Philippe Tabarot, ministre chargé des transports était l’invité du Face-à-Face de ce 2 mai sur RMC et BFM.
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00:00Les Français commencent à en avoir ras-le-bol de ce qui se passe au niveau de la SNCF
00:05et ils souhaitent de manière très claire que leur argent,
00:08puisque je rappelle quand on dit l'État met la main à la poche, c'est le contribuable.
00:12Je n'ai pas besoin de vous faire un dessin concernant la situation financière de notre pays,
00:17les 40 milliards qu'on doit trouver pour le projet de loi de finances.
00:22Donc pour toutes ces raisons, je pense qu'il serait raisonnable de pouvoir revenir à la raison.
00:27Oui mais qu'est-ce que vous craignez au fond pour la SNCF ?
00:30Que les Français finalement se disent qu'il y a une concurrence qui arrive,
00:34il y a les Italiens, les Espagnols, il y a l'autobus, il y a la voiture.
00:38Moi je ne la crains pas à la concurrence ferroviaire, au contraire.
00:40Elle a l'offre d'autres services, elle multiplie.
00:43Elle n'est pas une menace pour la SNCF ?
00:44Elle n'est pas une menace pour la SNCF, bien au contraire.
00:47On voit que dans d'autres pays où elle est pratiquée, je pense notamment en Espagne,
00:51où c'est la SNCF qui pratique la concurrence,
00:53il y a eu 10 millions de plus de voyageurs l'an dernier qui ont pris le train,
00:57donc la concurrence, moi quelque part, me va très bien
01:00et je pense que c'est une saine émulation.
01:02Par contre, c'est la détérioration de l'image de la SNCF auprès des Français.
01:07Les Français ont envie de train, il y a un besoin de train
01:09et c'est surtout aussi qu'il y ait du report modal.
01:12Mais du report modal, malheureusement, sur la route
01:15ou sur des moyens de transport beaucoup moins décarbonés que le train.
01:19ceux qui mettent en péril la SNCF ont une responsabilité également
01:23par rapport à notre environnement
01:27et par rapport à cette volonté de décarboner nos transports.
01:30et...
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