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00:00Le corps de la jogueuse disparaît il y a près d'un mois, Vivonne, dans la Vienne,
00:03a été découvert par un promeneur dimanche dans un sous-bois.
00:07L'autopsie n'a pas permis de déterminer les causes de sa mort.
00:11Mais Lannie Bertrand, des analyses complémentaires sont en cours
00:15et on a cette question de Sylvain.
00:16Ont-elles pouvoir expliquer ce qui s'est passé ?
00:19C'est l'objectif parce qu'effectivement, par moment, très souvent,
00:23l'autopsie permet de donner les clés de compréhension
00:25pour comprendre les circonstances de la mort.
00:27Alors, ce n'a pas été le cas hier, c'est ce que nous a expliqué le procureur.
00:30Donc, il y a des analyses qui sont en cours à la fois sur le corps d'Agathe
00:33qui a été retrouvée.
00:35On regarde, par exemple, s'il y a des produits dans le sang.
00:37On analyse les fibres, les vêtements qu'elle portait sur elle.
00:40On voit s'il y a des traces d'ADN.
00:41Combien de temps elle est restée dans la nature ?
00:44Est-ce que le corps a pu être déplacé ?
00:45Ou est-ce qu'Agathe est décédée sur place ?
00:47Et puis, il y a aussi des prélèvements qui ont été effectués dans la zone
00:51où elle a été découverte.
00:52On rappelle un sous-bois qui ne se trouve pas précisément
00:55dans la zone qui avait été fouillée.
00:57Là encore, la question, c'est de savoir s'il y a des objets
01:00qui ont pu être récupérés, s'il y a des traces de pas, des traces de pneus.
01:03Donc, tous ces éléments vont être analysés.
01:06La scène a été gelée hier, le temps des analyses, hier et dimanche.
01:09Et maintenant, c'est le temps des analyses complémentaires,
01:11des analyses toxicologiques, des analyses sanguines.
01:14Ça peut prendre de quelques jours à quelques semaines.
01:16Au moment de la disparition d'Agathe, Mélanie Bertrand,
01:19une vaste zone avait été ratissée par les enquêteurs
01:22avec un important dispositif.
01:23Pourtant, elle a été découverte,
01:26le corps a été découvert en dehors de cette zone.
01:29Pourquoi n'ont-ils pas fouillé à cet endroit ?
01:31Parce qu'ils ont délimité une zone immense.
01:33D'abord, ils sont partis de l'endroit
01:35où son téléphone avait borné pour la dernière fois.
01:37Puis, ils ont élargi cette zone à 100 km².
01:40Ils se sont basés sur ses habitudes de course.
01:43C'était une sportive aguerrie
01:45qui avait l'habitude de courir des 20 km
01:47et qui apparemment laissait des traces
01:49sur les réseaux sociaux, sur les endroits
01:51où elle courait le plus souvent possible.
01:53Donc, ils sont partis de là.
01:54Ils ont élargi, c'est vrai,
01:55avec des équipes cynophiles, des plongeurs.
01:57Mais on ne peut pas fouiller tout un département.
02:00Donc, ils ont fait des choix
02:01en estimant que cette zone
02:02où elle a été finalement retrouvée
02:04n'était pas, à ce moment-là,
02:06un point stratégique.
02:07Elle n'aurait pas pu courir jusque-là.
02:09Elle n'aurait pas pu courir jusque-là.
02:10Son téléphone, visiblement,
02:11bornait à un autre endroit.
02:12Alors, on parle d'une zone
02:13qui est à quelques kilomètres au sud de Vivonne,
02:16mais qui n'était pas effectivement
02:17dans la zone délimitée
02:18qui a été fouillée et refouillée,
02:20on s'en souvient,
02:20pendant plusieurs jours
02:21par près de 300 gendarmes,
02:23sécurité civile, citoyens.
02:25Donc, effectivement,
02:26la question est de savoir
02:27si le corps,
02:28ils sont, entre guillemets,
02:30passés à côté.
02:30En tout cas, si cette zone
02:31n'a pas été fouillée, oui.
02:32Ou si le corps a été déposé là ensuite.
02:35Et là, on serait dans une piste criminelle
02:36qui, pour l'instant,
02:37n'est pas privilégiée.
02:38Toutes les options restent sur la table.
02:40Sous-titrage Société Radio-Canada