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00:00Générique
00:00Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres du journal.
00:20En France, le système de santé est au fil des années de moins en moins performant,
00:25alors qu'à l'inverse, le gouvernement augmente le budget alloué dans ce domaine.
00:30Pourquoi ce constat ? C'est ce que tente de comprendre un député vaugien, vous le verrez dans ce journal.
00:36La proposition de loi visant à imposer une visite médicale aux conducteurs revient dans les débats de l'Assemblée nationale.
00:43Une mesure qui divise à la fois l'hémicycle, mais aussi chez les conducteurs.
00:47Explication dans cette édition avec Huitmont Blanc.
00:50Le groupe LVMH ne cesse de développer ses activités.
00:53La célèbre marque de joaillerie Bulgarie mise notamment sur le savoir-faire de nos territoires.
00:59Une politique en adéquation avec le gouvernement italien, où le joaillier vient d'inaugurer une nouvelle manufacture tout près de Milan.
01:08Et puis, véritable monument de la radio et de la télévision à 95 ans,
01:12Philippe Bouvard nous livre les dernières anecdotes de sa vie dans un entretien exclusif qu'il m'a donné.
01:18Un moment chaleureux à découvrir en fin d'édition.
01:22Alors que le budget alloué au système de santé augmente chaque année, les résultats sont de moins en moins bons.
01:28C'est le constat attiré par le député Christophe Neigelaine.
01:32Rapporteur de la commission d'enquête parlementaire sur le système hospitalier,
01:36le député fait actuellement le tour des hôpitaux.
01:38Regardez ce reportage de Vosges TV lors d'une de ses visites.
01:41Le député Vosges du groupe Liat Christophe Neigelaine est le rapporteur de la commission d'enquête parlementaire
01:49sur les difficultés d'accès aux soins dans l'hôpital public.
01:52Après le CHRU et la faculté de médecine de Nancy, le centre psychiatrique de Ravenel à Mircourt,
01:57une petite délégation est en visite dans les hôpitaux d'Épinal et ici de Remiremont.
02:02Le but est réellement de pouvoir échanger tous ensemble pour voir de quelle manière est-ce qu'on peut demain
02:07avoir une meilleure organisation, plus efficiente.
02:11On se rend compte qu'aujourd'hui on met toujours plus d'argent dans notre système de santé,
02:15105 milliards l'année dernière sur la partie hospitalisation et en fin de compte on a un résultat qui est de moins en moins bon.
02:22Le député qui entend offrir dans son rapport une vision complète de la structuration du système de santé
02:27en déminant notamment ce qu'il nomme une administrocratie beaucoup trop présente.
02:31Ici dans sa circonscription du massif comme dans la plupart des hôpitaux, le gros point noir est bien identifié.
02:37Le directeur Dominique Cheveau en partance pour Wallis et Futuna y est confronté au quotidien.
02:42Il nous faudrait pour faire tourner tous les services d'urgence, peut-être qu'ils doivent tourner en fonctionnement totalement normal,
02:48il nous faudrait 72 médecins urgentistes et actuellement on en a péniblement 30.
02:53Plus d'urgence assurée la nuit ainsi à l'hôpital de Remiremont depuis un an.
02:56Pour autant les acteurs de terrain et le député ne veulent pas noircir le tableau.
03:00En dépit d'une pénurie massive et durable de médecins à l'échelle nationale, quelques signes paraissent encourageants.
03:06On a beaucoup parlé de la maternité de Remiremont qui n'allait pas bien.
03:09Là, 10 accouchements depuis le début de la semaine, on a un nombre d'accouchements supérieur à ce qu'on avait l'année dernière.
03:17C'est quelque chose de positif.
03:19Le service de soins palliatifs, ça fait 7 ans que je me bats pour qu'il y ait un service de soins palliatifs dans les Vosges.
03:23On devrait en avoir un fin d'année, début d'année prochaine.
03:26Il y a aussi des choses positives.
03:28Une nouvelle dynamique de l'hôpital de Remiremont qui devrait être notamment soutenue par le renforcement d'activités engagées par l'État sur la base aérienne de Luxeuil-les-Bains.
03:36La patientèle haussonoise pesant lourd dans le fonctionnement global de l'établissement Romarie-Montain.
03:41Des particularismes locaux qui devraient étayer le rapport final du député Neigelaine qui doit rendre sa copie en juillet.
03:47C'est presque devenu, comme on l'appelle, un marronnier législatif.
03:52La proposition de loi visant à imposer une visite médicale aux conducteurs, notamment aux personnes âgées, a fait son retour à l'Assemblée nationale.
04:01Signé par une centaine de députés, ce texte prévoit de conditionner le permis de conduire à un examen médical.
04:07Plus de précisions avec ce reportage de 8 Montblanc.
04:10Kézia Poudou.
04:12Comme chaque semaine, Carmen Villa prend sa voiture.
04:14Rendez-vous médicaux et courses, tout un tas d'impératifs poussent cette femme de 76 ans à emprunter son véhicule.
04:22Un droit menacé par une proposition de loi, celle d'imposer aux conducteurs de plus de 70 ans une visite médicale tous les 5 ans.
04:30C'est vrai que quand on est à un certain âge, on n'a plus les mêmes réflexes et tout.
04:34Mais les gens comme moi, ils ont toute leur tête.
04:38On est attentif, on fait attention à tout, on respecte le code de la route.
04:44Capacité auditive, visuelle ou encore cognitive, cette visite médicale devrait donc permettre de juger de l'état de santé des conducteurs,
04:53ainsi que de leur capacité à prendre le volant.
04:55Une condition qui ne fait pas l'unanimité.
04:58On le voit tout au cours de la vie, on perd un peu de la vue, on perd de l'auditif, et à un moment donné, on perd ses moyens.
05:03Je suis contre, mais par contre, je suis pour la sensibilisation individuelle.
05:10Portée par le député Frédéric Valtoux, cette proposition de loi présentée le 18 mars dernier ne concerne pas uniquement les seniors.
05:18Les moins de 70 ans devront également se soumettre à une visite médicale tous les 15 ans.
05:23Le 25 mars, une réforme visant à imposer un examen médical avant la première délivrance d'un permis de conduire a été validée,
05:31laissant cependant le choix aux états membres de le remplacer par d'autres alternatives comme un formulaire d'auto-évaluation.
05:38C'est difficile d'évaluer l'aptitude.
05:40Le médecin va être tenu par deux choses.
05:42D'une part, la connaissance de son patient, si c'est le médecin traitant.
05:47Et ce qu'on peut craindre, c'est qu'effectivement, un patient qui aurait peur qu'on le dénonce d'une pathologie quelconque,
05:55risque de ne pas le consulter ou de ne pas le dire.
05:57Cette réforme du permis de conduire doit encore être validée par le Conseil et le Parlement européen.
06:03Au sein de l'Union européenne, 14 pays ont déjà instauré la visite médicale obligatoire.
06:09Le groupe LVMH continue de se développer.
06:12Le célèbre joaillier Bulgari vient d'inaugurer en Italie la plus grande manufacture de bijoux du monde.
06:19Une initiative destinée à préserver des savoir-faire ancestraux des territoires.
06:24Écoutons sur ce sujet le PDG de Bulgari ainsi que la secrétaire d'Etat du gouvernement italien
06:29en charge des entreprises.
06:31Au micro de Christophe Rigaud.
06:33Pour ce qui est de notre rayonnement international,
06:37je peux vous dire que nous nous appuyons sur toutes les grandes marques italiennes connues dans le monde entier.
06:42Et c'est la raison pour laquelle ce projet avec Bulgari aujourd'hui est extrêmement significatif
06:47car il démontre la capacité d'attirer en Italie des investisseurs internationaux de ce calibre.
06:55Comme vous le savez, le gouvernement de Giorgia Meloni a créé un ministère spécial à l'investissement et au Made in Italy
07:02et cela ne peut qu'inciter l'ensemble du gouvernement à prendre en compte ce challenge pour le futur.
07:06On est la seule collection hôtelière de luxe italienne, quand même, bien qu'on ne soit joaillier.
07:13Et on est mondialement...
07:14Jusqu'à Pékin.
07:16Jusqu'à Pékin.
07:17Et on est mondialement la collection joaillère qui a l'image la plus élevée
07:22avec une autre collection joaillère qui s'appelle Cheval Blanc, qui fait partie du même groupe.
07:27Donc c'est assez intéressant de voir que du groupe LVMH sont nés les deux noms les plus fameux de l'hospitalité
07:36venant de maisons, une joaillère et une qui faisait des grands vins, ce qui est quand même assez surprenant.
07:41Avec les changements de conditions climatiques et l'augmentation des feux de forêt,
07:46le camping est devenu une pratique très encadrée.
07:49De nombreuses règles sont mises en place pour respecter les lieux, mais surtout éviter tout incident.
07:54En Martinique, l'ONF et la gendarmerie ont sensibilisé la population pour adopter les bons gestes.
08:00Regardez ce reportage de Via TV sur place.
08:03C'est l'ONF et la gendarmerie.
08:05On vient vous faire une petite visite de courtoisie.
08:07On vient discuter un petit peu, on est en visite de tous les camps.
08:13Sensibiliser les campeurs, leur appeler les consignes pour protéger la nature.
08:17Il faut vraiment utiliser charbon de bois.
08:20Pourquoi ? Parce qu'en fait, à force, si on coupe du bois et si on ne protège pas cette forêt,
08:26vous allez vous retrouver sur des plages où il n'y a plus d'arbres, il n'y a plus rien.
08:29Hier soir, nous avons des campeurs qui ont mis directement le feu au sol
08:33pour qu'elles puissent faire de la fumée, pour chasser les moustiques.
08:37Sachant que c'est interdit, les feux au sol.
08:40En plus, sachant que nous sommes en période sécheresse,
08:43la braise avec le vent peut partir directement dans les bois et créer ensuite un incendie.
08:48Pour ce feu, les campeurs peuvent recevoir une amende de 135 euros.
08:53Mais durant cette période de forte affluence, la sensibilisation est mise en avant.
08:58C'est essayer de faire passer les bonnes pratiques.
09:01On se rend compte que petit à petit, il y a une prise de conscience des bonnes pratiques
09:05pour éviter la dégradation de l'environnement.
09:07Un site courtisé aussi par les tortues.
09:10Et durant ces périodes de ponte, les campeurs doivent adopter les bons gestes.
09:15Jamais l'approcher à moins de 10 mètres.
09:17Voilà.
09:18Pas de flash, pas de lampe, pas de musique intempestive.
09:23Le silence.
09:25Et vous éteignez toutes les sources de lumière, quelles qu'elles soient.
09:27Et vous laissez la tortue faire son sapon.
09:30Et ne pas faire de feu de camp sur la plage.
09:33Avec l'achat du sable, ça va cuire les oeufs dans le nid.
09:37On fait attention, on respecte l'environnement.
09:39Tout autre chose maintenant.
09:45Beaucoup de sportifs professionnels rencontrent d'importants problèmes financiers
09:49pour vivre de leur passion.
09:51Certains font le choix de s'engager dans l'armée française et de défendre leur pays.
09:55Pour quelles raisons ?
09:56Réponse avec ce reportage de Télé Grenoble au sein d'une brigade d'infanterie de montagne.
10:01Regardez.
10:01Sous ces tartes de chasseurs alpins se cachent des athlètes de haut niveau
10:06engagés dans l'armée de terre.
10:08En tout, 50 sportifs composent la compagnie Hiver de l'armée des champions.
10:12Une unité un peu à part qui offre à ces athlètes de quoi vivre de leur sport.
10:16Parmi eux, le snowboardeur Merlin Surgé ou le biathlète Antonin Guigona
10:20qui a troqué la carabine pour le fusil d'assaut de l'armée française
10:24lors d'un entraînement avec la 27ème brigade d'infanterie de montagne.
10:27J'ai rejoint l'armée après les Jeux Olympiques de 2018
10:33et avec mes premiers podiums du monde, j'ai pu prétendre à entrer dans ce collectif
10:39l'équipe de France militaire de ski et puis enfin devenir professionnel dans le ski
10:44grâce à la solde militaire.
10:46Le travail d'un athlète ne se limite pas aux entraînements et aux compétitions.
10:50Ils doivent aussi trouver des sponsors pour gagner leur vie.
10:52Avec l'armée, le salaire débute à 1400 euros par mois, le même qu'un militaire au même grade.
10:59En échange, il défend son pays sur des compétitions bien loin des champs de bataille.
11:04L'athlète n'est pas un soldat comme les autres.
11:06L'athlète n'est pas engagé pour aller au combat.
11:09L'athlète est là pour rayonner, performer et porter haut les couleurs de la France
11:13et les couleurs de l'armée de champions.
11:16Mon rôle premier, c'est de me préparer pour la Coupe du Monde,
11:19pour être performant sur la Coupe du Monde
11:20et donc représenter l'armée sur la Coupe du Monde.
11:23Je m'entraîne toute l'année, c'est-à-dire que je suis en stage avec l'équipe de France.
11:26Le but, c'est que je sois en forme pour performer.
11:28D'autres obligations les occupent,
11:29comme participer au défilé du 14 juillet
11:32ou aux Jeux mondiaux militaires qui ont lieu tous les 4 ans.
11:35Pour les athlètes, l'armée est aussi une sécurité à la fin de leur carrière.
11:39L'armée est assez riche à ce niveau-là,
11:41donc vraiment, il y a tous les métiers possibles.
11:43C'est vraiment quelque chose d'important pour nous,
11:45notamment dans cette phase de notre vie
11:47où on passe à autre chose et on cherche à avoir un nouveau but,
11:51avoir un nouveau rythme, une nouvelle profession.
11:54Deux ans renouvelables, c'est le cadre fixé par les contrats de l'armée.
11:58Et à 10 mois des Jeux de Milan,
12:00même sous l'uniforme, la flamme olympique reste l'objectif.
12:03Feriez-vous vous-même le pari d'acheter un matelas reconditionné ?
12:08C'est une activité en pleine expansion
12:10et notre partenaire Via Occitanie a rencontré la société Ecomatelas
12:15qui connaît une importante croissance de son activité.
12:18Immersion sur le site de production.
12:21Vous voyez, il y a énormément de matelas déjà prêts,
12:23prêts à être expédiés.
12:25Donc effectivement, pour suivre la croissance Ecomatelas,
12:28on avait besoin de place pour pouvoir stocker ces nombreux matelas.
12:31Comme tout entrepreneur, Jérémy Adjège aime bien voir les choses en plus grand, plus haut.
12:37Depuis le début du mois de mars,
12:39son entreprise spécialisée dans le reconditionnement de matelas
12:42a investi les 1000 mètres carrés de cette usine installée à Vandarg.
12:471500 matelas fabriqués par mois contre 800 auparavant,
12:51au siège basé à Saint-Honès à quelques kilomètres.
12:54La technique de production, quant à elle, reste toujours la même
12:57à partir de matières récupérées.
12:59On va venir découper la partie haute du matelas
13:01pour venir vraiment récupérer le noyau du matelas.
13:05C'est un peu comme un fruit abîmé en surface,
13:08mais qui est encore intact à l'intérieur.
13:09Après, on a la partie assemblage du matelas.
13:12En l'occurrence, la partie qu'on est venu récupérer sur ce matelas,
13:15on vient la coller sur la mousse
13:18avec une colle certifiée Ecotex, toujours naturelle.
13:22Le matelas termine ensuite dans cette machine de désinfection à rayons ultraviolets
13:26pour éliminer acariens et punaises de lits depuis 2017 et son lancement,
13:31Ecomatelas a su convaincre une clientèle de particuliers et de professionnels dans l'hôtellerie.
13:37L'an dernier, la société a vendu 10 000 matelas,
13:40soit la moitié des ventes réalisées depuis son apparition sur le marché.
13:44On sait qu'aujourd'hui, il y a à peu près 75% des Français en 2024 qui ont acheté d'occasion.
13:47C'est énorme, 3 personnes sur 4 qui achètent d'occasion,
13:50qui sont prêts à passer le pas et à acheter un objet d'occasion.
13:53La litterie, c'est un petit peu particulier,
13:55puisqu'effectivement, c'est l'intime, c'est quelque chose qui est hygiénique.
13:59Donc, on doit, nous, apporter de la pédagogie,
14:02de la réassurance vis-à-vis de cet objet
14:04et montrer que ce qu'on fait, nous, derrière, en coulisses,
14:07ça permet d'assurer une hygiène parfaite aux produits et aux matelas.
14:11Une démarche, un prix aussi 30% moins cher que du neuf,
14:14qui s'exporteront bientôt dans les villes de Toulouse,
14:17Bordeaux et Lyon, où la marque doit installer ses prochains points de vente.
14:22Toujours en matière de savoir-faire dans nos territoires,
14:25la société Brine propose du mobilier fabriqué avec du carton.
14:30Une conception locale qui a su se démarquer en étant présent
14:33sur des événements d'envergure, tels que le Tour de France, par exemple.
14:37Reportage de LMTV Sartes.
14:39Alexandre Ferrer.
14:40Des chaises, une table, voire même un espace détente.
14:46Tout en carton.
14:47Les spécialités de cette société sartoise.
14:50Depuis 10 ans, Brine propose une conception de matériaux bas carbone
14:53et en circuit court dans le milieu de l'événementiel.
14:56Le carton est disponible aux quatre coins de la France.
14:58Et l'utiliser, ça nous permet de limiter le transport énormément.
15:04Des événements toujours plus grands.
15:06En 2016, l'entreprise produit 10 000 exemplaires de tabourets
15:08pour les spectateurs du Tour de France.
15:10C'est ce concept qui m'a permis de me lancer dans l'aventure Brine.
15:16Et puis là, on a l'exemple deux ans après,
15:19tabouret officiel du Tour de France.
15:22On a travaillé en direct avec ASO.
15:24C'était un rêve.
15:26La prochaine commande est au Grand Palais à Paris
15:29à l'occasion du sommet international pour la planète Change Now.
15:32On a la chance de les accompagner depuis trois ans.
15:36On réalise pour eux l'ensemble des signalétiques.
15:39On a développé des produits sur mesure.
15:42Et on accompagne aussi sur la partie décoration
15:46et notamment sur une scène qui fait 37 mètres de large sur 10 mètres de haut.
15:50Près de 800 pièces seront produites pour cette édition.
15:53Une partie est fabriquée au Mans dans cette imprimerie,
15:55une autre dans l'Orne.
15:56De l'impression à la découpe,
15:58une dizaine de minutes suffisent pour la mise en forme de ce chevalet.
16:01On va vérifier le produit et ses pliages.
16:05Cette découpe-là, elle permet d'assurer un pliage
16:09et puis de donner la forme au produit.
16:13La préservation de la faune est un enjeu majeur.
16:18Pour cela, il est essentiel de suivre son évolution.
16:21Dans cette optique, des collectifs se réunissent pour observer,
16:25compter et analyser les populations animales.
16:28Puissance Télévision a pu assister à une session d'observation dans la Marne.
16:32Regardez ce reportage.
16:33Numéro d'observation, le nombre totaux d'animaux surtout.
16:37Et on compte impérativement également les chevreuils et les lièvres.
16:40Chaque année, au mois de mars,
16:42ces bénévoles se retrouvent pendant deux semaines pour quatre sessions d'observation.
16:46Tous se réunissent au sein du GIC Argonne-Sud,
16:49un groupement d'intérêts synergétiques.
16:51Leur mission, observer, compter, analyser.
16:54L'objectif, suivre l'évolution de la faune locale
16:57et ajuster la gestion des prélèvements de chasse en fonction des données collectées.
17:01Tous ces chiffres-là, ça va intégrer un carnet de bord.
17:04Et ce carnet de bord, on va l'étudier avec le CNPF,
17:06le Centre national des propriétés forestières,
17:08l'OFB, l'Office français de la biodiversité,
17:11la Fédération départementale des chasseurs
17:13et l'Office national des forêts.
17:15Et c'est grâce à ça qu'on va déterminer l'attribution qu'on va faire l'année d'après.
17:19Donc le nombre de bracelets qu'on va attribuer à chaque société de chasse
17:22qui font partie de notre GIC.
17:24Après un brief précis, les équipes se dispersent en quatre circuits.
17:27Ce soir-là, c'est un parcours de trois heures qui attend cette équipe
17:31avec une cinquantaine de kilomètres.
17:33Le comptage est aussi une façon de mieux gérer la chasse
17:36en apportant des données fiables.
17:38Sur le terrain, l'équipe de quatre chasseurs parcourt le chemin en voiture.
17:41Dès qu'un animal est repéré, il est tout de suite signalé.
17:44En fin de soirée, les données récupérées sur les quatre parcours sont croisées.
17:48Le but, obtenir un bilan précis de la présence animale dans le secteur.
17:52En tant que technicien à la Fédération des chasseurs,
17:54on a surtout pour rôle de conseiller nos adhérents, c'est-à-dire les chasseurs,
17:58que ce soit pour gérer leur territoire de chasse.
18:00Puis on a un devoir de formation et d'écoute de nos adhérents.
18:04Cette nuit-là, 392 animaux ont été observés.
18:08Sur les quatre soirs de comptage, 1712 animaux ont été recensés,
18:12dont une majorité de chevreuils et de lièvres.
18:15Le saviez-vous, même vos animaux de compagnie peuvent donner leur sang.
18:19Cela existe pour les chiens et les chats.
18:21Comme pour les humains, plusieurs conditions sont obligatoires.
18:25Regardez ces explications avec ce vétériné au micro de notre partenaire,
18:28la dépêche du midi.
18:30Le prélèvement lui-même, il va durer 10 minutes à peu près.
18:33En tout, c'est 1h, 1h30, 1h30, 2h.
18:36Le temps qu'on fasse l'examen clinique, les examens complémentaires,
18:41la tranquillisation, qui récupère la tranquillisation.
18:44Chien ou chat, on va avoir d'abord l'âge entre 1 et 8 ans.
18:48On ne peut pas d'animaux trop jeunes et pas non plus d'animaux trop âgés.
18:53Après, il y a une question de poids.
18:56Chez le chat, ça va être plus de 4 kg.
18:59Et chez le chien, plus de 20 kg.
19:01Et puis ensuite, être en bonne santé, ne pas avoir de soucis autres.
19:04Tout comme les vétérinaires, justement, qui doivent connaître les différentes races d'animaux,
19:10les paysagistes et horticulteurs, quant à eux, doivent connaître les différentes espèces végétales.
19:16Un concours national est même organisé pour les jeunes en formation.
19:19Immersion à Blanquefort-en-Gironde pour une épreuve de qualification régionale avec TV7,
19:24la chaîne du groupe Sud-Ouest.
19:25Regardez.
19:25Sauriez-vous reconnaître ce végétal d'un simple coup d'œil ?
19:31C'est en tout cas ce qu'essayent de faire ces apprentis horticulteurs,
19:35paysagistes et pépiniéristes.
19:38Sentir, toucher ou observer, chacun sa technique.
19:42Pour moi, c'est de regarder dans la fleur quand même.
19:44Le port aussi, le tronc.
19:46Puis essayer de voir la fleur, c'est en là.
19:49Le toucher, déjà voir si ça sent.
19:52A l'occasion d'un concours régional de reconnaissance, feuilles et stylos à la main,
19:57les 86 étudiants doivent noter le nom latin, la famille et la variété de chaque végétal.
20:04Après une première épreuve en salle, la deuxième se réalise dans un écrin de verdure exceptionnelle,
20:10le parc Majolans à Blanquefort.
20:12On change de plate !
20:14Chaque participant a 1 minute 30 top chrono pour identifier 15 végétaux.
20:19Moi, j'ai que celui-là, il y a un cercle compestré, mais le cercle compestré, il n'a que 3 feuilles.
20:25Au-delà du challenge, l'idée est d'assurer les bases pratiques des métiers de la filière du végétal.
20:31Il existe tout ce que vous voulez, vous pouvez faire ça avec ChatGPT, avec tout ce que vous voulez,
20:35mais si vous voulez être crédible devant un client, vous devez connaître vous-même les plantes.
20:40Comme un vétérinaire qui ne connaît pas les races de chiens.
20:43On ne lui ferait pas confiance pour soigner son animal.
20:46La semaine dernière, c'était Alain Madeleine qui était l'invité de Face au Territoire sur TV5MONDE
20:52avec la presse quotidienne régionale.
20:54L'ancien ministre et député a répondu aux questions de nos partenaires.
20:58Écoutons-le tout de suite.
21:00Est-ce qu'il est empêtré dans une affaire Bétarame ?
21:03On sait que sa fille a révélé être l'une des victimes de violences de la part d'un prêtre,
21:07le père Lartigué de Bétarame, récemment dans Paris Match.
21:11Il a réagi lui-même en étant bouleversé par ce qu'il avait appris.
21:16Est-ce qu'il est empêtré dans quelque chose compliqué pour lui et qui va le gêner politiquement là ?
21:22C'est d'un poids considérable.
21:24Je veux dire, le fait d'être empêtré, de voir les gens parfois détourner le regard,
21:29c'est humainement, sa fille, c'est quelque chose d'extrêmement lourd à porter.
21:35Extrêmement lourd.
21:36Et franchement, je lui ai dit, allez, surmonte ça, continue, fais ton boulot.
21:45Vous lui avez dit ?
21:46Non, je n'ai pas dit, mais il sait que je le pense.
21:49Vous lui dites ça ?
21:49Il sait que je le pense.
21:51La France est devenue championne paralympique de cécifoot cet été.
21:55Connaissiez-vous cette discipline ?
21:57Ce sport cache de nombreuses spécificités, à la fois techniques et humaines.
22:01Une initiation a récemment été proposée à des jeunes autour du travail d'équipe.
22:06TL7 était sur place, regardez.
22:09Ballon sonorisé et les yeux bandés.
22:11Grâce au cécifoot, ce groupe de jeunes découvre ce sport et ses règles adaptées.
22:16Organisé par Fasloir et ses partenaires, cet événement est le premier d'une longue série.
22:20En collaboration avec le district de football de la Loire,
22:24on va faire quatre compétitions.
22:27Il y a différents tournois, différentes phases.
22:30La finalité, c'est que le 5 juin, lors des Jeux de la diversité,
22:34les gagnants de chaque tournoi viennent se rencontrer pour participer aux phases finales.
22:38Parrain de l'événement, Patrick, non voyant et joueur de cécifoot,
22:42échange avec les plus jeunes et leur apprend toutes les spécificités de son sport.
22:45On apprend à se déplacer sans voir.
22:47Donc soit au début, en étant en contact avec un équipier et après à la voie.
22:54Et puis petit à petit, on va compliquer les déplacements.
22:57Au lieu de ce soit du linéaire, on va faire des slaloms.
23:00Et on va faire le slalom après avec la balle dans les pieds.
23:03C'est compliqué.
23:04C'est la peinture.
23:05Là, on a l'impression de perdre le ballon.
23:07On essaie tout doucement de s'emmener de manière un peu pétacologique et ludique
23:10à ce qu'ils commencent à découvrir le fait que si on veut réussir, c'est en équipe.
23:16Et une entreprise, qu'est-ce qu'elle demande à un jeune ?
23:18C'est cette capacité-là à apporter à l'équipe,
23:20cette capacité-là à être utile dans une équipe.
23:24Donc un jeune, il n'a peut-être pas trop d'expérience,
23:26il ne peut pas être manager, il ne peut pas diriger,
23:27mais par contre, il peut apporter à l'équipe un dynamisme.
23:31Une initiative qui associe sport, inclusion et engagement citoyen
23:34et qui entend démontrer que l'insertion peut aussi passer par le jeu,
23:38l'écoute et la rencontre.
23:40C'est une trouvaille tout à fait inattendue qu'a fait un promeneur de Saint-Malo.
23:45Au milieu de son chemin se trouvait la plaque d'identité
23:48d'un soldat allemand de la Deuxième Guerre mondiale.
23:51Une trouvaille précieuse qui révèle des informations sur son identité,
23:55mais pas que.
23:55Écoutons Éric Payle, responsable du mémorial 3945 de Saint-Malo,
24:00au micro de TVR à Rennes.
24:02Beaucoup de monde qui passe par là,
24:04et je pense beaucoup de monde qui l'a vu sans réaliser réellement ce que c'était.
24:09C'est une chance pour plusieurs raisons.
24:10D'abord parce que c'est un objet nominatif,
24:13donc on sait vraiment à qui il a appartenu.
24:15Mais c'est une chance aussi parce que ça a été trouvé sur la cité d'Alète
24:18et donc ça fait partie intégrante de l'histoire de la cité d'Alète.
24:23Et puis on a une troisième chance, c'est que celui qui l'a trouvé,
24:26eh bien il a décidé d'en faire don au mémorial.
24:29On sait qu'il a été recruté au départ pour la mer du Nord,
24:34avec le petit N qui est devant, qui signifie Nord-Zi.
24:38Il y a son numéro de matricule.
24:40Et puis l'année de recrutement, il a été recruté en 1940.
24:43C'est une icône de la radio et de la télévision.
24:47À 95 ans, Philippe Bouvard a toujours bon pied et bon oeil
24:50et il nous livre ses derniers secrets.
24:53Écoutons cette anecdote sur sa passion du jeu et des casinos
24:57qu'il m'a livré dans son appartement à Cannes.
25:00J'ai été très joueur.
25:03Un jour, je me suis fait interdire en France,
25:07c'est-à-dire qu'on ne m'accepte plus dans un casino,
25:11ce qui était une façon de m'épargner des pertes trop cuisantes.
25:18Et j'allais jouer à l'étranger.
25:22Le jeu a été pour moi une façon de me sublimer
25:29alors que j'étais un petit gars extrêmement normal
25:34et pas très beau et pas très intelligent.
25:39Mais pendant que j'étais devant le tapis vert
25:45et que la chance me souriait,
25:48j'imaginais être un grand homme.
25:50– Voilà, au revoir, c'est la fin de ce journal.
25:53Merci à vous de l'avoir suivi.
25:55On se retrouve très vite pour une nouvelle édition
25:57du Grand JT des Territoires.
25:59Au revoir à tous.
26:00– Sous-titrage Société Radio-Canada
26:06– Sous-titrage Société Radio-Canada

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