• il y a 7 mois

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00:00Générique
00:15Bonjour à tous et bienvenue dans cette nouvelle édition du Grand JT des Territoires.
00:18Voici tout de suite les titres du journal.
00:20Faire face à la délinquance depuis 2017, le nombre de coups et blessures augmente fortement.
00:26L'État décide de réagir face à cette menace.
00:29Une grande consultation a été lancée.
00:31Plus de 30 villes sont concernées.
00:33Nous y reviendrons dans un reportage exclusif avec notre partenaire TV78.
00:38Dans ce journal également, une révolution numérique dans la santé.
00:42Le carnet de vaccination électronique est très prisé des médecins.
00:46À Annecy, le centre hospitalier a organisé un événement spécial.
00:49L'occasion de présenter cet outil jugé indispensable.
00:52Nous irons sur place avec notre partenaire Huitmont Blanc.
00:56S'engager dans l'armée à l'heure des conflits internationaux,
00:59des élèves officiers de la marine ont été formés aux techniques militaires.
01:03Une préparation très intense dans la base navale de Toulon.
01:07De quoi susciter de nouvelles vocations.
01:09Nous y reviendrons avec notre partenaire de la Provence.
01:13À moins de 100 jours des Jeux Olympiques, un événement marquant dans cette école à Courbevoie.
01:18La visite d'une descendante de Pierre de Coubertin, le père des Jeux Olympiques.
01:23Ses précieux conseils inspirent les plus jeunes.
01:25Peut-être de futurs médaillés d'ailleurs.
01:27Nous y reviendrons en fin de journal avec notre partenaire 20 Minutes TV.
01:32Je vais vous l'annoncer dans les titres.
01:34La délinquance est en hausse alarmante.
01:36Depuis 2017, le nombre de coups et blessures augmente.
01:39L'an dernier, plus de 350 000 faits ont été recensés.
01:43Un record.
01:44Face à cette menace et suite aux émeutes urbaines de juillet dernier,
01:48l'État lance une grande consultation dans plus de 30 villes dans le pays.
01:52Un reportage de notre partenaire TV 78.
01:56Après les émeutes de l'été dernier et les récents événements,
01:59l'État a décidé de mettre en place une nouvelle stratégie pour prévenir la délinquance.
02:03La secrétaire d'État, chargée de la citoyenneté et de la ville,
02:07va lancer une grande consultation dans 31 villes de France.
02:11La femme politique est passée par les Yvelines pour évoquer ce sujet.
02:14Parce que le sujet est plus que jamais d'actualité.
02:17Parce que comment ne pas se déplacer dans une ville et dans un département
02:23qui a été si durement touché par les émeutes urbaines.
02:26Pour construire cette nouvelle stratégie contre la délinquance,
02:29la secrétaire d'État souhaite notamment s'appuyer sur deux axes,
02:32renforcer le lien entre maires et préfets, mais aussi responsabiliser les parents.
02:37Les premiers sur lesquels la nouvelle stratégie, la prévention de la délinquance,
02:42doit s'appuyer, ce sont les parents.
02:44C'est important de dire aux parents, reprenez confiance en vous.
02:47Sabrina Agresti-Roubach s'est tout d'abord rendue dans la commune de Montigny-le-Bretonneux
02:51où elle a pu échanger avec les élus, les commerçants, les associations et la police municipale.
02:56Nous avons proposé de mettre en place sur Montigny un dispositif
03:00sur lequel nous avons travaillé depuis des années,
03:02justement pour accompagner les familles et les jeunes.
03:05La ministre a répondu positivement sur ce sujet.
03:07Nous verrons dans les prochaines semaines et les prochains mois si elle continue de nous accompagner.
03:11Elle s'est ensuite déplacée à Guyancourt.
03:13Le quartier du pont du Routoir a été le théâtre début avril de deux actes de délinquance importants.
03:18Elle a pu rencontrer les professionnels du centre social Yves Montand
03:22ainsi que des éducateurs spécialisés.
03:24Ce qui était important, c'est que je puisse lui expliquer et lui montrer
03:27quelle était l'importance des acteurs locaux, au travers du centre social par exemple,
03:32des agents municipaux, des associations et l'ensemble des actions faites par les acteurs locaux.
03:38C'est, en revanche, du besoin que nous avons de ce soutien de l'Etat en termes de forces de police.
03:44La secrétaire d'Etat a conclu sa visite sur la place du marché.
03:47Il y a un mois, un point de deal avait été démantelé suite à l'opération PlaceNet.
03:51Sabrina Agresti-Roubach devrait restituer les résultats de cette grande consultation
03:56le 23 mai au ministère de l'Intérieur Place Beauvau.
04:01Avec la montée de la délinquance, la situation est parfois très tendue
04:04entre les policiers et les plus jeunes.
04:06Dans la Loire, cette organisation, vous allez le voir, cherche à favoriser le dialogue et à casser les clichés.
04:12Pour l'occasion, les policiers ont encadré des activités sportives de dialogue et de prévention.
04:17Un reportage signé Thibault Rivière pour notre partenaire Tl7 sur place.
04:23Policiers, jeunes, le constat de leur relation est clair.
04:27Quand on parle sur l'atelier de dialogue, où les jeunes nous disent oui,
04:30je leur dis quel est votre rendu sur la police, elles nous disent oui, la police elle est violente,
04:33la police elle est raciste, la police ici et ça.
04:36Et pourtant, ici, Place du Forest, dans un quartier populaire de Rive-de-Gillet, spécialement choisi,
04:41tout le monde s'amuse ensemble, une convivialité autour du sport comme la boxe.
04:46Ça fait bizarre, on ne les voit pas souvent, et là c'est une activité cool et dans un bon environnement.
04:54Oui, nous ça nous fait du bien, partager un moment avec les jeunes, il n'y a rien de mieux.
04:59Surtout qu'eux, ça change leur quotidien de partager ces moments-là avec des policiers.
05:04Comme par exemple la boxe. Dans la boxe, il y a le fait qu'on partage un moment ensemble,
05:10mais ça leur permet aussi d'avoir un maîtrise de soi, la confiance et le respect des règles.
05:15Un bon moment passé ensemble et à l'issue, donc ils sont contents.
05:18Mais un endroit également pour parler du métier de policier en lui-même.
05:22On peut aider des personnes et voir comment ils travaillent, comment on utilise ça,
05:28les matraques, ils nous posaient plein de questions.
05:30Le but principal c'est de les mettre un petit peu dans la peau du policier,
05:33donc du coup on va leur mettre le plastron dans un premier temps,
05:37leur expliquer également à quoi ça sert, dans quelles circonstances le policier peut l'utiliser,
05:42et également le casque, le casque de protection. Sans oublier, on va leur faire tenir le tonfa aussi.
05:50Le but, casser les clichés des réseaux sociaux ou de la télévision qu'il peut y avoir entre policier et population.
05:56En tant que fonctionnaire de police, dans le cadre de notre travail, on va aller travailler naturellement avec eux,
06:01on va essayer d'échanger avec eux, prendre contact avec eux.
06:04Malheureusement, dans certains cas les jeunes ne veulent pas discuter avec la police,
06:08et du coup c'est plus facile de prendre contact avec des policiers qui sont en survêtement qu'en en tenue.
06:15Les jeunes prennent conscience de certaines interventions policières qu'ils ont pu voir à la télé ou autre.
06:20Malheureusement, cette deuxième édition a dû être déplacée dans l'après-midi dans le gymnase Anctil à cause du vent.
06:28Le carnet de vaccination électronique est-il indispensable ?
06:32Les médecins recommandent fortement ce nouvel outil qui permet une meilleure traçabilité.
06:37A Annecy, vous allez le voir, le centre hospitalier a organisé une journée très spéciale pour l'occasion.
06:42Le public présent avait même la possibilité de se faire vacciner sur place.
06:46Un reportage signé Kezia Poudou de notre partenaire Huit-Pont-Blanc.
06:51Après s'être vu administrer une dose du vaccin, cette patiente est repartie avec son carnet de vaccination complété.
06:58Mais pas que, sa version numérique sera elle aussi mise à jour.
07:02Le change, le centre hospitalier Annecy-Genevois accompagne ceux qui le souhaitent dans la création de carnet de vaccination électronique.
07:10Le nom du vaccin, son numéro de lot et sa date d'injection seront ensuite reportés sur MonEspaceSanté.
07:16MonEspaceSanté est une application disponible sur tablette, sur téléphone portable et il y a un mode invité.
07:23Et je vais vous montrer dans ce compte invité qu'il y a un espace qui s'appelle profil médical.
07:30Nous pouvons voir ici un test Covid effectué et nous pouvons aller jusqu'à la date, le nom du médecin, le lot.
07:38Et nous pouvons également voir les vaccinations à venir ou recommandées, ici tuberculose et tétanos.
07:45Un plus donc pour les patients qui peuvent avoir accès en quelques clics à toutes leurs données de vaccination,
07:51mais également pour les professionnels de la santé pour qui cette version numérique égage de traçabilité.
07:58Il y a à peu près un patient sur deux qui a son carnet, donc un patient sur deux qui ne l'a pas et qui ne va pas le retrouver.
08:04Donc la traçabilité permet de dire il est ou il n'est pas vacciné. Il n'y a rien de plus compliqué qu'un patient qui arrive et qui dit je ne sais pas.
08:11Tous les assurés peuvent activer leur espace santé qui est déjà créé depuis mai 2023.
08:16Une action qui peut se réaliser en moins de cinq minutes car la démarche se veut simple et rapide.
08:22Classé au deuxième rang des régions qui alimentent le plus de dossiers médicaux,
08:26l'Auvergne Rhône-Alpes en comptabilise 3,7 millions et près d'un médecin généraliste sur deux est actif sur mon espace santé.
08:35Et puis c'est un fléau chez de nombreuses femmes. Comment lutter contre l'endométriose ?
08:40En France, près d'une femme sur dix est touchée par cette maladie chronique.
08:44Dans les Landes, exemple cette start-up qui développe des tests salivaires pour détecter la maladie.
08:50Si cette méthode est validée par la Haute Autorité de Santé, la maladie sera mieux diagnostiquée et nettement plus tôt.
08:57C'est un reportage signé Philippe Lewers pour notre partenaire TV7, la chaîne du groupe Sud-Ouest à Bordeaux.
09:03Dans ces tubes se trouvent quelques gouttes de salive provenant de patientes.
09:07Dans ce laboratoire capable d'analyser plusieurs milliers de prélèvements chaque semaine,
09:11il est désormais possible de détecter l'endométriose en quelques jours.
09:15On extrait donc l'ARN salivaire.
09:17Cet ARN salivaire, on l'a amené dans cette pièce avec ces nouveaux automates pour qu'il soit conditionné,
09:23pour qu'après l'ARN salivaire soit lu au niveau du séquençage de haut débit,
09:28pour transformer ces données biochimiques en données numériques,
09:32pour qu'après l'intelligence artificielle, les algorithmes qui ont été conçus par Zewick,
09:37fassent leur travail et identifient les 109 biomarqueurs qui signent la présence ou l'absence d'endométriose.
09:44L'endométriose est une maladie chronique qui affecte environ 1 femme sur 10,
09:48soit un peu plus de 2 millions en France.
09:50Aujourd'hui encore, elle est diagnostiquée, souvent par hasard.
09:54On en découvre de plus en plus chaque année,
09:56parce que la principale difficulté de cette problématique, c'est d'avoir un diagnostic certain.
10:02On a des symptômes évocateurs, ou dans certains cas, pas de symptômes,
10:07et pourtant il y a de la maladie ou il n'y en a pas.
10:10Toute la difficulté du parcours, qui met à peu près aujourd'hui 7 à 10 ans pour avoir un diagnostic,
10:15ce test salivaire, qui n'est pas du tout invasif, qui permet un recueil rapide et un résultat en 10 jours,
10:22permettra d'éviter toutes ces chirurgies inutiles et de réduire au maximum le délai pour le diagnostic.
10:29C'est le début d'une nouvelle batterie de tests qu'on est en train de développer,
10:33qui vont s'intéresser à certains cancers, à d'autres maladies neurologiques,
10:38comme la maladie de Charcot.
10:40Donc c'est une nouvelle ère qui est en train de s'ouvrir.
10:43La Haute Autorité de Santé, tout en reconnaissant l'innovation et les performances diagnostiques de ce test,
10:48souhaite mener une étude complémentaire à partir de juin prochain sur plus de 3000 patients,
10:52qui permettra de recueillir les données manquantes aujourd'hui,
10:55avant d'accorder un avis favorable au remboursement de droits communs prévus pour janvier 2025.
11:01Et puis les coupures d'Internet se multiplient un peu partout en France,
11:04le plus souvent en raison de phénomènes climatiques.
11:07Mais dans la Somme, c'est à cause d'un vol de cuivre,
11:10très prisé du fait du prix de cette matière première.
11:13Résultat, des sites sont privés d'Internet pour plusieurs semaines.
11:17Une situation qui n'est pas sans conséquences.
11:19Un reportage signé Jérôme Houbron pour notre partenaire Weho, la chaîne du groupe La Voix du Nord.
11:26C'est un début de saison bien mal embarqué pour Laurent.
11:29Ce propriétaire de camping à Vironchaux dans la Somme fait face à une coupure d'Internet.
11:34On ne peut plus faire de devis, on ne peut plus envoyer les devis,
11:38les gens ne peuvent plus faire de réservations,
11:41c'est-à-dire qu'eux ils font des réservations mais nous on ne les reçoit pas,
11:44ou on les reçoit mais c'est très compliqué.
11:46Et donc à partir de là, les factures, tout ce qui suit, il y a un manque à gagner.
11:52La panne concerne quelques 500 foyers répartis sur 4 communes
11:55et fait suite au vol le 22 avril dernier de 3 km de câbles.
11:59Des câbles prisés pour leur cuivre dont le prix flambe.
12:02Pour assurer son activité,
12:03ce restaurateur a pu s'équiper d'un terminal de paiement connecté au réseau 4G.
12:07Les clients peuvent bien payer par carte
12:09mais impossible pour le commerçant de percevoir les recettes journalières.
12:13La télé collecte qui se fait la nuit,
12:16en fait elle n'est plus possible parce que le réseau il n'est pas assez bon en 4G
12:20donc ça n'arrive pas à se connecter, à arriver au bout de la transaction.
12:23Ce qui fait que là depuis une semaine, il n'y a que des sorties sur notre compte pro,
12:27aucune entrée de tout ce qui est cartes
12:30et maintenant les trois quarts des gens ont des cartes.
12:32Une coupure internet potentiellement dangereuse en milieu rural.
12:35La maire de la commune s'inquiète pour ses administrés
12:38équipés d'un système de téléassistance désormais coupé du monde.
12:42Les chutes c'est imprévisible, les problèmes de santé c'est imprévisible
12:46et si ces problèmes arrivent, malgré l'existence d'un boîtier,
12:50le boîtier ne fonctionne pas.
12:52Et si on n'a pas effectivement des voisins attentifs
12:55qui peuvent éventuellement prêter un téléphone portable
12:59temporairement, ces personnes peuvent se trouver en danger.
13:03La commune de Vironchaux mise maintenant sur le déploiement
13:06de la fibre prévue en cours d'année pour ne plus jamais être déconnectée.
13:11Et puis sans transition, rendons-nous en Provence
13:14au sein de la grande base navale de Toulon.
13:16Là-bas, des élèves officiers ont eu le droit à une préparation exceptionnelle
13:20pour se former aux techniques militaires.
13:23Alors programme, exercice de survie après un crash d'hélicoptère,
13:27tir à balles réelles aussi ou encore pilotage de remorqueurs.
13:31De quoi leur donner de nouvelles inspirations.
13:33Pour la Provence, Rudi Daan était sur place.
13:36C'est une immersion exclusive dans ces coulisses, regardez.
13:40Colmater une voie d'eau après une attaque de torpille,
13:43piloter un remorqueur militaire ou encore apprendre à tirer à l'arme lourde.
13:49C'est ce que propose cette formation destinée aux élèves officiers
13:52de la marine margende.
13:5312 jours au sein de la base navale de Toulon,
13:56en immersion aux côtés de militaires.
13:59Pour l'ensemble, à mon commandement, garde à vous, fixe.
14:03Ça permettait de compléter la formation et de passer en marine nationale
14:09pour 15 jours.
14:10Je trouvais que c'était intéressant de pouvoir s'engager après
14:13dans la réserve et de découvrir autre chose.
14:15Déjà on a des instructions avant,
14:17donc on sait exactement les actions qu'on doit faire.
14:21Les instructeurs nous aiguillent pas mal.
14:23Et si le but premier est de renforcer la formation initiale
14:26de ces élèves marins, l'objectif est également de susciter
14:29des vocations au sein de l'armée.
14:31Cette formation, elle a pour objet de familiariser
14:36des futurs officiers de la marine marchande aux us et coutumes
14:39de la marine nationale, en leur présentant un petit peu
14:42tous les aspects qu'ils seraient amenés à avoir, à rencontrer
14:46s'ils poursuivaient leur cursus au sein de la marine nationale.
14:50Au final, ces élèves pourront rester réservistes
14:53et devront donc consacrer 30 jours de l'année à l'armée,
14:56à moins que la formation ait fait mouche
14:58et qu'ils ne s'engagent bientôt de manière définitive.
15:03Et puis la frégate Auvergne a quitté la base navale de Brest.
15:07C'est la quatrième frégate anti-sous-marine du programme
15:11lancé par la France et l'Italie.
15:14Pendant cinq mois, elle avait subi d'importants travaux de maintenance.
15:18Près de 400 personnes gravitaient chaque jour autour du chantier.
15:22Après les derniers tests d'étanchéité,
15:24elle repart désormais en mission sur la façade atlantique
15:27et dans la mer du Nord.
15:29Enfin, dans les prochains mois,
15:30elle poursuivra ses actions de lutte anti-sous-marine.
15:34Voilà, et puis c'est un retour dans l'histoire.
15:36Depuis près de 20 ans, le mémorial Alsace-Moselle
15:39ouvre ses portes au grand public.
15:41Le musée se consacre au passé très spécial de la région,
15:44notamment marqué par la Seconde Guerre mondiale.
15:47Depuis un an maintenant, le site propose des visites guidées,
15:50vous allez le voir, à la lumière de la lampe torche.
15:52La mémoire des victimes est ainsi d'autant plus éclairée.
15:55Une visite immersive signée Elisa Wittich
15:58pour notre partenaire Moselle TV.
16:01Entre 1870 et 1945, l'Alsace et la Moselle
16:05ont changé quatre fois de nationalité.
16:07C'est cette histoire que Mélanie Alves Rolo
16:10guide au mémorial depuis 2017
16:12va compter à la lumière de sa lampe torche.
16:15Quand vous passez du centre-ville de Metz qui est très médiéval
16:17et que vous allez vers la gare, vous voyez bien
16:19l'architecture allemande de cette époque-là
16:21et le changement aussi rien que dans la couleur de la pierre.
16:23Le public évolue à travers 17 espaces
16:26reconstituant les époques et les dates clés
16:29de cette histoire commune entre Alsaciens et Mosellens.
16:32L'intensification des combats sur les territoires frontaliers
16:35semble imminente.
16:36Dès 1939, plus de 600 000 personnes quittent la région
16:40pour rejoindre le sud-ouest.
16:42En 1940, l'Alsace et la Moselle sont annexées par le Troisième Reich.
16:47Là, vous voyez la population alsacienne et mosellenne
16:49qui s'apprête à repartir en Alsace-Moselle.
16:52Donc là, ils sont dans le sud-ouest en train de reprendre des forces.
16:54Vous allez bien les voir voyager dans les wagons à bestiaux.
16:56Donc même condition de voyage qu'au retour.
16:58Et pour ceux qui rentrent, ça va être le choc.
17:01Le choc puisqu'ils reviennent dès l'été 40
17:04alors que l'Est de la France est occupée par le régime totalitaire.
17:07Le cauchemar de l'incorporation de forces commence.
17:10Pas moins de 130 000 Alsaciens et Mosellens
17:13devront se battre sous l'uniforme nazi.
17:15On a l'impression d'être dans le quotidien des gens
17:18parce qu'il y a beaucoup d'objets dont on montre
17:22des détails comme les bérets qui étaient interdits.
17:25C'était très impressionnant effectivement
17:28l'architecture allemande qui nous tombe dessus.
17:31Vraiment, on a l'impression de traverser l'histoire de la région.
17:35Le village de Chirmek, niché au cœur de la vallée de la Bruche,
17:39continue de livrer son histoire chahutée
17:41qui fut celle du territoire entre la guerre de 1870
17:45et les prémices de la création européenne au service de la paix.
17:52Et puis comme chaque année, une journée était consacrée
17:55à la commémoration des héros et des victimes de la déportation en Martinique,
17:59cette journée célèbre la mémoire de tous les déportés
18:02et rend hommage à leurs sacrifices.
18:04A Fort-de-France, des représentants des armées étaient notamment présents,
18:08ils ont rendu hommage à la quinzaine de Martiniquais
18:11morts pour la France lors de la Seconde Guerre mondiale.
18:14Des gerbes de fleurs ont été déposées au pied du Monument aux Morts,
18:17on ne les oublie pas.
18:19Une commémoration pour les héros et victimes de la déportation
18:22au Monument aux Morts, place de la Savane à Fort-de-France.
18:26Une quinzaine de Martiniquais morts pour la France
18:29ont été ainsi honorés.
18:31En présence de représentants des forces armées,
18:34de la préfecture, de la ville de Fort-de-France
18:37et de diverses associations, des gerbes ont été déposées
18:41à l'occasion de la Journée nationale du souvenir des victimes
18:44et des héros de la déportation.
18:46Aujourd'hui, on se rappelle la mémoire de ceux
18:49qui ont lutté pour la France, la liberté de la France,
18:52nos déportés qui ont beaucoup souffert,
18:54les anciens combattants, les gens qui ont vu, qui ont su,
18:57commencent à partir parce que les gens prennent de l'âge
19:00et c'est important que les nouvelles générations s'y investissent
19:03et connaissent en fait l'histoire qui a beaucoup marqué
19:06la population française.
19:08C'est dire qu'en Martinique, nous ne sommes pas étrangers
19:12à l'histoire et puis c'est à nous aussi,
19:16à nos parents, à nos présidents d'associations,
19:19de donner l'exemple et de dire qu'il faut être présent
19:23parce que là c'est une situation parmi tant d'autres,
19:28c'est un événement qui est marquant
19:31puisqu'il y a eu tant de films, l'histoire a suffisamment raconté
19:34mais on sait qu'il est nécessaire d'être présent
19:38pour que nos enfants, pour que ceux qui nous suivent
19:41comprennent notre engagement aussi.
19:45Randons-nous maintenant à Grenoble.
19:47Parfois un dessin vaut mieux qu'un long discours.
19:49À partir d'un don du dessinateur Michel Cambon,
19:52la bibliothèque d'études de la ville propose une exposition
19:55sur le dessin de presse.
19:57L'occasion également pour le dessinateur
19:59de rendre hommage à ses maîtres, le regretté GB de Charlie Hebdo.
20:02C'est un reportage d'ambre grossée pour notre partenaire Télé-Grenoble.
20:07Aborder l'actualité par l'humour.
20:09Rire de sujets difficiles n'est pas une tâche simple.
20:12C'est pourtant le pari gagnant du dessinateur de presse
20:15Michel Cambon.
20:16Depuis 30 ans, il dessine.
20:18Mais la pandémie de Covid-19 a marqué un tournant pour lui.
20:21J'ai fait une série à la fois sur l'histoire de l'art
20:24en temps de pandémie.
20:26C'était le titre de cette série.
20:28J'avais pris une distance.
20:32Je ne faisais pas de commentaire d'actualité.
20:34Mais je faisais vraiment un commentaire
20:36de l'ambiance générale.
20:37Et des ambiances avec des scènes pleines de dérision.
20:40On voit le petit chapeau rond rouge
20:42qui promène le loup pour aller faire pisser le loup.
20:48C'était une manière de commenter cette période.
20:53C'est une des premières illustrations colorées qu'on va trouver.
20:56L'objectif de cette exposition ?
20:58Faire comprendre l'histoire du dessin de presse
21:00tout en pédagogie.
21:02On est parti du principe qu'une exposition,
21:04ce n'était pas un livre.
21:06On ne voulait pas proposer une exposition scientifique.
21:09Mais on voulait montrer aux gens ce qu'on avait.
21:12Et leur donner quelques billes
21:15pour regarder un dessin de presse,
21:17arriver à le décrypter.
21:19Cette exposition est une opportunité pour la bibliothèque
21:22de démocratiser le dessin de presse
21:24et de mettre en lumière les quelques 4000 exemplaires
21:27encore conservés.
21:29À moins de 100 jours des Jeux Olympiques,
21:31l'une des descendantes de Pierre de Coubertin
21:34s'est rendue à Courbevoie dans cette école primaire.
21:37Sur les traces du père des Jeux Olympiques,
21:40elle est venue rencontrer ses enfants
21:42pour les motiver à faire du sport.
21:44De quoi inspirer les plus jeunes
21:46avant de repartir étudier.
21:48Un reportage de notre partenaire.
21:5020 minutes sur place.
21:52Valoriser la paix, la résilience et le dépassement de soi,
21:55inspirer les jeunes, leur insuffler les valeurs des JO,
21:58c'est la mission de l'association de la famille Pierre de Coubertin.
22:01Ce matin, une descendante du père des Jeux modernes
22:04est allée à la rencontre des élémentaires
22:06de l'école Rouge et de Lille à Courbevoie.
22:08Pierre de Coubertin parlait toujours à la jeunesse.
22:10Son audience, c'était vraiment les jeunes.
22:12Et je pense qu'il dirait quelque chose
22:14je compte sur vous, l'avenir est en vous,
22:16vous êtes le futur.
22:18Et croyez à cette humanité.
22:21C'était un grand optimiste,
22:23c'était un humaniste en fait.
22:25Il était vraiment persuadé que
22:27si on créait un espace pour se rencontrer,
22:29mieux se comprendre
22:31et créer des dialogues,
22:33on était voué à créer de l'amitié.
22:35J'aimerais qu'ils comprennent que le sport
22:37est un véritable atout dans la vie.
22:40C'est un élément indispensable en fait
22:42de l'éducation, de la formation.
22:44Parce que ça génère de la concentration,
22:48de la détermination, de la volonté
22:50qui sont des caractères qu'on retrouve
22:52dans la vie scolaire et dans la vie professionnelle.
22:55Opération réussie pour l'association
22:57de la famille Coubertin.
22:59Les enfants ont posé mille questions
23:01et sont repartis avec des étoiles plein les yeux.
23:05Et puis comment former nos futurs cavaliers ?
23:07L'Hippodrome du Mans propose
23:09des courses de poney pour les plus jeunes,
23:11âgés de 8 à 16 ans.
23:13Ils ont d'ailleurs pris part à 5 courses différentes,
23:15dont une réservée aux plus aguerris.
23:17Avec leurs parents, ils ont pris la chose très au sérieux.
23:19Vous allez le voir, un reportage signé
23:21Otély Brion et Alexandre Ferrer
23:23de notre partenaire LMTV Sarthe.
23:31La préparation est rigoureuse.
23:33A 12 ans, Brune est une habituée des hippodromes.
23:36Avec plus de 100 courses à son actif,
23:39rien n'échappe à l'oeil de la cavalière
23:41et de ses parents.
23:43Je la marche pour qu'elle se détende,
23:45je la sèche, je la remarche.
23:47Si t'as pas assez marché ton cheval,
23:49ses articulations sont peut-être pas totalement dépliées
23:51et tu peux blesser ton cheval pendant la course
23:53et ça va, c'est pas hyper bien.
23:57Du côté des boxe, c'est un autre concurrent,
23:59Victor, qui se prépare.
24:01A 10 ans, le jeune jockey a déjà
24:03une solide expérience.
24:05Mon premier poney, c'était un petit poney
24:07Pops.
24:09J'ai gagné deux courses avec.
24:11Et sinon, j'en ai un autre
24:13à cordes.
24:15J'ai gagné deux courses avec aussi.
24:19Maintenant, je fais du cross.
24:21Le virus de la course y pique,
24:23Victor le tient de son père,
24:25un ancien jockey devenu entraîneur.
24:27Et aujourd'hui, c'est sur le soutien de sa mère
24:29qu'il peut compter.
24:31Il faut les emmener, donc on fait toute la saison.
24:33Ça y est, c'est le début.
24:35C'est à mi-octobre.
24:37On part un peu dans toutes les régions.
24:39C'est très sympa,
24:41parce qu'on s'entend tous bien au niveau des parents.
24:43Donc on est tous hyper contents
24:45de se retrouver. Les enfants sont super contents
24:47de se retrouver aussi, donc il y a une bonne ambiance.
24:49A quelques minutes de la course,
24:51l'amitié entre les cavaliers est cependant
24:53un peu mise de côté.
24:55Brune a déjà repéré les potentiels concurrents.
24:57Mon frère, il a un meilleur poney que moi.
24:59Et un autre, celui de Victor Ferland,
25:01Diablotin de Bruyelles aussi.
25:03Il faut dire que des points sont en jeu
25:05pour pouvoir participer
25:07au championnat de France à Deauville.
25:09Et avec sa deuxième place,
25:13c'est Victor qui fait la meilleure opération.
25:17Voilà, au revoir à tous.
25:19Merci d'avoir suivi le Grand JT des Territoires.
25:21On se retrouve très vite pour une nouvelle édition.
25:23Au revoir.
25:33Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org

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