Après l'agression d'Aboubakar Cissé, assassiné dans une mosquée de La Grand-Combe dans le Gard le 25 avril, la procureure de la République de Nîmes a tenu une conférence de presse.
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00:00Au-delà des circonstances terribles dans lesquelles les faits ont été perpétrés,
00:06mes pensées vont tout simplement à ce jeune homme prénommé Aboubacar, âgé de seulement 22 ans.
00:14Ce jeune homme originaire du Mali est parvenu en France quelques années auparavant,
00:21aux alentours possiblement de 2018, sous le statut de mineur non accompagné et se disant né en 2003,
00:31avait fait une insertion discrète dans cette ville de la Grand Combe,
00:36située sur le ressort du tribunal judiciaire d'Alès,
00:41avec un objectif de vie personnelle sans histoire et volontairement éloigné de certaines mains tendues.
00:48Il était considéré de l'entourage dans lequel il vivait et déjà largement décrit dans les médias
00:55comme quelqu'un de dévoué et d'agréable.
01:00Sa situation irrégulière sur le territoire national avait empêché une meilleure intégration sociale.
01:09La mosquée était un refuge, lui permettant d'être aussi nourri,
01:15de se laver et de se reposer sur une grande amplitude horaire.
01:22Il s'adonnait notamment à des tâches d'entretien au sein de cet établissement
01:28dans lequel il pratiquait sa religion.
01:32Rien en état ne permet de supposer qu'il y avait déjà croisé le parcours de son agresseur.
01:39Il laisse des parents, au Mali notamment,
01:45mais également un frère et un oncle, et donc une famille élargie vivant en France,
01:52avec laquelle il entretenait des liens réguliers
01:55et dont la douleur est à la hauteur de la perte d'un proche.
01:59Ces derniers, ainsi que des proches de sa communauté et son village,
02:07ont ce jour pu procéder à la cérémonie religieuse de ses obsèques à la Grande Combe,
02:13laquelle sera prochainement suivie du départ du corps pour le Mali.
02:18Merci.
02:19Merci.
02:20Merci.