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00:00 [Musique]
00:15 Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:19 Voici tout de suite les titres de l'actualité.
00:21 Victoire législative, bataille quotidienne, l'intégration de l'IVG dans la Constitution n'a pas effacé les obstacles.
00:28 Les déserts médicaux compliquent fortement l'accès à l'avortement.
00:31 Et vous le verrez en Gironde, certaines femmes sont forcées de traverser le département pour interrompre leur grossesse.
00:38 Nous nous rendrons sur place avec ce reportage exclusif de notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud Ouest.
00:44 C'est un changement d'air à l'école, l'uniforme scolaire fait sa rentrée.
00:49 En France, 100 écoles s'apprêtent à expérimenter la tenue commune au collège et au lycée.
00:54 À Putot, ces établissements ont déjà commencé et les étudiants, vous le verrez, en sont ravis.
00:59 Nous écouterons leur témoignage dans un reportage de notre partenaire de 20 minutes TV.
01:04 Et puis à l'approche des Jeux paralympiques, cette initiative étudiante met à l'honneur le parasport.
01:10 Plus de 30 activités adaptées aux personnes en situation de handicap étaient proposées lors de cet événement.
01:16 Près de 2000 personnes y ont participé. Nous y reviendrons avec notre partenaire Weo, la chaîne de la Voix du Nord.
01:22 Et pourtant, on nous disait qu'il n'y avait plus de neige sur nos sommets.
01:26 Nous y avons en Savoie où la saison de ski se poursuit, à Val Thorens, en plus de la clientèle internationale toujours très présente.
01:33 Les pistes attirent de nombreux skieurs français. La station atteint même un niveau de fréquentation record.
01:39 Nous y reviendrons en fin de journée.
01:41 L'accès à l'avortement reste un véritable combat. Malgré l'inscription de l'IVG dans la Constitution le 4 mars dernier,
01:49 il est parfois compliqué de recourir à l'avortement. Certaines femmes sont obligées de parcourir leur département pour interrompre leur grossesse.
01:56 Notre partenaire TV7 s'est rendu en Gironde où les déserts médicaux sont un problème persistant.
02:02 Un reportage signé Océan Archambault. Regardez.
02:05 C'est ici, au Cassis de Bordeaux, lieu de soutien et de consultation, que les femmes voulant interrompre leur grossesse peuvent avoir recours à l'IVG.
02:14 Chaque année, elles sont plus de 150 à procéder à une interruption volontaire de grossesse au sein de cette association.
02:21 Si à Bordeaux, celles-ci ne rencontrent aucun obstacle à l'avortement, cette gynécologue reconnaît que tous les territoires ne sont pas sur un pied d'égalité.
02:29 Il faut surtout travailler sur l'accessibilité partout en France. Parce que dans Nouvelle-Aquitaine en particulier, par exemple,
02:37 il y a des départements comme la Creuse où il y a un grand manque de centres d'IVG.
02:44 Je pense que l'inscription dans la Constitution ne résout pas ce problème.
02:48 Si l'inscription de l'IVG dans la Constitution, une première mondiale, est une garantie pour l'avenir,
02:54 dans les faits, y accéder relève toujours du parcours du combattant, particulièrement en milieu rural,
02:59 selon le planning familial de la Gironde, qui oriente et accompagne les femmes.
03:04 On a par exemple dans le Médoc une clinique, l'ESPAR, qui a un service de gynécologie, mais il y a un seul gynécologue qui exerce ce droit.
03:12 Il ne l'exerce que jusqu'à 10 semaines au lieu de 14, et il n'est pas là tous les jours, et parfois il est même absent.
03:19 Donc ça veut dire que les médocaines sont obligées de venir sur Bordeaux avec des gros problèmes de mobilité.
03:26 Depuis deux ans, les sages-femmes peuvent aussi pratiquer l'IVG médicamenteuse, au même titre que les médecins.
03:32 Une autorisation élargie sous condition à l'IVG instrumentale depuis octobre 2023.
03:38 Et puis c'est un autre problème de santé publique. Les fermetures de lits persistent dans nos territoires.
03:44 Au Mans, le personnel des urgences est en grève depuis plus d'un mois.
03:48 Leur demande est claire, réouverture des lits et des services supprimés, création de postes supplémentaires aussi.
03:54 Cette mobilisation vise à sensibiliser le public et à alerter sur une crise qui perdure.
04:00 Un reportage d'Enzo Maubert, de notre partenaire LMTV Sartre, sur place.
04:04 C'est une chaîne humaine qui symbolise le dernier maillon de l'hôpital public.
04:10 Des soignants et des médecins solidaires, et pourtant acculés par la charge de travail aux urgences.
04:17 C'est normalement 140 passages par jour. À l'heure actuelle, on est entre 180 et 200 passages par jour, jusqu'à des pointes à 228 passages par jour.
04:26 Depuis plusieurs mois, les urgences regorgent de patients en psychiatrie que le service n'arrive plus à gérer, en plus des problématiques habituelles.
04:35 Ce syndicaliste aimerait que la population prenne conscience de la gravité de la situation.
04:41 Quel choix devrons-nous faire en tant que soignants ?
04:43 Ce qui est grave pour demain, si on ne fait rien aujourd'hui, ça va être des pertes de chance.
04:47 Des pertes de chance pour les gens qui arriveront aux urgences.
04:50 Et là, visiblement, on ne pourra pas prodiquer des soins à la hauteur de la qualité à laquelle on devrait être.
04:57 Et les pertes de chance, j'insiste là-dessus. Pourquoi ?
05:00 Parce qu'on sera obligé de faire des choix sur qui on passera en premier, ou pas, et que derrière, ça peut avoir des conséquences très graves.
05:08 L'hôpital du Mans reste le seul établissement de santé à accueillir des patients 24 heures sur 24 dans le département.
05:16 Les syndicats ont lancé une pétition pour soutenir leur mouvement et ont invité la ministre de la Santé à les rencontrer prochainement.
05:23 Un vent de changement souffle sur l'école, je vous le disais dans les titres.
05:29 L'expérimentation nationale de l'uniforme à l'école est lancée.
05:33 Dans ces établissements, à putot, les élèves doivent désormais porter l'uniforme scolaire,
05:38 blouse bleue marine pour les plus petits, polo blanc et pull bleu pour les plus grands.
05:42 L'objectif est de renforcer la cohésion entre les élèves. Un reportage de notre partenaire 20 minutes TV sur place.
05:48 Dans cette école située à putot, la semaine débute avec une grande nouveauté.
05:54 Les élèves vont enfiler l'uniforme pour la première fois, une tenue qui ravit certains enfants.
06:01 Il est super cool et j'adore jouer à chat avec ça. Il est beau et je l'adore.
06:10 Il y a trois polos, une veste et deux pulls.
06:19 Au total, trois établissements à putot participent à cette expérimentation nationale.
06:24 Une nouveauté qui plaît à ces parents d'élèves.
06:27 Ça permet d'unifier, d'abraser les différences sociales entre les enfants.
06:33 Malheureusement, ceux qui n'ont pas de possibilité d'avoir des marques sont au même niveau.
06:40 Il n'y a pas de différence entre les enfants et je trouve que c'est vraiment bien.
06:44 Ils ont le sentiment d'appartenance à la même école. C'est vraiment bien.
06:47 C'est très facile d'habiller ma fille. Ça facilite la vie le matin. Il faut vivre l'expérience et on verra ce que ça donne.
06:54 À ce jour, Putot est la première ville francilienne à tester le port de l'uniforme qui concerne 900 élèves.
07:01 C'est une application qui veut révolutionner le monde de l'entraide.
07:06 La société Wanted a été créée à Marseille sous l'impulsion du chef d'entreprise et président de la banque alimentaire des Bouches-du-Rhône, Joseph Arakel.
07:15 L'objectif de cette entreprise, c'est de démocratiser et de toucher l'ensemble du territoire dans les prochains mois.
07:22 Un reportage signé Rudi Dahan de notre partenaire La Provence à Marseille.
07:27 Une application capable de signaler en urgence une personne dans le besoin, c'est ce que propose Wanted.
07:33 Le but, mettre à disposition de tous un moyen de réagir rapidement à une urgence, qu'elle soit sociale ou vitale.
07:40 L'application, en fait, vous avez deux boutons. Un bouton de signaler et un bouton d'urgence.
07:44 Le bouton d'urgence va vous permettre d'avoir tous les numéros d'urgence du territoire qui sont tous centralisés.
07:50 Et si vous voulez signaler d'autres choses sur toutes les catégories existantes, il y en a 16 actuellement, pris en charge par l'application.
07:56 De la même manière, vous appuyez sur le bouton signaler et là, vous avez un bot qui vous parle, qui vous demande si vous signalez pour vous ou pour quelqu'un d'autre.
08:02 Ça va nous faire gagner énormément de temps, nous permettre d'être beaucoup plus réactifs par rapport aux situations d'urgence.
08:08 Mais pas que les situations d'urgence, même des situations de précarité sociale, d'aide spécifique à des familles, à des enfants, à des mères isolées.
08:15 On va être beaucoup plus rapide dans l'intervention et de manière plus ciblée. Ça va être chirurgical, quoi.
08:20 Une application qui poursuit la quête de l'entrepreneur Joseph Arakel, dont l'objectif est de remettre au centre du débat l'entraide dans la société.
08:28 On veut être utile parce que des gens nous ont aidés. Peut-être que c'est pour ça qu'on reproduit ce schéma.
08:37 On est dans un monde ou dans un temps où, avec un peu de bon sens, on ne peut pas être indifférent.
08:44 L'État l'accompagne en étant aidant, facilitateur, bien sûr, en permettant l'interopérabilité avec l'ensemble de ses opérateurs qui agissent dans le champ de la solidarité.
08:53 Et c'est toute la discussion que nous avons eue avec Joseph Arakel et à travers lui avec l'ensemble de l'association.
08:59 Wanted va dans les semaines à venir se développer dans tout le département, puis sur la France entière.
09:04 Les Jeux paralympiques approchent pour l'occasion cette initiative étudiante qui cherche à sensibiliser le public au parasport.
09:13 Plus d'une trentaine d'activités physiques adaptées aux personnes en situation de handicap.
09:19 Cette année, près de 2000 participants étaient présents. Véritable succès à quelques mois des Jeux.
09:24 Un reportage de Jérôme Houbron, de notre partenaire WeoTV, la chaîne de la Voix du Nord.
09:29 On essaye de ne pas tirer trop fort, ça ne sert à rien. On fait juste une passe, le ballon va rouler, ça va aller tout seul.
09:34 Facile en théorie, mais en pratique, jouer au football privé de la vue est loin d'être évident.
09:40 En témoigne ces lycéens qui, pour la première fois, testent le C6 foot.
09:44 Ce n'est pas si simple que ça en vrai. Je pensais que c'était plus simple.
09:48 Si on n'entend pas la clochette, le ballon ne bouge pas, on ne sait pas où est la balle, on ne sait pas se repérer dans l'espace.
09:54 C'est justement tout l'intérêt de la 8e édition de la journée à Mienoise du sport et du handicap.
09:59 Permettre aux personnes valides ou non de pratiquer une activité physique adaptée.
10:03 Marion est étudiante en situation de handicap, elle initie à l'handi-basket.
10:08 On va surtout travailler tout ce qui est direction du fauteuil, ce qui est assez compliqué.
10:14 On va avoir les roues plus inclinées qu'un fauteuil de ville, donc c'est assez complet.
10:21 Il y a de la manipulation, il y a du shoot, donc c'est vraiment assez complet pour une petite séance d'une minute.
10:27 Année paralympique oblige, les étudiants de l'université Picardie-Jules Verne proposent plus d'une trentaine de disciplines.
10:33 Pour les plus jeunes, c'est l'occasion de poser un autre regard sur le handicap.
10:37 S'ils pratiquent du handi-basket en étant valides, ils font exactement le même sport que notre personne qui est en fauteuil.
10:43 Il n'y a aucune différence. C'est également pour ça qu'on accueille aussi des écoles pour sensibiliser les plus jeunes,
10:47 pour montrer que tout type de sport est accessible pour tout le monde.
10:50 Un message porté haut et fort par Erika Soso, médaille de bronze d'Aviron aux Jeux paralympiques de Tokyo et marraine de l'événement.
10:57 Il y a des disciplines qui ne sont pas représentées par exemple aux Jeux olympiques,
11:01 qui sont purement paralympiques, donc que le grand public ne connaît pas.
11:04 Si la question du handicap dans le sport progresse chaque année un peu plus, elle peine à se frayer un chemin auprès du grand public.
11:11 À cinq mois du début des JO paralympiques de 2024, seul un tiers des billets a été vendu.
11:17 Et puis les Jeux paralympiques se préparent aussi dans l'assiette.
11:21 Cet été, près de 400 membres de la délégation paralympique du Brésil s'installeront dans l'aube.
11:27 Alors pour nourrir ses athlètes, des chefs français et brésiliens ont pris possession des cuisines de ce centre.
11:34 Vous allez le voir. En collaboration avec le savoir-faire local,
11:37 le menu a été adapté pour satisfaire des sportifs venus d'un autre continent.
11:42 Un reportage de notre partenaire Canal32 sur place.
11:45 Au mois d'août, environ 7500 repas vont être préparés au centre sportif de l'aube pour la délégation paralympique du Brésil.
11:55 Tout simplement pour se familiariser avec la restauration, avec l'équipe qui sera présente ici.
12:01 Et effectivement, c'est aussi pouvoir apprécier les produits locaux de notre département.
12:06 Le principal défi, cuisiner des produits de qualité que l'on peut retrouver en France comme au Brésil.
12:12 On doit faire très attention au confort des athlètes.
12:16 Ils doivent se sentir comme à la maison à travers la nourriture, reconnaître ce qu'ils mangent.
12:22 En France, il y a tous les ingrédients, même parfois meilleurs qu'au Brésil.
12:27 Mais par exemple, pour être sûr que les athlètes se sentent comme à la maison,
12:32 il faut se fournir avec le riz qu'ils connaissent, même s'il est moins bon que le riz français.
12:38 On a presque trouvé tous les ingrédients ici. On va demander aux fournisseurs portugais ce qu'on peut avoir.
12:44 On envisage d'importer des produits énergétiques, principalement la guabada, la châtaigne, la farine de manioc, les haricots noirs.
12:51 On va voir si on en trouve en France ou s'il faut les importer.
12:54 Les repas sont étudiés à l'avance. Aucun apport nutritionnel est laissé de côté.
12:59 Il faut compter entre 2000 et 3500 calories par athlète, tout en adaptant cet apport en fonction de la discipline sportive.
13:06 Ce que je contrôle le plus, c'est le sucre.
13:09 Nous avons demandé à ce que les portions soient un peu réduites pour être sûr qu'il n'y ait pas trop de sucre dans les repas.
13:15 Avant les Jeux, dans la dernière ligne droite, ils mangeront moins de calories pour perdre 2 à 3 kilos afin d'être plus léger pour la compétition.
13:24 Entre les sportifs et l'équipe, la délégation paralympique du Brésil comptera jusqu'à 400 bouches à nourrir.
13:30 Les délégations d'escalade de Chine et du Japon pour les Jeux olympiques devraient elles aussi venir pour se préparer à leur séjour dans l'aube.
13:39 Voilà, et puis pour les gourmands, dans ce JT, les chocolatiers s'activent à l'approche de Pâques.
13:45 Pour les producteurs, cette fête chrétienne est le deuxième pic de production après Noël.
13:49 A Limoges, cette chocolaterie vieille d'un demi-siècle nous livre quelques petits secrets de fabrication à consommer avec modération.
13:58 Un reportage de notre partenaire, c'est à Limoges, sur place.
14:01 Pas de mystère entre la poule et l'œuf chez les chocolatiers.
14:05 Le point de départ est un chocolat de grande qualité.
14:08 On parle de chocolat de couverture qui arrive sous forme de petits lingots ou pistoles.
14:13 Le couverturier, lui, va transformer les fèves de cacao en les torréfiant, les broyant avec du sucre, en faisant des mariages de terroirs.
14:22 Ça marche un petit peu comme le vin, c'est exactement pareil.
14:24 On va chercher les meilleurs terroirs et ensuite, de leur fabrique, va sortir des pistoles de chocolat comme ceci, que nous, on appelle du chocolat de couverture.
14:32 Et donc, le but du jeu pour nous, ensuite, c'est de le transformer en bonbons de chocolat.
14:37 Des bonbons de chocolat tout au long de l'année et pour Pâques, des sujets de toutes sortes, avec comme seule limite l'imagination de l'artisan.
14:45 J'aime bien tout ce qui est compliqué, en fait.
14:46 Je dirais que j'ai vendu des lapins.
14:48 J'en ai plus, du coup, mais j'ai vendu des lapins.
14:50 Parce que c'est celui auquel, pour l'instant que j'avais mis à la vente, qui est le plus parti.
14:54 Tous les ans, on sort des décos particulières, des formes particulières, pour essayer d'apporter un petit peu de nouveauté.
15:00 Mais on reste aussi dans le traditionnel, œuf classique, basique, qui plaît toujours.
15:04 Gardons à l'esprit que le chocolat se consomme toute l'année et que le choix compte.
15:08 Demandez à votre artisan de vous parler de l'origine de son chocolat.
15:11 Il sera ravi de partager ses connaissances.
15:14 Et puis, nous recevions ce jeudi l'actuel porte-parole du gouvernement, Priska Tevno, dans notre émission politique Face au territoire,
15:22 avec Ouest France, Nice Matin, France Antille, Le Magazine, Le Point et 20 Minutes.
15:28 Je vous propose d'écouter Priska Tevno, à la fois porte-parole du gouvernement et ministre chargé du renouveau démocratique, sur TV5.
15:38 – On parle justement d'un livre noir du RN qui était constitué par les marcheurs de Bruxelles.
15:44 Est-ce que vous en avez eu l'occasion de le lire ?
15:46 Est-ce que vous savez quand il sortira ?
15:48 En tout cas, je sais qu'il y a des éléments de langage pour dire "Jordan Bardella n'est jamais au Parlement européen"
15:52 à part pour apprendre l'anglais ou faire simplement 21 propositions.
15:58 Est-ce que vous savez où en est ce livre noir ?
16:00 – Écoutez, moi j'ai envie de vous dire, tout est communiqué, tout est transparent.
16:03 N'attendez pas, allez regarder sur les différents sites.
16:07 Il n'est pas là, mais pardon, en plus, je le dis en tranquillité, il l'assume lui-même.
16:11 – Mais comment vous expliquez ça ?
16:12 – Il l'assume lui-même, il dit ne pas vouloir…
16:14 – Comment vous expliquez qu'au fond il est un peu plébiscité aujourd'hui ?
16:17 – Vous avez raison.
16:18 – Les sondages sont ce qu'ils sont, mais quand même.
16:20 – C'est de la popularité, mais absolument pas de l'exemplarité.
16:23 – Mais si c'est traduit…
16:24 – Ce n'est absolument pas de l'exemplarité.
16:25 – Si c'est traduit en vote, comment vous allez faire ?
16:27 – Chacun est libre de son vote, chacun est libre de son vote.
16:29 Le tout étant d'avoir un débat éclairé sur la campagne que nous menons.
16:34 Et le débat éclairé face à quelqu'un qui assume ne pas avoir de bilan
16:37 et qui assume, continue à ne pas vouloir siéger et travailler,
16:40 ben voilà, je veux dire, en un moment, il faut aussi regarder les choses telles qu'elles sont
16:43 et appeler un chat un chat.
16:44 Jordan Bardella n'est pas là pour défendre des idées, mais pour sauver ses indemnités.
16:48 – Vous le savez, les actes antisémites ont bondi depuis l'attaque du Hamas en Israël
16:53 le 7 octobre dernier.
16:55 Selon le ministère de l'Intérieur, les écoles sont maintenant particulièrement concernées.
16:59 À Villepreux, dans les Yvelines, des dispositifs ont été mis en œuvre dans ce collège,
17:04 vous allez le voir.
17:05 Depuis le début de l'année, les professeurs ont multipayé les échanges
17:08 pour sensibiliser les élèves à l'antisémitisme.
17:10 Un reportage de notre partenaire sur place, TV78.
17:14 – Tous les remarques, les phrases fréquentes, salle juive, salle asiatique, salle chinoise, etc.
17:20 il y en a tout le temps.
17:21 – La lutte contre le racisme et l'antisémitisme est au cœur de toutes les préoccupations
17:25 au collège Léon Blum, à Villepreux.
17:27 Et cette lutte passe notamment par le français, où le poids des mots a toute son importance.
17:32 – Le but de la séance d'aujourd'hui, c'était qu'il relie tous ces discours,
17:37 celui qui était très caricatural que j'ai montré aujourd'hui,
17:40 et aussi tous les discours racistes quotidiens dont ils sont témoins tous les jours.
17:45 – Au cours de cette séance, les élèves ont appris à identifier les discours antisémites
17:50 en visionnant un extrait de film.
17:52 Ils se sont ensuite essayés un exercice d'écriture sous le regard attentif du maire de la commune.
17:57 – Il y a eu des échanges, il y a eu de l'interaction.
18:00 Je pense que ça leur a permis d'ouvrir les yeux
18:03 sur ce qui est un moment évidemment important de notre histoire,
18:07 aussi dramatique qu'elle puisse-t-il être.
18:09 – Depuis le début de l'année, les professeurs ont aussi organisé
18:12 plusieurs sorties de sensibilisation.
18:14 Les élèves se sont rendus au mémorial de la Shoah à Paris et à Drancy.
18:18 – Ça a été un moment fort pour eux, de prise de conscience d'une réalité historique
18:24 qu'ils connaissaient par les livres, et là qu'ils ont connu avec leurs pieds, avec leur corps.
18:31 – Je ne pensais pas que c'était vraiment possible de faire des choses aussi inhumaines.
18:36 – Le travail de sensibilisation continue dans le collège Léon Blum.
18:40 En mai, les élèves iront dans la ville de Natswiler pour visiter le camp de concentration Stroutoff.
18:45 – Elle fut déportée à Auschwitz alors qu'elle n'avait que 17 ans.
18:51 L'histoire de la résistante Lisette Morue a refait surface récemment
18:55 grâce aux investigations d'une journaliste.
18:57 Une bande dessinée raconte aujourd'hui l'histoire de cette jeune fille.
19:01 À Port Louis, dans sa ville natale en Bretagne,
19:03 une rue portant son nom vient d'être inaugurée.
19:06 Un reportage signé Karine Chevrolier pour notre partenaire TBO
19:09 et notre partenaire TBSudletion du groupe Le Télégramme en Bretagne.
19:13 [Chant]
19:17 – Sur le champ des partisans, la ville de Port Louis rend hommage à son enfant.
19:21 Lisette Morue a seulement 17 ans quand elle est déportée à Auschwitz, début 1943.
19:26 Elle y décède quelques mois plus tard.
19:29 Elle a marqué l'histoire de notre commune alors qu'elle avait que 17 ans
19:35 en osant se lever face à l'occupant pour participer à son jeunage
19:41 à des actes de résistance.
19:43 – La jeune Port Louisienne et son compagnon Louis Secher
19:45 ont été dénoncés par deux habitantes jugées à la sortie de la guerre.
19:49 Un sujet longtemps resté tabou dans la ville,
19:52 dont une rue porte désormais le nom de la jeune fille.
19:54 – J'ai l'impression de retrouver ma famille parce que je n'ai vu personne
19:58 en dehors des petits cousins éloignés et je pense beaucoup à mes parents aujourd'hui
20:02 parce qu'ils n'ont pas beaucoup souffert de ça.
20:06 – Cette histoire a refait surface grâce aux investigations de Stéphanie Trouillard.
20:10 La journaliste travaille depuis plusieurs années sur la résistance dans le Morbihan.
20:14 Un jour, elle découvre la photo de Lisette Morue prise à son arrivée à Auschwitz.
20:19 – Je me suis demandé comment une jeune fille, une Morbihanesse,
20:21 s'était retrouvée dans ce camp et ce centre d'extermination
20:24 et puis j'ai été intriguée par son sourire sur cette photo
20:27 et en découvrant sa personnalité, je me suis rendue compte
20:30 qu'effectivement c'était une jeune fille avec un petit côté un peu bravache.
20:33 Je pense que quand elle est rentrée dans ce camp,
20:36 elle a voulu aussi montrer qu'on ne lui enlèvait pas sa part d'humanité
20:39 et qu'elle continuait de résister à sa façon.
20:41 – La première fois que mon père a reçu cette photo, il s'est effondré.
20:45 Puis en fait, quand il a regardé, il a dit "mais c'est vraiment elle".
20:48 Elle était toujours en train de plaisanter, toujours en train de rire.
20:51 Il m'a dit "c'était la vie".
20:53 – L'histoire de Lisette, résistante bretonne et de son compagnon Louis,
20:56 est aujourd'hui racontée dans une BD par Stéphanie Trouillard
20:59 et l'illustrateur Renan Coquin.
21:01 Un format choisi par la journaliste pour mieux toucher les jeunes générations.
21:06 – Dans ce journal, nous nous rendons en Savoie maintenant
21:09 où la saison de ski se poursuit.
21:11 Si les destinations locales attirent majoritairement une clientèle venue de l'étranger,
21:15 cette année, les skieurs sont bien français et très présents.
21:19 À Val Thorens, ils permettent d'atteindre un niveau de fréquentation absolument record.
21:24 Emmanuel Jaune s'est rendu sur place pour notre partenaire 8 Mont-Blanc.
21:28 Regardez.
21:29 – Au pied des pistes Savoyard, si les vacances scolaires sont terminées
21:33 depuis plusieurs semaines déjà, la ferveur ne semble pas retomber pour autant.
21:37 Bien au contraire, ici, plus de 70% de la clientèle est étrangère.
21:42 Avec cette semaine encore un taux de remplissage d'élite touristique supérieur à 92%,
21:47 cette saison s'annonce déjà exceptionnelle.
21:50 Un succès renforcé cette année par un public local habituellement disséminé
21:54 dans les autres domaines skiables du territoire.
21:56 – On a été très peu impacté par les chutes d'eau qui se sont transformées en neige ici
22:01 et donc on a eu beaucoup de reports de clients qui sont venus à la journée.
22:04 C'était un peu une nouveauté de gens qui montaient directement à Val Thorens
22:06 pour skier à la journée.
22:08 Mais on a aussi l'attractivité aujourd'hui qui est indéniable via Aurel et via la Cime Caron derrière
22:12 puisqu'on a une télécabine qui est un véritable ascenseur valéen
22:15 qui fait qu'on a beaucoup de skieurs qui viennent de chez nous.
22:18 – Un accès facilité combiné à une neige de qualité ont donc permis
22:22 aux socioprofessionnels de la station de bénéficier d'un hiver proche des records de fréquentation.
22:27 Une tendance qui s'est ressentie dans tous les secteurs d'activité.
22:30 – On a eu quand même beaucoup beaucoup de gens donc en loco, les week-ends qui venaient
22:34 et c'est vrai que c'est de plus en plus agréable, donc on est très contents de ce nouveau phénomène.
22:39 – Historiquement positionné vers une clientèle non francophone,
22:42 Val Thorens doit donc aujourd'hui s'adapter.
22:44 Une évolution déjà partie prenante de l'ADN de la station depuis plusieurs années
22:49 et donc renforcée depuis quelques saisons pour séduire le plus large panel de public possible
22:54 dont les demandes sont bien souvent bien loin du monde de la glisse.
22:57 – On va adapter nos services différemment, on va aller chercher une clientèle
23:02 à laquelle on va pouvoir répondre présents sur des besoins alimentaires en particulier par exemple,
23:08 sur également des services personnalisés en chambre.
23:13 On va aller aussi pouvoir proposer des activités communes, collectives,
23:19 on va se diversifier et donc s'adapter.
23:21 – Une capacité d'adaptation qui a notamment permis à Val Thorens
23:24 de remporter cette année encore le trophée tant convoité de meilleure station de ski au monde.
23:29 Un titre qui lui a déjà été décerné 8 fois sur les 11 dernières années.
23:33 – Et puis restons en montagne avec ses deux frères qui se sont lancés un défi.
23:39 Ensemble, ils ont voulu traverser la Norvège et à pied et sans GPS.
23:44 Et pour se guider, ces natifs de Chagnon dans la Loire ont utilisé uniquement des cartes d'orientation.
23:49 C'est une première mondiale, ils ont l'habitude de participer à des courses d'orientation.
23:54 Cette fois, le périple dure une centaine de jours dans des conditions parfois très difficiles.
23:59 Je vous propose d'écouter l'un d'entre eux au micro de notre partenaire TL7 dans la Loire.
24:05 – On est passé par tellement d'épreuves que ça nous a rapproché énormément.
24:10 C'est sûr qu'avec Fleury, pendant un mois après l'aventure, on ne s'est pas du tout parlé
24:14 parce qu'on avait besoin de couper.
24:16 Mais au final, maintenant, on se comprend et on se connaît mieux que personne.
24:23 [Rires]
24:24 – Voilà, et puis pour finir ce journal, nous partons en Haute-Garonne où 100 collégiens
24:29 ont eu l'opportunité d'assister à un entraînement du Toulouse Football Club.
24:34 Une expérience enrichissante et l'occasion pour eux de rencontrer leurs idoles
24:39 et de repartir à l'école des étoiles plein les yeux.
24:43 Un reportage signé Léa Afonso de notre partenaire Via Occitanie sur place.
24:49 – Allez Toulouse !
24:51 – Voir les joueurs du TFC, c'était leur rêve.
24:54 Aujourd'hui, ces 100 collégiens toulousains l'ont accompli.
24:57 Pendant près de trois heures, ils ont pu partager un moment avec leurs idoles,
25:01 visiter le stadium et assister à un entraînement de l'équipe.
25:05 Tous sont émerveillés.
25:07 – Ça m'impressionne énormément parce que tous ces joueurs qui courent un peu partout
25:10 et qui ont une telle maîtrise de la balle, comparé à moi, je me dis,
25:13 bon, en fait, je vais me sentir nulle là au bout d'un moment
25:16 parce qu'ils ont une super maîtrise, ils font des…
25:20 ils jouent comme si c'était un jeu d'enfant, quoi.
25:23 – Une rencontre organisée par le conseil départemental de la Haute-Garonne
25:27 pour promouvoir le sport.
25:28 – Les entraînements avec le TFC sont, je dirais, un exemple de lien
25:32 entre le sport professionnel et le sport amateur
25:35 pour convaincre nos jeunes de pratiquer une activité physique et sportive
25:39 tout au long de la journée, tout au long de leur vie,
25:42 parce que 30 minutes par jour, c'est un minimum face à la sédentarité, face aux écrans.
25:47 Il faut inciter nos jeunes à pratiquer une activité physique.
25:50 – Encouragés au sport, c'est un pari qui semble gagné pour le département.
25:54 Certains jeunes se voient déjà à la place de leurs idoles et foulaient le terrain.
25:58 – Moi, je me vois en train de jouer aussi en grand joueur.
26:02 Je veux être un grand joueur dans ma vie.
26:04 – Mon rêve, c'est aller jouer avec des vraies grandes équipes,
26:07 même si TFC aussi, c'est une vraie équipe.
26:09 – La rencontre s'est terminée par une séance de dédicaces avec les joueurs.
26:13 Les jeunes repartent avec des étoiles plein les yeux
26:15 et des rêves de football plein la tête.
26:18 – Voilà, merci d'avoir suivi cette édition du Grand JT des Territoires.
26:22 On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
26:25 Au revoir à tous.
26:26 [Musique]

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