Dans son édito du 07/05/2025 dans Punchline, Laurence Ferrari revient sur la venue à l'Élysée de l’ancien djihadiste, devenu président par intérim de la Syrie Ahmed al-Charaa.
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00:00Bonsoir à tous, bonsoir à toutes, bienvenue dans Punchline, aujourd'hui sur CNews et sur Europe 1.
00:04Qui est exactement Ahmad al-Shara, le dirigeant syrien qu'Emmanuel Macron a accueilli tout à l'heure sur le perron de l'Elysée
00:10et qui s'est autoproclamé président de la Syrie après un coup d'État qui a renversé en 15 jours la sanglante dynastie de Bachar al-Assad ?
00:18Eh bien c'est un ancien djihadiste, un des principaux émirs de l'État islamique,
00:22qui pour arriver en haut de la pyramide terroriste a dû en franchir toutes les étapes.
00:28C'est-à-dire qu'il a pu tuer, violer, massacrer, mutiler des hommes, des femmes mais aussi des enfants.
00:34Car il faut avoir du sang sur les mains pour que les fanatiques de Daesh ou d'Al-Nostra vous adoptent comme chef.
00:40C'est donc à cet homme-là que la France a mis à l'honneur aujourd'hui en étant le premier pays d'Europe à le recevoir.
00:46L'Elysée promet de lui demander de protéger les civils, ce n'est pas le cas, sur le terrain évidemment.
00:51Espérons que le prix de ce déshonneur soit au moins une négociation sur le sort des nombreux djihadistes français.
00:57retenu en captivité en Syrie par les valeureux combattants kurdes.
01:01Mais le symbole de demander à un terroriste de nous protéger de ses frères terroristes est tout simplement désastreux.
01:07On va en débattre ce soir dans Punchline.