Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de Greg du 29/04/2025.
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00:00On part du côté de l'Emirette Stadium à Londres, dans l'antre d'Arsenal.
00:05Giovanni, vous allez avoir un invité ? J'ai cru comprendre que vous ne seriez pas seul là.
00:13Rebonsoir Greg.
00:14Écoutez, j'ai trouvé plus populaire que Thierry Henry.
00:17C'est cet homme. Alors je ne connais pas son prénom.
00:20Moi naïvement, je l'aurais appelé Denver, le dernier dinosaur, mais ce n'est pas son nom.
00:23Et en fait, j'aurais aimé lui parler Greg, mais on ne peut pas,
00:26parce qu'il y a une queue qui est monumentale et pour ne pas monopoliser l'antenne de votre merveilleuse émission,
00:31je ne peux pas faire la queue pour lui parler.
00:33Ce que je voulais vous montrer Greg, avant de libérer la gonfle,
00:36simplement la boutique d'Arsenal où il y a de la musique, ça s'ambiance un petit peu.
00:40Il y a déjà pas mal de monde aux abords du stade et honnêtement, ce plan magnifique,
00:43Jérémy va vous le montrer, en fait on est au pied du stade sur le parvis et en hauteur,
00:47on revoit en haut les fraises qu'on vous a montrées tout à l'heure au pied de la statue de Thierry Henry.
00:53L'architecture de l'Emirate, c'est vraiment sublime.
00:55Giovanni, merci pour ces images.
00:57Alors juste une info, mon petit Joe, Internet existe depuis une trentaine d'années,
01:01vous tapez sur Google, mascotte Arsenal, vous avez Gunners Horus,
01:05voilà, donc il s'appelle Gunners Horus, pas besoin de lui parler,
01:07comme Gunner, parce que c'est un Gunners, et Horus comme dinosaure, voilà Joe.
01:11C'est un petit tip ce que je vous donne, comme ça c'est cadeau,
01:14vous en faites à peu près ce que vous voulez mon lapin, on se retrouve dans un instant.
01:17Ludo, ça va être un gros match, il y a de l'excitation avant cette demi-finale,
01:22parce qu'Arsenal, c'est un club qui parle quand même.
01:27Je suis doublement content parce qu'on ramène un club français une nouvelle fois en demi-finale,
01:33et je dois dire que pour la vitrine, c'est d'autant plus important à l'heure,
01:36on va devoir repartir quasiment de zéro, avoir un porte-drapeau qui nous amène,
01:41comme le Paris Saint-Germain, en demi-finale.
01:43Ils l'ont déjà fait, mais je sens peut-être que c'est la bonne année,
01:46et quand je dis que je suis doublement content, c'est que moi,
01:48j'ai toujours été supporter d'Arsenal, mais je l'ai toujours caché.
01:51C'est ce qu'on raconte un peu partout, ce qui va être à mon avis le thème de Georges.
01:58Regardez ces arguments tout à l'heure, parlez-moi de l'excitation,
02:01parce qu'en gros, c'est une équipe française contre votre équipe étrangère préférée.
02:04C'est ça, et je trouve que l'affiche est attrayante,
02:08on a eu beaucoup de fois les mêmes affiches ces dernières années,
02:11soit c'était le Real, soit c'était le Barça,
02:13on avait envie d'un peu de fraîcheur, et c'est vrai qu'on se souvient,
02:16et quand on replonge un peu dans les derniers PSG Arsenal,
02:20on revoit des joueurs, on se replonge dans l'histoire des deux clubs.
02:23Il y avait Yann Wright, il y avait Tony Adams,
02:29il y avait le gardien David Siman.
02:32Ça va vous au niveau des joueurs ?
02:34Parce que c'est votre club préféré, vous ne connaissez pas un nom ?
02:37On dirait le joueur avec la mascotte, qu'est-ce que je vous dise ?
02:39Entre l'autre qui ne connaît pas le nom de la mascotte et vous le nom des joueurs ?
02:41Ce n'est pas ma meilleure période, je suis de l'époque des Invincibles,
02:45mais je trouve que ça a un côté enchantresque pour nous les Français,
02:50parce qu'Arsenal est peut-être le meilleur des clubs français, finalement.
02:54C'est votre idole Pascal Sigon, évidemment.
02:55Évidemment.
02:56Et pour écrire l'histoire, il faut être prêt à réaliser un exploit,
03:00parce que quelque part, il n'y a aucun club français qui s'est imposé à l'Émirats,
03:04deux nuls, cinq défaites sur les confrontations là-bas,
03:08pour tous nos clubs français, toutes Coupes d'Europe confondues.
03:11Ça, c'est déjà une première donne depuis qu'il y a l'Émirats,
03:13parce que je vois Olivier Sourcilier, avant c'était à Iberi,
03:16mais nous, on vous donne la stat avec l'Émirats.
03:18Et sur les confrontations Paris-Arsenal, c'est un fait.
03:22Regardez, est-ce qu'il y a une victoire du Paris Saint-Germain
03:24depuis que ces deux équipes se sont affrontées en Coupe d'Europe ?
03:27Ben non, ce n'est pas arrivé.
03:29Et Paris reste sur cette fameuse défaite du mois d'octobre.
03:31Et c'est pour ça qu'on se demande s'ils sont prêts à écrire l'histoire.
03:33Vick H. Dorasso, est-ce que vous les sentez prêts à écrire l'histoire, le Paris Saint-Germain ?
03:37Je leur souhaite et puis je sens qu'ils sont prêts.
03:40Moi, je n'ai pas une énorme confiance en Arsenal pour aller au bout.
03:45Je sens que c'est une équipe capable de s'effondrer aussi,
03:48qui ne gagne rien depuis très longtemps.
03:51Donc moi, Paris aussi est capable de s'effondrer, malheureusement.
03:55Alors moins cette année, visiblement.
03:56Et eux, et Arsenal, pareil.
03:57Je trouve que Paris a l'avantage sur ce qui s'est passé cette année,
04:02sur le fait de recevoir au match retour.
04:05Ce qu'il faut, c'est bien jouer ce match aller pour ne pas en prendre trois comme le Réal.
04:09C'est ce qui est important, c'est de ne pas hypothéquer ce match retour.
04:12D'être en vie au retour.
04:13Alors Vick H. y croit.
04:14Le Paris Saint-Germain prêt à écrire l'histoire.
04:16Ça tombe bien, c'est ce que veut précisément Louis-Henriquet.
04:19Il ne s'en est jamais caché dans sa communication.
04:22Il l'a même répété à deux reprises hier devant les médias.
04:24Aujourd'hui, je pense que nous sommes une meilleure équipe, plus complète.
04:30Nous sommes à nouveau en demi-finale, avec beaucoup d'envie de marquer l'histoire.
04:33Et pour faire l'histoire, il n'y a qu'un seul chemin.
04:34Nous sommes une équipe ambitieuse, qui veut marquer l'histoire.
04:38Et pour la marquer, il faut faire quelque chose que personne n'a encore fait.
04:41Donc je pense que cette pression est belle.
04:42Alors cette volonté de marquer l'histoire, c'est devenu un leitmotiv chez Louis-Henriquet.
04:49Objectif numéro un pour l'entraîneur parisien.
04:52Loin devant le record d'invincibilité dont on parlait avant la confrontation face à Nice, comme il l'a déclaré.
05:01Pour être sincère, si quelqu'un me garantissait un accès à la finale de la Ligue des Champions,
05:05en cas de défaite contre Nice, j'accepterais la défaite.
05:08L'objectif, c'est de gagner des titres, gagner des trophées,
05:10parce que c'est ça qui te fait entraîner dans l'histoire.
05:14Gagner des trophées, oui, mais surtout gagner le trophée dont tout le monde parle
05:18autour du Paris Saint-Germain depuis quelques années maintenant.
05:23Notre objectif est de faire ce que le PSG n'a jamais fait jusque-là,
05:29à savoir écrire l'histoire.
05:31Et pour l'écrire, il faut gagner tous les titres, tous les trophées,
05:34et en particulier celui que vous connaissez tous.
05:36Donc on sent dans le discours de Luis Enrique que c'est son objectif principal,
05:43qu'il l'assume, qu'il le dit ouvertement, et surtout qu'il y croit.
05:47Olivier Bossard, l'année dernière, le PSG était moins fort,
05:50je pense qu'on ne va même pas se faire un débat, c'est la vérité,
05:51mais le PSG était quand même en demi-finale de Ligue des Champions.
05:54Le PSG jouait Dortmund, et je pense qu'on disait tous qu'ils étaient a priori favoris,
05:58même si on le dit et on le répète, à moins que vous me contredisiez, vous avez le droit,
06:01ils étaient moins forts que cette année.
06:04Vous pensez que l'occasion est encore plus belle cette année que l'an dernier ou pas ?
06:08Oui, parce que je trouve que c'est un groupe qui a pris confiance,
06:11c'est un groupe qui a grandi individuellement,
06:13c'est un groupe qui a grandi collectivement,
06:15c'est un groupe justement qui connaît déjà ses hauteurs européennes de demi-finale de Ligue des Champions.
06:20Quatre fois en six ans, mine de rien, ça commence à être impactant.
06:23Et ça compte, mine de rien, je pense, au moment d'aborder ce genre de rendez-vous.
06:27Arsenal n'est pas venu aussi souvent que ça à ce niveau-là de la compétition.
06:32Ils ne sont pas venus depuis 2009.
06:33Oui, et l'excuse qui dit, attention, c'est un club anglais,
06:36attention, le niveau de la première ligue, l'intensité n'est pas la même, ça va être compliqué.
06:41En fait, cet argument-là, il n'existe plus.
06:44Ils ont envoyé City en barrage, ils ont sorti Liverpool,
06:47qui était considéré comme la meilleure équipe d'Europe quasiment.
06:50Ils ont envoyé Aston Villa aussi chez eux, champion d'Angleterre.
06:54Donc, oui, Paris peut aller loin.
06:56Et il y a quelque chose dont on parle très peu, c'est qu'Arsenal, ce soir,
06:59il y a quand même beaucoup d'absents aussi.
07:01Jorginho n'est pas là, Gabriel Jesus n'est pas là, Partey n'est pas là,
07:04Gabriel n'est pas là, Kai Havertz n'est pas là.
07:07Donc, mine de rien, il n'y a pas...
07:07Et ça fait beaucoup.
07:08Ça fait beaucoup.
07:09Mais juste sur le côté Paris, souvent demi-finaliste de Ligue des Champions,
07:12finalement, la seule fois où ils ont atteint la finale, c'était sur un match sec,
07:15puisque c'était lors du Final 8.
07:17Mais sinon, sur les demi-finales et les retours,
07:20les trois demi-finales et les retours,
07:21Paris ne s'est pas qualifié, n'a pas réussi justement à passer ce step.
07:24Et c'est pour ça aussi que Paris, s'il venait à le faire,
07:27écrirait sa propre histoire.
07:28Non, mais après les stats, cette année, en plus, tout est un peu rebattu,
07:31puisque avec cette phase de Ligue, puis derrière ces matchs-là,
07:34aucune équipe française n'avait battu aussi à Liverpool.
07:36Enfin, tous ces trucs-là, tout est compliqué, tout est fou.
07:39Ces stats-là sont faites pour être démentis.
07:40Est-ce que quand on est joueur, Benoît, ce que sort Raphaël,
07:43parce que Raphaël est un mauvais humain,
07:44il veut nous faire peur ce soir, bien sûr,
07:47ça compte dans l'esprit d'un joueur où les gars,
07:49ils ont 19, 20 ans, 23 ans d'âge mental,
07:51ils n'ont pas envie d'y croire à ça ?
07:54Non, je pense pas qu'ils vont tomber dans ça.
07:59Ils ont leur histoire à eux ?
08:00Ils portent pas le poids du PSG là-dessus ?
08:02Non, ils ont leur histoire à eux,
08:04et la force aujourd'hui de ce Paris Saint-Germain-là,
08:06c'est le collectif.
08:08Ils ont confiance en eux,
08:09ils ont confiance en ce collectif.
08:12Ils dépendent pas de un ou deux joueurs,
08:15c'est ça qui est important cette année.
08:17Parce qu'ils savent que s'il y a un joueur qui est par terre,
08:20il y a le deuxième qui est à côté qui va venir et qui va le relever.
08:23C'est vraiment un petit peu l'ADN de cette année du Paris Saint-Germain,
08:26et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'on pense tous qu'ils peuvent le faire.
08:30Par exemple, la défaite contre Villa,
08:31parce qu'Olivier faisait l'énumération des matchs précédents.
08:34Tour contre Liverpool, je pense qu'on a tous été bluffés,
08:36c'était un huitième de finale magnifique,
08:38aller et retour, notamment aller malgré la défaite.
08:40Il y a eu cette piqûre de rappel, on va appeler ça comme ça,
08:42contre Villa, la semaine un peu plus compliquée.
08:44Vous pensez que ça peut leur servir ou vraiment ça n'a rien à voir ?
08:47Là, ils rentrent dans autre chose, face à Arsenal.
08:49C'est quoi l'esprit d'un joueur dans ces cas-là ?
08:51Vous avez joué des demi-finales ?
08:52Oui, je pense qu'ils ont eu peur.
08:54Et c'est bien aussi, à ce stade de la compétition, d'avoir peur,
08:56parce que ça leur montre à tous qu'ils ne sont pas non plus invincibles
09:00quand on n'est pas au maximum de son potentiel,
09:03quand on n'est pas au maximum de sa concentration.
09:05La Champions League, surtout en demi-finale,
09:08ça va se jouer à des détails,
09:09être concentré, focus, 90 minutes, voire plus.
09:13C'est ça qui est important.
09:14Et je pense qu'ils ont eu cette petite piqûre de rappel à Aston Villa
09:18et ils ont un entraîneur qui est toujours derrière eux
09:21pour leur montrer qu'il faut être à 100%.
09:24Donc je pense que non, c'est une bonne piqûre de rappel
09:27et je pense qu'ils vont faire le nécessaire ce soir.
09:29Giovanni, vous êtes à Arsenal, vous êtes à l'Emirates à Londres,
09:32pour tout vous dire. Le poil de l'histoire, il n'est pas que sur le PSG.
09:38Non, totalement, Greg. Moi, c'est ce qui m'a frappé hier en conférence de presse.
09:42Toute la conf de presse autour de Michael Arteta et Gabriel Martinelli.
09:46Voilà, tourner autour de ça, l'histoire d'Arsenal.
09:49C'est vrai qu'Arsenal, avec des champions, c'est une histoire très contrariée.
09:52Il y a cette défaite en finale en 2006 au Stade de France face au FC Barcelone
09:55avec le carton rouge de Lehmann et la sortie de Robert Pires
09:58qui était parti ensuite à Villareal.
10:00Il y a cette bascule du match en fait ici à l'Emirates face au Real Madrid.
10:05On a l'impression qu'il y a quelque chose qui s'est créé avec les supporters et ce stade.
10:10Merci monsieur, tu as bien chanté fort.
10:12Et ensuite, sur le côté historique, vraiment, on sent qu'il a le poids de l'histoire,
10:17Michael Arteta, contrairement à Luis Enrique qui dit ce qu'il s'est passé avant.
10:21Sans manquer de respect à l'histoire du PSG, je ne regarde pas.
10:24Ce que j'ai envie, c'est que ce groupe-là écrive son histoire.
10:26Je trouve que la pression est différente et plus importante sur les épaules des Gunners.
10:30Un mot, Raphaël ?
10:31Oui, un petit rectificatif.
10:32Il y a une équipe qui s'est imposée à l'Emirates Stadium, un club français.
10:35C'était Monaco que j'ai oublié, je m'en excuse.
10:37C'était en 2015, ils avaient gagné trois ans là-bas.
10:39Mais à coup le pas, ça arrive même au meilleur de faire des erreurs.
10:41Ah, alors, je ne vous aurais pas mis sur le banc.
10:43Mais vous voyez, même au meilleur, évidemment, fait que, et vous le saviez.
10:47Berbatov, Carrasco, Kondogbi avait marqué.
10:49Je m'excuse auprès de tous les AS Monaco.
10:51Pardon les monégasques.
10:53Oui, le pauvre, parce que son petit week-end à Monaco dans deux jours pour frais payés,
10:56là il est foutu à cause de ça maintenant.
10:58Raphaël, attention, il va falloir rendre la carte.
11:00Bon, un dernier mot là sur ce que disait Vikash.
11:02C'est vraiment bien ce que disait Vikash d'Oraso.
11:05Et je ne sais plus ce que vous le disiez tout à l'heure.
11:06Non, non, je plaisante.
11:07C'est un match allé.
11:08Il disait que c'était un match allé, il fallait être en vie pour le match retour.
11:11Vous êtes d'accord avec ça ou est-ce que c'est, pourquoi pas, le moment de tout de suite marquer les esprits et s'imposer à Arsenal ?
11:16Parce qu'il va pour gagner, il l'a dit, Lucien Riquet.
11:18On en avait déjà parlé un peu hier aussi, oui.
11:20Oui, mais enfin, Ludo, on est mardi, il y a d'autres gens.
11:22On en reparle.
11:23On se disait simplement que, dans l'optique, Lucien Riquet n'a jamais joué pour ne pas perdre.
11:29Il a toujours joué pour gagner.
11:31Néanmoins, je pense que si ce soir, tu repars de l'Emirace avec un nul,
11:36tout le monde est content autour de la table et tu te dis que tu t'offres quand même
11:39un gros pourcentage de chance et de probabilité.
11:42Tu augmentes tes probabilités pour essayer.
11:43Parce qu'au parc, le PSG est quand même assez redoutable.
11:46Donc, on est tous d'accord pour se dire que Paris ne jouera pas le nul.
11:50Mais s'ils repartent avec un nul, on aura tous la banane.
11:53Ça sera pas mal aussi au niveau de la possession parce que les deux équipes vont vouloir le ballon.
11:56Ça va être intéressant à voir, un peu comme quand c'était face à Villa, Demry,
12:00et puis même le Liverpool qu'ils ont sorti en huitième.
12:04Donc, beaucoup d'interrogations, beaucoup de questions, beaucoup d'envie.
12:06Ça va nous mener jusqu'à 21h.
12:07Vous restez avec nous, on marque une courte pause.
12:09Et puis, on revient avec le petit filet, le tout au goal.
12:11Tous les buts de la Serie A, vous allez les voir en musique, en images.
12:14On aime ça, avoir les buts.
12:15On vous montre les images.
12:16Le foutoir, le démineur et cet Arsenal Paris Saint-Germain.
12:19A tout de suite dans l'EDG.