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Transcription
00:00Enfin, il est 6h15.
00:02Il nous rejoint dans le studio.
00:04Bonjour Laurent Tessier.
00:05Bonjour Thomas, bonjour Trina, bonjour à tous.
00:07Ravi de vous retrouver ce matin.
00:08Ravi aussi de vous retrouver tous les jours de 11h à 13h pour Pascal Pro et vous.
00:12Aujourd'hui, avec Pascal Pro bien sûr,
00:14aujourd'hui Laurent, vous nous parlez ce matin
00:16du podcast
00:18Légende dans lequel
00:19le ministre de la Justice
00:22Gérald Darmanin s'est exprimé hier.
00:24Vous avez écouté les 2h30 d'interview.
00:26Oui, vous avez entendu à plusieurs reprises
00:28hier ces propos de Gérald Darmanin
00:30que le pays est plus violent, qu'il n'y a plus
00:32de lieu safe en France, assez généralisé,
00:34métastasé. Et bien d'autres propos
00:36du ministre sont passés inaperçus et pourtant
00:38ils feront parler. Déjà, un constat
00:40en France. Il y a 3 meurtres par jour.
00:42Donc le ministreateur, il sait tout.
00:443 meurtres par jour en France ?
00:45Oui, il y a 900 homicides en moyenne depuis d'ailleurs 30 ans.
00:48Bon, ben 3 morts par jour, 3 fois
00:50qu'on vous prévient, de 3 morts souvent horribles.
00:52La société ultra-violente et très honnêtement
00:54on se dit qu'il faut revoir tout le système.
00:56Le système judiciaire, la lenteur des procédures
00:58et une phrase résume tout ce qui ne va pas.
01:00Nous, on est très compliqués en France.
01:01Un magistrat, il a 235 possibilités
01:04de peines à prononcer. Donc vous arrivez au tribunal,
01:06il a 235 choix.
01:08Bon, personne ne comprend ça.
01:09Ils ont 4 peines possibles. Nous, on a 235.
01:11Et nous voyons tous les jours la violence dans la société.
01:1450% de la délinquance est concentrée
01:15à Paris et l'Île-de-France, précisait
01:17Gérald Darmanin. Mais à chaque fois, nous posons la question
01:20que peut-on faire ? Et bien le ministre de la Justice
01:22lance l'idée de la reconnaissance faciale.
01:24Parce que les gens, ils disent à Roissy, on met
01:26une heure et demie pour passer. Ouais, super.
01:28À Dubaï, on met 10 minutes. Ouais, mais à Dubaï,
01:30il y a la reconnaissance faciale. On a votre tête,
01:32on sait votre identité, quel est votre casier judiciaire,
01:34est-ce que vous êtes recherché ? Pourquoi on ne la met pas ?
01:36Parce qu'il y a en France
01:37une paranoïa sur la technologie,
01:40les libertés publiques, la question des fichiers.
01:42C'est une autre société.
01:43Et c'est une bonne question. Nous ne pouvons pas mettre
01:45des policiers et gendarmes à chaque coin de rue.
01:47Alors, quelle société voulez-vous demain ?
01:49Plus de sécurité, plus de contrôle, mais moins de liberté ?
01:53Ou plus de liberté, mais moins de sécurité, moins de contrôle ?
01:56En attendant, une piste pour établir l'autorité.
01:59Gérald Darmanin réfléchit à une peine minimale.
02:01Si demain, une personne s'en prend à un membre des forces de l'ordre,
02:04un tarif minimum.
02:06Il y a une peine maximale, il faudrait qu'il y ait une peine minimale.
02:07Quand vous touchez un flic, quand vous touchez une femme,
02:10quand vous touchez un enfant, et que votre culpabilité est prouvée,
02:13il y a une peine minimale qui doit être appliquée.
02:15Ça n'existe pas, l'appel minimale.
02:16Je pense que c'est de nature à se dire, tiens,
02:17il y a une forme d'autorité qui est rétablie dans notre pays.
02:19Gérald Darmanin et Serrard, dans la parole politique,
02:21a présenté aussi ses excuses aux supporters de Liverpool.
02:24Souvenez-vous du fiasco de la finale de la Ligue des Champions
02:27en mai 2022 au Stade de France.
02:29Liverpool-Ram Madrid, qui avait été encadré de manière chaotique.
02:32Ce que je ne sais pas ce soir-là,
02:34c'est que l'essentiel de la difficulté
02:36ne vient pas des supporters anglais
02:38qui viendraient à taper les flics par hooliganisme,
02:40mais des délinquants de Seine-Saint-Denis
02:43qui font des rasiats, puis des supporters.
02:46On s'attendait à une guerre hooliganne
02:48et en fait, on a eu des gens qui sont venus faire des raquettes.
02:52C'était un échec, parce que d'abord, je n'avais pas bien prévu.
02:54J'ai pêché par idée reçue.
02:56Le coupable était facile.
02:57Voilà, et moi, je m'en excuse auprès des supporters de Liverpool.
03:00Gérald Darmanin, qui forcément a parlé
03:02de l'élection présidentielle 2027,
03:04y pense-t-il tous les matins ?
03:05Est-ce que j'y travaille pour ?
03:06La réponse est oui.
03:07Mais votre question, c'est est-ce que je pense à l'élection présidentielle ?
03:10La réponse est oui.
03:11Ça veut dire que j'ai l'ambition, pour mon pays,
03:14de dire je peux faire mieux que ce que je vois.
03:17Là, c'est l'actuel ministre de la Justice qui parle.
03:19Gérald Darmanin évoquait aussi les coulisses du pouvoir.
03:21Il y a toujours des anecdotes croustillantes.
03:23Tiens, par exemple, quand on est au ministère de l'Intérieur,
03:26on peut être souvent réveillé en pleine nuit.
03:28Deux, trois fois par mois,
03:29il y a un mec qui rentre dans la chambre.
03:31Dans l'appartement de mise à l'intérieur,
03:32il n'y a pas de clé.
03:33Et le process, c'est que quelqu'un rentre dans votre chambre.
03:35On va voir que c'est vous.
03:36Donc, vous dormez avec votre femme, il ouvre la porte.
03:39Et parfois, c'est pour des trucs importants.
03:42Moi, je ne pouvais pas imaginer que quelqu'un frappe.
03:44Non, il frappe quasiment.
03:46Vous dormez.
03:47Vous dormez.
03:49Je me suis habitué à dormir avec un caleçon.
03:52C'est mieux quand même.
03:53Gérald Darmanin qui a aussi raconté une anecdote sur Emmanuel Macron
03:55lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques à Paris.
03:58Le président de la République m'envoyait des textos
04:00à la cérémonie d'ouverture tous les trois minutes
04:01pour me dire, il pleut.
04:03Il y a des cartes météo.
04:04Moi, j'étais dans le QG.
04:06J'avais un gars de météo france avec moi.
04:07J'ai dit, mais ça s'améliore.
04:08Il fait, non, non, ça s'empire.
04:10Ah oui, à la cérémonie d'ouverture.
04:11Donc, je dis au président, oui, il pleut,
04:13mais il ne pleut pas grand-chose.
04:15Il faut que ça s'arrête.
04:17Je peux que ce que j'y fasse.
04:19Anecdote qui fait sourire,
04:20mais aussi des paroles très intimes,
04:23comme quand le ministre de la Justice
04:24parle de son père décédé d'un cancer.
04:27Mon père, il ne m'a jamais dit je t'aime.
04:29Il ne l'a dit qu'à la fin de sa vie.
04:30Une fois.
04:31Il me l'a dit à 75 ans.
04:33Il a pleuré comme un enfant
04:35quand il me l'a raconté.
04:36J'ai compris très tard
04:37pourquoi il ne m'avait pas dit je t'aime.
04:38Pourquoi il était colérique ?
04:39Pourquoi il était anxieux ?
04:41Pourquoi il buvait ?
04:42Pourquoi il n'arrivait pas à être stable dans sa vie ?
04:43Dites-vous je t'aime à vos enfants.
04:45Y a-t-il une forme de pudeur ?
04:46Quand vos parents vous ont-ils dit
04:47je t'aime pour la dernière fois ?
04:48Ben voilà, un autre sujet
04:50lancé par le ministre de la Justice,
04:52Gérald Darman.
04:52Eh bien, moi, je vous le dis,
04:53je vous aime ce matin, Laurent Tessier.
04:55Merci.
04:55Je vous aime aussi du coup,
04:57sinon c'est gênant.
04:58Et nous alors ?
04:59Mais on vous aime tous sur Europe 1.
05:02Toute l'équipe d'Europe 1, bonjour.
05:04Voilà, tous ces extraits
05:05de Gérald Darmanin
05:06qui vont faire parler.
05:07Eh bien, on en parle
05:08dans Pascal Pro et vous
05:09à partir de 11h sur Europe 1.

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