.
01:31Après, on voit le format qui s'adapte le mieux à l'idée.
01:34Moi, je préférerais un unitaire, un one-shot, comme on dit.
01:37Un petit coup par-ci, par-là.
01:38C'est-à-dire que les Siermoins, je pense que ça fait un univers.
01:41On ne fait pas une saison complète.
01:43Ah, ça peut être un début de série.
01:45Ça fait le début d'une longue série, même.
01:47Est-ce que c'est une paix durable, cette fin de la guerre des numéros avec José Garcia ?
01:52Ou est-ce que ça pourrait redémarrer à tout le monde ?
01:53Oh, c'est une paix.
01:54Vous savez, la paix, c'est fragile, la paix.
01:56C'est très, très fragile.
01:57Vous avez l'œil qui frisse.
01:57Je sens que ça vous tente.
02:00De toute façon, on est partis dans un jeu comme ça qui n'en finira jamais.
02:04Voilà, depuis quelques années, vous êtes calmés, quand même.
02:05On s'est un peu calmés depuis l'enterrement de Gildas, oui.
02:08En même temps, c'était le coup ultime.
02:09Gildas, vous avez fait la crasse ultime.
02:11On ne rappelle pas ce que vous avez fait.
02:11Évidemment, il ne peut pas.
02:13Il ne peut pas aller plus haut que ça.
02:16L'enterrement de Gildas, je lui ai raconté deux jours avant l'enterrement.
02:21Je l'appelle et je lui ai dit, écoute, Marie,
02:22ils aimeraient beaucoup qu'on vienne tous habiller en blanc.
02:24Ça l'a un peu étonné, puisqu'on était au mois de novembre.
02:27Et que ça cahiotait un peu.
02:29Bon, enfin, il est arrivé tout en blanc avec maman.
02:31Un joli couple, Eddy Barclay et son infirmière.
02:34Évidemment, les deux seuls.
02:35Parce que c'était n'importe quoi.
02:36C'était n'importe quoi, évidemment.
02:38C'était un mensonge.
02:39Et qu'il m'en a beaucoup voulu.
02:41Surtout qu'il y avait un mur de photographes, évidemment,
02:42qui attendait et qui n'ont pas raté.
02:45Comment il s'est justifié face à eux ?
02:46Il vous a balancé ?
02:47Il s'est pas justifié, il était furieux.
02:48Il m'en a voulu.
02:49Pour le coup, il n'y a pas de blague.
02:50Il a été fâché.
02:51Il était fâché.
02:52Il ne peut pas faire ça.
02:53Pas ce jour-là, quoi.
02:54Donc, méfiez-vous.
02:55Ça pourrait redémarrer, cette gare des numéros.
02:56Vous a coûté combien de numéros de téléphone ?
02:58Trois fois, on se les fait.
02:59Trois fois.
03:00À chaque fois, ça fait péter les standards des opérateurs.
03:03Une fois, vous donnez son numéro au Grand Journal,
03:05le lendemain, il montre qu'il a reçu quasiment
03:06plus de 1000 appels en absence.
03:08Oui.
03:085000 SMS.
03:09Oui.
03:10Vous aussi, vous avez connu ça,
03:11le téléphone qui chauffe après qu'il a donné votre numéro ?
03:13Moi, il avait donné le mien au MTV European Award.
03:17Donc, il y a du monde, quand même, qui regarde.
03:19Et je ne regardais pas.
03:20Mais d'un seul coup, mon téléphone se met à vibrer.
03:23Vibrer, je ne pouvais même plus m'en servir, quoi.
03:25Je ne pouvais même pas essayer de décrocher.
03:27Ça vibrait non-stop.
03:28Oui.
03:29Donc, un gros bug.
03:30Et j'ai un copain qui était là et qui me dit,
03:34mais attends, il vient de donner ton numéro.
03:36Donc, je ne peux pas me servir de mon téléphone de la nuit.
03:39Vraiment, ça n'a pas arrêté de la nuit.
03:40Il est bloqué, quoi, en fait.
03:41Il en surchauffe.
03:42Oui.
03:43En permanence.
03:44SMS aussi.
03:45Et à 7h du matin, je suis venu parler de me coucher.
03:47Je me réveille à 7h du mat.
03:49Il était toujours en train de vibrer.
03:50Et à un moment, il s'arrête.
03:52J'ai bondi sur le téléphone et j'ai fait renvoi d'appel.
03:56Chez lui.
03:57Chez lui.
03:58Donc, on a niqué les deux téléphones.
03:59Votre amitié est la plus parfaite illustration d'expression
04:02qui aime bien châtie bien.
04:04On s'aime beaucoup, alors.
04:06Nous sommes de moines de l'abbaye de la grosse châtreuse.
04:09Qu'est-ce que vous faites ?
04:11Qu'est-ce que vous faites ?
04:12Bon, on va chercher, elle me dit.
04:13Allez, allez, allez, allez, quoi.
04:15Je disais donc que votre dernier ouvrage...
04:19Que son dernier ouvrage, c'est pas une prise en tolérance sur une réplique, là.
04:26Il avait vraiment failli s'étouffer, José Gartier.
04:32Littéralement, oui.
04:33Littéralement.
04:33C'était quoi le breuvage que vous aviez mis dans cette bouteille ?
04:35Je peux le dire aujourd'hui, sans faire de publicité,
04:38c'est une boisson polonaise qui s'appelle le Spiritus.
04:42Quelque chose, je devine, de très fort.
04:4490 degrés.
04:45On fait le ménage avec ça, non ?
04:46On peut faire le ménage, on peut rallumer des feux,
04:48ou certains Polonais le boivent,
04:50ou alors on peut le couper à 50% et ça fait une vodka acceptable.
04:53Lui ne se doute de rien, naturellement.
04:55Il pensait trouver quoi dans cette bouteille ?
04:56De l'eau, évidemment.
04:57Évidemment, on met toujours de l'eau dans ces trucs-là.
04:59Voilà.
05:00Et non, c'était un petit plaisir sadique.
05:02Bon, il a été vengé, José Garcia, de nombreuses années plus tard,
05:04puisqu'en 2021, Anne-Élisabeth Lemoyne s'est vengée pour lui dans cet avou.
05:09Elle avait piégé votre verre.
05:11C'était quoi, ce qu'il y avait dedans ?
05:12Parce que vous avez l'air dégoûté.
05:13Oui, mais c'était une petite gnole.
05:15J'ai un peu joué le jeu.
05:17C'est-à-dire, ça devait être, je ne sais pas, un cognac quelconque,
05:20qui surprend, évidemment, quand on ne s'y attend pas.
05:23Mais non, j'ai un peu surjoué.
05:25Ce Canal+, de Bolloré, souvent décrié de l'extérieur,
05:28vous, vous y êtes heureux, Antoine Lecône ?
05:30Alors, si vous me posez la question à moi, à mon cas personnel,
05:32d'abord, Vincent Bolloré, ce n'est pas mon interlocuteur.
05:36Je veux dire, il n'y a pas un Vincent Bolloré derrière chaque bureau à Canal.
05:39Vous l'avez rencontré déjà ?
05:40Oui, j'ai rencontré, il y a 10 ans.
05:42Quand je travaille tous les jours,
05:44moi, j'ai affaire à des gens qui fabriquent cette chaîne.
05:46Et cette chaîne sur laquelle je travaille,
05:48j'ai la chance, le privilège, de pouvoir y faire
05:50exactement ce que j'ai envie de faire.
05:52C'est-à-dire, si j'ai envie de faire de la télé,
05:54ce que personne ne me force à faire non plus,
05:56je peux faire autre chose, je peux faire du cinéma,
05:58je peux écrire, faire des BD, comme aujourd'hui.
06:02Si je fais de la télé, c'est dans des conditions
06:04qui sont pour moi optimales.
06:06C'est-à-dire que c'est une chaîne qui m'a,
06:08depuis que j'y travaille depuis 40 ans,
06:09donc depuis le 4 novembre 1984,
06:11qui m'a laissé expérimenter à peu près tous les formats.
06:14Et ça, ça n'a jamais changé ?
06:15Non.
06:16Pas même depuis l'arrivée d'une nouvelle équipe de direction ?
06:18Non, ça n'a pas bougé.
06:20On vous laisse tranquille sur le plan éditorial ?
06:21Alors, peut-être que je suis le dernier morceau de la croix,
06:24ou que...
06:24Si demain, ça devait changer.
06:28Si demain, ça devait changer,
06:29si on devait m'empêcher
06:31ou me forcer à faire des choses que je n'ai pas envie de faire,
06:34non, je partirais.
06:35Ça, c'est clair dans votre tête ?
06:36Ah, c'est très clair, oui.
06:37La télé, ce sera toujours à vos conditions ?
06:38Oui.
06:39Et vous verriez sur une autre chaîne, dans ce cas-là ?
06:41Non, pas du tout.
06:42Je n'aime pas la télé, moi.
06:43Je sais que c'est paradoxal, à chaque fois, d'entendre ça,
06:45mais ce qui me meut...
06:48Quand j'ai commencé à faire des émissions,
06:50parce que je faisais ça parce que j'avais envie de défendre le rock,
06:52j'avais envie de donner un droit d'antenne
06:54à cette musique qui me semblait importante,
06:57aujourd'hui, je la fais dans des conditions
06:59où je m'amuse à la faire.
07:00Mais, vous voyez, quand j'ai fait la Gaule d'Antoine,
07:02il y a quelques années,
07:03qu'on a parcouru toute la Gaule,
07:05enfin, toute la France,
07:06à aller dénicher des gens fantasques,
07:10étranges,
07:11plein de fantaisies,
07:13résonnant un peu en dehors des clous.
07:15Ben, voilà, c'est une très bonne émission.
07:17Et c'est, dans le fond, une émission
07:18qui ne peut avoir lieu que sur Canal+.
07:20Je ne vois pas où j'aurais pu faire ça ailleurs.
07:21Peut-être Arte.
07:23Peut-être, mais une fois de plus,
07:24je ne vais pas tout recommencer ailleurs.
07:27Voilà, tant que je fais de la télé, c'est Canal.
07:29Et à 71 ans, on se dit qu'on va faire de la télé jusqu'à quand ?
07:31Jusqu'à 72.
07:34Je ne sais pas.
07:35Je ne sais pas quoi répondre.
07:36Tant que vous vous amusez ?
07:37Je ne sais pas.
07:38Tant que ça m'amuse, j'y vais.
07:39Le jour où j'en ai marre,
07:40et j'ai fait ça toute ma vie,
07:41à chaque fois que j'en ai eu marre,
07:42ou que j'avais envie d'aller faire autre chose,
07:44je repartais.
07:45Le Grand Journal, vous l'avez présenté
07:46pendant seulement deux saisons.
07:47Est-ce qu'on peut dire que ça restera
07:49l'une des grandes déceptions de votre carrière ?
07:50Non.
07:52Oui et non.
07:53C'est-à-dire déception, oui,
07:54parce que ça s'est arrêté brutalement,
07:56au moment du changement d'actionnaire,
07:58et qu'on était prêts à envoyer
07:59sur une saison 3
08:00qui aurait été plus à ma main.
08:02Vous avez dû rentrer dans les chaussons
08:03de Michel Denisot, si j'ose dire.
08:04Exactement, il a fallu que je mette ça
08:05à mes pieds, à ma pointure.
08:07Et si vous voulez,
08:08je me retrouvais interviewé
08:10dans la première partie des politiques
08:11qui m'intéressaient assez peu,
08:13pour dire les choses simplement,
08:15et dans une deuxième partie
08:16à faire plus la culture,
08:17la pop culture,
08:17où là je m'amusais.
08:19Mais l'équilibre entre les deux était...
08:22Bon, la troisième saison,
08:23on avait dit par exemple
08:23qu'on arrête les politiques.
08:24On arrêtait les politiques
08:25et on refait vraiment un show
08:27comme on a envie de le faire,
08:29en s'amusant.
08:30Et là, c'était évidemment très séduisant.
08:32Ça, c'était validé ?
08:32On était sur le chemin
08:33d'une troisième saison ?
08:34On était sur le chemin
08:35de la troisième saison, oui.
08:36Absolument.
08:37Et qu'est-ce qui se passe ?
08:37C'est le changement d'actionnaire ?
08:38Le changement d'actionnaire,
08:39et début juillet, on nous dit
08:40non, il n'y aura pas de troisième saison,
08:41on arrête.
08:42On arrête la production.
08:43En fait, c'est la production
08:44de l'émission qui a été arrêtée.
08:45Juste au moment où vous vous dites
08:46là, je vais m'amuser,
08:47je vais pouvoir faire du « deux cônes ».
08:49Exactement.
08:50Entre guillemets.
08:51Exactement.
08:52Et donc, oui, j'ai été triste
08:54et malheureux de ça.
08:55Vous l'avez dit,
08:55après une période de dépression même,
08:57ça a été une période ?
08:58Oui, alors c'était une période de...
09:00Non, je me suis tapé
09:01une bonne petite déprime, oui.
09:02Bien solide.
09:05En plus, ça intervient
09:06au début de l'été ?
09:07Oui, ça intervient
09:08au début de l'été.
09:08C'était brutal.
09:09Mais la déprime,
09:11la dépression elle-même,
09:12c'est un mélange
09:12de plein d'autres choses.
09:13Il y a ça, évidemment,
09:14la brutalité du truc.
09:16Et puis, il y a
09:17le deuil de mes parents
09:19que je n'avais pas vraiment fait
09:21correctement,
09:22qui avait disparu
09:22des années plus tôt
09:23et que j'avais enfoui ça
09:26sous des coussins.
09:28Pareil, on verra plus tard
09:29comme jour dans l'intime.
09:30Et puis, tout ça m'est revenu.
09:31Je ne sais pas
09:31lequel a entraîné l'autre,
09:33mais ça m'a re-sauté
09:34à la gueule d'un seul coup
09:35et j'ai passé un sale moment.
09:37Présenter des émissions
09:38sous substance,
09:39ça vous est arrivé ?
09:40Ça m'est arrivé une fois ou deux,
09:41oui, il y a très longtemps.
09:42Alors, à l'époque de Chorus
09:43ou des enfants du rock.
09:44Et je ne conseille ça
09:46à personne.
09:48Parce qu'on se croit bon,
09:48alors qu'on n'est pas ?
09:49Parce qu'on se croit meilleur
09:49qu'on est,
09:50parce qu'on se dit
09:51que c'est tellement génial.
09:52En fait, c'est pathétique.
09:53Quand on regarde ça à froid,
09:54après, c'est terrible.
09:56C'était plus pour l'expérience,
09:57là encore ?
09:57Oui, c'était pour essayer.
09:58Vous n'avez jamais été addict ?
09:59Non, jamais.
10:00Il y a eu cette rumeur
10:01s'agissant de Canal+,
10:02pendant des années,
10:03vous savez,
10:03de la surconsommation
10:05dans les couloirs de Canal+,
10:06et dans les bureaux aussi.
10:07Tout le monde parlait de ça.
10:08Vous savez, c'était Canal+.
10:09Les saladiers de Vogue,
10:10oui, écoutez,
10:11je n'ai jamais vu ça, moi.
10:12Tous ceux de Canal
10:13qu'on a reçus de l'époque,
10:14ne les ont jamais vus.
10:14Je ne sais pas où ils étaient,
10:15ces saladiers,
10:15ils étaient au parking.
10:16Ils étaient dans la légende
10:18et la malveillance
10:19de nos concurrents
10:20qui se vengeaient comme ça
10:21du succès de la chaîne à l'époque.
10:23Non, je ne dis pas
10:24qu'il n'y avait rien à Canal,
10:25je ne dis pas qu'il n'y avait
10:25pas de trois substances
10:26qui traînaient de temps en temps,
10:27mais c'était vraiment...
10:29Enfin, travailler sur une chaîne
10:30de télévision comme ça,
10:31fabriquer des quotidiennes
10:32de 90 minutes,
10:34c'est-à-dire
10:39pas une saison,
10:40c'est impossible.
10:41Aujourd'hui,
10:41vous avez arrêté
10:42toutes les expérimentations
10:44en matière de produits bizarres.
10:47Oui, oui, oui.
10:48Là, je me contente...
10:49Oui, je me contente
10:50un peu de Rose et Garcia
10:52de temps en temps
10:53pour vérifier...
10:54À consommer avec modération.
10:55Oh, oui.
10:56Dites, dernière expérience,
10:57une cigarette qui fait rire.
10:59Résultat, j'ai l'impression
11:00d'être entouré de loups
11:01aux yeux rouges
11:02qui veulent ma peau.
11:02Oui, ça m'est arrivé une fois, ça.
11:04Il fallait arrêter au plus vite.
11:05Ah bah oui, oui, oui.
11:06Je suis en fait extrêmement sensible
11:07à tous les produits psychotropes.
11:09Donc, j'ai aucun mérite
11:11à m'en passer.
11:11Première question
11:12que tout le monde nous a posée
11:13à RTL cette semaine.
11:14C'est pas vrai
11:14qu'Antoine Decaune a 71 ans ?
11:16Bah, si, je le confirme.
11:18Oui.
11:18C'est quoi votre secret
11:19pour faire 20 mois ?
11:19Il n'y a pas de secret.
11:20Chaque fois qu'on me pose
11:21cette question,
11:21je ne sais jamais quoi répondre.
11:23Dites-le, vous dormez
11:23dans un caisson à oxygène ?
11:24Non, non, non.
11:25Je suis assez insomniaque.
11:27Je n'ai pas une vie de moine.
11:28J'ai des gènes favorables.
11:31Voilà, on va dire ça.
11:32Et garantie sans retouche ?
11:34Garantie sans retouche.
11:35Alors ça, je vous le signe, oui.
11:37Produit d'origine.
11:37Les deux mains coupées, oui.
11:39Personne ne m'a jamais touché, hélas.
11:41Un peu de sport ?
11:42Un petit peu de sport,
11:43mais il faut se calmer,
11:44tranquillou aussi.
11:46Donc, c'est beaucoup de chance.
11:47C'est beaucoup de chance.
11:48Et puis, non, c'est...
11:49Alors, je pense que
11:50ce qui me maintient,
11:52c'est la curiosité.
11:54Voilà.
11:54Je suis toujours aussi curieux
11:55que quand j'avais 20 ans.
11:57J'ai toujours un tel appétit
11:59de découvrir des gens,
12:00de rencontrer,
12:01de raconter des nouvelles histoires.
12:03Ça, je crois que c'est très important.
12:05Avant ou bas ou bas,
12:06diffusé dans Les Enfants du Rat,
12:07qu'il y avait eu Chorus.
12:08Oui.
12:09Votre toute première émission,
12:10dont vous êtes devenu l'animateur
12:11presque par accident, on peut dire.
12:13Par accident, on peut dire, oui.
12:15Parce que je n'avais plus d'animateur.
12:17Le premier animateur nous avait quittés
12:20pour un différent de production.
12:24Ça, ça veut dire qu'ils ne sont pas du tout entendus ?
12:26Non, pas du tout.
12:26Vous faites la traduction, hein ?
12:27Non, pas du tout, oui.
12:29Non, on ne parlait pas la même langue.
12:31Et donc, il a fallu que je trouve un animateur
12:33et j'ai casté à peu près tout ce qu'il y avait
12:35de rock critique dans Paris à l'époque.
12:37Et puis, vraiment, ça ne me convenait pas
12:38parce que je trouvais qu'ils venaient tous
12:40avec des postures.
12:41Ils jouaient le rock critique.
12:44Et j'ai horreur des stéréotypes, moi.
12:47Et donc, le directeur des programmes de l'époque
12:49m'a dit, fais-le toi, c'est ton émission,
12:51tu la produis, tu la programmes,
12:52tu sais ce qu'il y a dedans,
12:53tu en t'en parleras peut-être,
12:54tu seras peut-être maladroit au début
12:56et puis tu vas l'apprendre sur le...
12:58Et puis c'était des petits plateaux courts, quoi.
12:59Mais à l'époque, être devant la caméra,
13:01ce n'était pas votre truc.
13:02Ah, ça me tétanisait.
13:03Tétanisait.
13:04Tétanisait et c'est pour ça que j'avais demandé
13:05à Jackie Jakubowicz de rester dans le champ avec moi.
13:10Il restait derrière moi dans le cadre
13:12et il regardait la caméra sans rien dire
13:14et sans rien faire.
13:14Vous n'aviez aucun plaisir ?
13:16Au début, non.
13:17Au début, c'était vraiment douloureux même.
13:19Oui, oui, c'était douloureux.
13:21Ça me coûtait.
13:21Puis après, la technique vient,
13:24on apprend deux, trois trucs.
13:26Jusqu'au moment où ça devient un plaisir.
13:27C'est devenu un plaisir à partir de quand ?
13:29Vous diriez, là, devant la caméra ?
13:30Les enfants, avec les enfants du rock.
13:32Donc, c'est venu assez rapidement, quand même.
13:34Trois ans, quoi.
13:35Oui, mais trois ans...
13:36Trois ans de souffrance.
13:38Trois ans où vous ne regardez pas vos émissions ?
13:39Non, mais jamais.
13:40Je n'ai jamais regardé mes émissions.
13:41Même en trois ans aujourd'hui ?
13:42Encore moins aujourd'hui.
13:43Maintenant, je suis vieux et des Cathy.
13:45Je ne vais pas les regarder aujourd'hui.
13:47Pourquoi ?
13:47Vous avez peur de voir quoi ?
13:48Je déteste me regarder.
13:49Je déteste me regarder.
13:50Je déteste m'entendre.
13:51Je n'aime pas ma voix et je n'aime pas me voir.
13:53Je trouve que ça ne va jamais.
13:56Ce n'est jamais le mieux à faire.
14:00Je suis totalement insatisfait.
14:02À part dans Kaamelott, on ne voit plus au cinéma comme acteur depuis des années.
14:05Antoine Decaune, pourquoi vous avez arrêté vos activités de comédien ?
14:07Parce que c'est peut-être le cinéma qui n'a pas très envie de moi comme comédien, simplement.
14:14Et pourtant, bon comédien.
14:15Être nommé au César, ce n'est pas rien.
14:17Ça ne suit pas.
14:17En fait, vous savez, un bon projet de cinéma, c'est la rencontre d'un cinéaste, d'un scénario et d'un casting.
14:27Dans cet endroit-là.
14:28En commençant par le scénario, d'ailleurs.
14:30Moi, ce que j'ai lu, entre-temps, ce qu'on m'a proposé, parce qu'on m'a proposé des films à droite à gauche,
14:34ça ne me plaisait pas ou je n'étais pas assez convaincu pour y aller.
14:36Et vous, ça ne vous manque pas d'être comédien ?
14:38Non, je le ferai avec plaisir, mais je ne suis pas un acteur né, moi.
14:41Je ne suis pas comme José.
14:42José, c'est vraiment un pur comédien.
14:44Vraiment un pur comédien.
14:45Et vous ne frappez pas à la porte des réalisateurs qui vous intéressent ?
14:48Non, je n'ai jamais ça.
14:50C'est très de ça l'explication.
14:51Oui, je n'ai jamais fait ça.
14:52Il n'y a pas de besoin viscéral pour vous de jouer la comédie, on va dire ?
14:55Non, j'arrive à vivre sans, la preuve.
14:58Mais j'ai ma petite fierté.
15:00Je veux bien qu'on vienne me chercher.
15:01Je ne veux pas aller quémander, quand même, non ?
15:04Et la réalisation de films, cette fois, est-ce que vous pourriez y retourner ?
15:07Oui, j'y retournerai avec le plus grand plaisir.
15:09Et ça, pour le coup, c'est à l'ordre du jour.
15:11Et j'espère, parce que c'est quand même un des trucs les plus géniaux que j'ai pu faire de ma vie.
15:1711h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
15:22Les improbables d'Eva Cruyvert.
15:25Elle arrive, les bras chargés, non pas de cadeaux, mais de dossiers sur vous, Antoine de Cône.
15:28Bonjour Eva.
15:29Bonjour tout le monde, et bonjour Antoine.
15:31Bonjour Eva.
15:32Ou plutôt, bonjour Paul Persavon.
15:34Ah, le premier dossier !
15:35Le premier dossier.
15:37C'est sous ce pseudonyme qu'au milieu des années 80, vous avez écrit les génériques français des dessins animés japonais.
15:42D'où vous est venue l'idée de ce nom, Persavon ?
15:45Parce qu'il y avait un savon, Persavon.
15:47C'est l'expérience de douche ?
15:48Sur le lavabo, oui.
15:49J'aurais pu m'appeler Ajax.
15:51Finalement, on était gagnant avec Persavon.
15:52Ou WC NET.
15:53Non, c'était un Persavon.
15:55On vous doit notamment les génériques de Clémentine, Lady Oscar, Cobra, ou encore d'un dessin animé qui nous renvoie au sujet de votre BD.
16:01Ils savaient qu'à l'autre bout de la terre, l'autre bout de la terre, la tendesse, dans des mystères, dans des mystères.
16:09Et ils se croyaient à ses portes pour découvrir l'île au trésor.
16:15Le générique de l'île au trésor, c'est de vous ça aussi, non ?
16:18La rime riche.
16:19Il a honte de ce qu'il a fait.
16:20Ce n'était pas vous, c'était Paul Persavon, on va dire.
16:22C'est rouge, voilà.
16:23Non, on va voir l'expérience de votre papa sur son île déserte, l'île au trésor.
16:27Ah, ce n'est pas pareil, l'île au trésor et l'île déserte.
16:30On a essayé de vous refaire un peu de promo pour votre livre sur les gentils.
16:34Eva, vous n'avez pas l'impression que vous avez oublié quelque chose ?
16:38L'œuvre ultime de Paul Persavon ?
16:39Oui, vous n'avez rien oublié, vous êtes sûr Eva ?
16:40Qu'est-ce que j'ai oublié ?
16:41Je ne sais pas qu'est-ce qu'elle a oublié.
16:42Franchement, on ne peut pas oublier ça.
16:44Franchement.
16:44On ne vous n'oublie pas, Ixor !
16:52Et ça continue ?
17:02Moi, je peux l'écouter en entier, une fois.
17:06Moi, j'ai sept ans, là.
17:08Respect à l'infini, rien que pour ça, entre deux connes.
17:10Ça a traumatisé une génération entière.
17:12Le roi de la transmutation, avec son pluton laser qui devait affronter les méchants Cérex
17:16et les monstres qui étaient déguisés dans des costumes de lézards obèses.
17:20Un peu comme celui que vous portez aujourd'hui.
17:22C'est magnifique.
17:23C'est culte, ça, pour toute une génération.
17:25C'est vous qui avez écrit les paroles.
17:27Oui, sœur.
17:28Oui, monsieur.
17:28Avouez-le.
17:29Et le générique était chanté par Jean-Pierre Savelli,
17:33qui n'est autre que le Peter de Peter et Sloan.
17:35Sans blague.
17:37Ah ben alors ça, vous me l'apprenez.
17:38Alors là, on voit ça, vraiment, j'ai presque envie de me remettre du Vix-leur, vas-y.
17:45Ah oui, mais deux fois, c'est beaucoup.
17:52Le jour inattendu commencera à 15h aujourd'hui.
17:56C'est catchy, hein.
17:57Ah ben, il y avait du rythme.
17:58C'est catchy, oui.
17:59Ça correspondait au montage, toutes les deux secondes, un point de montage.
18:02C'était hystérique.
18:03Alors, où était Sloan ?
18:05Ah ben, Sloan, elle n'était pas encore là.
18:06Parce que c'était encore Jean-Pierre, c'était pas encore Peter.
18:08Ah, c'était encore Jean-Pierre.
18:09C'est une époque où vous appelez Père Savon, tout ça.
18:10Et pourquoi Peter au lieu de Jean-Pieter ?
18:12Vous l'appellerez, vous savez, parce que là, on n'a vraiment plus le temps.
18:14Et où est Sloan ?
18:15Eh ben, on va rester au chapitre enfance avec des révélations au sujet de celle d'Antoine de Cône.
18:21Antoine, il faut qu'on parle de Petit Bleu, votre doudou d'enfance, une peluche d'ours.
18:26C'est vrai que vous l'avez encore ?
18:27Oui, je l'ai toujours.
18:28En bon état ?
18:29Non, je ne peux pas dire ça.
18:31De moins en moins.
18:32Non, il n'est pas très frais, mon Petit Bleu, non.
18:34Il est sur ma table de nuit.
18:37Ah oui, vous le gardez quand même proche de vous.
18:38Bien sûr, je ne peux pas m'endormir sur mon Petit Bleu.
18:40Et on l'écoute en X-Hor.
18:42Qu'est-ce que vous croyez ?
18:43Est-ce que vous avez encore le jeu de mécano dont vous étiez mis un boulon dans le nez ?
18:48Non, non, je n'ai plus gardé.
18:50J'ai gardé le boulon.
18:51J'ai gardé le boulon dans le nez, comme Mick Jagger.
18:53Vous vous snifiez des boulons quand vous étiez petit, Antoine de Cône ?
18:56Non, ben, accidentellement.
18:59Eva, vous allez maintenant nous parler de...
19:01Ah ben, c'est vous, Jade, vous êtes là, pardon.
19:02Oui, je suis là.
19:05J'étais sur Emma, moi.
19:06Il est temps que cette émission s'achève.
19:09Eva, vous allez maintenant nous parler des très improbables petits boulots qu'a fait Antoine de Cône.
19:14En parallèle de vos études, vous avez été coursier pour un radiologue spécialisé dans la détection des cancers.
19:19Quand le résultat n'était pas bon, c'est vous qui deviez l'apporter aux patients.
19:23Absolument.
19:24Et il demandait des pourboires, même.
19:25Vraiment, on n'en met aucun scrupule.
19:27Et vous étiez habillé en noir.
19:28Je m'habillais en noir parce que je prenais cet réseau sérieux.
19:32Et j'attendais un pourboire, oui, parce que de toute façon, on va tuer pour foutre.
19:35Oui.
19:37On n'avait aucune morale, c'est bien pour ça qu'on vous aime.
19:38Je t'ai surpris.
19:39Plugué, cette fois, votre boulot d'été à la SFP, la Société Française de Production Audiovisuelle, vous avez passé un été à détruire des décors d'émissions de télé et notamment celles des carpentiers.
19:51Ce qui vous faisait très plaisir parce que je crois que vous n'aimiez pas trop les émissions des carpentiers.
19:54Ce n'était pas tout à fait la télé que j'aimais, oui.
19:58La télé des carpentiers, télé très paillettes.
20:01Surtout de la musique, très variété.
20:03Non, même pas de la musique.
20:03Il y avait des bonnes choses chez les carpentiers, ce n'est pas ça.
20:05Mais c'était une forme de télévision, la variété à l'ancienne.
20:08Donc oui, je prenais un certain plaisir à défoncer leur...
20:11On me payait pour ça, hein.
20:13C'était un boulot d'été, quoi.
20:16Eva, il y a des mots auxquels Antoine de Cône est très attaché.
20:19Le premier, c'est ponctualité.
20:21Vous arrivez toujours en avance à vos rendez-vous parce que pour vous, arriver à l'heure, c'est déjà arriver en retard.
20:26Le mot suivant, c'est comboloï.
20:28C'est le nom d'un petit chapelet grec que vous a offert votre épouse Daphné Roulier.
20:32Vous y êtes très attaché au sens propre puisqu'il paraît que vous l'utilisez souvent comme un anti-stress.
20:37Ah, vous l'avez pour les grandes occasions.
20:38Je ne le quitte jamais.
20:39C'est vrai, vous l'avez là aujourd'hui encore.
20:40Je l'ai, évidemment.
20:41Vous voulez le voir, c'est ça ?
20:42On va voir à quoi ressemble un comboloï.
20:45Ah, mais oui, bien sûr.
20:46Un comboloï, c'est une espèce de petit chapelet.
20:48Je le rapproche du micro parce que c'est un joli son.
20:50C'est joli.
20:51C'est de l'ambre.
20:52C'est un petit chapelet que les Grecs avaient inventé, imaginé, au moment de la présence turque,
20:57qui a duré quand même 4 siècles, il ne faut l'oublier, pour les emmerder.
21:02Parce que les...
21:03Bah oui, les Turcs, au mettant, ont des chapelets avec les 99 boules, les 99 noms d'Allah.
21:09Là, il n'y en a pas autant.
21:10Et là, ils avaient inventé ce petit rosaire, ce petit chapelet tout à fait laïque et profane,
21:16avec lequel ils jouaient comme ça, en regardant les Turcs pour les narguer.
21:20Ah, ça les agaçait.
21:21Ouais.
21:21Un peu ce qui va se passer avec nous si vous le faites jusqu'à la fin de l'élection.
21:23Exactement.
21:24Les Grecs, quand vous les voyez à la terrasse des cafés, ils ont souvent leur petit combo
21:28à l'œil, avec lequel ils jouent comme ça.
21:30Autre mot très important pour vous, absurdité, votre passion.
21:33Dans votre interview de Valérie Lemercy dans le magazine Vieux, vous avouez suivre sur les réseaux sociaux
21:37un type qui invente des systèmes pour s'auto-flageller le visage avec des cornichons et des carottes.
21:43J'aime beaucoup ça.
21:44Ça ne va pas mieux, Antoine Lecône.
21:45Vous l'avez opéré, celui-là, sur Insta ?
21:46Non, non.
21:47Ah, il est génial.
21:48Il va les voir, du coup.
21:49Il a, oui, avec des cornichons.
21:50Il se fait mal avec des cornichons.
21:52Il a inventé des systèmes avec des élastiques où il se les prend en pleine gueule.
21:55Cet homme a du temps dans sa vie.
21:57Oui, et en restant parfaitement stoïque, surtout.
21:59Sans rien exprimer.
22:01Ça, ça vous plaît ?
22:02C'est le summum de l'absurdité ?
22:03J'adore ça.
22:03J'adore ça.
22:04On va terminer en rappelant que nous recevons aussi aujourd'hui un homme de radio.
22:08Dans les années 80, vous avez sillonné les Etats-Unis pour réaliser une série d'émissions sur la musique américaine.
22:14Et puis, vous avez aussi animé à la fin des années 80 sur RFM, qui à l'époque était une station dédiée au rock, une émission au nom très étrange.
22:26Aujourd'hui, Carl Zero, qui sous ses dehors bourru, est un garçon sensible et littéralement dans tous ses états.
22:32Il vient en effet d'apprendre que Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, ses anciens amis...
22:36Anciens amis !
22:37...étaient contraints de se séparer de leur merveilleux château de Saint-Loup dans les Deux-Sèvres.
22:43Allez, Carl, la parole est à toi.
22:45Carl Zero !
22:48Vous étiez complètement déglingué, la radio très libre pour le coup.
22:50Oui, très très libre et qui alors passait le matin en plus, en fin de matinée.
22:53C'est bien, c'était pas du tout agressif.
22:54C'était pas agressif et ça passait, on l'a découvert un peu tard, dans des franchises de magasins des Grandes Surfaces.
23:00Donc il y a eu une moult plainte de consommateurs un peu perturbés.
23:05Mais quel trio quand même !
23:06Vous, Carl Zero, Albert Algou, qui se faisaient appeler Monsieur Albert.
23:10Monsieur Albert, oui.
23:11Sacré bande !
23:11Vous avez gardé des archives de tout ce que vous avez fait à la radio, à la télé ?
23:14Rien du tout, rien du tout. J'ai rien du tout, moi.
23:16Et alors les VHS, vous dites que vous avez des centaines de VHS ?
23:18Oui, j'avais les VHS de l'époque de Chorus parce que là, pour le coup, il n'y avait aucune trace numérique.
23:22Évidemment, ça n'existait pas.
23:23Donc là, c'était des précieux documents de concerts de groupes devenus introuvables aujourd'hui.
23:29Je les ai toujours. Il faut que je les transfère.
23:32Merci beaucoup, Eva Crevard.
23:33Tout le plaisir était pour moi.
23:36Antoine de Cônes, merci beaucoup d'être venu refaire votre télé avec nous.
23:41On vous regarde sur Canal+, dans Fauvoir, et puis aussi on vous lit.
23:45Le magazine Vieux est disponible en kiosque.
23:47Il Déserte, c'est ce très joli roman graphique.
23:51Il Déserte, Georges ou la vie sauvage, chez Dargaux, a gagné dédicacé sur nos réseaux sociaux.
23:57Merci beaucoup, Antoine de Cônes.
23:58C'est moi. Merci pour votre accueil.
24:00On refait la télé, revient samedi prochain avec celle qui a été une véritable popstar dans les années 80.
24:04Elle a vendu des millions de disques sous le nom de Karen Sherrill,
24:07un personnage qu'elle avait abandonné depuis des années.
24:09Elle accepte aujourd'hui de le retrouver et elle viendra nous raconter son incroyable histoire.
24:12Votre chanson préférée, Karen Sherrill, je suis sûr que vous n'écoutiez que du Karen Sherrill dans les années 80.
24:16Tchoum Choum Balabam ?
24:17C'est bien, on va la trouver, celle-là, oui.
24:19La chérie-chérie aussi, les nouveaux romans.
24:20Oui, la chérie-chérie, évidemment, chérie-chérie.
24:22Non mais Tchoum Choum Balabam, c'est bien.
24:23C'est très rock, c'est tout.
24:26Tout de suite, c'est le jour-là inattendu avec Nathalie Renou.
24:28Très bon week-end sur RTL.
24:30Ciao.
24:31Bon week-end, salut.
24:32Salut.

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