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Perla Danan, présidente du CRIF en Languedoc-Roussillon, face à la recrudescence des agressions antisémites : «A la faculté, les étudiants rasent les murs, à l'heure de l'amitié et de la fraternité».

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Transcription
00:00Alors la situation est grave, je vous dis, dans la région, depuis l'été dernier, l'attaque dans le tram d'un vieux monsieur, il portait une casquette, ça lui a valu d'avoir les dons cassés, etc. Ensuite il y a eu l'attaque de la synagogue de la Grande Motte, et puis maintenant ce monsieur qui a été effectivement molesté.
00:19On a plusieurs maisons dans des quartiers très résidentiels, des familles juives qui trouvent une croix gammée sur leur poubelle ou sur leur mur, donc ça devient extrêmement critique dans cette région et comme dans beaucoup d'autres, je crois que les trois quarts des régions sont touchées par cette libération antisémite.
00:38Et puis, encore la semaine dernière, une jeune étudiante en droit me disait « on rase les murs ». Est-ce que vous imaginez, on rase les murs à la fac à l'heure où on est dans l'amitié, dans l'insouciance, dans la fraternité ?
00:53À sept, il y a deux mois, un enfant de sixième collège, en sixième, il a été attaqué par des élèves qui sont venus lui dire « Hey Hitler, les Juifs n'ont rien à faire en France ».
01:04Alors heureusement, un des élèves s'est désolidarisé et est allé chercher un professeur, mais donc on a une espèce de libération comme ça, y compris dans les écoles et les universités, où nos jeunes étudiants juifs sont vraiment peu à l'aise. C'est un euphémisme.

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