Jacques Legros revient sur son accrochage avec Jean-Pierre Pernaut.
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00:00On était rincés, on était épuisés par ce confinement.
00:03On faisait des journaux d'une heure, monosujets,
00:06avec des duplexes compliqués à gérer à cause des décalages de son, etc.
00:11Et Jean-Pierre, il était mis au placard chez lui, le journal d'un confiné.
00:17Et moi, il avait le rôle, le second rôle, et moi le premier rôle.
00:21Et ce n'était pas dans sa nature, après autant d'années de premier rôle.
00:24Et donc, à un moment, ça a un peu coincé, il s'est montré interventionniste dans mon journal.
00:28Et ça, le deal, il fallait le respecter.
00:31Moi, quand je passe un deal, je le respecte.
00:34Et quoi qu'il arrive.
00:35Et il ne l'avait pas respecté, donc je l'ai mal pris.
00:39Et j'ai dit, bon, si c'est ça, il y a qu'il va venir le faire, le journal.
00:42Et je suis reparti dans le parking prendre ma voiture.
00:44Qui vous rattrape à ce moment-là ?
00:45Le rédacteur en chef.
00:46Il était quelle heure ?
00:48Il devait être midi, à peu près.
00:52Ah oui, on était vraiment sur la dernière ligne droite.
00:54Ah oui, oui.
00:55Trop plein pour vous, quoi.
00:56Vous ne l'auriez pas fait ?
00:57Non, évidemment.
00:59Responsabilité, quand même.
01:01Cet incident, il a été repris.
01:02Il a été monté en épingle.
01:04C'est ça.
01:04Il a été monté en épingle.
01:05Est-ce que ça vous a fait de la peine qu'une certaine presse essaie de laisser entendre
01:09que vous ne vous entendiez pas du tout avec Jean-Pierre Pernault,
01:12en reprenant cet exemple que vous venez de citer,
01:14mais aussi ce dont vous parliez dans le livre également,
01:16le fait que vous n'ayez pas assisté à ces obsèques,
01:17pour des raisons qui vous appartiennent.
01:19Vous ne goûtez pas le côté, parfois, on va dire ça, un peu people de ce genre de cérémonie.
01:23À partir de là, un certain nombre d'articles sont nés en fleurie sur la presse digitale,
01:27pour dire qu'ils ne s'entendaient pas du tout.
01:28Ça vous a fait de la peine, ça ?
01:29Mais non, je n'ai pas de peine à avoir.
01:32Le conflit est leur fond de commerce.
01:34Donc, à partir du moment où on le sait,
01:36qu'on connaît ce métier et les gens qui l'exercent mieux que quiconque,
01:40on se doute que ça va ça.
01:42Après, il y a des gens qui ont bien touillé la mayonnaise aussi,
01:46mais c'est leur problème aussi.
01:48Et puis, tout s'éteint à un moment.
01:50L'épouse de Jean-Pierre Pernault, Nathalie Marquet,
01:52elle avait réagi avec véhémence à tous ses articles, sans doute,
01:54plus qu'à votre livre d'ailleurs.
01:56Vous avez eu l'occasion de la revoir depuis de dissiper les malentendus.
01:58Non, non, non.
01:59Je n'ai rien à dissiper.
02:01Elle mène sa vie, je mène la mienne.
02:02Puis, je n'ai rien à dissiper.