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Avec Elisabeth Lévy, Eric Revel et Jean-François Achilli

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2025-05-05##

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Transcription
00:00Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04Il est 8h22, Benjamin Gleize, l'homme de la grève.
00:08Vous savez que c'est l'homme de la grève.
00:09Non, de la grève ?
00:10Je dis bien, de la grève SNCF, parce qu'il s'intéresse beaucoup à ça, il va nous en parler.
00:14Il soutient la grève SNCF.
00:14Je ne vais pas soutenir la grève, parce qu'il vient en train.
00:18Je ne vais pas soutenir la grève ou pas la soutenir.
00:21Vous avez raison, vous avez raison.
00:23J'étais venu pour autre chose.
00:24Mais pour parler de la grève, effectivement.
00:26Pour parler de la grève à la SNCF, parce que ça fait énormément régir,
00:29ça fait réagir notamment nos politiques.
00:31Et je vais vous parler de la ministre Aurore Berger.
00:33Elle est ministre à l'égalité entre les femmes et les hommes, notamment.
00:36Et elle a fait part de sa colère hier, à l'égard notamment des grévistes.
00:40Cette grève SNCF, c'était dans le grand jury,
00:42RTL, le Figaro, Public Sénat.
00:44M6, écoutez.
00:45Le droit des grèves, il est déjà encadré.
00:47Vous savez qu'il y a une réforme qui maintenant a largement porté ses fruits
00:50sur le fait de devoir, le service minimum,
00:52et le fait de ce devoir se déclarer avant.
00:54Moi, ce qui me désole, c'est qu'en fait, on ait ce débat
00:56de manière quasi systématique.
00:58et qu'on a aujourd'hui des familles,
01:00on est aujourd'hui dimanche,
01:02qui se demandent si, oui ou non,
01:04leurs enfants pourront rejoindre leurs grands-parents.
01:06Donc il faudrait des grèves impossibles pendant les vacances scolaires ?
01:08Ce n'est pas tant des grèves impossibles
01:10qu'à un moment, un sens des responsabilités.
01:11Et le sens des responsabilités, je pense que ce n'est pas, désolé,
01:14mais d'emmerder les Français matin, midi, et soir.
01:15Il y a une proposition de loi.
01:17C'est quand même ça qui se passe.
01:19Et oui, qui en appelle Aurore Berger un sens des responsabilités,
01:22parce que voilà, on est dans une situation
01:23où on emmerde les Français matin, midi, et soir.
01:26C'est ça, formule.
01:26Alors, Elisabeth, Lélie...
01:28Alors d'abord, j'ai l'impression d'avoir eu ce débat
01:30à peu près 400 000 fois,
01:32au moment des week-ends, au moment des vacances,
01:35et à chaque fois d'avoir à peu près le même débat.
01:38Mais là, je dois dire qu'en plus, ce matin,
01:40j'ai entendu sur notre antenne, je crois,
01:42ou peut-être plus tôt encore,
01:45j'ai entendu les motifs de la grève.
01:48Alors là, ça me laisse vraiment rêveuse,
01:49parce que voyez-vous que les cheminots font grève,
01:54notamment, une des raisons...
01:56Alors, il y a des histoires de primes, bien sûr,
01:58parce qu'ils n'ont pas l'air de se rendre compte
02:00que les salaires en France, eux,
02:02ils n'ont augmenté que de 1% au dernier accord,
02:05alors que les salaires en France,
02:06il y en a quand même beaucoup qui ont stagné.
02:07Mais surtout...
02:08Non, 2,2 pour 2025, c'est la proposition de la direction.
02:11D'accord.
02:12Et surtout, ils ne savent pas ce qu'ils vont faire
02:16dans les trois prochains mois.
02:17Donc, tu fais un métier qui consiste à faire rouler des trains,
02:20d'accord, qui implique un certain nombre de servitudes,
02:24mais leur problème, c'est qu'ils ne savent pas exactement
02:27ce qu'ils vont faire à quelle heure,
02:28dans les trois prochains mois.
02:30Alors, j'aimerais leur dire qu'il y a beaucoup de Français
02:32qui ne savent pas ce qu'ils vont faire
02:35dans les trois, dans les deux prochains mois,
02:36après-demain, et que, voilà,
02:39ils arrivent à vivre avec ça,
02:42et que le seul moment où ils savaient vaguement
02:44ce qu'ils allaient faire,
02:45c'est le petit week-end qu'ils avaient prévu, là.
02:47Alors, franchement, ils n'ont pas honte, quoi.
02:50Ils sont, comme dit une de mes amis,
02:51ils sont nés après la honte, là, pour le coup.
02:53Alors, premier constat, c'est que le passage au nouveau statut,
02:57ce devait être la fin de la gréviculture historique à la SNCF.
03:00Apparemment, elle a encore de beaux jours devant elle.
03:02Oui.
03:03Et le paradoxe concernant ce service public du train,
03:07parce que c'est un service public en France,
03:09c'est qu'au fond, le juge de paix concernant les mouvements sociaux,
03:12ce sera la montée en puissance,
03:13elle est déjà là, sur les rails,
03:16de la concurrence.
03:17C'est-à-dire que quand vous aurez des trains extrêmement compétitifs,
03:19de plus en plus nombreux sur les rails,
03:22des TGV, des compagnies étrangères...
03:23Ce n'est pas que les TGV,
03:24parce que les TGV vont être concurrencés.
03:28Les TGV, c'est fait.
03:28On s'est en train de passer des contrats.
03:30Cette montée en puissance risque d'avoir raison
03:32de la compagnie nationale,
03:33si d'aventure, elle continue dans cette forme de...
03:36Ah non, non, moi je dois partir,
03:37il faut que j'aille sur les sites des autres compagnies
03:39pour voir, pour vérifier...
03:41Non, mais si vous allez...
03:42Il y a déjà Trenitalia...
03:43Bien sûr.
03:44Mais c'est sur le site de la SNCF, normalement.
03:46Qui travaille, qui travaille.
03:47Une autre culture d'entreprise sur les rails français,
03:50ça va être vraiment un choc de culture.
03:51Bah, non, mais c'est vrai, Eric...
03:53Ouais, bon, sans être caricatural,
03:55donc je me retiens un peu.
03:57Je le sens.
03:58Si vous voulez l'ouverture à la concurrence,
04:00quand vous voyez...
04:01Il y a eu une ouverture à la concurrence historique
04:03qui a été la libéralisation du fret.
04:05Oui, je me souviens.
04:06En France.
04:06Ça veut dire qu'il y a des groupes,
04:08et je pense, tiens, par exemple,
04:09au groupe Colas, filial Bouygues,
04:11qui a acheté une licence de fret.
04:12Mais quand vous voyez comment les mêmes syndicats
04:14ont traité le fret qui n'était pas du fret SNCF,
04:17c'est-à-dire en laissant les wagons dans des gares,
04:20en se débrouillant,
04:21ben, moi, je suis un peu dubitatif
04:23sur l'ouverture à la concurrence
04:24parce que je fais confiance
04:25à ces syndicats corporatistes
04:27pour mettre des bâtons dans les roues.
04:30Attendez, Trenitalia, par exemple.
04:31Trenitalia qui fait Paris-Lyon,
04:33je peux vous dire que ça fonctionne très, très bien.
04:35Oui, très bien.
04:35Ça fonctionne très, très bien.
04:37Ça fonctionne très, très bien.
04:38Oui, ça fonctionne très, très bien.
04:38Ça fonctionne très, très bien.
04:38Oui, ça fonctionne très, très bien.
04:38Voilà.
04:39Et puis, puisque Elisabeth...
04:40Ou la reine fée, la compagnie espagnole.
04:43Mais sur les hausses de salaire,
04:44il faut quand même dire une chose,
04:45sur les dernières années,
04:46les hausses de salaire à la SNCF
04:48ont été des augmentations à deux chiffres,
04:50à deux chiffres supérieurs
04:52à l'inflation sur la même période.
04:54Donc, pardonnez-moi,
04:55mais des gens quand même
04:56qui ont l'emploi à vie,
04:58les contrôleurs,
04:59qui veulent débrayer, faire grève
05:00pour une amélioration de leur planning.
05:02C'est ça ?
05:02De leur planning.
05:03Oui, leur planning,
05:03c'est ce que je viens de dire.
05:04Et ça part...
05:04Leur problème, c'est de ne pas savoir
05:06ce qu'ils vont faire.
05:07Non, mais...
05:07Attendez, non, mais franchement...
05:08Mais qu'ils aillent à la poste,
05:11comme on disait avant.
05:12...ont des augmentations de salaires pareilles.
05:14Non, moi, je trouve franchement que...
05:16Alors, après,
05:17le droit de grève est constitutionnel,
05:18on ne peut pas, pas, pas, pas, pas,
05:19mais en réalité,
05:21à chaque fois, c'est la même chose.
05:22À chaque fois, c'est la même chose.
05:23Et ce sera encore la même chose
05:25encore pendant longtemps.
05:26Donc, les clients contribuables
05:28qui font les fins de mois de la SNCF,
05:31je rappelle,
05:3120 milliards d'euros de subventions par an
05:34à la SNCF versés par l'État,
05:36le contribuable, le client SNCF,
05:37avec des gens qui vous bloquent
05:39encore aujourd'hui
05:40et qui demandent plus
05:41d'augmentation de salaire.
05:43Et alors là, ça fait vraiment...
05:44Je ne veux pas être caricatural.
05:45Non, mais là, ça fait vraiment...
05:46Sur ce coup-là,
05:47c'est vraiment des trucs de caprice, quoi.
05:49Bien.
05:50Eh ben, écoutez...
05:51Caprice, c'est fini.
05:51Merci à tous les trois.
05:54Bon.
05:56Mais c'est fini, là.
05:578h58.
05:58C'est l'heure.
05:59C'est l'heure.
05:59C'est l'heure.
06:00C'est fini.
06:02C'est l'heure du rappel des titres
06:03de l'actualité avec vous,
06:05Laurie Leclerc.
06:06Laurie.

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