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00:00De ces castelles, je me lévis, de ces régimes, je me lévis, on va faire quelques minutes musicales et de chansons avec Jacques Dutronc et on célèbre ses 82 ans et on sera avec Norbert Saada dans un moment.
00:18Tout va bien Norbert ?
00:20Tout va très bien mon chat Pascal.
00:21Mais on est avec Julien Dassin, figurez-vous, pour son livre.
00:25Non, j'ai très bien connu le papa.
00:27C'est vrai ?
00:28Oui, très très bien connu papa.
00:30Mais vraiment très bien, parce que bon, on sait le producteur que vous êtes, Norbert, mais vous n'avez pas produit Joe Dassin.
00:36Non, mais je l'ai beaucoup beaucoup vu pendant cette période où j'étais dans la musique avec beaucoup de gens et Joe Dassin avait parti des gens que j'ai assez bien connus à une période de sa vie, vraiment bien connus.
00:48Alors Julien Dassin qui a écrit Il était une fois nous deux, Joe Dassin mon père, rebonjour cher Julien.
00:54Rebonjour Pascal.
00:55On est tous fans de votre père.
00:57Merci beaucoup.
00:58Qui est incroyablement présent.
00:59Je suis son premier grand fan.
01:01Mais c'est sidérant.
01:04Il est mort en 1980.
01:06Oui.
01:06En août.
01:07Ça va faire 46 ans au mois d'août.
01:09Et il est incroyablement présent par ses chansons.
01:13À travers le monde.
01:14Ne serait-ce qu'Emilie qui avait été remis au goût du jour par les rugbyman.
01:18Tout à fait.
01:19En tout cas ses chansons préférées.
01:20Il était une fois nous deux.
01:23Il était indien si tu n'existais pas.
01:25Le petit peu au chocolat.
01:26Moi j'aime beaucoup, on s'est connu au Café des Trois Colombes.
01:29Le Café des Trois Colombes.
01:30Bien sûr.
01:30C'est vraiment des chansons sublimes.
01:32Mais vous, votre vie, elle n'est pas...
01:35Enfin c'est ce que vous racontez.
01:36Je suis devenu adulte à 15 ans.
01:37Je me retrouve propulsé dans la maison de ma mère.
01:41Écrivez-vous.
01:41Christine Dassin.
01:43Née d'Elvaux.
01:43Qui vient de s'éteindre.
01:45Dans sa 46ème année.
01:47Le monde s'écroule un peu plus autour de moi.
01:49Ma mère est décédée le matin même.
01:52Mais ses enfants et sa famille n'ont été prévenus que dans la soirée.
01:55C'est-à-dire qu'à 15 ans vous êtes orphelin.
01:57À 15 ans je me retrouve orphelin, oui.
02:00Et effectivement l'annonce de son décès.
02:03Moi je l'ai découvert.
02:05Par hasard mais au fait très vite.
02:06Comme je l'ai écrit dans le livre.
02:09Je me retrouve dans un taxi.
02:11Et le chauffeur de taxi jette le poste de radio par la fenêtre.
02:15Et je me dis il y a un truc qui n'est pas normal.
02:18Et pourquoi ma mère que j'ai eu quelques heures avant.
02:22Elle me dit non non tu rentres avec tous tes petits camarades normalement en bus.
02:25Me demande de rentrer très vite et en taxi.
02:30Voilà.
02:30Voilà comment j'ai appris le décès de ma mère.
02:33Et évidemment cette mort.
02:35Comme votre père était déjà décédé.
02:37Vous vous retrouvez orphelin à cette période-là.
02:40A compter de cette nuit-là.
02:41L'insouciant élève d'un pensionnat de province.
02:42Est devenu un jeune adulte livré à lui-même.
02:45A tout juste 15 ans.
02:46Je vais devoir gérer un domaine de plusieurs hectares.
02:48Et mettre des fiches de paye pour des vieux.
02:50C'est quelques adultes employés du domaine qui deviennent mes salariés.
02:53Etc.
02:53Vous êtes deux frères.
02:55Oui.
02:56Mais c'est une vie.
02:57Moi je me suis retrouvé seul dans cette grande maison.
02:59Mais il n'y a pas de grands-parents.
03:00Il n'y a personne autour de vous.
03:00Si, si, si.
03:01Jules.
03:02Jules, il est encore vivant.
03:04Jules est encore vivant.
03:05Jules est à Athènes.
03:06Oui.
03:06Et j'avais cette fierté de vouloir prouver justement à mon grand-père et à ma famille que je pouvais m'en sortir tout seul.
03:11Mais il s'occupe de vous, Jules, dans cette période ?
03:14Bien sûr.
03:14Il s'accompagne ou il est quand même lointain ?
03:16Non, non.
03:16Il est toujours, toujours présent.
03:18Je l'ai au minimum une fois par semaine au téléphone.
03:20Et je passe tous mes étés en Grèce avec Jules et Mélina à l'époque.
03:25Mélina Mercouri évidemment que chacun connaît.
03:28Bon, Joe Dassin.
03:29Alors qu'est-ce qu'on ne sait pas sur Joe Dassin ?
03:32Moi ce qui me frappe toujours quand je l'entends, c'est le côté incroyable intello de Joe Dassin.
03:37Il a fait des études, il est brillant et puis il y a un tel décalage entre cet intello, ce qu'il aurait peut-être voulu faire et puis ces chansons qui sont des chansons de variété qui vont toucher tout le monde à Paris, à vélo, on débarque, on dépasse les autos.
03:53Il disait faire une chanson simple, c'est très compliqué et c'est vrai.
03:58Regardez ces titres qui traversent les décennies.
04:01On arrive au cinquantième anniversaire de l'été indien et tout le monde sur la planète, j'ai la chance de pouvoir tourner à travers le monde parce que je fais un spectacle en hommage à mon père.
04:13Partout dans le monde, ils connaissent les chansons parce que c'est des chansons qui parlent aux gens, qui leur racontent un moment de leur vie, un bonheur, un mariage, une déception, quelque chose de mélancolique.
04:27Tout le monde a une histoire avec Joe Dassin, autour de Joe Dassin.
04:29Alors vous dites les choses avec beaucoup de lucidité, depuis ma naissance beaucoup de rumeurs courent sur le destin de Joe Dassin et la raison de son décès.
04:39Le public ne sait pas qu'il a déjà eu des alertes cardiaques en avril 69 notamment, une sommité médicale, le docteur Schwartz avait diagnostiqué un infarctus.
04:47Finalement après des soins intensifs, on conclut à une péricardite virale, mais le cœur de Joe qui va sans à l'heure durant les 15 années qui durera sa carrière sera souvent mis à rude épreuve.
05:00Il faut aussi se souvenir qu'il avait été réformé du service militaire obligatoire en raison d'un souffle au cœur.
05:06C'est vrai qu'autour de lui, il y a une légende noire autour de la drogue, disons-le.
05:11Et cette légende noire, je ne sais pas aujourd'hui si vous souhaitez en parler d'ailleurs, ne pas en parler parce que tout cela...
05:18J'en parle justement, pour remettre tout ça un peu, remettre comme on dit, l'église au milieu du village.
05:24Déjà on est dans les années 60-70, donc tout ça est un peu coutumier.
05:29Tout le monde dans ce milieu peut consommer de l'alcool, fumer des cigarettes et d'autres substances.
05:37Et je pense qu'il n'a pas échappé à cette règle entre guillemets.
05:42Mais on a exagéré.
05:44Voilà, moi j'ai entendu beaucoup de choses.
05:46Un journaliste qui a écouté un autre journaliste, qui a écouté un autre journaliste.
05:50Et au final, on dépeint une image qui est presque dramatique.
05:56Et donc moi je suis allé à la recherche.
05:58Vraiment c'était interroger des personnes qu'on n'a jamais interrogées.
06:02Pas un énième journaliste, excusez-moi, ou un énième copain.
06:06Mais vraiment des personnes qui n'ont jamais voulu parler.
06:08Ou qui n'ont jamais parlé.
06:10Et j'arrive à un âge où justement je veux vraiment avoir la vérité.
06:13C'est pour moi, c'est un peu l'ultime biographie.
06:17Il n'y a plus personne qui va pouvoir raconter une histoire qui a été répétée mille fois.
06:23Vous avez quel âge aujourd'hui Julien ?
06:2545.
06:25Il y a toujours quelque chose qui est important dans la vie d'un homme, c'est lorsqu'on devient plus vieux que son père.
06:32Exactement.
06:33Déjà, le manque d'un père quand on est enfant, c'est terrible.
06:37Mais aujourd'hui, ce n'est pas terrible, mais c'est toujours émouvant.
06:42Quand je monte sur scène, je me dis, mais qu'est-ce qu'il pense de moi ?
06:46Qu'est-ce qu'il aurait pensé de moi ?
06:49Parce qu'évidemment, chacun connaît votre histoire.
06:51Vous êtes né en 1900.
06:54Alors moi, je suis né en mars 80 et mon père est décédé en août 80.
06:59Je n'avais que cinq mois quand il est décédé.
07:02Donc, il a fallu aussi se créer une image.
07:04Moi, mon père, je le connais aussi bien que le public.
07:07Mais j'ai envie de savoir quelque chose d'autre, quelque chose que le public ne sait pas.
07:12Et d'où la recherche pour ce livre, d'aller voir vraiment tous les gens qui l'ont connu.
07:16Des gens qui n'ont jamais parlé.
07:18Et j'ai appris énormément de choses.
07:20Et ça, j'imagine que lorsque vous rencontrez quelqu'un, par exemple Norbert, qui dit qu'il a connu, vous avez envie de lui dire comment il était.
07:27Exactement.
07:27Eh bien, Norbert, il était comment, Jodassin, avec vous ?
07:30Je voudrais surtout dire à Dassin que j'ai une chose qui m'a beaucoup marqué.
07:36C'est que juste avant qu'il parte à Tahiti, j'ai eu une conversation très agitée avec lui.
07:42Je lui ai dit, écoute, dans son état de fatigue, ne pars pas 24 heures en avion.
07:45Il voulait absolument aller faire de la pêche avec Carlo.
07:47Je me rappelle même très bien de ça.
07:50Je lui ai dit, écoute, Jo, tu n'es pas en mesure de voyager.
07:53On ne part pas comme ça 24 heures.
07:54Tu sors de problèmes de santé.
07:56Et je te donne un conseil, il ne va pas faire 24 heures d'avion.
07:59Je m'en rappelle comme aujourd'hui.
08:02Donc, je m'en rappelle comme aujourd'hui du décès de Jo.
08:05Voilà.
08:06Et c'est effectivement, Julien, cet appétit que vous avez de connaître des gens qui l'ont croisé.
08:11Mais alors, par exemple, qu'est-ce que vous avez appris que vous ne sachiez pas ?
08:14Alors, je savais que c'était quelqu'un de très perfectionniste.
08:19Et vraiment, quand on voit Joe Dassin, c'est l'homme en costume blanc, toujours bien soigné, très perfectionniste.
08:24Mais c'était un vrai bout en train.
08:28Et il adorait passer, faire des séances de pêche avec Carlos.
08:32Carlos, qui pareil, était le fils d'Olto.
08:35Donc, c'était deux garçons, deux intellos.
08:38Deux intellos, mais deux intellos, nos sœurs.
08:41Mais qui adoraient faire la fête.
08:43Voilà.
08:44Et puis, alors bon, c'est vrai qu'il est beau, votre père.
08:46Il est célèbre.
08:48Tout va bien dans la vie.
08:49Donc, il a forcément une vie.
08:52Et puis, il est jeune.
08:53Donc, ce cocktail-là fait qu'il a envie de vivre la vie.
08:58Il a envie de vivre la vie.
09:00Deux.
09:01Quelles sont les chansons, vous, aujourd'hui, que le public...
09:04Si on voulait faire un tiercé des chansons, selon vous, que le public a mis à élu comme les trois premières ou les trois préférées.
09:14Alors, les trois premières, bon, je mettrais « Et si tu n'existais pas ».
09:17« Et si tu n'existais pas, dis-moi pourquoi j'existerais ».
09:22Ce qui est formidable, c'est que tout le monde connaît ça.
09:24Il n'y a pas une personne qui ne le connaisse pas.
09:26Tout le monde.
09:26Tout le monde.
09:27C'est formidable.
09:28L'été indien, bien évidemment.
09:31Et puis, les Champs-Elysées.
09:34Oh, Champs-Elysées.
09:36Non, mais par exemple, dans l'été indien, tu ressemblais à une aquarelle de Marie-Laurencin.
09:41Combien de gens ont dit ça en riant, d'ailleurs, au second degré ?
09:45Marie-Laurencin, je ne suis pas sûr que tout le monde connaisse les aquarelles de Marie-Laurencin,
09:49mais cette phrase est absolument...
09:51Qui a écrit ça ?
09:52Claude Lemel ?
09:53Claude Lemel et Pierre Delanoé.
09:55Oui, bien sûr.
09:55Et d'ailleurs, quand on a parlé de l'aquarelle de Marie-Laurencin,
09:58ils se sont posé la question, mais qui va connaître Marie-Laurencin ?
10:01Bon, « Salut les amoureux ».
10:03C'est un film, « Salut les amoureux ».
10:05Ah oui, c'est une histoire vécue.
10:08Ah oui ?
10:08Oui, oui, c'est l'histoire de Claude Lemel.
10:11C'est son histoire d'amour.
10:12C'est une chanson dans laquelle chacun, c'est ça la force de la chanson populaire,
10:20c'est qu'on va se dire que tout n'est pas fini, etc.
10:24Qui n'a pas vécu ça ?
10:25Mais bien sûr, ce que disent tous les amants dans une histoire d'amour,
10:28et puis ils ont envie de l'approcher, et puis parfois ça marche aussi.
10:31Ça, vous mettez ça, par exemple, à minuit, une heure,
10:45les gens sont sur les tables, parce qu'il y a aussi une petite mélancolie dans certaines chansons.
10:50Et je trouve que celle-là, il y a une mélancolie.
10:52C'est vraiment les mélodies, c'était vraiment un perfectionniste,
10:56un acharné de boulot, excusez-moi du terme,
10:58et il cherchait vraiment, c'est la petite note, la petite phrase, le petit mot.
11:03Il y a ces cahiers que j'avais vus dans une émission, effectivement.
11:07Alors, il y avait les cahiers de mon père, Claude Lemel,
11:09qui a des petits cahiers, mais des colliers,
11:12et qui conserve depuis des dizaines d'années.
11:15Vous les avez ces cahiers ?
11:16Claude, à les siens.
11:18Et moi, malheureusement, pareil, vous l'apprendrez dans le livre,
11:22il y a eu un incendie dans cette fameuse maison de Faucherole.
11:25Que vous avez racontée.
11:26Et on perd énormément de choses.
11:30Ça ne va pas changer le monde, que tu changes de maison,
11:33ça ne va pas le déranger, il a trop tourné le monde,
11:37et il aura bien raison.
11:38Vous connaissez cette chanson magnifique, monsieur Fabrice Laffitte, j'ai l'impression.
11:41Ça ne va pas changer le monde.
11:44Bon, manifestement, elle n'était pas en magasin.
11:46Non, pas celle-ci, mais il y en a d'autres.
11:48Bon, on est tous des fans, évidemment, de Jonasin.
11:51Siffler sur la colline, les petits pains au chocolat, c'est génial.
12:01Alors, les petits pains au chocolat, en plus, c'est immortalisé par une vidéo des Carpentiers,
12:08où on voit Jen Manson, qui est sublime.
12:10Et qui lui remplit les brins de baguettes de pain au chocolat.
12:15Je ne sais même pas comment il a fait pour garder son sérieux,
12:18parce qu'à un moment, il y en a tellement que ça déborde.
12:20Ils se sont bien amusés, en tout cas.
12:21Jo Dassin ne laissait rien à l'improvisation.
12:24Chaque mot devait être sous-pesé avant d'être définitivement couché sur le papier.
12:27Chaque pont musical devait faire l'objet de longs conciabules.
12:31Que de drame et de douleur, racontait Pierre Dallanoué, etc.
12:35Mais vraiment, je recommande ce livre, parce que vous racontez beaucoup de choses intimes.
12:39Ma mère a fini par me raconter qu'elle avait croisé pour la première fois mon père dans un avion.
12:43C'est d'ailleurs la version que Jo s'est résigné à reprendre.
12:47Ça aussi, c'est toute l'histoire de la rencontre avec mes parents.
12:50Alors, il y a eu plein, plein, plein d'histoires.
12:52Jo Dassin serait allé dans un magasin de photos à Rouen.
12:56Il aurait rencontré la fille du propriétaire du magasin.
12:59Eh ben non, ça n'est pas ça la véritable histoire.
13:03La véritable histoire, c'est qu'ils se sont rencontrés en Grèce,
13:06où mon grand-père Jules était en Grèce.
13:09Depuis très longtemps, mon père y a été, et il rencontre ma mère là-bas.
13:15Et j'en reviens, j'ai joué, j'étais...
13:16Et pourquoi votre mère a dit qu'ils se sont rencontrés dans un avion ?
13:20Non, c'est mon père qui disait ça.
13:21Ah oui, ma mère a fini par me raconter qu'elle avait croisé pour la première fois mon père dans un avion.
13:26Dans un avion qui revenait de Grèce, mais ils se sont rencontrés en Grèce.
13:30D'accord.
13:31Bon, combien de temps il nous reste, chers amis ?
13:33Il nous reste trois minutes.
13:34Alors, comme il nous reste trois minutes, et que Norbert est là,
13:36et que Norbert, c'est un grand ami de Jacques Dutronc,
13:39et pourquoi je vous ai demandé de venir, cher Norbert Sada,
13:42c'est parce que vous avez dîné ou déjeuné, vous avez passé deux, trois jours en Corse,
13:47parce qu'il ne sort plus Jacques Dutronc de Corse.
13:49Non.
13:49Et il y a un mois, je crois, vous étiez avec lui,
13:51donc je voulais savoir comment il allait, et puis...
13:54Mais il va bien, il est égal à lui-même.
13:58On a évoqué le fait qu'on va lui rendre hommage le 7 novembre au Paris des congrès de Paris,
14:04parce qu'il est toujours très discret,
14:06et ce n'est pas un grand spécialiste de s'exprimer, de faire de la publicité.
14:13Mais j'étais étonné par la forme à laquelle j'ai trouvé,
14:16au soleil, avec son gros cigare, tous ses chats,
14:20et je lui ai même demandé,
14:22tu ne t'ennuies pas de rester là 24 sur 24 sans bouger de ta maison ?
14:25Il m'a dit, non, ça va, je suis bien.
14:26Il n'a même pas envie d'acheter le journal, il ne sort pas de la maison.
14:30C'est incroyable, il ne sort pas de la maison.
14:32Jacques Dutronc, symphonique, célébration, c'est le vendredi 7 novembre,
14:36je trouve que c'est des merveilleuses soirées auxquelles vous nous conviez,
14:39on l'avait vu avec Alain Delon, avec Claude Lelouch,
14:42c'est vous qui organisez cela régulièrement,
14:44d'abord le palais des congrès est très agréable pour cette soirée,
14:47et c'est... Alors ça sera quoi ?
14:48Ça sera uniquement, évidemment, toutes les musiques de Dutronc ?
14:51Non, les chansons et les grands films de Jacques,
14:54parce qu'on fait un hommage à l'homme, Jacques Dutronc,
14:57pas seulement aux chanteurs.
14:58Vous savez, moi je fais ça que pour les gens que j'aime beaucoup,
15:01Jacques fait partie des derniers survivants de cette grande époque
15:05où il y avait d'ailleurs Joe Dassin, il y avait Johnny,
15:07il y avait plein de gens qui ont disparu.
15:09Il reste Jacques, il reste...
15:10Ben, il ne reste plus Grand Monde, si vous me permettez.
15:16Il reste Sylvie, de l'époque, Sylvie et Jacques, point.
15:22Oui, vous mettez Sardou, il est plus jeune, c'est pour ça.
15:26Ah oui, j'ai oublié, mais il est plus jeune.
15:27Il est plus jeune.
15:28Bon, dans les films, il y a Antoine et Sébastien,
15:31c'était le premier avec Jean-Marie Perrier,
15:33il y a Le Bon et les Méchants de Claude Lelouch,
15:34il y a Mado, il y a Violette et François, c'était formidable ça.
15:37Il y a L'Entourloupe, qui est un film, un ovni,
15:40je le conseille à tous ceux qui ne l'ont pas vu.
15:43Et puis, il y a Paradis pour tous,
15:45il y a Chambre à part,
15:46il y a Van Gogh, bien évidemment.
15:49Il a eu un César pour Van Gogh.
15:52Donc, il y a Embrasser qui vous voudrait de Michel Blanc.
15:56Si on l'appelait, là, par exemple, Jacques Dutronc,
15:58il répond au téléphone.
16:00Moi, je vous ai demandé,
16:00ce serait bien qu'on fasse une interview avec lui,
16:03chère Norbert Saada.
16:04Je dois retourner le voir au mois de juin.
16:06Et je vais essayer d'organiser ça
16:09et je vous appelais avec lui de là-bas.
16:10Bon, ben, écoutez, vous êtes formidables.
16:12Vous savez qu'on déjeune ensemble mercredi, Norbert ?
16:14Mais oui, mon cher camarade.
16:15Je mettrais un tutu ou un kilt pour vous reconnaître.
16:18Bon, ben, c'était un plaisir.
16:20On se quitte.
16:21Alors, Julien Dassin, merci vraiment,
16:23cher Julien Dassin.
16:24Je rappelle le livre
16:26Il était une fois nous deux,
16:28Joe Dassin, mon père, aux éditions L'Archipel.
16:31Il faut que vous veniez nous voir à CNews également.
16:33Avec plaisir.
16:34Vraiment ?
16:35Et puis, alors, quelle est ma chanson préférée de Joe Dassin ?
16:38Je ne sais pas, j'aime beaucoup l'été indien.
16:40Moi, j'aime bien Aux Champs-Elysées.
16:41En plus, ça te rappelle.
16:43C'est toujours pareil.
16:44Ça te plonge immédiatement dans une époque.
16:48Et il y avait le gardiste aussi qui était pas mal.
16:51Moi, j'aime bien Aux Champs-Elysées.
16:54Mais ça te plonge.
16:56C'est 76, hein, l'été indien.
16:58L'été indien, 75.
17:0075.
17:0075.
17:0175.
17:0312h51, le grand débris dans une seconde.
17:05Merci à tous.
17:06De Laurent Tessier, à tout de suite sur Europe 1.

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