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Un professeur de l'université Lyon 2 a été pris à partie par des individus masqués, ayant réussi à pénétrer dans l'enceinte de l'établissement. «Racistes, sionistes, c'est vous les terroristes» : tels sont les mots scandés à l'encontre de l'enseignant accusé d'avoir tenu des propos discriminatoires, notamment à propos du ramadan. Mais pour le journaliste Louis Morin, «certains étudiants veulent faire réécrire l’histoire et imposer ce nouveau narratif aux enseignants».

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Transcription
00:00Surtout, il aurait fallu qu'elle soit à l'université
00:02dès l'annonce de l'organisation de la rupture du jeûne.
00:04C'était à ce moment-là qu'il fallait réagir.
00:06Il ne fallait pas laisser ce professeur tout seul en première ligne
00:11pour faire respecter la laïcité au sein de l'université.
00:15Et effectivement, à la matière tout à l'heure, Naïma M. Fadel disait
00:17que l'université, c'est le ventre mou.
00:20La réalité, c'est qu'à l'université, aujourd'hui,
00:22vous ne pouvez pas faire intervenir les forces de l'ordre comme ça.
00:26Il faut l'autorisation du président de l'université.
00:28Cela, il va falloir réellement y réfléchir et peut-être modifier,
00:34en l'occurrence, les usages et la loi en la matière
00:37parce qu'on ne peut plus tolérer de tels agissements au sein de nos universités.
00:40L'affaire est grave.
00:41Non seulement c'est une atteinte à la laïcité,
00:43mais on entendait effectivement le professeur Balanche nous expliquer
00:46que depuis quelques années, il y avait des tentatives d'intimidation
00:50pour lui faire changer son discours.
00:52Il y a un négationnisme aujourd'hui de l'histoire.
00:55Certains étudiants veulent tenter de faire réécrire l'histoire
00:59et d'imposer ce nouveau narratif aux enseignants.
01:01On ne peut pas tolérer ça.
01:02Pas en France.

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