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  • il y a 6 jours
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Transcription
00:00Musique
00:00Un tiers lieu au service du territoire.
00:23Situé dans le pays rouennais, la Martinière est au croisement des ruralités.
00:27Cette ferme qui regroupe historiquement de l'élevage porcin, de la viticulture et du maraîchage bio
00:31ouvre ses portes pour laisser place à la réflexion sur de nouveaux modèles agricoles
00:36et sur la valorisation des espaces ruraux.
00:38Tiers lieu c'est un grand mot qui effectivement souvent est assigné aux villes.
00:41En réalité il existe plein d'espaces associatifs qui mélangent, qui hybrident les activités
00:46et des espaces pas forcément toujours associatifs d'ailleurs.
00:49Là nous on a ramené ce mot à un moment donné où il nous semblait important de souligner
00:53que la ferme elle n'avait jamais été qu'un lieu de production agricole
00:57et que politiquement il était aussi important de souligner qu'une ferme c'est un lieu de vie.
01:01Notre but c'est de trouver des terrains de rencontre.
01:03Là où il peut y avoir des fois de l'animosité on va dire entre les différentes perceptions
01:07de la campagne, celles et ceux qui y vivent et celles et ceux qui y passent uniquement.
01:11On a envie de pouvoir créer un espace favorable à la rencontre autour
01:15notamment de questions d'écologie, d'alimentation par exemple.
01:18Ouverts d'avril à novembre, les visiteurs sont une nouvelle fois nombreux pour cette nouvelle saison.
01:22On a deux personnes qui vivent là à l'année, Françoise et François,
01:26qui du coup sont vraiment les historiques de la ferme.
01:28Et on a en programmation et alentour différents collectifs qui gravitent.
01:32Par exemple pour les jardins une quinzaine de personnes,
01:35pour l'organisation à l'année deux à trois personnes en plus,
01:38on va dire un collectif de cinq, six personnes qui font vraiment la programmation de l'année.
01:44Et selon les événements, 80 à 200 personnes qui passent.
01:47La formation soudure c'est par exemple une dizaine de personnes.
01:51Dans le cadre d'un appel à projet Fab Lab Solidaire de la Fondation Orange,
01:55la Martinière bénéficie pour la seconde fois du soutien financé
01:57pour leur projet pour l'habitat sobre et écologique.
02:00Oui c'est ce qu'on recherche.
02:01Alors on soutient en Auvergne-Rhône-Alpes,
02:03on avait démarré avec des tiers-lieux solidaires, des Fab Lab Solidaire.
02:07Et ici on a été un des premiers.
02:08Et ce qui a été recherché dans celui-ci,
02:10c'est pour ça qu'il a été retenu sur l'appel à projet au niveau national,
02:13c'était tout ce qui touche aux questions de l'environnement, de l'écologie.
02:17Et il est situé à milieu rural.
02:18Et c'est aussi des axes que l'on recherche.
02:20Ce n'est pas uniquement des projets basés à Lyon-Centreville,
02:23Grenoble-Centreville ou Clermont-Centreville.
02:25C'est aussi de mailler sur le territoire des projets intéressants
02:27et de les soutenir pour les faire grandir.
02:30Soirée débat, conférences, journées immersion et activités de production.
02:34Le programme de cette année est déjà bien chargé.
02:36La nouvelle saison est désormais lancée.
02:38Dans le Trièvre, au pied du Vercors, à Sinard,
02:46un lieu offre une alternative à la prison.
02:48Dans ce CEF, centre d'éducation fermée,
02:51il y a la place pour 12 mineurs qui ont commis délits ou crimes.
02:54Ils y restent entre 6 et 12 mois.
02:56Ce qu'on travaille principalement, c'est bien évidemment
02:59à la réinsertion de ces jeunes-là et à la prévention de la récidive.
03:02On a une équipe pluridisciplinaire, psychologue, infirmière,
03:07bien évidemment éducateur, technique, sportif, culturel,
03:11maîtresse de maison, des surveillants de nuit.
03:13On est ouvert toute l'année, 24h sur 24.
03:16On ne s'arrête jamais.
03:19Au planning de la journée, toutes sortes d'activités.
03:21Des cours en classe, du sport, mais aussi des activités techniques
03:24comme à l'atelier bois, un atelier qui rassemble plusieurs objectifs.
03:28C'est quelque chose qui leur permet de reprendre confiance en eux,
03:30d'être valorisés et chaque fois qu'ils font un truc,
03:34en général, on signe le nom du jeune, la date,
03:37dans un petit coin de l'objet et ils savent que ça, c'est moi qui l'ai fait.
03:40Et souvent, ils vont le montrer aux autres.
03:42Et regarde, tu as vu, là, il y a mon nom sur l'objet.
03:44Et après, il y a aussi le côté éducateur
03:47où justement, on se retrouve en relation duelle avec un jeune
03:51où là, le fait d'être juste deux en tête à tête,
03:55sans les autres à l'égard du groupe,
03:56permet aussi de travailler d'autres points intéressants.
04:01Car la vocation du centre est de construire avec ces jeunes leur sortie
04:04qu'ils aient un projet socio-professionnel.
04:06Comme pour ce mineur qui est pour la seconde fois au CEF.
04:09Alors qu'il devait aller à Vars, le centre a voulu le reprendre
04:12pour continuer de construire son projet.
04:14Une délinquance symptomatique d'un mal plus profond,
04:28comme l'explique le directeur du centre.
04:30En tout cas, moi, j'ai toujours rencontré au cours de ma carrière
04:33des jeunes qui aimeraient avoir des vies comme tout le monde,
04:38pouvoir rentrer chez eux sans avoir des difficultés,
04:41à avoir un frigo plein, à avoir des parents qui, effectivement,
04:44n'ont pas de problème.
04:46Le résultat d'inégalités sociales qui ne cessent de croître,
04:49laissant se développer la pauvreté et la ségrégation sociale.
04:52Malgré cela, les jeunes veulent s'en sortir,
04:54comme pour ce mineur qui souhaite travailler dans les espaces verts.
04:57Ce que je préfère, pour moi, c'est tout ce qui est travail en nature, en extérieur.
05:01Tout ce qui va être occupé le jardin.
05:03Regardez, par exemple, l'herbe qui est là, c'est moi qui l'ai tendue.
05:06T'as aidé, vous voyez, ou travailler avec les animaux aussi, beaucoup, j'aime bien.
05:10Le centre d'éducation fermée reste une meilleure solution que le tout carcéral,
05:13de quoi donner à ces mineurs une seconde chance.
05:23Bienvenue dans une des deux salles de commande du nouveau plateau technique
05:25du service de cardiologie interventionnelle du Change à Annecy.
05:30C'est ici que sont coordonnées et réalisées les interventions sur les patients admis
05:34dans cette nouvelle aile de l'établissement d'une surface de 1500 mètres carrés.
05:37On a une salle de commande pour chaque salle d'intervention.
05:42Nous, on a fait le choix de les grouper en binômes.
05:45Donc ici, vous êtes à l'endroit où on fait l'activité des coronarographies
05:49et en géoplastique coronaires.
05:51Et on a choisi d'avoir une grande salle de commande qui est commune
05:54pour nos deux salles d'intervention.
05:56Ce qui permet de mutualiser le matériel et puis d'avoir une entraide immédiate
06:01s'il y a besoin d'une équipe qui peut aider une autre.
06:03Vous avez des vitres plombées qui permettent d'avoir un regard
06:06sur chacune des deux salles qui sont en activité.
06:09Ce nouveau PTI pour plateau technique interventionnelle
06:12a été construit sur le site même des anciennes urgences du Change.
06:15Composé actuellement de trois salles d'intervention,
06:18en attendant bientôt une quatrième, d'une salle de préparation
06:20et d'une salle de réveil, il a été conçu pour optimiser
06:23toute l'organisation du service.
06:25On a des équipements tout neufs, tout modernes
06:27qui nous permettent d'améliorer la qualité de nos examens,
06:31la qualité diagnostique des images,
06:35l'interconnexion avec les différents logiciels.
06:38Et donc on gagne aussi en ergonomie, on gagne en tranquillité.
06:42Avant, on était un petit peu en manque de plage horaire
06:44donc les programmes finissaient régulièrement vers 21h, 21h30
06:49et on était souvent obligés de venir retravailler
06:52pour faire les patients en attente le samedi.
06:55En médecine, la cardiologie interventionnelle est divisée en trois branches.
06:58La coronarographie, la rythmologie et la cardiologie structurelle.
07:03La réhabilitation totale de ce service du centre hospitalier Annecy-Genevoix
07:07était donc devenue une nécessité au fil des années.
07:10On a commencé la cardiologie interventionnelle, la branche coronarographie,
07:13c'est-à-dire traitement des infarctus en fait en 2002.
07:16Ensuite, on a eu le déménagement, on s'est déplacé de site,
07:19on a eu un hôpital tout neuf, tout moderne en 2008.
07:22Et ensuite, la chirurgie cardiaque a pu arriver.
07:24Donc on a la chirurgie cardiaque sur site depuis le 2010, qui a été ouverte.
07:28Et depuis 2010, on a continué à développer les différentes branches de la cardiologie interventionnelle
07:33en parallèle de celle de la chirurgie cardiaque.
07:36Grâce à un GCS, un groupement de coopération sanitaire,
07:40ce nouveau plateau technique accueille également des praticiens du secteur privé du groupe Ramsey Santé.
07:45Dans notre métier en cardiologie interventionnelle,
07:47la technologie est très importante, beaucoup d'informatique, beaucoup d'imagerie,
07:52et là on a un plateau technique qui est à mon avis à la pointe en France.
07:58On a beaucoup de chance, on en a conscience.
08:00A l'heure actuelle, plus de 6000 actes de cardiologie interventionnelle ont lieu par an sur le site d'Annecy.
08:05Avec cette nouvelle configuration, le change espère voir ce nombre augmenter de 5 à 10% par année.
08:16Adopter une poule, ça vous dit ?
08:18Eh bien pour ça, il faut habiter à Volnavé-le-Haut.
08:20Depuis 2018, la commune donne à ses habitants deux poules pondeuses par an.
08:25Cette fois, 27 familles sont venues récupérer leur volatile.
08:28La poule, elle s'appelle comment ?
08:30On a...
08:30Joséphine !
08:31Ok, très bien.
08:33Voilà, Joséphine !
08:34Eh bien, elles vont vivre tranquillement dans le jardin,
08:36et elles vont surtout manger notre épluchure de légumes,
08:40et pondre des oeufs.
08:42C'est intéressant aussi.
08:43Dans la métropole de Grenoble, un habitant jette en moyenne 60 kg de déchets organiques par an.
08:48Pour la municipalité, c'est une solution pour contribuer à la réduction de ces déchets.
08:53Des épluchures, des restes de coquillages, et même de la viande,
08:56les poules peuvent avaler jusqu'à 150 kg de restes par an.
09:00On essaye de beaucoup sensibiliser notre population au tri, au compostage,
09:05et également du coup, avec les poules, au retraitement des déchets qui soient ludiques.
09:11Mais pour les adopter, il y a quelques règles à respecter.
09:14On demande aux adoptants de les garder minimum un an,
09:19de leur mettre à disposition à boire, à manger, d'avoir un enclos et un lieu pour les abriter.
09:25Voilà. On est à la campagne, donc on a des fouines, on a des renards, on a des buses.
09:30On essaye de faire au mieux pour qu'elles survivent le plus longtemps possible.
09:34On est à la campagne, c'est le risque, c'est le risque, mais voilà.
09:38Et une fois, une fois, voilà ma belle,
09:42et même une fois où le renard était venu, on avait bouffé une, on en avait quatre,
09:45et du coup, le soir, on ne retrouvait plus aucune poule.
09:48Elles étaient perchées dans les arbres pour ne pas se faire avoir par le renard après, en fait.
09:55Si ces poules échappent à leur ennemi naturel,
09:57elles pourront donner à leurs propriétaires 200 oeufs par an pendant deux à trois ans.
10:02Colorées, sucrées et pleines d'histoire, ces pralines sont le rose de cette commune savoyarde.
10:14Ingrédients phares du Saint-Genis, une brioche garnie, elles en ont fait sa renommée.
10:19C'est une brioche moelleuse, gourmande, et puis les pralines fondent à l'intérieur.
10:29Donc la brioche s'imbibe de sucre, et puis voilà, c'est un délice.
10:35Si Étienne Bavu réalise des Saint-Genis depuis quelques années,
10:38la recette, elle, est vieille de près de 400 ans.
10:41C'est la même recette depuis 1630, elle n'a pas été modifiée.
10:44Farine, beurre, oeufs, lait, sucre, levure, fleurs d'oranger,
10:48et bien évidemment, pralines maison, composent cette recette ancestrale.
10:53Mais ce ne sont pas uniquement les ingrédients qui en font la valeur,
10:56car derrière, il y a tout un savoir-faire.
10:59C'est une brioche au levain, avec une double fermentation.
11:05Et ils poussent dans des copées, on appelle ça un copé.
11:09C'est en bois de tilleul.
11:10Et il y en a qui diront que ça donne un peu de goût, d'autres qui diront que non.
11:17Ces mêmes copées sont ceux que son grand-père, Alain Bavu, a lui-même utilisé auparavant.
11:22Car la pâtisserie, la bully, c'est également une histoire de famille.
11:26Là, on voit mon grand-père, il y a environ 30 ans.
11:29Cette bassine-là, je moule les gâteaux encore dedans, comme mon grand-père il y a 30 ans.
11:34Les copées en tilleul sont les mêmes.
11:38Et voilà, en fait, on fait toujours pareil.
11:41Il n'y a que les personnes qui changent, mais ça reste toujours la même chose.
11:44A l'origine de cette pâtisserie, une abrésienne, Françoise Guillot,
11:48qui épouse un hôtelier de Saint-Génie nommé Pierre Labully.
11:51Elle a amené cette recette de brioche au bon goût de fleurs d'oranger.
11:56Mais de base, il n'y avait pas de praline à l'intérieur.
11:58Il n'y avait qu'une praline sur le dessus.
11:59Et à la demande des clients de l'hôtel, ensuite, il y a eu des pralines à l'intérieur.
12:05C'est de là qu'est né le Saint-Génie.
12:07Après plus de trois siècles sous l'égide de cette famille,
12:10Paul Labully passe le flambeau à son dernier apprenti, Alain Bavu,
12:14qui rachète la pâtisserie en 1979.
12:18C'est la plus vieille que j'ai.
12:19C'était encore une photo de la place où on voit l'hôtel.
12:23On voit l'hôtel et il y a encore la bascule.
12:26C'est mon bébé, ça.
12:27J'ai travaillé depuis 1979 ici, ça fait quand même longtemps.
12:34Même que je ne travaille plus, je passe tous les jours.
12:36Je les embête peut-être, mais je passe tous les jours.
12:38A l'instar de leurs créateurs, la tradition semble se perpétuer chez les Bavus.
12:43Depuis 2006, son fils Jean-Philippe a pris les commandes de l'entreprise
12:48et dans plusieurs années viendra le tour des petits-fils Étienne et son frère.
12:52Trouver son futur professionnel en travaillant.
13:02Voici le principe de cette entreprise éphémère.
13:05Éphéméria existe depuis le 15 avril dans les locaux du CCI de Saint-Étienne.
13:10Un nom trouvé et conçu par les élèves.
13:13Ici, ce sont eux qui présentent leur entreprise aux invités,
13:17journalistes, école ou entreprise.
13:19On a un service web, on a un service communication, on a un service RH, tout au fond.
13:29Et de ce côté, on a un service face-à-face et concentre.
13:33Moi, je fais partie de l'équipe communication.
13:36Là, on fait communication interne et externe.
13:39Ici, je fais plutôt des graphiques et animations.
13:43Chaque associé a entre 18 et 30 ans.
13:46Il recherche une solution d'avenir, alternance, formation ou contrat.
13:50Et pour trouver des offres, c'est le travail du call center et du face-à-face de vrais commerciaux.
13:56On va toquer aux portes directement.
13:58On va se présenter, présenter notre projet, présenter notre entreprise
14:01et demander s'ils ont éventuellement des offres disponibles au sein de leur entreprise.
14:06On récupère grâce à des fiches toutes les coordonnées des entreprises, etc.
14:10Alors, elles seront en ligne sur notre site personnel qui est privé.
14:14Puis proposer à l'ensemble des associés, afin que chacun puisse y trouver son bonheur,
14:19trouver éventuellement sa prochaine alternance ou son prochain emploi.
14:22Les associés ont été répartis dans cinq services pour s'entraider.
14:26Certains sont déjà spécialisés dans leur domaine.
14:29En web, j'ai bien été choisi pour l'Assemblée Bonheur.
14:31C'est quelque chose auquel je m'y connais plutôt bien.
14:34J'ai fait plusieurs diplômes, dont un BTS, un BTS SEO option SISR,
14:40qui concerne justement tout ce qui va être réseau et informatique, système communiquant,
14:44et dû à ma licence aussi, qui est en informatique.
14:48Et d'autres non, mais c'est aussi un moyen d'apprendre un métier, d'être actif ou de sociabiliser.
14:53Le tout accompagné de trois coachs pour les accompagner.
14:56Déjà, de les aider à comprendre les codes de l'entreprise,
14:59qu'on les accompagne sur leur CV, sur leurs entretiens de recrutement.
15:05On fait des simulations régulièrement d'entretiens.
15:07Et puis quelque part, on les fait monter aussi en compétences sur certains métiers.
15:11Je vais me dépasser un petit peu, sortir de ma zone de confort
15:14et devoir aller taper à la porte des entreprises pour présenter le concept des entreprises éphémères.
15:17Et on parle bien d'associés, car chacun a cotisé à hauteur de 2 euros.
15:21Une somme qui servira à la fête de fin d'entreprise après le 28 mai 2025.
15:26Le concept est financé par la préfecture et la métropole.
15:30La cible, les jeunes issus des quartiers prioritaires.

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