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00:00C'est le moment de la chronique Perspective avec Jean D'Amour. Bonsoir, Jean.
00:06Bonsoir, Jean-Philippe.
00:07Bon, on va revenir d'abord sur les élections fédérales de lundi.
00:10Évidemment, il n'y a pas de changement, autant au niveau national que dans nos régions,
00:14gouvernement libéral, minoritaire, également, bon, la région qui demeure dans l'opposition,
00:18les députés de la région qui ont été réduits.
00:20Bien, d'abord, il faut féliciter les gagnants dans nos régions.
00:22Bernard Généreux dans le comté ici, il y a dans le secteur de Rimouski,
00:26Maxime Blanchet-Jonca qui a gagné aussi.
00:27Alors, la démocratie s'est exprimée. Il faut féliciter ces gens-là.
00:31Il faut reconnaître aussi le travail au cours de la campagne de leurs adversaires
00:35qui n'ont pas gagné, mais qui ont amené un plus dans bien des dossiers,
00:39par leur opinion, par les propositions qu'ils ont faites.
00:41Mais c'est derrière nous.
00:42Puis déjà, il faut passer, Jean-Philippe, à la prochaine étape,
00:45c'est-à-dire le suivi des enjeux qui ont été abordés.
00:47On a parlé beaucoup de forêt.
00:48La forêt est dans une situation particulière présentement vis-à-vis des États-Unis.
00:52On a parlé de la vin.
00:53On a parlé d'agriculture sous la forme de la gestion de l'offre.
00:57La traverse Rivière-du-Loup-Saint-Siméon, toute la question de l'immigration.
01:01Il y a des choses à faire.
01:02Alors, il faut que nos élus retroussent leurs manches et continuent le travail.
01:06Moi, j'ai de l'espoir à cet égard-là.
01:08Mais on a un rôle maintenant.
01:09Comme citoyen, c'est de suivre l'évolution de ces préoccupations-là.
01:13Est-ce que tu es surpris justement de voir qu'il n'y a pas de changement politique dans la région?
01:16Parce que, bon, évidemment, il y a beaucoup de dossiers en attente.
01:18On parlait des travailleurs temporaires étrangers.
01:20Il y a beaucoup d'entreprises qui attendent des réponses.
01:22Est-ce que le gouvernement va faire un pas de recul avant l'été?
01:24Moi, je m'attendais à un résultat beaucoup plus serré.
01:27Dans le cas de chacun des comtés qui nous concernent, je m'attendais à des résultats beaucoup plus serrés.
01:33Ça n'a pas été le cas.
01:34Donc, il y a une volonté populaire.
01:36On est dans l'opposition.
01:37Ça, c'est clair.
01:38On est encore dans l'opposition.
01:39Je dis à la blague à quelqu'un ce matin, on est bons là-dedans.
01:42Mais bon, tout le monde nous a dit, on va tirer notre épingle du jeu et ça va bien aller.
01:46À ce moment-ci, la chose qu'on a à faire, c'est de se dire, bien, écoute, il faut faire confiance.
01:49On a des élus.
01:51Les citoyens se sont exprimés.
01:53Alors, souhaitons-nous bonne chance pour la suite des événements.
01:55Puis, ce n'est pas ironique.
01:56Je suis très sincère là-dedans.
01:58Moi, ma région, ça a toujours été très important.
01:59Puis, ça n'a jamais changé.
02:01Ça ne changera pas.
02:02Autre dossier.
02:03Bon, tu souhaites commenter, évidemment, notre nouvelle de ce soir concernant le snack-bar d'amour à Rivière-du-Jou.
02:08Bon, l'Office de la langue française qui cherche, peut-être, on peut dire, des poux en région.
02:13On a entendu, évidemment, avec le Go Habs-Go la semaine passée à Montréal.
02:16Alors, qu'est-ce que tu penses, justement, du travail de faire le français?
02:19Quand j'ai entendu ça, je me suis rappelé une vieille expression de RBO, je crois rêver.
02:24Non, mais écoute, il y a des gens qui n'ont rien à faire là.
02:26Si on cherche des endroits pour coucou au Québec, on l'a trouvé là.
02:28Moi, je n'ai rien contre le français.
02:30Dans toute ma vie, j'ai toujours essayé de parler un français correct.
02:33Je ne suis pas parfait, mais pour moi, la langue française, c'est important.
02:37Mais quand tu t'attaques à des institutions régionales, snack-bar d'amour,
02:40je ne sais pas combien de décennies, depuis combien de temps que ça existe, probablement 75 ans.
02:45Écoute, tu as beau changer le nom de mes matins, le dimanche après-midi,
02:48quand les gens vont aller manger une crème molle, ils vont encore aller au snack-bar d'amour.
02:51Ah, il est où le problème?
02:52À un moment donné, tu peux-tu laisser vivre tes entreprises?
02:55On est dans un contexte économique actuellement qui est fragile.
02:58Puis un matin, il y a un fonctionnaire qui débarque, j'oserais dire un fond-fond,
03:01qui débarque, qui ouvre la porte, qui dit « je regrette, snack-bar d'amour,
03:05ce n'est pas tout à fait français. Allô, la terre. »
03:07Moi, je pense qu'il y a d'autres préoccupations au Québec auxquelles on doit s'attarder présentement.
03:11Ça me fâche, Jean-Philippe, ces affaires-là.
03:13Tu sais, une entreprise familiale, c'est la famille Malenfant ou Mylène Malenfant qui possède cette entreprise-là.
03:18Ces gens-là font probablement, au cours de l'été, 12 à 15 heures par jour de travail.
03:22Puis ils se font écoeurer, ce n'est pas un très beau mot,
03:25mais ils se font écoeurer par l'Office de la langue française parce que leur nom n'est pas tout à fait français.
03:30Il y a un sérieux problème. Il y a un très sérieux problème.
03:33Surtout, on connaît, tu le dis, l'état des finances publiques actuellement,
03:36que le gouvernement cherche de l'argent partout.
03:37Bien oui. À un moment donné, est-ce qu'il y a d'autres choses plus importantes présentement au Québec?
03:43Je pense que oui. Oui, la langue, c'est un enjeu.
03:45On fait partie d'une minorité francophone en Amérique du Nord. C'est un enjeu. C'est important.
03:50Mais bon, je pense qu'en région, snack bar d'amour, ça n'a pas d'incidence sur la qualité du français.
03:58Non. Moi, je n'embarque pas là-dedans.
04:01Quand j'écoute ça, je me dis qu'on a un très sérieux problème de société.
04:04Si c'est notre plus gros problème ce matin, je pense que le gouvernement doit se gouverner en conséquence
04:11puis prendre des bonnes décisions, des orientations.
04:14Laissez vivre notre monde en région. Laissez-les tranquilles.
04:16Merci, Jean.
04:17Bonne semaine.
04:17Bonne semaine.
04:18Bonne semaine.