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00:00C'est l'heure de la chronique Perspective avec Jean D'Amour.
00:05Bonsoir, Jean.
00:06Bonsoir.
00:07Bon, tu souhaites revenir cette semaine, évidemment, bon, sur
00:10l'actualité. On sait qu'on parle beaucoup de ce qui se passe aux
00:13États-Unis, la morosité, les impacts que ça va avoir sur
00:16le Canada et le Québec.
00:17Mais en même temps, on se dit, chez nous, qu'est-ce qu'on peut
00:20faire pour améliorer ce climat-là?
00:23Une chose qui est claire, c'est que depuis Noël, moi, je fais le
00:26survol de l'actualité, je consomme beaucoup de nouvelles.
00:29C'est impossible de trouver un bulletin de Noël sans qu'on
00:32parle des États-Unis, sans qu'on parle de nos réactions, de nos
00:35stratégies potentielles. Il y a comme une panique, il y a
00:38quelque chose dans le fond de l'air qui est malsain.
00:41L'atmosphère, c'est pas mal gris, on s'entend. Il faut
00:44qu'on sorte de là.
00:45Et hier, les circonstances ont fait en sorte que je participe à
00:48un dîner économique de la Chambre de commerce à Rivières-du-Loup.
00:51Et les gens de Desjardins étaient présents, étaient
00:54conférenciés, puis j'ai retenu de leur message, dans le fond,
00:57c'est qu'il y a des choses à faire. Il y a des choses à
01:00faire, mais en même temps, on a des entreprises à faire tourner,
01:03on a des marchés à développer, on a des régions aussi dont on
01:06doit s'occuper. On met l'emphase sur ce qui se passe beaucoup aux
01:09États-Unis, on oublie ce qui se passe chez nous ou ce qui
01:12pourrait se passer chez nous.
01:14Il faut qu'on se mobilise et sincèrement, on a besoin dans
01:17nos régions, Jean-Philippe, on a besoin de projets collectifs.
01:20Ceux qui nous habitent, ceux qui nous animent, ceux qui font
01:23vibrer les communautés, comme on l'a vécu dans le passé,
01:26on a eu des projets qui mobilisaient l'Aréna
01:29L'Apocatiaire, le Centre premier TEC à Rivière-du-Loup,
01:31la Maison des souhaits palliatifs, les Jeux du Québec.
01:34Les Jeux du Québec, il y a deux ou trois ans, il n'y a pas une
01:37famille où il n'y avait pas au moins l'un des leurs qui était
01:39impliqué dans cette organisation-là. Alors il faut
01:42qu'on sorte de ce sentier-là, ça va nous rattraper. C'est
01:45malsain. L'économie, l'incertitude, on se l'est dit
01:47dans cette chronique. Lorsqu'il y a beaucoup d'incertitudes,
01:50c'est malsain. L'inquiétude qui s'installe, c'est mauvais.
01:52Alors je pense qu'on a un rôle à jouer. Puis nos élus locaux,
01:55nos élus provinciaux et fédéraux, au-delà de voir dans
01:58cette crise-là une opportunité politique, il faut voir des
02:02opportunités chez nous, sur notre territoire.
02:05Justement, tu parles de projets mobilisateurs. Bon, entre
02:07autres, les Jeux du Québec, souvent, ça vient par le sport.
02:10Mais dans les dernières années, effectivement, est-ce qu'on sait
02:12que les gens sont peut-être frileux à lancer des projets
02:15mobilisateurs parce que les gens ne veulent pas nécessairement
02:18investir? On sait que les municipalités, tout coûte
02:20cher. Est-ce que tu penses que les gens sont peut-être un peu
02:23trop frileux pour se lancer dans des projets?
02:25Lorsqu'on parle de projet collectif, c'est pas nécessaire
02:28non plus qu'il soit question de millions. Ça, c'est évident.
02:31On peut faire des projets différents qui coûtent moins
02:33chers. Et ça, ça relève de la responsabilité de ce que moi,
02:36j'appelle en politique le pouvoir de l'initiative. Il y a
02:38des gens qu'on a élus, qui peuvent proposer et qui peuvent
02:41nous mobiliser. Puis un projet collectif, c'est pas inscrit
02:44non plus que ça prend deux semaines, un mois ou deux
02:46mois. Parfois, ça prend un mois.
02:48Parfois, c'est des projets qui durent deux ou trois ans, mais
02:50qui mobilisent. Il faut qu'on regarde ça de près. Il y a eu
02:53beaucoup de déceptions au cours des dernières semaines. Il faut
02:55en convenir. T'sais, toute l'histoire de la traverse,
02:58qu'on le veuille ou non, ça génère du négatif dans une
03:00communauté. On parle de l'urgence à Trois-Pistoles,
03:03on parle de l'urgence à Pointe-Égamou. Essayons de se
03:06sortir de là. Puis t'sais, t'as des projets, là, des projets
03:08malheureusement qui ont été mis de côté. Tu regardes l'école
03:11de Saint-Antonin pour une population, ça mobilise.
03:14Faites des énergies. La vie ne s'arrête pas là. La vie
03:16ne s'arrête pas avec l'élection de Donald Trump. Et moi, j'ai
03:19toujours pensé qu'en région, on a toujours une responsabilité,
03:22la responsabilité de proposer, d'animer puis de faire en sorte
03:25de créer tout un climat qui est propice au développement.
03:27Alors ça, ça amène des possibilités. Et j'espère qu'on
03:30va aller là au cours des prochaines semaines parce que
03:33le temps passe. Le temps passe.
03:35Le gouvernement du Québec, on parle plus de deux ans
03:38par l'élection. C'est dans un an et demi et un peu plus.
03:41Les élections municipales en novembre, c'est bon.
03:44Oui, puis les fédéraux, là. Je veux dire, ce qu'on entend,
03:46c'est que le prochain premier ministre, si c'est M. Kearney,
03:49pourrait partir très vite en élection. Alors c'est tout ça.
03:52À l'intérieur de la région, on a comme une prise de conscience
03:55à exercer, des initiatives à mettre en place. Puis il faut
03:58que la région... Quand t'avances pas, tu recules, tu fais ça.
04:01C'est une vieille expression que tout le monde connaît.
04:03Et peut-être terminé là-dessus, ça se prendra peut-être aussi
04:06des initiatives citoyennes, évidemment, pour ne pas que ça
04:08dépende seulement des élus.
04:10Et pourquoi pas? Et pourquoi pas? Il y a beaucoup d'idées.
04:12Historiquement, là, on n'a pas passé notre tour.
04:14Historiquement, on a participé à l'histoire de l'Est du Québec
04:17à travers différents projets.
04:18Et ces possibilités-là existent encore aujourd'hui. Encore,
04:21il faut aussi la volonté de le faire et qu'on se sorte des
04:23bulletins de nouvelles un peu, là. T'sais, les commentaires
04:26sont... Pour la plupart, malheureusement, c'est négatif.
04:29Donald Trump, on l'aime pas, mais une fois qu'on l'a dit,
04:31on peut-tu passer à un autre appel?
04:34Sur ce, merci Jean.
04:35À bientôt.
04:36À voir.

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