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Son message d'adieu après 27 ans de JT sur TF1, sa relation avec Jean-Pierre Pernaut, son interview de Brigitte Macron, le message surprise de Carole Rousseau ou encore son expérience dans le costume d'hamster dans Mask Singer, Jacques Legros refait sa télé avec Eric Dussart et Jade ce samedi 3 mai 2025 !

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Transcription
00:00C'est compliqué, c'est un sentiment un peu paradoxal, c'est-à-dire qu'en même temps j'ai envie d'y aller, en même temps j'ai peur d'y aller.
00:09Pourquoi la peur d'y aller ?
00:11Parce que je suis émotif et que, c'est pas parce que c'est le dernier, etc.
00:16Moi après je regarde toujours devant et je refais pas l'histoire, mais parce que j'ai peur de ce que mes petits copains vont faire.
00:24Je sais qu'ils préparent un sale coup.
00:26Vous avez une idée, vous enquêtez déjà un peu ou pas ?
00:28Non, je veux pas, tant pis, je réagirai comme je peux, et puis voilà.
00:32Mais je les connais, je sais qu'ils ont préparé un sujet, c'est Michel Isard d'ailleurs qui le prépare,
00:38et c'est un gage de qualité, Michel, et d'originalité.
00:43Mais je suis pas Notre-Dame, donc je sais pas ce qu'il va faire.
00:47Après vous avez un élément en votre faveur, s'agissant des surprises, c'est que ça tombe un vendredi de pont.
00:51De pont. Donc beaucoup dans la maison TF1 seront sûrement comme ici, un peu en week-end.
00:59Mais pas les téléspectateurs, qui seront en week-end, et justement ça c'est un point plutôt positif.
01:05Vendredi prochain, vous direz donc adieu à votre poste de Joker que vous occupiez depuis le 19 juillet 1998, c'est votre choix.
01:12C'est vrai d'ailleurs que vous auriez aimé partir un peu plus tôt si ça avait été possible ?
01:16Non, je voulais partir quand je le sentais.
01:19Quand je sentais que le fruit était mûr et que j'avais encore envie de le faire.
01:25Je veux absolument être maître de ma décision, libre de ma décision, et décider de partir quand je le sens.
01:31Alors, il n'y a pas de raison objective.
01:34On ne maltraite pas, on ne me dit pas va-t'en, rien.
01:39Au contraire, même.
01:41Mais moi, je voulais partir quand tout allait bien, que j'avais encore envie de le faire.
01:46Parce que vous avez senti que cette envie aurait pu vous quitter ?
01:50Elle aurait fini par me quitter un peu.
01:52Enfin, ce n'est pas l'envie qui m'aurait quitté, c'est le plaisir.
01:55C'est-à-dire quand on commence à avoir un poids sur les épaules qu'on n'avait pas toujours avant,
02:00une sorte de fraîcheur qu'on a moins.
02:04Voilà, et là, je pense qu'on commence à faire les journaux de trop.
02:07Donc, il est temps ?
02:10J'ai estimé qu'il était temps.
02:12Il a écrit ce message d'Adiopas ?
02:13Il n'est pas écrit, parce que je ne veux pas l'écrire, il est dans ma tête.
02:17Vous avez tous les éléments.
02:18Parce qu'il y a quelques jours encore, vous n'y étiez pas.
02:20Et puis, je ne veux pas faire dans le pathos, machin.
02:23Ça ne voulait pas faire quelque chose de trop auto-centré, trop littéraire, avez-vous dit ?
02:27Oui, alors littéraire, c'est parce que je me connais et j'aime bien écrire.
02:30Et du coup, on serait parti un peu ailleurs.
02:33Et après, dire, oh là là, vous allez me regretter, machin.
02:38Non, ce n'est pas moi, ça.
02:39Personne ne va me regretter.
02:41C'est moi qui vais regretter les téléspectateurs.
02:43C'est moi.
02:44Et justement, ça m'a donné une idée.
02:46Dans ce regret des téléspectateurs, c'est de leur donner la primeur de ce départ.
02:51Mais il ne sera pas écrit, c'est-à-dire que personne d'autre que vous ne le découvrira ?
02:56Non.
02:56Avant l'antenne, il ne sera pas sur le prompteur ?
02:57Non.
02:59Alors, le fait de ne pas l'écrire, il y a un petit risque, c'est que l'émotion va être là.
03:03Oui, c'est bien ma crainte.
03:04C'est pour ça que je tremble, déjà.
03:07Vous craignez la larmichette, Jacques Legros ?
03:09Oui, parce qu'elle est facile chez moi.
03:11Et oui, pour un non.
03:16Je suis émotif, tout simplement.
03:19Donc, je vais me blinder.
03:21Je vais voir s'il n'y a pas un médicament contre l'émotion.
03:24Non, mais je ne crois pas.
03:26Il va arriver quand il m'en shootait à l'antenne.
03:28Je m'en vais.
03:29Ciao.
03:30Oui, c'est une pression, évidemment.
03:32C'est une pression, puis je sais qu'il y aura un peu de monde autour, sur le plateau.
03:37Et que, enfin voilà, ce n'est pas facile.
03:40Ce sera un beau moment.
03:41Ce sera un magnifique moment, mais je le redoute.
03:43C'est Isabelle Iturburu, que les téléspectateurs de TF1 connaissent bien,
03:47puisqu'elle présente 50 minutes inside, qui va vous succéder à ce poste de joker du 13h de TF1.
03:51Est-ce que vous parlerez d'elle, justement, dans votre petit message d'adieu ?
03:54Oui, oui, oui.
03:58Et puis, autre chose.
04:00Mais je ne peux pas révéler.
04:02Vous verrez.
04:03Qu'est-ce que vous allez faire de votre retraite ?
04:06Eh bien là, c'est raté, parce que ma retraite, je la perçois déjà.
04:11Je l'ai prise il y a 12 ans.
04:12Ah.
04:13À 62 ans.
04:14Et vous allez continuer à travailler.
04:15Et j'ai eu un cumul emploi retraite.
04:19Et vous allez continuer comme ça ?
04:20Ah ben, je vais continuer comme ça, parce que...
04:23Oui, je n'ai pas de raison de...
04:24J'arrête le journal.
04:25Je ne pars pas à la retraite.
04:27C'est une nuance.
04:28Est-ce que vous allez continuer le journalisme, d'une manière ou d'une autre ?
04:31Pas forcément, peut-être, mais pas forcément.
04:34Continuer dans les médias.
04:36À la radio, par exemple.
04:37Ça, j'aimerais beaucoup.
04:39Je lance l'appel.
04:41Qui n'a jamais été entendu, cela dit en passant.
04:43Vous avez frappé à la bonne porte.
04:44Vous étiez sur RTL par le passé.
04:46Vous avez été une fois d'RTL.
04:477 ans sur RTL, oui.
04:48Ah, c'est ma maison de cœur.
04:49Donc, on l'aura compris, pas de retraite, pas d'arrêt d'activité pour Jacques Legros.
04:53Néanmoins, une grande nouveauté pour vous.
04:55Juillet et août, vous allez être en vacances.
04:58Pour la première fois depuis 27 ans.
05:00Ça ne vous fait pas un drôle de défaite, vous dire que vous allez être en vacances en même temps que tout le monde.
05:04Si, si.
05:05Oui, mais je ne vais pas forcément partir en vacances.
05:08Parce que j'ai trop l'habitude de prendre des vacances en dehors des périodes de vacances.
05:14Et là où il n'y a personne.
05:16C'est-à-dire que la Corse, je l'adore en hiver, par exemple.
05:18Et là, les plages bondées, très peu pour vous, quoi.
05:20Pas trop, non.
05:21Qu'est-ce que vous allez faire ?
05:22Vous allez aller à la TF1, quand même ?
05:24Non, je vais partir en Cali.
05:26Je vais traîner autour de TF1.
05:29Aller au cas où ?
05:30Si elle change d'avis, je suis là.
05:32Elle va faire des ronds autour de TF1.
05:34Et puis, non, non, mais mon épouse doit aller enseigner dans une université en Californie pendant six semaines.
05:41Donc, je vais l'accompagner.
05:41Bien.
05:42Du côté de Sacramento.
05:44De toute façon, avec Jean-Pierre, tout allait bien.
05:46Le deal était très clair.
05:48Jean-Pierre, je ne te prendrai jamais ton fauteuil.
05:50On a dix mois d'écart en âge.
05:52Et je ne le veux pas.
05:57Ma place de joker me va très bien.
05:59Et je ne me mêlerai jamais de faire un commentaire sur ton journal.
06:04S'il te plaît, n'en fais pas sur le mien.
06:06Il n'avait rien à craindre de vous ?
06:07Non.
06:08Mais quand il part, Jean-Pierre Pernaut, ça ne vous aurait pas intéressé de prendre sa place ?
06:11Non.
06:11Quand il a laissé son siège vacant ?
06:13Non.
06:13Mais non, j'avais le même âge que lui.
06:15J'étais trop vieux, déjà.
06:17Est-ce que vous auriez aimé qu'on vous le propose ?
06:20Non, parce que je savais qu'on n'avait pas à me le proposer.
06:24Il fallait régénérer les équipes, si je puis dire.
06:28Les renouveler.
06:29Et du coup, j'étais...
06:31Non, et puis j'aurais dit non, de toute façon.
06:33J'aurais dit non.
06:33Il n'y a jamais eu de frustration chez vous à être joker ?
06:37Non, non, non.
06:38C'est mon choix.
06:40Assumé, heureux.
06:41Ça me permet d'aller papillonner à gauche et à droite.
06:45faire des expériences différentes.
06:49Voilà, c'est...
06:50Je suis trop curieux.
06:51On était rincés, on était épuisés par ce confinement.
06:54On faisait des journaux d'une heure, monosujets,
06:57avec des duplexes compliqués à gérer à cause des décalages de son, etc.
07:02Et Jean-Pierre, il était mis au placard chez lui,
07:06le journal d'un confiné.
07:08Et moi, il avait le rôle, le second rôle,
07:11et moi le premier rôle.
07:12Et ce n'était pas dans sa nature,
07:13après autant d'années de premier rôle.
07:16Et donc, à un moment, ça a un peu coincé.
07:18Il s'est montré interventionniste dans mon journal.
07:20Et ça, le deal, il fallait le respecter.
07:22Moi, quand je passe un deal, je le respecte.
07:25Et quoi qu'il arrive.
07:26Et il ne l'avait pas respecté,
07:28donc je l'ai mal pris.
07:30Et j'ai dit, bon, si c'est ça,
07:32il n'y a qu'à venir le faire, le journal.
07:33Et je suis reparti dans le parking prendre ma voiture.
07:35Qui vous rattrape à ce moment-là ?
07:36Le rédacteur en chef.
07:38Il était quelle heure ?
07:40Il devait être midi, à peu près.
07:43Ah oui, on était vraiment sur la dernière ligne droite.
07:45Ah oui, oui.
07:46Trop plein pour vous, quoi.
07:48Vous ne l'auriez pas fait ?
07:48Non, évidemment.
07:51Responsabilité, quand même.
07:52Cet incident, il a été repris.
07:54Vous l'avez évoqué.
07:54Mais il est monté en épingle.
07:55C'est ça.
07:55Il a été monté en épingle.
07:56Est-ce que ça vous a fait de la peine
07:57qu'une certaine presse
07:59essaie de laisser entendre
08:00que vous ne vous entendiez pas du tout
08:01avec Jean-Pierre Pernaut ?
08:03En reprenant cet exemple que vous venez de citer,
08:05mais aussi ce dont vous parliez dans le livre,
08:07également le fait que vous n'ayez pas assisté à ces obsèques
08:09pour des raisons qui vous appartiennent.
08:10Vous ne goûtez pas le côté, parfois, on va dire ça,
08:12un peu people de ce genre de cérémonie.
08:14À partir de là, un certain nombre d'articles
08:16sont nés en fleurie sur la presse digitale
08:18pour dire qu'ils ne s'entendaient pas du tout.
08:20Ça vous a fait de la peine, ça ?
08:21Mais non, je n'ai pas de peine à avoir.
08:23Le conflit est leur fonds de commerce.
08:26Donc à partir du moment où on le sait,
08:28qu'on connaît ce métier
08:29et les gens qui l'exercent mieux que quiconque,
08:31on se doute que ça va ça.
08:34Après, il y a des gens qui ont bien touillé la mayonnaise aussi.
08:37Mais bon, c'est leur problème aussi.
08:39Et puis tout s'éteint à un moment.
08:41L'épouse de Jean-Pierre Pernaut, Nathalie Marquet,
08:43elle avait réagi avec véhémence à tous ses articles,
08:45sans doute, plus qu'à votre livre d'ailleurs.
08:47Vous avez eu l'occasion de la revoir depuis
08:49et de dissiper les malentendus.
08:49Non, non, non.
08:50Je n'ai rien à dissiper.
08:52Elle mène sa vie, je mène la mienne.
08:54Vous menez un combat contre le cyberharcèlement,
08:56on le sait, dont vous-même êtes régulièrement victime.
08:59Pardonnez-moi de revenir dessus,
09:01mais un exemple, cette théorie conspirationniste
09:03qui affirme que vous êtes né homme,
09:05qu'est-ce que vous pouvez répondre à ça ?
09:07Bien évidemment, c'est un mensonge.
09:09Vous me confirmez que vous, à votre propos,
09:11vous allez porter plainte, c'est bien ce que vous...
09:13Oui, on est en train...
09:13Alors, c'est un petit peu long,
09:15parce qu'il faut les captures d'écran,
09:16il faut l'intégralité des propos rapportés.
09:20Comment vous avez réussi à la convaincre
09:22d'évoquer ce sujet ô combien sensible,
09:24alors qu'à la base, elle venait pour l'opération pièce jaune ?
09:26Elle venait pour l'opération pièce jaune,
09:27mais il y avait quand même une actualité.
09:29Un, est-ce que son mari allait se représenter ?
09:31Et deux, il avait traité les non-vaccinés
09:33de Jean-Mère des non-vaccinés.
09:35Et ça aussi, vous en aviez parlé.
09:36Oui, oui, oui, on en avait parlé,
09:38et donc je suis...
09:39Parce que je sais qu'elle déteste
09:40les preuves de la télévision.
09:42J'étais allé en loge de maquillage,
09:44et on avait évoqué ces deux questions-là.
09:47Elle m'avait dit,
09:48ça pour mon mari,
09:49je ne veux pas vous le dire,
09:50s'il se représente ou pas.
09:51Ça, je m'en doutais un peu.
09:53Mais elle me dit,
09:54en revanche, j'aimerais bien dire
09:55que je porte plainte contre les personnes
09:58qui m'ont traîné dans la boue.
10:00Je dis, ben oui,
10:00mais moi, je suis tout à fait d'accord
10:02pour qu'on l'évoque,
10:03mais encore faut-il contextualiser l'affaire,
10:06parce que sinon,
10:06les téléspectateurs qui ne sont pas au courant
10:08ne vont rien comprendre.
10:09Rappeler le motif de la preuve.
10:10Évidemment.
10:12Et donc ça, c'était à moi de le faire.
10:14Ce n'est pas évident.
10:15On a bien vu,
10:15vous étiez un peu mal à l'aise.
10:16J'étais mal à l'aise,
10:17très mal à l'aise.
10:18Et je me suis fait insulter
10:20par plein de téléspectateurs
10:22qui m'ont dit,
10:22mais comment osez-vous poser une telle question
10:24à l'épouse du président de la République ?
10:26C'est vrai que ce que vous disiez tout à l'heure,
10:27on a le sentiment que Brigitte Macron
10:28n'aime pas du tout
10:29cet exercice de l'interview,
10:30qu'à chaque fois,
10:31c'est un reculon,
10:31c'est pour...
10:32Elle tremble.
10:33Et c'est aussi la raison
10:34pour laquelle j'étais allé la voir
10:35en loge de maquillage
10:36pour lui dire,
10:37vous savez,
10:37Macron,
10:38le touquet,
10:38c'est un peu chez moi aussi,
10:40etc.
10:41Et le boulanger,
10:42vous y allez toujours
10:42chez le boulanger,
10:43machin,
10:43etc.
10:44Pour complètement dédramatiser
10:46l'exercice,
10:48mais je sentais bien
10:48qu'elle était quand même
10:50crispée.
10:51Coucou Jacques.
10:53Toutes ces années à travailler ensemble
10:55et je crois que je ne te l'ai jamais dit,
10:56mais je voulais te remercier en fait.
10:58Je voulais que tu saches
11:00que je n'ai jamais oublié
11:01ta bienveillance,
11:02ta grande gentillesse,
11:04ta patience aussi envers moi
11:05et surtout la débutante que j'étais.
11:08J'ai commencé mes premiers Prime
11:09à tes côtés
11:10et je dois dire
11:11que j'ai eu un assez bon prof,
11:13voire un excellent modèle.
11:15On a vraiment bien rigolé.
11:16Tu es tellement taquin,
11:18mon Jacques,
11:18et j'aime tellement être taquinée,
11:20mon Jacques.
11:21Alors, je te fais des gros bisous
11:22et je te souhaite une bonne émission
11:24et à très vite.
11:26Vous n'avez jamais dit tout ça,
11:27Carole Rousseau ?
11:28Jamais.
11:28Merci, Carole.
11:30Je t'embrasse fort, là.
11:31On sent que vous étiez mieux, ouais.
11:33Ah bah oui,
11:33parce que c'est vrai
11:34qu'on a passé quelques heures
11:36d'émissions ensemble,
11:38qu'on s'est taquinées
11:38comme deux gamins.
11:41Comme deux gamins.
11:43Pourquoi ces émissions
11:44se sont arrêtées
11:45alors qu'elles faisaient
11:45de très bonnes audiences ?
11:48Parce que...
11:49Parce que...
11:50TF1 estimait
11:52qu'elles commençaient
11:54à s'user un peu.
11:56Mais vous savez,
11:57la vie est un éternel recommencement.
11:59Donc, je ne désespère pas
12:00qu'un jour,
12:01on fasse la même chose autrement.
12:03Ça, ça pourrait vous intéresser ?
12:04Vous faire revenir à la télé ?
12:05Ah, ce serait drôle avec Carole.
12:08Moi, je signe demain
12:09pour recommencer.
12:10Alors, évidemment,
12:11pas de la même façon
12:12en modernisant tout ça,
12:14en l'adaptant à l'époque.
12:16Mais si le projet
12:17voyait le jour,
12:18je serais archi partant.
12:20Vous avez encore de ces nouvelles ?
12:21Vous êtes encore en contact
12:21avec Carole ?
12:22Pas tellement,
12:22parce qu'elle est maintenant
12:23dans le sud.
12:24Voilà,
12:25on a eu chacun sa vie.
12:27C'est normal.
12:28On nous a mariés plein de fois,
12:29mais en même temps,
12:30on était seulement collègues.
12:32Mais ça se passait tellement bien,
12:35ces émissions,
12:36que c'est vrai.
12:37Et tout ce que dit Carole,
12:38là,
12:38me touche beaucoup,
12:39parce que,
12:40d'abord,
12:41c'est un bel hommage
12:42qu'elle me rend.
12:43Et qu'elle ne vous aurait pas
12:46forcément dit à l'époque ?
12:47Non,
12:48parce qu'elle est pudique,
12:49Carole.
12:51Elle n'extériorise pas
12:52ses sentiments comme ça.
12:54Et très réservée,
12:56très repliée un petit peu
12:58sur elle-même.
12:59Mais quand on la connaît
13:00un peu mieux,
13:01on sait que ce n'est pas un défaut.
13:03Et que,
13:04voilà,
13:04c'est seulement de la pudeur.
13:05Vous avez fait Mazinger,
13:06Jacques Legros.
13:07Vous étiez le hamster.
13:09C'était pour le jeu de mots,
13:10le gros hamster ?
13:11Ou non,
13:11même pas ?
13:12On n'y a même pas pensé.
13:13On trouvait qu'avec l'équipe,
13:16on a fait le choix
13:17sur un catalogue.
13:18Et on trouvait que le hamster,
13:19c'était placide,
13:21c'était rond,
13:22c'était sympa.
13:23Parce qu'attendez,
13:24il y a un catalogue de costumes ?
13:25Oui,
13:25il y a un catalogue de costumes.
13:26Donc là,
13:27on vous a proposé
13:27tout ce qui était disponible.
13:28On les gardait ensemble
13:29et puis on s'est arrêté
13:30sur le hamster.
13:32Après,
13:32on a pris mes mesures,
13:33etc.
13:34Qu'est-ce qu'il y avait d'autre
13:35de proposer ?
13:36Il y en avait plein.
13:37Il y en avait 50.
13:39Mais après,
13:40il y avait des petites gazelles
13:41et tout.
13:41Ça,
13:42ce n'était pas pour moi.
13:43Des gros verres de terre,
13:44ce n'était pas pour moi.
13:46Un crocodile,
13:47ce n'est pas mon style.
13:48Donc,
13:48je trouvais que le hamster,
13:49ce n'était pas mal.
13:50Sauf que j'avais oublié un détail,
13:51c'est qu'on ne peut pas bouger
13:53avec des petites pattes
13:54comme ça
13:54et des petites mains.
13:55Et que par rapport
13:56à ceux qui dansaient
13:57à côté de moi,
13:59surtout que c'était
13:59des professionnels
14:00de la chanson,
14:01vous ne pouviez pas bouger beaucoup.
14:02Moi,
14:02j'étais là comme une andouille
14:03dans mon costume
14:04où ils faisaient 100 degrés.
14:06Et j'étais...
14:08Voilà,
14:08je pouvais faire comme ça
14:09un petit peu
14:10sur un pied,
14:10sur l'autre.
14:11Je n'arrivais même pas à marcher.
14:12On était obligés de me guider.
14:13On ne voit pas grand-chose non plus.
14:14Je ne voyais rien.
14:16Parce que le trou pour voir
14:17n'était pas
14:18à la hauteur de mes yeux.
14:21Mais alors,
14:22c'est-à-dire,
14:22il était à quelle hauteur ?
14:24J'y allais à l'aveugle.
14:26Pas trop déçu
14:26d'avoir été éliminé si vite,
14:28Jacques Leroux ?
14:28Ravi,
14:28parce que je ne me voyais pas
14:30recommencer
14:31plusieurs émissions
14:32dans le même costume.
14:33C'est vrai que pour cette prestation vocale,
14:35c'est votre fils
14:35qui vous a coaché.
14:36Votre fils,
14:36qui lui est un petit génie de la musique
14:37pour le coup,
14:39il vous a donné des cours de chant ?
14:41Alors,
14:41non,
14:41c'est surtout,
14:43non,
14:43cours de chant,
14:44il savait que ce n'était pas gagné
14:45d'avance,
14:46mais surtout sur la prononciation.
14:48Comme lui,
14:48il est à New York
14:48et qu'il est anglophone
14:50depuis des années,
14:52il trouvait que,
14:53pour la chanson notamment
14:54d'Elton John,
14:55que j'ai aussi interprétée,
14:58il trouvait que je parlais anglais
15:00comme une vache espagnole.
15:01Donc,
15:01il m'a donné quelques conseils.
15:03Gabriel,
15:04votre fils,
15:04il étudie à la très prestigieuse école
15:06de musique de Manhattan
15:07à New York.
15:09Vous savez s'il compte revenir en France
15:10après ses études
15:11ou il a envie de faire carrière là-bas ?
15:12J'avoue que c'est une bonne question,
15:14mais je le verrais plutôt rester là-bas.
15:16Son truc,
15:17c'est quoi ?
15:17Les musiques de films ?
15:18La chanson ?
15:19Lui,
15:19c'est la comp...
15:20Alors,
15:20pour le moment,
15:21il chante,
15:22lui,
15:22divinement bien,
15:23il joue du piano aussi,
15:25mais il fait de la composition musicale
15:27et direction d'orchestre.
15:29Et donc,
15:29il a une de ses pièces pour cœur
15:32qui a déjà été jouée à New York
15:34et il a 20 ans.
15:37Et une grande carrière
15:37qui l'attend vraisemblablement.
15:38Ce talent,
15:39vous le sentez tout de suite chez lui ?
15:40Depuis le début.
15:42Il chantait dans la voiture à 3 ans
15:44en allant à l'école,
15:46il faisait du théâtre,
15:47enfin,
15:47lui,
15:48la scène
15:48et puis,
15:50et puis,
15:51et puis,
15:51chanter,
15:52l'été dernier,
15:53il jouait,
15:54il chantait dans un restaurant.
15:55Il était au piano
15:56et chantait à Paris
15:57pour se faire un peu d'argent.
15:59Voilà.
15:5911h30,
16:0112h30,
16:02on refait la télé
16:03sur RTL.
16:05Les improbables
16:06des vacuivaires.
16:07Bonjour Eva.
16:08Bonjour tout le monde.
16:09Bonjour Eva.
16:10Bonjour Eva.
16:10Alors comme ça,
16:11on a des infos sur Jacques Legros
16:12qui mériterait d'être dans le journal,
16:14comme on dit.
16:15Ça va Jacques ?
16:16Très bien,
16:17mais je crains le pire là,
16:17mais très bien.
16:18Parce que là,
16:19ça allait bien en tout cas.
16:20Vous êtes bien installé,
16:21tout ça ?
16:22Ça va,
16:22oui,
16:22merci.
16:23Je vous demande ça
16:23parce qu'une fois,
16:24dans plein les yeux,
16:25vous aviez eu un gros problème
16:26avec votre chaise.
16:28Elle s'était cassée
16:29en pleine émission.
16:30Ça a failli m'arriver,
16:33c'est la chaise qui s'en va.
16:34On est en direct.
16:35Et on est en direct.
16:35Vraiment,
16:36ce n'était pas prévu.
16:37J'ai cassé ma chaise,
16:37vous savez pourquoi ?
16:38Pour regarder si Carole avait
16:39des trous à son pantalon
16:40comme l'animatrice qu'on vient de voir.
16:42Ça aurait pu être dangereux.
16:43Ça aurait pu être dangereux,
16:44mais on a tout eu,
16:45à plein les yeux.
16:46On a eu le carréji
16:48qui prend feu.
16:50Ah, mais en fait,
16:51vous faisiez en sorte
16:51de fabriquer des images
16:52pour votre propre émission.
16:54Voilà,
16:54je pensais surtout à aujourd'hui,
16:56parce qu'on allait pouvoir
16:56ressortir aujourd'hui.
16:58C'est ça, merci.
16:59Ce n'était pas la première fois
17:00que vous aviez un problème
17:01de chaise en plateau,
17:02n'est-ce pas Eva ?
17:03Non.
17:03Il paraît que lors de votre
17:04premier JT sur LCI,
17:06vous étiez tellement stressé
17:07que vous n'arrêtiez pas
17:08de tripoter la manivelle
17:09de votre siège,
17:11si bien qu'à un moment,
17:12vous avez changé
17:13de hauteur en direct.
17:14Alors,
17:15l'exacte réalité,
17:18c'est que je ne tripotais pas
17:20parce que j'avais les mains
17:21sur la table,
17:22mais mon pied tripotait
17:24et puis à un moment,
17:26ça a touché la petite,
17:27petite manette là,
17:29qui fait que je suis descendu
17:31d'un étage.
17:32Vous aviez la tête
17:34à la hauteur du bureau ?
17:35Oui,
17:35alors je me suis rattrapé
17:36sur les jambes
17:37pour me relever.
17:39Vous étiez en squelette ?
17:40J'étais en tétanie
17:42sur les mollets.
17:44Bon,
17:44avec l'expérience,
17:45vous vous êtes détendu
17:46sur LCI,
17:47au point qu'un jour,
17:48on a même pu voir
17:49pendant quelques secondes
17:50à l'antenne,
17:51un Jacques Legros
17:52avec une paire
17:52de boucles d'oreilles.
17:53Qu'est-ce qu'il s'était passé ?
17:56Si vous sortiez de soirée,
17:57expliquez-nous,
17:57parce que là,
17:57on a besoin d'éléments
17:58d'informations.
17:59Non,
17:59c'était la présentatrice
18:00qui me précédait
18:01sur le plateau
18:04sur lequel on se relayait,
18:05qui avait laissé
18:06deux grosses,
18:07on appelle ça
18:08des anneaux,
18:09vous savez,
18:09des créoles.
18:10Des créoles.
18:11Deux créoles
18:12et je tiens
18:13pour rigoler,
18:14j'en ai mis une à gauche,
18:15une à droite
18:16et puis ça a tourné.
18:18Et c'est resté
18:20pour tous les métisiers.
18:21Et c'est resté
18:22pour vous aujourd'hui.
18:23Merci Jacques.
18:24LCI,
18:25c'était vos débuts
18:26à la télé,
18:26Jacques Legros,
18:27et à l'époque,
18:28vous n'étiez pas toujours
18:29très à l'aise
18:30avec les chiffres.
18:31Avec d'ailleurs
18:32des chiffres
18:32qui sont tombés
18:33cet après-midi.
18:3440 personnes assassinées
18:36sur l'île
18:36en 94,
18:39l'année dernière.
18:40Le chiffre,
18:41c'était le même
18:42déjà en 93.
18:4326 assassinats
18:44en 93,
18:46pardon,
18:47donc le même chiffre
18:47en 94,
18:49en 92.
18:50Si quelqu'un a compris,
18:51merci de nous appeler.
18:52La direction de RTL,
18:53déjà,
18:53je peux vous dire
18:53qu'il ne vous confieront pas
18:54une émission d'économie.
18:56Mais moi-même,
18:56je n'avais pas compris.
18:58Ah là,
18:58c'était Jean-Michel
18:58sans fin de phrase.
19:00C'est pas là.
19:01C'est pas où on est.
19:02Ça peut vous arriver.
19:03Eva,
19:04vous allez maintenant
19:05nous parler
19:05du passé sulfureux
19:07de Jacques Legros.
19:08À vos débuts,
19:09vous avez écrit
19:09des nouvelles érotiques
19:11dans le magazine
19:12Détective.
19:13Exemple,
19:13l'histoire d'un milliardaire
19:14qui changeait de maîtresse
19:15chaque jour.
19:16À l'époque,
19:17vous aviez même,
19:17paraît-il,
19:18un carnet
19:18dans lequel vous notiez
19:19toutes vos expressions coquines.
19:21Alors,
19:21pourquoi vous étiez prêté
19:23à cet exercice,
19:23Jacques ?
19:24Eh bien,
19:24vous le dites franchement,
19:25tout simplement,
19:26parce que c'était
19:26très bien payé.
19:28Alors,
19:28ça,
19:28c'est vrai.
19:30Ça,
19:30c'est vraiment
19:30la première raison.
19:32Mais il y avait
19:32un petit plaisir aussi,
19:33non ?
19:33Pas trop,
19:34non.
19:34Mais en même temps,
19:35j'ai beaucoup appris
19:36l'écriture,
19:38les contraintes
19:39de l'écriture
19:40parce qu'il y avait
19:41une première scène
19:42où il fallait
19:42que le héros
19:43utilise tous ses sens.
19:46Donc,
19:47il sentait l'air frais
19:48du petit matin
19:49et puis la cloche
19:50de l'église sonnée
19:51pour Louis,
19:52etc.
19:53Bon.
19:53C'est un peu
19:54un lancement
19:54du 13h TF1
19:55quand on part
19:55dans un petit village.
19:57Il suffit,
19:57Eric,
19:57il suffit.
19:58Sauf que derrière,
19:59ça dégénérait,
19:59quoi.
20:00Ben voilà.
20:00Et après,
20:02scène 2,
20:03flashback
20:03sur la veille,
20:04etc.
20:05Et il devait
20:06séduire une conquête
20:08par jour
20:09et aller jusqu'à
20:12le bout
20:13de l'érotisme
20:14mais jamais plus loin.
20:15Donc,
20:17ses longues jambes
20:18fines,
20:18machin,
20:19etc.
20:19C'était plus allusif.
20:20C'était allusif.
20:21Vous écriviez
20:22ces histoires coquines
20:23sous votre nom
20:24ou vous aviez
20:24un pseudo ?
20:25On ne signait pas.
20:27C'était la règle.
20:28Personne ne signait
20:29aucun article.
20:30Peur des représailles,
20:31sans doute.
20:32Et attention,
20:32si ça se trouve,
20:33vos équipes,
20:33vous retrouvez ça
20:34pour votre dernier journal
20:35vendredi prochain.
20:36C'est bien caché.
20:37C'est bien caché.
20:38Autre petit boulot,
20:38pas comme les autres,
20:39vous avez fait de la poterie.
20:40Vous fabriquiez
20:41ou vendiez des vases.
20:43C'était pour payer
20:43vos études ?
20:44Oui, oui.
20:45Je me faisais un peu
20:45d'argent comme ça
20:46dans un coin de garage
20:49dans le 13ème arrondissement.
20:52Et je faisais cuire
20:53tout ça
20:54chez Roger Vigean,
20:56je crois,
20:56ou Roger Vigean
20:57dans le 14ème,
20:58qui lui avait les fours.
20:59Et oui, oui,
21:00j'adorais ça
21:01et j'adore toujours ça.
21:02Et c'est un de mes petits rêves,
21:04ça pour plus tard,
21:05enfin pour demain,
21:06ce sera de m'offrir
21:08un tour
21:09et de recommencer.
21:11Vous nous ferez
21:12quelque chose pour nous ?
21:13Oh oui.
21:13On aura besoin de tasse
21:14pour la prochaine saison.
21:15Jad,
21:16Eric,
21:17Eva,
21:18je vous aime.
21:19Voilà.
21:20C'est beau.
21:20Et tout ça,
21:21donc en poterie,
21:22Jacques Le Gros.
21:23Après,
21:23on ira vendre ça,
21:24nous sur les marchés,
21:24on se fera un petit peu d'argent.
21:25Parce que nous aussi.
21:27Rien du tout.
21:29Bon,
21:29on va arrêter là
21:29ces infos improbables
21:30car une de plus
21:31pourrait être justement
21:32la goutte d'eau
21:32qui ferait déborder le vase.
21:34Expression qui existe d'ailleurs
21:35dans d'autres versions
21:36très sympas
21:37entendues à la télé.
21:38Ça,
21:38ça me fout les moulins,
21:39sincèrement.
21:40C'est la grosse goutte
21:41qui a fait déborder le fleuve.
21:43Voilà,
21:44c'est la gifle
21:45qui a fait déborder le vase.
21:47Il y a déjà un problème.
21:48Le problème qui s'est passé,
21:50c'est que c'est la goutte d'eau
21:50sur le gâteau
21:51et que c'est la goutte d'eau
21:52sur le gâteau.
21:52C'est ma préférée,
21:53la goutte d'eau sur le gâteau.
21:54J'adore.
21:56Gâteau un peu humide du coup.
21:58Merci beaucoup Eva.
22:00Merci Eva.
22:01Ce sera l'alarme
22:02qui va faire déborder le journal.
22:03Eh oui.
22:04Vendredi prochain,
22:05c'est bien vendu.
22:06On sera là.
22:07On vous suivra évidemment.
22:08J'espère bien.
22:09Jacques,
22:09merci beaucoup
22:10d'être venu refaire
22:11votre télé avec nous.
22:13On vous souhaite
22:14une très très belle
22:15dernière semaine
22:16à la présentation
22:17du 13h de TF1
22:18à partir de lundi.
22:20Merci Jacques Legro
22:21et nos meilleures ondes
22:21pour ce tout dernier
22:22et ces tout derniers 13h.
22:24Vous reviendrez nous parler
22:25de vos nouveaux projets.
22:26C'est tellement un plaisir
22:27d'être avec vous
22:28que quand vous voulez.
22:30Samedi prochain,
22:31c'est une autre figure emblématique
22:32de la télé
22:32qui sera avec nous
22:33puisque nous recevrons
22:34Antoine de Cônes.
22:36Tout de suite,
22:36une émission que vous connaissez bien
22:37Jacques Legro
22:38pour l'avoir présentée.
22:39C'est le journal inattendu.
22:40Ah oui.
22:41Nathalie Renaud reçoit aujourd'hui
22:42Thierry Marx.
22:43Très bon week-end sur RTL.
22:44Ciao, ciao.
22:45Bon week-end.
22:45Merci.
22:46Sous-titrage Société Radio-Canada

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