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Eva Kruyver a déterré les dossiers d'Antoine de Caunes : son doudou d'enfance qu'il a encore, ses années radio ou encore les mots auxquels il tient, découvrez les détails en vidéo !

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Transcription
00:0011h30, 12h30, on refait la télé sur RTL.
00:05Les Saint-Probable, Dévacruy Vert.
00:07Elle arrive les bras chargés, non pas de cadeaux, mais de dossiers sur vous, Antoine Decaune.
00:11Bonjour Eva.
00:12Bonjour tout le monde et bonjour Antoine.
00:13Bonjour Eva.
00:14Ou plutôt, bonjour Paul Persavon.
00:16Ah, le premier dossier !
00:18Le premier dossier.
00:19C'est sous ce pseudonyme qu'au milieu des années 80, vous avez écrit les génériques français des dessins animés japonais.
00:25D'où vous est venue l'idée de ce nom, Persavon ?
00:28Parce qu'il y avait un savon, Persavon.
00:30C'est l'expérience de douce.
00:30Sur le lavabo, oui.
00:32J'aurais pu m'appeler Ajax.
00:34Finalement on était gagnant avec Persavon.
00:35Ou WCM.
00:36Non, c'était un Persavon.
00:37On vous doit notamment les génériques de Clémentine, Lady Oscar, Cobra ou encore d'un dessin animé qui nous renvoie au sujet de votre BD.
00:44Ils savaient qu'à l'autre bout de la terre, l'autre bout de la terre, la tendesse dans des mystères, dans des mystères.
00:52Et ils se croyaient à ses portes pour découvrir l'île au trésor.
00:58Le générique de l'île au trésor, c'est de vous ça aussi, non ?
01:00La rime riche.
01:02Il a envie de ce qu'il a fait.
01:03Ce n'était pas vous, c'était Paul Persavon, on va dire.
01:05C'est rouge, voilà.
01:06Non, on va voir l'expérience de votre papa sur son île déserte, l'île au trésor.
01:10Ah, ce n'est pas pareil, l'île au trésor et l'île déserte.
01:13On a essayé de vous refaire un peu de promo pour votre livre, sois gentils.
01:16Eva, vous n'avez pas l'impression que vous avez oublié quelque chose, l'œuvre ultime de Paul Persavon ?
01:21Oui, vous n'avez rien oublié, vous êtes sûre Eva ?
01:23Qu'est-ce que j'ai oublié ?
01:24Je ne sais pas qu'est-ce qu'elle a oublié.
01:25Franchement, on ne peut pas oublier ça.
01:27Franchement.
01:27On ne vous oublie pas, Ixor !
01:35Et ça continue ?
01:44Moi, je peux l'écouter en entier, une fois.
01:48Moi, j'ai sept ans, là.
01:49Respect à l'infini, rien que pour ça en point de conne.
01:53Ça a traumatisé une génération entière.
01:55Le roi de la transmutation, avec son pluton laser qui devait affronter les méchants Cérex
01:59et les monstres qui étaient déguisés dans des costumes de lézard obèse.
02:03Un peu comme celui que vous portez aujourd'hui.
02:04C'est magnifique.
02:06C'est culte, ça, pour toute une génération.
02:08C'est vous qui avez écrit les paroles ?
02:10Oui, sœur.
02:10Oui, monsieur.
02:11Absolument.
02:12Et le générique était chanté par Jean-Pierre Savelli,
02:15qui n'est autre que le Peter de Peter et Sloan.
02:18Sans blague !
02:19Ah ben, alors ça, vous me l'apprenez.
02:20Alors là, on sera vraiment...
02:21J'ai presque envie de me remettre du Vix-leur, vas-y.
02:28Oui, mais deux fois, c'est beaucoup.
02:34Le jour-là, inattendu, commencera à 15h aujourd'hui.
02:38C'est catchy, hein.
02:40Ah ben, il y avait du rythme.
02:41C'est catchy.
02:42Ça correspondait au montage, toutes les deux secondes, un point de montage.
02:45C'était hystérique.
02:46Alors, où était Sloan ?
02:47Ah ben, Sloan, elle n'était pas encore là, parce que c'était encore Jean-Pierre,
02:50c'était pas encore Peter.
02:51Ah, c'était encore Jean-Pierre.
02:52C'est une époque où vous appelez Perçal.
02:53Et pourquoi Peter au lieu de Jean-Pierre ?
02:55Vous l'appellerez, vous savez, parce que là, on n'a vraiment plus le temps.
02:57Et où est Sloan ?
02:58Eh ben, on va rester au chapitre enfance avec des révélations au sujet de celle d'Antoine
03:03de Cône.
03:04Antoine, il faut qu'on parle de Petit Bleu, votre doudou d'enfance, une peluche d'ours.
03:08C'est vrai que vous l'avez encore ?
03:10Oui, je l'ai toujours.
03:11En bon état ?
03:12Non.
03:12Non, il n'est pas très très frais, mon Petit Bleu, non.
03:17Il est sur ma table de nuit.
03:20Ah oui, vous le gardez quand même proche de vous ?
03:21Bien sûr, je ne peux pas m'endormir sur mon Petit Bleu.
03:23Et en écoutant X-Hor.
03:25Qu'est-ce que vous croyez ?
03:26Est-ce que vous avez encore le jeu de mécano dont vous êtes mis un boulon dans le nez ?
03:30Non, non, je n'ai plus gardé.
03:33J'ai gardé le boulon.
03:33J'ai gardé le boulon dans le nez, comme Mick Jagger.
03:36Vous signifiez des boulons quand vous étiez petit, Antoine de Cône ?
03:39Non, mais accidentellement.
03:41Eva, vous allez maintenant nous parler de...
03:43Ah mais c'est vous, Jeanne, vous êtes là, pardon.
03:45Oui, je suis là.
03:47J'étais sur Eva, moi.
03:49Il est temps que cette émission s'achève.
03:52Eva, vous allez maintenant nous parler des très improbables petits boulots qu'a fait Antoine de Cône.
03:57En parallèle de vos études, vous avez été coursier pour un radiologue spécialisé dans la détection des cancers.
04:02Quand le résultat n'était pas bon, c'est vous qui deviez l'apporter aux patients.
04:06Absolument.
04:06Voilà.
04:07Et il demandait des pourboires même.
04:08Vraiment, non, mais aucun scrupule.
04:10Et vous étiez habillé en noir.
04:12Je m'habillais en noir parce que je prenais cette raison sérieux.
04:14Et j'attendais un pourboire, oui, parce que de toute façon, je suis pour foutu.
04:20Vous n'avez aucune morale, c'est bien pour ça qu'on vous aime.
04:22Je t'ai surpris.
04:23Plus gai cette fois, votre boulot d'été à la SFP, la Société Française de Production Audiovisuelle.
04:28Vous avez passé un été à détruire des décors d'émissions de télé.
04:31Et notamment celle des Carpentiers.
04:34Ce qui vous faisait très plaisir.
04:35Parce que je crois que vous n'aimiez pas trop les émissions des Carpentiers.
04:37Ce n'était pas tout à fait la télé que j'aimais, oui.
04:40La télé des Carpentiers, télé très paillettes, glam.
04:44Mais surtout la musique, quoi, très variété.
04:45Même pas de la musique, non.
04:46Il y avait des bonnes choses chez les Carpentiers, ce n'est pas ça.
04:48Mais c'était une forme de télévision, la variété à l'ancienne.
04:51Donc oui, je prenais un certain plaisir à défoncer leur...
04:54On me payait pour ça.
04:55C'était un boulot d'été, quoi.
04:58Eva, il y a des mots auxquels Antoine de Cône est très attaché.
05:02Le premier, c'est ponctualité.
05:04Vous arrivez toujours en avance à vos rendez-vous.
05:06Parce que pour vous, arriver à l'heure, c'est déjà arrivé en retard.
05:09Le mot suivant, c'est comboloï.
05:11C'est le nom d'un petit chapelet grec que vous a offert votre épouse Daphné Roulier.
05:15Vous y êtes très attaché, au sens propre.
05:17Puisqu'il paraît que vous l'utilisez souvent comme un anti-stress.
05:19Ah, vous l'avez pour les grandes occasions.
05:21J'ai le me quitte jamais.
05:21C'est vrai, vous l'avez là aujourd'hui encore ?
05:23Oui, je l'ai, évidemment.
05:24Vous voulez le voir, c'est ça ?
05:25On va voir à quoi ressemble un comboloï.
05:27Ah, mais oui, bien sûr.
05:28Comboloï, c'est une espèce de petit chapelet.
05:31Je le rapproche du micro, parce que c'est un joli son.
05:33C'est joli.
05:34C'est de l'ambre.
05:35C'est un petit chapelet que les Grecs avaient inventé, imaginé, au moment de la présence turque,
05:40qui a duré quand même 4 siècles, il ne faut l'oublier, pour les emmerder.
05:44Parce que les Turcs, au mettant, ont des chapelets avec les 99 boules, les 99 noms d'Allah.
05:52Là, il n'y en a pas autant.
05:53Et là, ils avaient inventé ce petit rosaire, ce petit chapelet tout à fait laïque et profane,
05:58avec lequel ils jouaient comme ça, en regardant les Turcs pour les narguer.
06:03Ah, ça les agaçait.
06:04Oui.
06:04Un peu ce qui va se passer avec nous, si vous le faites jusqu'à la fin de l'élection.
06:07Les Grecs, quand vous les voyez à la terrasse des cafés, ils ont souvent leur petit comboloï avec lequel ils jouent comme ça.
06:12Autre mot très important pour vous, absurdité, votre passion.
06:16Dans votre interview de Valérie Lemercier dans le magazine Vieux,
06:19vous avouez suivre sur les réseaux sociaux un type qui invente des systèmes
06:22pour s'auto-flageller le visage avec des cornichons et des carottes.
06:26J'aime beaucoup ça.
06:26Ça ne va pas mieux, Antoine Lecône.
06:28Vous l'avez repéré, c'est là sur Insta ?
06:29Non, non.
06:29Il est génial.
06:30Il est génial.
06:31Il a, oui, avec des cornichons, il se fait mal avec des cornichons.
06:34Il a inventé des systèmes avec des élastiques où il se les prend en pleine gueule.
06:38Cet homme a du temps dans sa vie.
06:40Oui, et en restant parfaitement stoïque, surtout.
06:42Sans rien exprimer.
06:44Ça, ça vous plaît ?
06:45C'est le summum de l'absurdité.
06:46J'adore ça.
06:47On va terminer en rappelant que nous recevons aussi aujourd'hui un homme de radio.
06:51Dans les années 80, vous avez sillonné les Etats-Unis
06:54pour réaliser une série d'émissions sur la musique américaine.
06:57Et puis, vous avez aussi animé à la fin des années 80 sur RFM,
07:00qui à l'époque était une station dédiée au rock,
07:02une émission au nom très étrange.
07:04Aujourd'hui, Carl Zéro, qui sous ses dehors bourru, est un garçon sensible,
07:13est littéralement dans tous ses états.
07:15Il vient en effet d'apprendre que Chantal Goya et Jean-Jacques Debout, ses anciens amis,
07:18étaient contraints de se séparer de leur merveilleux château de Saint-Loup dans les Deux-Sèvres.
07:26Allez, Carl, la parole est à toi.
07:27Carl Zéro !
07:30Vous étiez complètement déglingué, la radio très libre pour le coup.
07:33Oui, très très libre, et qui alors passait le matin en plus, en fin de matinée.
07:36C'est bien, ce n'était pas du tout agressif.
07:37Ce n'était pas agressif, et ça passait, on l'a découvert un peu tard,
07:40dans des franchises de magasins des grandes surfaces.
07:44Donc, il y a eu une moulte plainte de consommateurs un peu perturbés.
07:48Mais quel trio quand même !
07:49Vous, Carl Zéro, Albert Algou, qui se faisaient appeler M. Albert.
07:53M. Albert, oui.
07:54Vous avez gardé des archives de tout ce que vous avez fait à la radio, à la télé ?
07:56Rien du tout, rien du tout. J'ai rien du tout, moi.
07:58Et alors, les VHS, vous dites que vous avez des centaines de VHS.
08:00Oui, j'avais les VHS de l'époque de Chorus, parce que là, pour le coup,
08:03il n'y avait aucune trace numérique, et évidemment, ça n'existait pas.
08:06Donc là, c'était des précieux documents de concerts de groupes devenus introuvables aujourd'hui.
08:12Je les ai toujours. Il faut que je les transfère.
08:15Merci beaucoup, Eva Crevard !
08:16Tout le plaisir était pour moi !
08:19Antoine de Cônes, merci beaucoup d'être venu refaire votre télé avec nous.
08:23On vous regarde sur Canal+, dans Faux Voir, et puis aussi, on vous lit.
08:27Le magazine Vieux est disponible en kiosque.
08:31Il déserte, c'est ce très joli roman graphique.
08:34Il déserte Georges ou la vie sauvage, chez Dargaux, à gagner dédicacé sur nos réseaux sociaux.
08:40Merci beaucoup, Antoine de Cônes.
08:41C'est moi. Merci pour votre accueil.
08:42On refait la télé, revient samedi prochain avec celle qui a été une véritable popstar dans les années 80.
08:46Elle a vendu des millions de disques sous le nom de Karen Sherrill,
08:50un personnage qu'elle avait abandonné depuis des années.
08:51Elle accepte aujourd'hui de le retrouver, et elle viendra nous raconter son incroyable histoire.
08:55Votre chanson préférée, Karen Sherrill, je suis sûr que vous n'écoutiez que du Karen Sherrill, dans les années 80.
08:59Chum Chum Balabam ?
09:00C'est bien, on va la trouver.
09:01C'est bien celle-là, oui.
09:02Chéri-chéri aussi, les nouveaux romans.
09:04Chéri-chéri, évidemment.
09:04Chéri-chéri, non mais Chum Chum Balabam, c'est bien.
09:06C'est très rock, c'est tout.
09:08Tout de suite, c'est le jour-là inattendu avec Nathalie Renou.
09:11Très bon week-end sur RTL.
09:13Ciao.
09:13Bon week-end, salut.

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