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Mettez vous d'accord avec Arnaud Benedetti, professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire et auteur de “ Aux portes du pouvoir - RN, l'inéluctable victoire ?" (Michel Lafon), Jean-Philippe Dugoin-Clément, maire UDI de Mennecy (91) et vice-président de la région Ile de France, Alex Darmon, journaliste politique, chaine Youtube Les Indécis - débat tous les vendredi dans "La verité en face" de Patrick Roger avec Erik Tegner et Brice Soccol, politologue, essayiste et co-auteur avec Frédéric Dabi de "Parlons nous tous la même langue?" (Editions de l'Aube)

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2025-04-28##

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Transcription
00:00:00Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:00:06On est ensemble jusqu'à midi pour commenter l'actualité avec Arnaud Benedetti.
00:00:11Bonjour Arnaud.
00:00:12Bonjour.
00:00:12Professeur à la Sorbonne, rédacteur en chef de la revue politique et parlementaire.
00:00:16Vous avez publié aux portes du pouvoir RN, l'illéluctable victoire, point d'interrogation,
00:00:21qui est paru chez Michel Laffont.
00:00:23Il va falloir faire un tome 2 là, parce que ça bouge un peu.
00:00:26Jean-Philippe Dugouin-Clément, maire UDI de Mency, vice-président de la région Île-de-France.
00:00:30Bonjour à vous.
00:00:31Alex Darmon, journaliste politique.
00:00:33On vous retrouve tous les vendredis dans La Vérité en face de Patrick Roger,
00:00:37face à Éric Tecner et également sur votre chaîne Les Indécis,
00:00:41qu'on peut retrouver sur Youtube.
00:00:43Et Brice Socol, politologue.
00:00:44Bonjour.
00:00:45Essayiste, co-auteur avec Frédéric Dhabi de Parlons-nous tous la même langue aux éditions de l'Aube.
00:00:51Je pense que vous aussi, vous pourriez faire un tome 2 avec un axe un petit peu différent.
00:00:54Tous franchis, c'est en cours.
00:00:55Ah, formidable.
00:00:56Pour une publication au mois de novembre.
00:00:58Mais j'y pensais par rapport à la politique, par rapport à ce qu'on est en train de vivre
00:01:04et par rapport à ce que disait Gérard Collomb, vivre face à face et vivre côte à côte.
00:01:11Là, on est vraiment dans le face à face et on a l'impression qu'on ne parle pas tous la même langue.
00:01:15On va revenir évidemment sur le meurtre dans le Gard, dans une mosquée,
00:01:20une attaque qui fait beaucoup réagir.
00:01:23Et la récupération politique, pour tout vous dire, moi, me dégoûte profondément.
00:01:28Je pense qu'on va pouvoir en reparler.
00:01:30Grève des médecins contre l'installation régulée.
00:01:32Et puis François Bayrou qui remet en selle la proportionnelle.
00:01:35Bref, pas mal de sujets avec vous.
00:01:38Commençons avec vous, vos coups de cœur, vos coups de gueule.
00:01:39Jean-Philippe Dugouin-Clément.
00:01:41Bonjour.
00:01:41Bonjour.
00:01:42Alors moi, c'est un coup de gueule.
00:01:43C'est un coup de gueule sportif et sociétal.
00:01:46Tous les week-ends, on assiste sur ce qui est le premier sport dans ce pays.
00:01:51Le sport le plus populaire par nature, le foot.
00:01:53Des incidents, des exactions, des rixes.
00:01:55Il y a un mois, dans ma commune de Mency, c'était des...
00:02:00Des jeunes, des délinquants de la commune qui agressaient une équipe adverse.
00:02:04Dimanche, c'était sur des U14.
00:02:08Dimanche, à Dourdan, une équipe de Mency a été attaquée par des soi-disant spectateurs.
00:02:13C'était des U18.
00:02:15Et samedi soir, on a eu un spectacle absolument lamentable en Mondiovision.
00:02:21Il y avait la finale de la Coupe du Roi, l'un des plus gros matchs de la Ligue Espagnole.
00:02:27Le Real-Barça et avec une palanquée de millionnaires du foot
00:02:32qui se sont comportés comme les pires des délinquants dans les prolongations.
00:02:37Alors, ça fait dix jours qu'on assiste à un spectacle absolument dingue
00:02:40avec le Real qui conteste l'arbitrage, qui montre tout ce qui, d'ailleurs, n'est pas à faire.
00:02:45C'est la contestation de la règle, la contestation du respect, la contestation de la norme.
00:02:50Et en fin de match, trois joueurs qui étaient sur le banc de touche ont été exclus
00:02:54parce que ces trois joueurs, M. Rudiger, 15 millions de salaires par an,
00:02:59M. Bellingham, 20 millions d'euros de salaires par an,
00:03:02M. Lucas Vasquez, alors lui c'est un petit joueur, 9 300 000 euros de salaires par an,
00:03:06M. Vinicius, qui lui n'a pas été exclu, mais qui était avec les autres 30 millions d'euros de salaires par an,
00:03:11a insulté l'arbitre, jeté des sacs de glace, des poches de glace sur l'arbitre,
00:03:16était obligé d'être maintenu par les services de sécurité
00:03:19qui étaient là pour ne pas rentrer sur le terrain et ne pas agresser l'arbitre.
00:03:22Et on se rend compte qu'on a aujourd'hui des gens qui sont censés être des exemples,
00:03:27qui sont uniquement des petits voyous, qui sont payés des millions d'euros,
00:03:31des millions d'euros, pour donner un exemple absolument effroyable.
00:03:35Ou quand derrière on a des éducateurs qui sur des terrains vont essayer d'expliquer
00:03:38à des gosses de 6-7 ans que quand ils font un wesh ou une insulte
00:03:42parce qu'ils ratent un contrôle, ils sortent du terrain,
00:03:44c'est quelque chose qui est absolument incompréhensible.
00:03:47Et je pense qu'on parle beaucoup du devoir d'exemplarité dans les médias,
00:03:51dans la politique, dans la sphère publique.
00:03:53Et bien le devoir d'exemplarité devrait aussi exister dans le sport.
00:03:56Plus que jamais, non ?
00:03:58Alex, c'est un sujet qui vous parle évidemment.
00:04:00Je m'inscris complètement dans ce que vous venez de dire.
00:04:02C'est lamentable, d'autant plus sportivement.
00:04:05Franchement, quand vous regardez le match,
00:04:07il n'y a aucune décision qui justifie le fait,
00:04:10même qu'il ne soit pas d'accord avec l'arbitre,
00:04:12quand bien même, même qu'il ne soit pas d'accord avec l'arbitre en plus.
00:04:15Donc de toute façon, on s'était annoncé avant le match
00:04:18qu'ils allaient protester, qu'ils ne voulaient pas jouer ce match-là,
00:04:21qu'ils demandaient à changer d'arbitre.
00:04:23Et de nature, quand une équipe de football, une équipe de sport
00:04:25demande à changer d'arbitre, le match devrait être annulé.
00:04:27Parce que ça voudrait dire qu'en fait,
00:04:29ils ne croient plus au sport, ils ne croient plus à la neutralité du sport.
00:04:33Et c'était prévisible.
00:04:34Et ça veut juste dire aussi autre chose, plus sportivement,
00:04:37et ça c'est embêtant pour le Real de Madrid,
00:04:38ça veut dire que le Real de Madrid n'accepte pas de perdre.
00:04:40Donc il n'a rien compris au sport, aussi.
00:04:43Moi, je n'ai pas du tout de culture footballistique,
00:04:46mais ce qui est intéressant dans ce que vous dites,
00:04:48c'est qu'en fait, ce qu'on constate,
00:04:49c'est que tous les lieux qui étaient des lieux de socialisation des jeunes,
00:04:52qu'il s'agisse de l'école, qu'il s'agisse du sport,
00:04:55en tout cas du football,
00:04:57je ne pense pas que ça soit comme ça dans tous les sports, en l'occurrence.
00:05:01Particulier au foot, mais on le retrouve dans d'autres sports quand même.
00:05:04Ce sont des lieux où finalement, aujourd'hui,
00:05:05où l'incivilité et la violence ont fait irruption.
00:05:09C'est une réalité que l'on peut documenter quasiment au quotidien,
00:05:16et c'est en effet particulièrement préoccupant et inquiétant.
00:05:18Bon, on va continuer notre tour de table avec vous, Alex.
00:05:24Coup de gueule.
00:05:25Oui, c'est un coup de gueule.
00:05:26Laissez-nous travailler le 1er mai, en fait.
00:05:28Je parle au nom des boulangers, notamment, et des fleuristes,
00:05:32qui d'abord, eux, ouvrent le dimanche,
00:05:33donc ils ont l'habitude de travailler les jours
00:05:35où ce n'est pas autorisé, entre guillemets, culturellement.
00:05:39Mais là, franchement, ça devient un sketch, en fait.
00:05:42Le fait d'interdire les fleuristes d'ouvrir le 1er mai,
00:05:45on marche sur la tête, en vérité, dans ce pays, à un moment donné.
00:05:49Et là, il y a des centristes, des sénateurs centristes,
00:05:51qui ont déposé une proposition de loi
00:05:53pour pouvoir faire en sorte que ce jour du 1er mai
00:05:55soit autorisé à travailler pour les fleuristes et pour les boulangers.
00:05:59Mais ça veut dire que là, cette année,
00:06:01parce que c'est une proposition de loi sur mon terme...
00:06:02Oui, ça ne sera pas cette année, ça, c'est sûr.
00:06:03Ça ne sera pas cette année.
00:06:04Et donc, cette année, ils vont devoir fermer,
00:06:06ou en tout cas, s'ils ouvrent,
00:06:07faire face à des contrôles inopinés,
00:06:09ce qui s'était passé l'année dernière.
00:06:11Et moi, je vais vous dire, en fait,
00:06:12ce qui me fatigue,
00:06:15c'est quand on voit sur des plateaux de télévision
00:06:17des syndicalistes venir nous raconter
00:06:19que les patrons ont le droit de travailler
00:06:20le jour du 1er mai, s'ils le veulent,
00:06:23mais que des gens qui pourraient gagner deux fois plus
00:06:25que ce qu'ils gagnent habituellement
00:06:25ne peuvent pas le faire
00:06:26parce que ce jour a été acquis dans la douleur et les larmes.
00:06:30Franchement, c'est manquer de respect à des gens
00:06:31quand on nous dit que tous les jours,
00:06:33le problème, tous les jours,
00:06:34en France, on dit que le problème,
00:06:34c'est le pouvoir d'achat.
00:06:36Le pouvoir d'achat,
00:06:36vous avez des gens qui veulent aller travailler le 1er mai,
00:06:38des chefs d'entreprise qui veulent faire travailler
00:06:40leurs salariés le 1er mai et qui ne peuvent pas
00:06:42parce que culturellement,
00:06:43ce n'est pas dans notre ADN.
00:06:46C'est n'importe quoi.
00:06:46Et puis, la société évolue.
00:06:48Et hier, on s'entendait Sophie Binet
00:06:50qui disait,
00:06:51pas question de travailler le 1er mai,
00:06:53il y a 364 autres jours pour ouvrir.
00:06:56Ça pose évidemment ce que vous dites justement,
00:06:59c'est le rapport au travail de nos sociétés.
00:07:02Aujourd'hui, la valeur travail et le rapport au travail
00:07:04doivent revenir une réalité dans nos sociétés.
00:07:10Et les hommes politiques,
00:07:11comme les syndicalistes,
00:07:12doivent prendre conscience que
00:07:13le travail, c'est à la fois du bon sens,
00:07:18c'est de la valeur
00:07:18et c'est de la qualité de vie.
00:07:21Et puis, quand on parle des boulangers,
00:07:24par exemple, ou des fleuristes,
00:07:25ce sont des artisans.
00:07:26Je pense qu'on a besoin de nos artisans.
00:07:28Il faut les valoriser, il faut les aider.
00:07:29Et on n'a pas cette culture-là encore dans ce pays.
00:07:33Il y a quand même une vision
00:07:34d'une certaine gauche
00:07:35ou de certains syndicalistes
00:07:36qui a une vision totalement paléolithique
00:07:39où on a l'impression
00:07:41que le travail est quelque chose qui aliène
00:07:43et non plus que le travail émancipe.
00:07:45Pour toute une partie de la gauche,
00:07:46pendant des années,
00:07:47le travail était un vecteur d'émancipation.
00:07:49Aujourd'hui, c'est vécu
00:07:50comme quelque chose de sale, de mal,
00:07:52quelque chose qui aliène.
00:07:53Ce n'est pas le cas.
00:07:54Et moi, je suis très fier
00:07:55que Hervé Marseille, l'UDI,
00:07:57l'union centriste au Sénat
00:07:58ait posé cette proposition de l'Ordre.
00:07:59Effectivement, ça mettra un an pour passer
00:08:01pour le 1er mai prochain,
00:08:03si on est suivi.
00:08:04J'espère qu'on le sera,
00:08:05mais au moins qu'on permette aux gens
00:08:07qui veulent travailler
00:08:08de pouvoir le faire,
00:08:09que des gens qui veulent pouvoir gagner leur vie
00:08:10pour faire grandir leur famille dignement
00:08:12puissent le faire.
00:08:12Est-ce qu'on ne peut pas lever les contrôles
00:08:14ce jour-là, cette année ?
00:08:16Le gouvernement pourrait le faire.
00:08:17Là, c'est le domaine de la circulaire
00:08:19et sur le ministériel.
00:08:21Oui, le gouvernement peut très bien le faire
00:08:22en la matière,
00:08:23mais c'est vrai que sur le rapport au travail,
00:08:24d'abord, il a changé considérablement.
00:08:26Alors évidemment, je vois
00:08:27quelle est finalement la position des syndicats.
00:08:30Je ne sais pas que je la comprends,
00:08:31mais ils disent finalement que c'est les salariés.
00:08:33Parce que bon, vous pouvez être boulanger,
00:08:34vous avez votre boulangerie,
00:08:36vous pouvez ouvrir le 1er mai.
00:08:37Ce n'est pas le problème.
00:08:38Mais de toute façon,
00:08:39il est clair que la proposition de loi
00:08:42qui est défendue par Hervé Marseille,
00:08:44je crois, dit qu'il faut de toute façon
00:08:45que les salariés soient consentants.
00:08:47Ce n'est pas une obligation
00:08:48qui s'impose aux salariés.
00:08:50Si le salarié est consentant,
00:08:51j'allais dire que c'est quasiment
00:08:53un accord contractuel entre le patron
00:08:55et le salarié.
00:08:56Donc je ne vois pas, je veux dire,
00:08:57où est le problème.
00:08:58Après, dans quelle mesure
00:08:59on est consentant ou pas pour passer...
00:09:01Et ce que disait Philippe Martinez ce matin
00:09:03chez nos confrères d'RTL,
00:09:05c'est que les salariés veulent aller travailler aussi
00:09:06parce que leur salaire n'est pas assez élevé.
00:09:09Et que si les salaires étaient plus élevés,
00:09:11on n'aurait pas ce genre de débat.
00:09:12Oui, peut-être.
00:09:13Le salaire est particulièrement chargé en France aussi.
00:09:16Mais sur le rapport au travail,
00:09:17je vous raconte une anecdote.
00:09:18Une amie chef d'entreprise embauche,
00:09:20toute petite entreprise embauche
00:09:22une personne qui commençait lundi dernier
00:09:27et qui lui annonce dans la journée
00:09:29qu'elle va faire tous les ponts.
00:09:30C'est-à-dire une jeune femme de 23 ans
00:09:32qui dit à sa patronne,
00:09:34je vous préviens, je vais prendre les ponts.
00:09:37Donc, la période d'essai ne va pas durer très longtemps,
00:09:40je peux vous le dire,
00:09:41parce que des états d'esprit comme ça,
00:09:43ce n'est pas très très...
00:09:45Enfin, voilà, c'est ce rapport au travail.
00:09:49Le rapport au travail entre les jeunes générations...
00:09:51Vous êtes chef d'entreprise, vous le voyez aussi.
00:09:53Oui, je peux vous le dire.
00:09:54Non, mais entre les jeunes générations
00:09:55et notre génération,
00:09:57la mienne ou la vôtre,
00:09:58il a complètement changé.
00:10:00Mais pourquoi ?
00:10:01Parce qu'il y a aussi, il faut le dire,
00:10:02ce n'est pas un gros mot de le dire,
00:10:04il y a aussi le Covid qui est passé par là.
00:10:06Et je veux dire, si, si, si, si,
00:10:07je vous promets, ça a laissé des traces...
00:10:09Dans certaines professions, la restauration...
00:10:12Mais même dans nos professions,
00:10:14un autre de bureau,
00:10:14le télétravail, c'est devenu normal aujourd'hui.
00:10:17Oui, c'est ça.
00:10:17Intellectuellement, c'est devenu normal
00:10:18de pouvoir faire 2-3 jours de télétravail
00:10:20sur certaines semaines.
00:10:21Oui, Brice Socol.
00:10:22Sur le rapport au travail,
00:10:23dans la symbolique du rapport au travail,
00:10:24il y a trois événements
00:10:27qui ont marqué l'inconscient des Français,
00:10:28l'inconscient collectif des Français.
00:10:30Ça a été, premièrement,
00:10:32la retraite à 60 ans.
00:10:34Deuxièmement, les 35 heures.
00:10:36Et troisièmement, comme vous le dites justement,
00:10:38la Covid.
00:10:39Et ces trois éléments-là,
00:10:41dans l'inconscient collectif des Français,
00:10:43ont changé notre rapport
00:10:44au travail.
00:10:46Oui, oui.
00:10:46Non, mais c'est une évidence.
00:10:49On voit les débats
00:10:51qu'il y a aujourd'hui autour de cela.
00:10:54Vous le constatez aussi, vous.
00:10:55Oui, mais partout.
00:10:56Partout.
00:10:57Et avec énormément d'entreprises
00:10:59qui ont du mal à recruter,
00:11:00y compris des collectivités.
00:11:02Partout en France.
00:11:03C'est véritablement...
00:11:04Enfin, il y a quelques années,
00:11:05il y a un président qui s'était fait élire
00:11:07avec un slogan qui était
00:11:07« travailler plus pour gagner plus ».
00:11:09Et on est dans une société,
00:11:11je pense qu'effectivement,
00:11:12je vous rejoins,
00:11:12le Covid a été une sorte de détonateur
00:11:14pour beaucoup de gens
00:11:15parce que ça a créé une peur,
00:11:18ça a créé un chamboulement psychologique,
00:11:20ça a créé une façon de voir le monde
00:11:21de manière assez différente.
00:11:23Aujourd'hui, pour beaucoup d'entreprises,
00:11:25c'est dur de recruter,
00:11:26on a du mal à recruter,
00:11:27on a du mal à fidéliser des salariés.
00:11:30Il y a un vrai problème de culture d'entreprise.
00:11:32Alors, on peut dire effectivement,
00:11:32peut-être que les salaires
00:11:33ne sont pas suffisamment élevés,
00:11:34mais quand on voit le niveau de charge
00:11:35qui est imposé sur les salaires,
00:11:36il faut aussi pouvoir arriver
00:11:38à les sortir.
00:11:39Mais on a, je pense,
00:11:41dans ce pays,
00:11:42besoin de redonner
00:11:43l'envie de travailler aux gens.
00:11:44Alors, on a besoin
00:11:45de recréer un cercle vertueux.
00:11:47Et dans les différentes études
00:11:48que l'on mène,
00:11:49le rapport à travail
00:11:50pourrait être
00:11:51un des vrais sujets
00:11:53de la prochaine campagne
00:11:54des élections présidentielles.
00:11:55Mais qu'est-ce qu'on peut
00:11:57politiquement ?
00:11:58Est-ce que nous ne sommes-nous pas
00:12:00arrivés au bout de l'État-providence ?
00:12:02Et Tronc Glorieuse, c'est terminé.
00:12:03C'est le modèle social.
00:12:03Notre rapport à travail,
00:12:04c'est le modèle social.
00:12:05Et à mon avis,
00:12:06ce sera un des grands enjeux
00:12:07de la prochaine élection présidentielle.
00:12:08On se retrouve dans un instant
00:12:10après les infos.
00:12:11On va parler avec vous,
00:12:13Arnaud Benedetti,
00:12:14de Boilem Samsal,
00:12:16qui est toujours emprisonné.
00:12:17On le rappelle.
00:12:18A tout de suite.
00:12:19Sud Radio.
00:12:20Sud Radio.
00:12:20Parlons vrai.
00:12:21Parlons vrai.
00:12:22Sud Radio.
00:12:23Parlons vrai.
00:12:24Sud Radio.
00:12:25Le 10h midi,
00:12:26mettez-vous d'accord,
00:12:28Valérie Expert.
00:12:29Le 10h midi,
00:12:30avec vous et avec
00:12:31Arnaud Benedetti,
00:12:32professeur à la Sorbonne,
00:12:33rédacteur en chef
00:12:33de la revue politique
00:12:34et parlementaire.
00:12:35Je rappelle votre dernier livre
00:12:37aux portes du pouvoir,
00:12:38RN,
00:12:38l'inéluctable victoire,
00:12:40point d'interrogation,
00:12:41qui est paru
00:12:41chez Michel Laffont,
00:12:42Jean-Philippe Dugoin Clément,
00:12:43maire UDI de Mency
00:12:45et vice-président
00:12:45de la région Île-de-France.
00:12:47Alex Darmont,
00:12:47journaliste politique.
00:12:49On vous retrouve
00:12:49sur votre chaîne YouTube,
00:12:51chaîne de débat,
00:12:52les indécis.
00:12:53Et tous les vendredis,
00:12:54la vérité en face
00:12:55de Patrick Roger
00:12:56avec Eric Tegner.
00:12:57Et bientôt,
00:12:57sur Paris 1ère,
00:12:59une émission
00:13:01que vous produisez.
00:13:01Avec Eric Dupont-Moretti,
00:13:03qui va débattre
00:13:03avec quatre personnalités,
00:13:04qu'il va découvrir en direct.
00:13:06Sandrine Rousseau,
00:13:07Robert Ménard,
00:13:08Emric Caron
00:13:09et Sarah Knafow.
00:13:09Il va les découvrir en direct,
00:13:10il connaît les thématiques.
00:13:11En direct,
00:13:12vous l'avez enregistré,
00:13:13mais il les découvre
00:13:14dans les conditions du direct.
00:13:15Et ça s'appelle
00:13:16Seul contre tous.
00:13:17On a hâte de voir ça.
00:13:18Ce sera le...
00:13:19Lundi 19 mai.
00:13:2019 mai.
00:13:21Et Brice Socol,
00:13:23politologue essayiste
00:13:24et vous avez publié
00:13:25avec Frédéric Dhabi
00:13:26Parlons-nous tous
00:13:26la même langue
00:13:27qui est parue
00:13:28aux éditions de l'Aube.
00:13:29On va revenir
00:13:30sur le meurtre terrible
00:13:32dans une mosquée du Gard.
00:13:34Est-ce une attaque
00:13:35qui avait des caractères
00:13:37anti-musulmans ?
00:13:39On va parler
00:13:39de la grève des médecins.
00:13:40Bref,
00:13:40beaucoup de sujets
00:13:41encore ce matin.
00:13:43Brice Socol,
00:13:44vous c'est un coup de gueule.
00:13:45Oui,
00:13:46moi je voudrais revenir
00:13:47à ce qui s'est passé
00:13:48à Lou,
00:13:48ce qui se passe à Don,
00:13:49ce moment,
00:13:49qui est une commune
00:13:50de la région PACA
00:13:51où le préfet
00:13:53impose
00:13:53à une ville
00:13:55de 21 000 habitants,
00:13:56un village,
00:13:56un gros village
00:13:56de manière
00:13:58un peu drastique
00:14:01du logement social.
00:14:03C'est vrai
00:14:03qu'il faut atteindre
00:14:04aujourd'hui,
00:14:04c'est quoi ?
00:14:04C'est 25% ?
00:14:0525%
00:14:06de logement social.
00:14:07La commune,
00:14:08je crois,
00:14:08est à 8%.
00:14:09C'est une commune
00:14:10de Provence.
00:14:12Moi,
00:14:12ce qui me gêne,
00:14:12ce n'est pas le fait
00:14:13qu'il y ait ou pas
00:14:13du logement social.
00:14:14C'est vraiment
00:14:15deux logiques
00:14:16différentes.
00:14:18C'est la logique
00:14:19à la fois comptable
00:14:19administrative
00:14:20de l'État
00:14:21et de la préfecture
00:14:22et la logique
00:14:25de proximité
00:14:26du maire
00:14:27et de la collectivité.
00:14:28On ne peut pas,
00:14:29l'État ne peut pas
00:14:30de manière
00:14:30comme ça,
00:14:31soudaine,
00:14:32violente,
00:14:34sans connaître
00:14:34forcément le territoire.
00:14:35Les préfets passent,
00:14:35mais les maires restent,
00:14:36imposent sur tel terrain
00:14:40X dizaines
00:14:42de logements sociaux.
00:14:44Les maires ne comprennent plus.
00:14:46C'est vrai que les maires
00:14:46ne veulent pas
00:14:46du logement social.
00:14:47La loi,
00:14:48de toute façon,
00:14:48l'impose.
00:14:49Mais en tout cas,
00:14:50il faut un dialogue
00:14:51entre l'État
00:14:52et les collectivités locales
00:14:53pour savoir
00:14:54où on pose
00:14:55du logement social,
00:14:56dans quelles conditions
00:14:57et à quel endroit.
00:14:59On parle beaucoup,
00:14:59aujourd'hui,
00:15:00il faut rénover
00:15:01des centres-villes,
00:15:03il faut rénover
00:15:04des bâtiments
00:15:04qui sont abîmés.
00:15:06Transformer des bureaux
00:15:07en logements.
00:15:08Vous connaissez bien
00:15:09le sujet,
00:15:09on va pouvoir en parler
00:15:10avec vous.
00:15:10Imposer une barre d'immeubles
00:15:12comme ça,
00:15:14c'est complètement antinomique
00:15:15avec la vision
00:15:16qu'on peut avoir
00:15:16de son territoire.
00:15:18C'est un peu
00:15:18mon coup de gueule
00:15:19du matin.
00:15:20Et pour revenir
00:15:20au logement social,
00:15:21aujourd'hui,
00:15:21le logement social,
00:15:22c'est à peu près
00:15:234,8 millions de personnes
00:15:25qui vivent
00:15:25dans le logement social.
00:15:304,8 millions
00:15:31de logements,
00:15:31excusez-moi,
00:15:32et c'est 11 millions
00:15:33de personnes,
00:15:34aujourd'hui.
00:15:35Il y a un vrai sujet
00:15:36sur le logement social.
00:15:38C'est premièrement
00:15:39le manque de ciblage.
00:15:42Qui a droit
00:15:43au logement social ?
00:15:43Et ce ne sont pas
00:15:44forcément et toujours
00:15:46les gens qui ont
00:15:46le plus besoin
00:15:46qui sont dans
00:15:47le logement social.
00:15:48Deuxièmement,
00:15:49il n'y a pas de turnover
00:15:49dans le logement social,
00:15:50aujourd'hui.
00:15:51Il n'y a aucun turnover.
00:15:52Et ça,
00:15:53on n'en parle pas.
00:15:53Il faut trouver des solutions.
00:15:55Et troisièmement,
00:15:55peut-être...
00:15:55Problème de mixité aussi.
00:15:56Problème de mixité.
00:15:57Et troisièmement,
00:15:58peut-être permettre aussi
00:15:59aux locataires
00:16:00du pouvoir...
00:16:00Alors, il y a des dispositifs
00:16:01mais qui ne sont pas suffisants
00:16:02de pouvoir acquérir
00:16:04leur logement.
00:16:05Voilà.
00:16:06Et ça,
00:16:06je pense qu'il faut
00:16:07aujourd'hui
00:16:07qu'on ait une vraie réflexion
00:16:08autour de cette thématique
00:16:09du logement social
00:16:10et du lien également
00:16:12entre l'État,
00:16:13les préfets
00:16:13et les collectivités locales
00:16:14et les maires.
00:16:15Mais c'est...
00:16:16Enfin,
00:16:16j'imagine que c'est
00:16:17quand on dit
00:16:18« usine à gaz »
00:16:19entre guillemets.
00:16:19Je parle de l'an spécialiste.
00:16:20Oui, oui.
00:16:21Je vous ai aperçu,
00:16:22je vous ai dit
00:16:23Jean-Philippe Dubouin-Clément
00:16:23justement à propos
00:16:24de ces bureaux
00:16:25qu'on veut transformer
00:16:26en logement.
00:16:27Il n'y a pas
00:16:28que du logement social
00:16:28mais c'est une vraie question
00:16:29ce logement social
00:16:30pour vous, maire.
00:16:31Je ne viendrai pas
00:16:32sur la question de la commune
00:16:33en particulier
00:16:33parce que je ne connais pas
00:16:34le dossier.
00:16:35Mais ce qui est vrai
00:16:36c'est que d'une manière générale
00:16:37on a un manque cruel
00:16:39notamment par rapport
00:16:40à la SRU.
00:16:41C'est-à-dire cette loi
00:16:41qui impose 25%
00:16:43de logements sociaux
00:16:43dans les communes
00:16:44dépassant une certaine taille.
00:16:46C'est une loi de mixité sociale
00:16:47qui a pour but
00:16:48d'éviter la concentration
00:16:50de pauvreté
00:16:50dans certains quartiers
00:16:51et de dire
00:16:53que chaque commune
00:16:53prend une part
00:16:54de mixité sociale
00:16:55et permet aussi
00:16:56à ses enfants
00:16:56ou à ses personnes âgées
00:16:57de se loger.
00:16:59Le problème c'est que l'État
00:16:59très souvent
00:17:00fonctionne de manière
00:17:01très verticale
00:17:03en imposant
00:17:04et ne travaille pas
00:17:05avec les communes
00:17:06ou travaille trop peu
00:17:07avec les communes.
00:17:08Moi je me bagarre
00:17:08par exemple
00:17:09pour que les attributions
00:17:10de logements sociaux
00:17:11passent par le local
00:17:12passent par les communes.
00:17:14Aujourd'hui
00:17:14quand du logement social
00:17:15est créé dans une commune
00:17:16c'est moins de 20%
00:17:18dans le meilleur des cas
00:17:19des logements
00:17:20qui passent par la commune.
00:17:21C'est-à-dire que
00:17:22vous avez
00:17:22dans le cadre
00:17:23de la commune
00:17:24indiquée par Brice Socor
00:17:25une barre d'immeubles
00:17:26qui est construite
00:17:2780% voire plus
00:17:28des gens qui y habiteront
00:17:29seront des gens
00:17:30qui viendront
00:17:30d'autres communes
00:17:31qui n'auront pas
00:17:31de lien avec la commune
00:17:32et ça c'est insupportable
00:17:34incompréhensible.
00:17:35Donc si on veut aussi
00:17:35qu'il y ait une acceptation
00:17:37des maires
00:17:37mais les maires
00:17:37ne sont que les représentants
00:17:39des habitants
00:17:39il faut aussi
00:17:40que quand il y ait
00:17:41du logement social
00:17:41qui se traduit
00:17:42dans une commune
00:17:43ça puisse bénéficier
00:17:43aux habitants
00:17:44de la commune.
00:17:45Mais d'une manière générale
00:17:46on a créé un monstre
00:17:47sur le logement
00:17:48pour quand même mesurer
00:17:49que budgétairement
00:17:50une commune aujourd'hui
00:17:52a plus intérêt
00:17:52on parlait
00:17:53de transformation de bureaux
00:17:54une commune a plus intérêt
00:17:55un maire a plus intérêt
00:17:56budgétairement
00:17:57à garder des immeubles
00:17:58du bureau vide
00:17:59plutôt qu'à être transformés
00:18:00en logements
00:18:01et a fortiori
00:18:02en logements sociaux
00:18:03parce qu'un immeuble
00:18:04de bureau vide
00:18:04il rapporte de la taxe foncière
00:18:06il rapporte de la taxe bureau
00:18:07il n'y a pas d'habitant
00:18:08qui consomme du service
00:18:09le jour où vous le transformez
00:18:11en logement
00:18:11si c'est du logement social
00:18:12vous avez des exonérations
00:18:14il n'y a pas de taxe foncière
00:18:15la taxe d'habitation
00:18:15il n'y en a plus
00:18:16et les habitants
00:18:17ils consomment des crèches
00:18:18ils consomment des cantines
00:18:19ils consomment des garderies
00:18:20des services sportifs
00:18:21et culturels
00:18:21donc on a vraiment
00:18:22je pense besoin
00:18:23de remettre les communes
00:18:25au centre du jeu
00:18:26de recréer un dialogue
00:18:27il faut que l'état
00:18:28cherche à arrêter
00:18:29de vouloir constamment
00:18:30imposer depuis en haut
00:18:31des choses qui ne fonctionnent pas
00:18:33qui créent des blocages
00:18:34qui créent des réactions
00:18:35et qui au fond
00:18:36depuis 30 ans
00:18:36ne font qu'une chose
00:18:37c'est faire monter les extrêmes
00:18:38oui
00:18:38réaction
00:18:40mais c'est vrai
00:18:40quand on regarde
00:18:41quand on est un petit peu
00:18:43au coeur
00:18:43de ces problématiques
00:18:45il y a des choses
00:18:45qui ne fonctionnent pas
00:18:46du tout
00:18:47dans l'attribution
00:18:48des logements sociaux
00:18:49dans le maintien
00:18:50dans les lieux
00:18:51de certaines personnes
00:18:52en l'occurrence
00:18:52parce qu'on a une vision
00:18:54qui reste totalement
00:18:55jacobine
00:18:55de la part
00:18:56notamment de la part
00:18:58de la haute fonction publique
00:18:58il faut le dire
00:18:59parce que
00:19:00les élus
00:19:02sont très souvent
00:19:03malgré tout
00:19:04dans un dialogue
00:19:05avec la haute fonction publique
00:19:06et avec les préfets
00:19:07principalement
00:19:08et c'est là
00:19:09que le bas blesse
00:19:10et ce qui est surprenant
00:19:11c'est que quand même
00:19:11il y a des ministres
00:19:12qui sont élus
00:19:12qui connaissent
00:19:14très souvent
00:19:15le travail
00:19:16d'un élu local
00:19:17un peu moins
00:19:17d'ailleurs aujourd'hui
00:19:18et qui
00:19:19un peu moins
00:19:19un peu moins
00:19:20un peu moins
00:19:21c'est d'ailleurs
00:19:21un des problèmes
00:19:22vraisemblablement
00:19:23pas le seul
00:19:24mais un des problèmes
00:19:24mais qui quand même
00:19:25connaissent les difficultés
00:19:27que les élus locaux
00:19:28rencontrent
00:19:29dans l'application
00:19:30de lois
00:19:30qui ont été quand même
00:19:31il faut le dire
00:19:32construites avec un logiciel
00:19:34très spécifique
00:19:34à l'époque
00:19:36et qui ne sont pas du tout
00:19:38adaptés
00:19:38comme vous l'avez très justement
00:19:39dit
00:19:39à la réalité du terrain
00:19:40au problème
00:19:41que rencontrent les élus
00:19:42dans l'exercice
00:19:44de leur mandat
00:19:44et qui doivent en plus
00:19:46gérer
00:19:46très souvent
00:19:48l'arrivée
00:19:49de nouvelles populations
00:19:50donc il y a des problèmes
00:19:51de socialisation
00:19:52d'acculturation
00:19:53de ces nouvelles populations
00:19:54au tissu local
00:19:56ce n'est pas son problème
00:19:57quand on parle
00:19:57des ministres
00:19:58qui sont des élus locaux
00:19:59la durée de vie
00:20:00d'un ministre
00:20:01sous la 5ème république
00:20:02c'est 18 mois
00:20:03si on prend la question
00:20:04des ministres du logement
00:20:05il y en a eu 4
00:20:06en l'espace de 2 ans
00:20:074 en l'espace de 2 ans
00:20:08par contre
00:20:09l'administration reste
00:20:10et le poids de Bercy
00:20:10et de l'administration
00:20:12de Bercy reste
00:20:12aujourd'hui on administre
00:20:14du logement
00:20:14pour le coup
00:20:14Valérie Létard
00:20:15qui connait son sujet
00:20:16qui pousse des lignes
00:20:17qui a une capacité
00:20:20à bouger
00:20:20je pense un peu les choses
00:20:21mais le poids
00:20:22d'un ministre
00:20:23aujourd'hui
00:20:23si vous n'êtes pas
00:20:24sur quelqu'un
00:20:25qui connait son sujet
00:20:26qui a des convictions
00:20:26extrêmement fort
00:20:27et un poids extrêmement fort
00:20:28par rapport à l'administration
00:20:30centrale
00:20:30par rapport au poids de Bercy
00:20:32il n'existe pas
00:20:33et ce qui est vrai
00:20:33sur le logement
00:20:34on pourra parler
00:20:34sur les transports
00:20:35les transports
00:20:36qui est un ministère majeur
00:20:373 ministres
00:20:38en l'espace de moins de 2 ans
00:20:39comment est-ce que
00:20:40vous voulez pouvoir avoir
00:20:41une politique
00:20:41qui soit portée
00:20:42qu'on soit d'accord
00:20:43ou pas d'ailleurs
00:20:43Combien de ministres
00:20:44de l'éducation nationale
00:20:45il y en a eu un seul
00:20:47sur le premier quinquennat
00:20:47pour le coup
00:20:48sur le ministre
00:20:49de l'éducation nationale
00:20:49là c'est dernièrement
00:20:51avec l'instabilité politique
00:20:52il y a eu une petite accélération
00:20:53une très grosse accélération
00:20:55sur les logements sociaux
00:20:57il y a aussi quelque chose
00:20:58vous l'avez un peu dit
00:20:59monsieur Dugouin-Clément
00:21:00c'est les finances aussi
00:21:02parce qu'on retire
00:21:03des moyens
00:21:04aux communes
00:21:05aux villes
00:21:05et on leur demande
00:21:06de construire plus
00:21:07derrière
00:21:07et de devoir respecter
00:21:09un certain quota
00:21:11ça coûte très très cher
00:21:12de devoir construire
00:21:13pour les villes
00:21:14et là
00:21:15on est en train
00:21:16de comprendre
00:21:17que la taxe d'habitation
00:21:18qui avait disparu
00:21:19elle va revenir
00:21:19dans quelques semaines
00:21:21elle va revenir
00:21:21parce que c'était
00:21:22la seule bonne idée
00:21:23alors je ne sais pas
00:21:24si elle a été réaliste
00:21:24d'Emmanuel Macron
00:21:26du président de la République
00:21:26je ne pense pas
00:21:27qu'elle soit réaliste
00:21:27quand on est un élu local
00:21:28en réalité
00:21:29mais c'était une bonne idée
00:21:29parce que c'était vraiment
00:21:30pour le coup
00:21:31du gain de pouvoir d'achat direct
00:21:32dans la poche des habitants
00:21:34mais ça a été mal fait
00:21:35et trop vite fait surtout
00:21:36sur certaines communes
00:21:37en tout cas
00:21:38et donc en fait
00:21:39c'est toujours la même chose
00:21:40le nerf de la guerre
00:21:41c'est l'argent
00:21:41et malheureusement
00:21:43j'ai l'impression
00:21:43que de plus en plus
00:21:44on fait juste
00:21:45des effets d'annonce
00:21:46on met à exécution
00:21:48ces effets d'annonce
00:21:48mais qu'on ne les a pas anticipés
00:21:50oui Brice
00:21:52non non parfait
00:21:52moi sur la taxe d'habitation
00:21:54je trouve que
00:21:55un politiquement
00:21:56elle n'a rien rapporté
00:21:57à Emmanuel Macron
00:21:57deux
00:21:59elle a coupé
00:21:59le cordon ombilical
00:22:00entre le citoyen
00:22:02et l'élu local
00:22:03voilà
00:22:04et troisièmement
00:22:05elle a souvent été compensée
00:22:06financièrement par la taxe foncière
00:22:07donc finalement
00:22:09le gain
00:22:09le gain
00:22:10pour le citoyen
00:22:11je me permets
00:22:13mais il n'est pas énorme
00:22:14on se retrouve dans un petit instant
00:22:16on va parler de Boalem
00:22:17sans me sale
00:22:18vous allez nous donner
00:22:19des nouvelles
00:22:19s'il y en a
00:22:21dans un instant
00:22:22avec vous Arnaud Bénéditti
00:22:23Sud Radio
00:22:24Parlons vrai
00:22:26Parlons vrai
00:22:26Sud Radio
00:22:27Parlons vrai
00:22:28Sud Radio
00:22:30le 10h midi
00:22:31mettez-vous d'accord
00:22:33Valérie Expert
00:22:34et nous sommes ensemble
00:22:35pour commenter l'actualité
00:22:36mais l'actualité
00:22:38c'est évidemment
00:22:38la détention de Boalem
00:22:39sans me sale
00:22:40il est toujours emprisonné
00:22:41quelle nouvelle
00:22:42on n'en parle plus
00:22:43c'est vraiment des montagnes russes
00:22:45nous on a rencontré
00:22:46pour le cinquième mois
00:22:47de sa détention
00:22:48il y a maintenant une semaine
00:22:49le Premier ministre
00:22:50François Bayrou
00:22:51puis vous avez vu qu'il y a eu
00:22:52une tribune des filles
00:22:53de Boalem sans sale
00:22:54qui en ont appelé
00:22:56au Président de la République
00:22:57Emmanuel Macron
00:22:59dans le Figaro
00:23:00non on se retrouve
00:23:01si vous voulez
00:23:01dans une situation
00:23:02qui est une impasse
00:23:04et un point mort
00:23:05on avait espéré
00:23:06même si nous
00:23:07on était extrêmement prudents
00:23:08parce qu'on n'avait pas
00:23:09tout à fait
00:23:10les mêmes retours d'informations
00:23:11que le récit officiel
00:23:13mais on espérait quand même
00:23:15peut-être
00:23:16une grâce
00:23:17à brève
00:23:18ou moyenne échéance
00:23:19mais la dégradation
00:23:20nouvelle
00:23:21et accélérer
00:23:23encore une fois
00:23:23des relations
00:23:24entre Paris et Alger
00:23:25suite à l'arrestation
00:23:26de cet agent consulaire
00:23:27algérien
00:23:28qui manifestement
00:23:30est impliqué
00:23:30dans une affaire
00:23:32d'enlogement
00:23:32d'un opposant algérien
00:23:34sur le territoire français
00:23:35a entraîné
00:23:36évidemment
00:23:37les expulsions réciproques
00:23:39de 12 agents
00:23:41consulaires
00:23:43de chacun des pays
00:23:45et tout ça
00:23:46nous ramène
00:23:47à une situation
00:23:47qui est une situation
00:23:48en effet
00:23:49de tension
00:23:50de blocage
00:23:51et qui ne favorise pas
00:23:53évidemment
00:23:53une issue
00:23:54rapide
00:23:55pour Boilem Sansal
00:23:57alors Boilem Sansal
00:23:57aujourd'hui concrètement
00:23:58il est toujours détenu
00:24:00dans l'unité carcérale
00:24:01de l'hôpital
00:24:02Moustapha
00:24:02où on lui prodigue des soins
00:24:04mais encore une fois
00:24:05on ne sait pas
00:24:05quels sont les soins
00:24:06qui lui sont prodigués
00:24:06on ne connait pas
00:24:07le nom des docteurs
00:24:08donc ça c'est quand même
00:24:09une difficulté
00:24:10majeure
00:24:11je le dis à chaque fois
00:24:13que son avocat français
00:24:14n'a toujours pas
00:24:15et n'aura vraisemblablement
00:24:16pas de visa
00:24:16de se rendre en Algérie
00:24:19le comble
00:24:20c'est que quand même
00:24:21vous savez que Kamel Daoud
00:24:23est l'objet d'un procès
00:24:24de 7 mai prochain
00:24:27et que là par contre
00:24:28en effet
00:24:29les avocats algériens
00:24:31pourront se rendre en France
00:24:32et être aidés
00:24:34par des avocats français
00:24:35pour poursuivre Kamel Daoud
00:24:36donc vous voyez
00:24:37dans quelle situation
00:24:38absolument scandaleuse
00:24:40et paradoxale
00:24:41dans laquelle
00:24:41nous nous retrouvons
00:24:43ensuite
00:24:44bon
00:24:45le vrai sujet
00:24:47c'est bien évidemment
00:24:49d'essayer
00:24:49maintenant au regard
00:24:51de ce blocage
00:24:52de trouver une solution
00:24:54qui est une solution
00:24:55humanitaire
00:24:56c'est à dire
00:24:57voilà
00:24:58encore une fois
00:24:58un homme qui a 80 ans
00:24:59qui est malade
00:25:00alors qui a fait appel
00:25:02en plus de la décision
00:25:03qu'il a condamnée
00:25:05à 5 ans ferme
00:25:05le procureur a fait appel
00:25:06de cette décision
00:25:07au regard du droit algérien
00:25:09rien n'empêche
00:25:11le président algérien
00:25:12de ne pas aller
00:25:14jusqu'à l'épuisement
00:25:14des différents
00:25:15des différentes voies de recours
00:25:17et il peut le grasser
00:25:18si vous voulez
00:25:18dans les 24 heures
00:25:19mais ils ne le feront pas
00:25:20parce que tout simplement
00:25:21la situation en Algérie
00:25:23est extrêmement compliquée
00:25:23c'est ça
00:25:24est-ce que le président
00:25:25c'est ce que j'ai cru dire
00:25:26entre les lignes
00:25:27il n'a pas totalement
00:25:28les mains libres
00:25:29il n'a pas totalement
00:25:29les mains libres
00:25:30d'ailleurs c'est une erreur
00:25:31vraisemblable d'Emmanuel Macron
00:25:32d'avoir complètement
00:25:33gagé sa relation
00:25:34avec l'Algérie
00:25:34depuis des années
00:25:35sur sa seule relation
00:25:37avec le président algérien
00:25:41Téboune
00:25:41parce que vous savez
00:25:43l'Algérie c'est un régime
00:25:44autoritaire
00:25:46à propension dictatoriale
00:25:48mais avec
00:25:50si vous voulez
00:25:51des luttes de factions
00:25:52qui peuvent remettre
00:25:54des décisions
00:25:56du jour au lendemain
00:25:57donc on est dans
00:25:59cette difficulté là
00:26:00maintenant
00:26:00nous évidemment
00:26:02on va continuer
00:26:03à mobiliser
00:26:04autant que faire se peut
00:26:06pour essayer
00:26:08de trouver
00:26:08une solution rapide
00:26:09je rappelle que quand même
00:26:09le 16 mai prochain
00:26:11ça fera 6 mois maintenant
00:26:12que Boalem
00:26:13est enfermé
00:26:15moi ce que je note
00:26:16c'est qu'en tout cas
00:26:17ces derniers jours
00:26:18c'est que la solution
00:26:19qui consistait à nous dire
00:26:20la diplomatie
00:26:23la négociation
00:26:24ça fonctionne
00:26:25manifestement
00:26:26force est de constater
00:26:27que ça n'a pas fonctionné
00:26:28en tout cas
00:26:28malgré la visite
00:26:29de Jean-Louis Le Barreau
00:26:31à Alger
00:26:32c'est le moins qu'on puisse dire
00:26:33et je vous disais
00:26:37on a des moments
00:26:38où on en parle
00:26:38et puis après
00:26:39ça retombe dans l'oubli
00:26:40donc vous êtes là
00:26:41son éditeur est là
00:26:42pour rappeler
00:26:44qu'il est emprisonné
00:26:45qu'il a 80 ans
00:26:46et qu'il est emprisonné
00:26:47pour des idées
00:26:48il va recevoir un prix
00:26:49en Tchéquie
00:26:51à Prague
00:26:52un prix de la liberté
00:26:53d'expression
00:26:55qui lui sera remis
00:26:56le 15 mai prochain
00:26:58voilà
00:26:58commentaire
00:26:59on a une grosse mobilisation
00:27:01internationale
00:27:02quand même
00:27:02du monde des écrivains
00:27:04et des intellectuels
00:27:04oui
00:27:05mais en Algérie
00:27:06ça ne bouge pas tellement
00:27:07non mais en Algérie
00:27:09aujourd'hui
00:27:09si vous voulez
00:27:10Boilem Sansal
00:27:11n'est pas le seul emprisonné
00:27:12pour ses opinions
00:27:13en Algérie
00:27:13non
00:27:14il y a aujourd'hui
00:27:15une répression
00:27:16qui s'abat fortement
00:27:17sur tout un ensemble
00:27:20d'intellectuels
00:27:20et de créateurs
00:27:21et de journalistes
00:27:22aussi
00:27:22juste c'est pas hyper rassurant
00:27:24non
00:27:25pour le niveau diplomatique
00:27:27de la France
00:27:27et pour les otages français
00:27:29en règle générale
00:27:29je trouve qu'on n'est pas
00:27:30on n'est pas très très concerné
00:27:32que ça soit au Quai d'Orsay
00:27:33même au niveau de la présence
00:27:34de la République
00:27:35alors c'est facile à dire
00:27:36derrière un micro
00:27:36attention
00:27:37parce que ça se trouve
00:27:38il y a des choses
00:27:38qui sont sans doute réalisées
00:27:41en tout cas je l'espère
00:27:41par les personnes compétentes
00:27:44mais force est de constater
00:27:45que ça fait 6 mois
00:27:46et qu'effectivement
00:27:47l'Algérie
00:27:47balade la France
00:27:48en fait depuis 6 mois
00:27:50moi juste à la marge
00:27:52de ce que vous avez dit
00:27:53moi je voudrais souligner
00:27:54en fait qu'il faut sortir
00:27:56absolument
00:27:56de cette diplomatie
00:27:58de la relation bilatérale
00:27:59d'homme à homme
00:28:00je veux dire
00:28:01Emmanuel Macron
00:28:01a installé ça
00:28:02depuis maintenant 10 ans
00:28:04avec les uns
00:28:05avec les autres
00:28:05et en effet
00:28:06sur la situation algérienne
00:28:08ça ne fonctionne pas
00:28:09à un moment
00:28:09on s'était mis à dos
00:28:09à la fois le Maroc
00:28:10et l'Algérie
00:28:11sur des relations
00:28:12purement bilatérales
00:28:13donc je pense
00:28:14qu'il faut que la diplomatie
00:28:15reprenne si vous voulez
00:28:17un sens un peu plus classique
00:28:19et sur cette affaire là
00:28:21je pense qu'il faut aussi
00:28:22agir sur d'autres composantes
00:28:23de la vie politique algérienne
00:28:26et puis d'autres composantes
00:28:27aussi
00:28:28il faut qu'on sorte
00:28:30de la relation bilatérale
00:28:31franco-algérienne
00:28:32je pense qu'il faut aller
00:28:32chercher des alliés
00:28:33aussi
00:28:34puisque vous faites
00:28:35évidemment
00:28:35chez d'autres
00:28:38parties du monde
00:28:40je pense qu'au Proche-Orient
00:28:41on peut trouver des alliés
00:28:42qui peuvent nous aider
00:28:43je pense que dans d'autres pays
00:28:45autour du Pantouméditerran
00:28:46on peut trouver des alliés
00:28:47il y a un sujet
00:28:48si vous me permettez
00:28:49avec l'Algérie
00:28:49c'est que l'Algérie
00:28:50est beaucoup plus isolée
00:28:51qu'on l'imagine aujourd'hui
00:28:52il faut quand même
00:28:53en avoir conscience
00:28:54mais évidemment
00:28:55il y a les difficultés
00:28:55de la relation avec la France
00:28:57mais vous savez
00:28:57qu'avec le Sahel
00:28:58l'Algérie aujourd'hui
00:28:59se retrouve en situation
00:29:00extrêmement compliquée
00:29:01même avec les Russes
00:29:02c'est pas aussi évident
00:29:03même si les Russes
00:29:04sont des alliés
00:29:05des Algériens
00:29:07et d'ailleurs
00:29:07de fait
00:29:08les Algériens
00:29:09aujourd'hui
00:29:09auraient de leur propre intérêt
00:29:11s'ils suivaient leur intérêt
00:29:12plutôt je veux dire
00:29:14la nécessité
00:29:15de renégocier
00:29:16disons d'avoir
00:29:17une relation
00:29:18beaucoup plus apaisée
00:29:19avec la France
00:29:19qui leur permettrait
00:29:20de sortir de cet isolement
00:29:21manifestement
00:29:22c'est pas le cas aujourd'hui
00:29:23parce qu'encore une fois
00:29:24il y a des luttes
00:29:24de tendance
00:29:25il faut être clair
00:29:26les islamistes
00:29:27se sont quand même
00:29:28très présents
00:29:29dans l'atmosphère politique
00:29:30algérienne
00:29:31y compris au sein
00:29:32du gouvernement algérien
00:29:33et eux
00:29:33ne souhaitent pas
00:29:34relâcher
00:29:35Boilem Sansal
00:29:36sans des concessions
00:29:37fortes de la part
00:29:38des Français
00:29:38on parlait de diplomatie
00:29:40peut-être cette image
00:29:41du week-end
00:29:41les obsèques du pape
00:29:43samedi matin
00:29:44et cette image
00:29:45qui
00:29:46tout d'une mise en scène
00:29:48du président américain
00:29:50face
00:29:51à Volodymyr Zelensky
00:29:53ses deux chaises
00:29:54pratiquement
00:29:54en confession
00:29:55vous en avez pensé quoi ?
00:29:57l'image est belle
00:29:58après quand on sort
00:30:00de la photo
00:30:01et du cliché
00:30:01qu'est-ce qu'il en sortira
00:30:02avec quelqu'un
00:30:04comme Trump
00:30:05qui dit quelque chose
00:30:06le matin
00:30:06et autre chose le soir
00:30:07avant de refaire
00:30:08180 degrèles
00:30:09sur le lendemain
00:30:10bon déjà
00:30:11il ne s'est pas endormi
00:30:12contrairement aux obsèques
00:30:13du pape
00:30:14il a réussi
00:30:14pendant l'échange
00:30:16avec Zelensky
00:30:16visiblement
00:30:17il a réussi
00:30:18à tenir éveillé
00:30:19mais on se moquait
00:30:21de Joe Biden
00:30:21que les républicains
00:30:23appelaient Sleepy Joe
00:30:24et de se moquer
00:30:25de ses gaffes
00:30:26mais enfin
00:30:26j'ai quand même l'impression
00:30:27qu'avec quelqu'un
00:30:29comme Donald Trump
00:30:30on est sur quelqu'un
00:30:30dont la parole
00:30:31ne veut plus rien dire
00:30:32à force d'être
00:30:34constamment versatile
00:30:35on le voit sur les taxes
00:30:37on le voit sur les droits de douane
00:30:38on le voit
00:30:38sur ses relations internationales
00:30:40avec la Chine
00:30:41avec la Russie
00:30:42avec Poutine
00:30:43avec Zelensky
00:30:44sur absolument tout
00:30:45et où
00:30:46il a réussi
00:30:47en l'espace
00:30:48de trois mois
00:30:49à
00:30:50isoler
00:30:52les Etats-Unis
00:30:53de l'ensemble
00:30:54du monde
00:30:55et de ses alliés
00:30:55traditionnels
00:30:56à mettre son pays
00:30:57dans une situation
00:30:58économique
00:30:59difficile
00:31:00tendue
00:31:01et à créer
00:31:02une instabilité
00:31:03et une insécurité mondiale
00:31:04absolument folle
00:31:05je voyais des images
00:31:09passer sur Las Vegas
00:31:10Las Vegas
00:31:11qui est ville morte
00:31:12aujourd'hui
00:31:12puisque les touristes
00:31:14ne viennent plus
00:31:14aux Etats-Unis
00:31:15les Canadiens
00:31:15qui étaient des très
00:31:16très gros
00:31:17visiteurs de Las Vegas
00:31:19ne viennent plus
00:31:20la ville est désertée
00:31:22et quand même dire
00:31:23Donald Trump
00:31:24avait dit
00:31:24je vais régler le conflit
00:31:25en deux jours
00:31:25qu'est-ce que fou
00:31:27Joe Biden
00:31:28il l'avait dit
00:31:28en ces termes-là
00:31:29et l'image qu'il a donnée
00:31:30aux obsèques du pape
00:31:31était absolument lamentable
00:31:32d'arriver avec ce costume bleu
00:31:34de s'endormir
00:31:35pendant la cérémonie
00:31:36il a été interrogé hier
00:31:38à son retour
00:31:39à la descente
00:31:41où il reprenait un avion
00:31:42où on lui pose une question
00:31:44parce que visiblement
00:31:44il y avait un dîner
00:31:45d'anniversaire
00:31:46et du ouest
00:31:46c'était super
00:31:47Mélania est une super
00:31:48première dame
00:31:49et vraiment
00:31:50les obsèques
00:31:51c'était très très beau
00:31:51vraiment c'était vraiment beau
00:31:53comme toutes les obsèques
00:31:54Brice Socol
00:31:55peut-être un mot
00:31:56sur Donald Trump
00:31:57alors
00:31:57moi ce qui m'a gêné
00:31:59dans cette séquence
00:32:00c'est que
00:32:01c'est cette mise en scène
00:32:02à un moment important
00:32:03bien sûr
00:32:04nous sommes
00:32:05les obsèques du pape
00:32:06Benoît XVI
00:32:06ce n'est pas rien
00:32:07François
00:32:09excusez-moi
00:32:09François
00:32:10qui a incarné
00:32:13un peu cette dimension
00:32:15cette valeur humaine
00:32:15cette doctrine sociale
00:32:16de l'église
00:32:17qui a fait passer
00:32:19des messages
00:32:19tout au long
00:32:20pendant plusieurs années
00:32:22qui a travaillé
00:32:23sur ce qu'on appelle
00:32:24les périphéries
00:32:25qui a travaillé
00:32:27sur cette doctrine sociale
00:32:28de l'église
00:32:28qui l'a imposée
00:32:30qui l'a incarnée
00:32:31jusqu'à son enterrement
00:32:34la dernière des cérémonies
00:32:36et je trouve
00:32:37que ce décalage
00:32:38entre
00:32:39ce que représentait
00:32:41le pape François
00:32:42ses valeurs
00:32:43et cette mise en scène
00:32:44moi
00:32:45franchement
00:32:45elle m'a gêné
00:32:46oui
00:32:46je ne sais pas
00:32:48Alex
00:32:48vous avez vu
00:32:49vous n'avez pas suivi
00:32:50j'ai vu
00:32:51bien sûr
00:32:51mise en scène
00:32:53mise en scène
00:32:54ou pas
00:32:55au final
00:32:55il faut voir les retombées
00:32:56que ça aura
00:32:57pour moi
00:32:58c'est ça qui va compter
00:32:59et force est de constater
00:33:00qu'on espère
00:33:02en tout cas
00:33:02il annonce une semaine
00:33:03il a fait de la politique
00:33:04ou de la com
00:33:05c'est quand même
00:33:05la vraie question
00:33:06la communication
00:33:07c'est de la politique
00:33:07c'est de la politique
00:33:09à ce niveau là
00:33:10si vous voulez
00:33:10l'idée
00:33:10qui était derrière
00:33:12l'intention de train
00:33:13par mon sens
00:33:14c'était aussi
00:33:14d'une certaine manière
00:33:15vous avez rappelé
00:33:16son parcours
00:33:17très sinusoïdal
00:33:18sur différents sujets
00:33:19c'était aussi
00:33:20de vouloir effacer
00:33:21l'image
00:33:22dans le bureau ovale
00:33:23de la maison blanche
00:33:24où Zelensky
00:33:25se retrouve
00:33:26pris en tenaille
00:33:27entre Pence
00:33:28et Trump
00:33:29il y avait aussi
00:33:29de ceux-là
00:33:30derrière Trump
00:33:31moi si vous voulez
00:33:33je fais très attention
00:33:34quand on parle de Trump
00:33:35parce que
00:33:35je ne suis pas sûr
00:33:36qu'il soit fou
00:33:37contrairement à ce qu'on pense
00:33:38je pense qu'il a une stratégie
00:33:40qui est une stratégie
00:33:41de mettre toujours
00:33:42la barre très haut
00:33:43pour obtenir
00:33:44je veux dire
00:33:44ce qu'il juge
00:33:46en tout cas
00:33:47indispensable
00:33:49pour les Etats-Unis
00:33:50et de ce point de vue là
00:33:51il n'est pas fondamentalement
00:33:52différent quand même
00:33:53de beaucoup de présidents américains
00:33:54sauf que lui
00:33:55je veux dire
00:33:55il est caricatural
00:33:57dans sa façon de faire
00:33:57il est de ce point de vue là
00:33:59en effet
00:33:59grossier
00:34:00hors de propos
00:34:02mais
00:34:03il y a quand même
00:34:05une stratégie derrière
00:34:05il y a toujours
00:34:06une stratégie derrière
00:34:07c'est à dire
00:34:08que ce n'est pas quelqu'un
00:34:09qui est
00:34:09totalement irrationnel
00:34:11même s'il peut y avoir
00:34:12des signes d'irrationalité
00:34:13qui apparaissent
00:34:13dans sa communication
00:34:15moi je le trouve
00:34:18très caricatural
00:34:19mais sur ce qui est dit
00:34:20c'est vrai que
00:34:21sur la Crimée par exemple
00:34:22le fait que
00:34:23c'est la première fois
00:34:24qu'on entend ça
00:34:25que Zelensky
00:34:26soit prêt à abandonner
00:34:27la Crimée
00:34:27c'est quand même
00:34:28une avancée majeure
00:34:30enfin une avancée
00:34:32pour la fin de la guerre
00:34:34j'entends
00:34:34c'est ça que je veux dire
00:34:35donc dans l'immédiat
00:34:36c'est quand même
00:34:37quelque chose
00:34:37qu'on n'avait pas entendu
00:34:38jusqu'à aujourd'hui
00:34:39donc oui moi
00:34:39je suis un peu d'accord
00:34:40avec Arnaud
00:34:40sur le fait que
00:34:41je ne pense pas
00:34:42qu'il soit si fou que ça
00:34:43on verra la suite
00:34:45évidemment
00:34:46on se retrouve dans un instant
00:34:47pour parler
00:34:48de ce meurtre
00:34:49dans le Gard
00:34:50dans une mosquée
00:34:51un jeune Malien
00:34:53assassiné
00:34:55de plusieurs dizaines
00:34:56de coups de couteau
00:34:57par un
00:34:58enfin le suspect
00:34:59serait un français
00:35:01d'origine bosniaque
00:35:03qui s'est rendu hier
00:35:05dans un commissariat
00:35:06il s'est rendu
00:35:06de lui-même
00:35:08on va en parler
00:35:09dans un instant
00:35:10Sud Radio
00:35:11Parlons Vrai
00:35:12Parlons Vrai
00:35:12et ce meurtre
00:35:22dans une mosquée
00:35:23ce meurtre terrible
00:35:25assassinat
00:35:26avec des dizaines
00:35:28de coups de couteau
00:35:29le suspect
00:35:30Olivier A
00:35:31est né à Lyon
00:35:32il est
00:35:34de nationalité française
00:35:36il fait partie
00:35:37de la communauté
00:35:37des gens du voyage
00:35:38il est d'origine bosniaque
00:35:40alors on apprend ce matin
00:35:41qu'il fait partie
00:35:42d'une famille
00:35:42de 11 enfants
00:35:43et qu'il était au RSA
00:35:47on va apprendre
00:35:48un petit peu plus
00:35:49peut-être
00:35:49de ses motivations
00:35:51mais c'est vrai
00:35:52qu'on a vu
00:35:53le tour politique
00:35:54qui a pris très très vite
00:35:55cette affaire
00:35:56la gauche
00:35:59la gauche dénonce
00:35:59ce matin
00:36:00le deux poids
00:36:01de mesures
00:36:01de Bruno Retailleau
00:36:03ils estiment
00:36:04qu'il n'est pas allé
00:36:04assez vite
00:36:06sur les lieux
00:36:09du meurtre
00:36:10et ils expriment
00:36:12ils disent
00:36:13que quand on a affaire
00:36:13à un crime antisémite
00:36:14ou à un crime
00:36:15contre un musulman
00:36:16les actes antisémites
00:36:17progressent
00:36:18et qu'il n'y a pas
00:36:20il n'y a pas la même
00:36:21il n'y a pas la même
00:36:22réaction
00:36:23l'aspect politique
00:36:25quand même
00:36:25on a vu comment
00:36:26la France insoumise
00:36:27s'est emparée
00:36:27du sujet
00:36:28comment ils ont appelé
00:36:29à une manifestation
00:36:30à 18h
00:36:31comment les politiques
00:36:32d'une manière générale
00:36:33ont embrayé
00:36:34sur l'acte
00:36:35je mets des guillemets
00:36:35islamophobe
00:36:36puisque ce mot
00:36:37n'est pas correct
00:36:38alors qu'on ne sait rien
00:36:39des motivations réelles
00:36:41il aurait prononcé
00:36:43des mots
00:36:43effectivement
00:36:43en s'attaquant
00:36:45à la religion
00:36:45néanmoins
00:36:46on ne sait pas
00:36:46s'il s'agit d'un différent
00:36:47le procureur a été
00:36:48assez prudent
00:36:49et on a un premier ministre
00:36:50qui nous parle
00:36:51d'islamophobie
00:36:52sur la récupération politique
00:36:55oui alors
00:36:55je laisse
00:36:57François Bayrou
00:36:59à la liberté
00:37:01de ses propos
00:37:01mais
00:37:02ce qui est vrai
00:37:03c'est que
00:37:04pour l'instant
00:37:04il y a le temps
00:37:05de l'enquête
00:37:06il faut rester
00:37:06extrêmement prudent
00:37:07mais une fois de plus
00:37:08on se rend compte
00:37:09que
00:37:09malheureusement
00:37:11comme souvent
00:37:13dans ce genre d'affaires
00:37:14le parasitage politique
00:37:15arrive très rapidement
00:37:17avant que
00:37:17l'enquête
00:37:18ait quelque part
00:37:19progressé
00:37:20et ce qu'on a vu hier
00:37:21en effet
00:37:21je crois que c'était
00:37:22place de la république
00:37:23c'est une manifestation
00:37:25qui avait
00:37:26une intention
00:37:28d'instrumentalisation
00:37:29de l'événement
00:37:30qui est assez
00:37:31évidente
00:37:32mais ce dont
00:37:34on s'est aperçu aussi
00:37:35c'est que
00:37:36au sein même
00:37:37de la gauche
00:37:38manifestement
00:37:39l'unité n'était pas
00:37:40la chose du monde
00:37:41la mieux partagée
00:37:42y compris
00:37:42dans une manifestation
00:37:44qui se veut
00:37:45solidaire
00:37:45et entre guillemets
00:37:46digne
00:37:47puisqu'on a vu
00:37:48Jérôme Gage
00:37:49se faire
00:37:50abondamment
00:37:51insulter
00:37:52sur place
00:37:53sans d'ailleurs
00:37:53qu'un certain nombre
00:37:54de ses camarades
00:37:55socialistes
00:37:55ne quittent la manifestation
00:37:57avec lui
00:37:58donc ce qui pose
00:37:59un vrai problème
00:38:00je pense
00:38:00alors écoutez
00:38:01la réponse
00:38:02de Bruno Retailleau
00:38:04ce matin
00:38:04moi je suis frappé
00:38:05parce que
00:38:06j'ai entendu les critiques
00:38:07de l'extrême gauche
00:38:08notamment des insoumis
00:38:09je suis frappé
00:38:10par le contraste
00:38:11que j'ai perçu
00:38:12entre
00:38:12l'extraordinaire dignité
00:38:14des représentants
00:38:15des français
00:38:16musulmans
00:38:16que j'ai rencontré
00:38:17tout à l'heure
00:38:18ils m'ont pas reproché
00:38:19d'être venu trop tard
00:38:20d'ailleurs
00:38:20et l'indignité
00:38:21de LFI
00:38:22qui une fois de plus
00:38:23instrumentalise
00:38:24parce que
00:38:25on voit bien
00:38:26qu'eux font
00:38:27de poids de mesure
00:38:27d'ailleurs
00:38:28ils n'avaient pas fait
00:38:29après Mulhouse
00:38:30et d'autres
00:38:31attentats terroristes
00:38:32islamistes
00:38:32quoi que je sache
00:38:33un certain nombre
00:38:34de manifestations
00:38:35ils choisissent
00:38:36leur cause
00:38:37oui
00:38:38alors une auditrice
00:38:39me signale
00:38:40à juste titre
00:38:41qu'il ne pouvait pas
00:38:42toucher le RSA
00:38:42puisque c'est à partir
00:38:43de 25 ans
00:38:44et qu'il n'a
00:38:45que 20 ans
00:38:45donc
00:38:46information
00:38:47information erronée
00:38:4921 ans
00:38:50où est réaction
00:38:51peut-être
00:38:52sur cette récupération
00:38:54politique
00:38:55qui est indigne
00:38:56de toute façon
00:38:56quoi qu'il se passe
00:38:57quand il y a un événement
00:38:58comme celui-là
00:38:58déjà
00:38:59redire
00:39:00ma compassion
00:39:02et mon soutien
00:39:02à la famille
00:39:03aux amis
00:39:04aux proches
00:39:05à une communauté
00:39:06qui est religieuse
00:39:07qui est en deuil
00:39:08aujourd'hui
00:39:08après
00:39:09on le voit
00:39:11avec ce que dit
00:39:12votre auditrice
00:39:13surréagir
00:39:14dans l'immédiateté
00:39:15c'est faire
00:39:16de la manœuvre politique
00:39:18c'est faire
00:39:18de la manipulation politique
00:39:19c'est totalement indigne
00:39:21on sera dans les 24 à 48 heures
00:39:23qu'est-ce qui s'est passé
00:39:24exactement
00:39:24quelles étaient
00:39:25les motivations
00:39:25quel était le parcours
00:39:27quel était le profil
00:39:28de l'assassin
00:39:29qu'est-ce qui s'est passé
00:39:30aujourd'hui
00:39:31la réalité
00:39:31c'est qu'on ne le sait pas
00:39:32et on a
00:39:33monsieur Mélenchon
00:39:34et LFI
00:39:35qui au lieu
00:39:37de se contenter
00:39:38de faire part
00:39:39de leur solidarité
00:39:41de leur compassion
00:39:42cherchent à faire
00:39:43de la récupération politique
00:39:44pour aller
00:39:45taper sur le ministre
00:39:46de l'intérieur
00:39:47mais au-delà de ça
00:39:48pour aller essayer
00:39:49encore une fois
00:39:50de casser
00:39:51de cliver ce pays
00:39:53entre les communautés
00:39:54entre les religions
00:39:55en disant
00:39:55nous on est les défenseurs
00:39:57des musulmans
00:39:58et tous les autres
00:39:59sont contre les musulmans
00:40:00mais c'est absolument
00:40:01scandaleux
00:40:02c'est une logique
00:40:03une tentative
00:40:04de fracturation
00:40:05de l'unité républicaine
00:40:07si effectivement
00:40:08c'est un acte
00:40:09anti-musulman
00:40:11c'est un acte
00:40:12islamophobe
00:40:12on le saura
00:40:13dans 24 ou 48 heures
00:40:14il sera temps
00:40:15alors de le faire
00:40:15le faire
00:40:16de la façon
00:40:17dont ça a été fait
00:40:18par monsieur Mélenchon
00:40:18c'est indigne
00:40:19et au-delà de ça
00:40:20ne pas condamner
00:40:22les attaques
00:40:24dont a fait
00:40:24l'objet
00:40:25Jérôme Gage
00:40:26et il a fait l'objet
00:40:27de ces attaques
00:40:28aussi en raison
00:40:29de son appartenance
00:40:30religieuse
00:40:31on voit à quel point
00:40:32tout cela est indigne
00:40:34et à quel point
00:40:34aujourd'hui
00:40:35monsieur Mélenchon
00:40:36et LFI
00:40:36sont un danger
00:40:37pour la République
00:40:37parce que leur seul objectif
00:40:39c'est de casser ce pays
00:40:40en s'appuyant
00:40:41sur une communauté
00:40:42contre les autres
00:40:43Alex ?
00:40:45D'abord
00:40:45la violence de l'acte
00:40:47pour commencer
00:40:47parce que je pense
00:40:49qu'il y a un homme
00:40:50qui a été assassiné
00:40:51de dizaines de coups de couteau
00:40:53vendredi
00:40:53dans une mosquée
00:40:55en France
00:40:55il faut quand même
00:40:57mettre ça en perspective
00:40:58l'acte
00:40:59est d'une violence
00:41:00inouïe
00:41:00dans un lieu de culte
00:41:01moi vraiment
00:41:03je suis assez terrifié
00:41:05comme je l'ai été
00:41:05auparavant
00:41:06quand ça concernait
00:41:07la communauté juive
00:41:08quand ça avait
00:41:08concerné le père Hamel
00:41:10qui s'était fait égorger
00:41:11là je suis terrifié
00:41:13sur le fait
00:41:13qu'on puisse
00:41:14tuer quelqu'un
00:41:14dans son lieu de culte
00:41:15au moment de sa prière
00:41:16mais vraiment
00:41:16c'est hyper sincère
00:41:18ça c'est la première des choses
00:41:20la deuxième des choses
00:41:21c'est la récupération
00:41:22et je pense à Boubacar
00:41:23et à sa famille
00:41:24à la communauté musulmane
00:41:25française
00:41:26très fortement
00:41:27la deuxième des choses
00:41:29c'est
00:41:29sur la récupération politique
00:41:31vraiment en venant
00:41:34Valérie
00:41:34je savais que vous alliez
00:41:35en parler
00:41:35je ne savais même pas
00:41:36si j'avais envie
00:41:36de le commenter
00:41:37parce que je trouve
00:41:38que les images hier
00:41:39de Jean-Luc Mélenchon
00:41:40sur la place de la République
00:41:41devant 1000 personnes
00:41:42elles parlent d'elles-mêmes
00:41:43en fait
00:41:43elles sonnent tellement fausses
00:41:45mais tellement
00:41:46et quand vous regardez
00:41:47on a droit de l'avoir
00:41:49enfin c'est pas qu'on a le droit
00:41:50c'est qu'on peut avoir
00:41:51de la compassion
00:41:51on a de la compassion
00:41:52sur ce qui s'est passé
00:41:53mais effectivement
00:41:54il y a le temps de l'enquête
00:41:55et souvent dans notre pays
00:41:56en ce moment
00:41:57l'émotion
00:41:58prend le dessus
00:41:59mais c'est trop grave
00:42:01en fait
00:42:02on parle de fait trop grave
00:42:03pour faire en sorte
00:42:04que l'émotion
00:42:04prenne le dessus
00:42:05alors que Jean-Luc Mélenchon
00:42:06n'a jamais été comme ça
00:42:07et comme je savais
00:42:09qu'on allait en parler
00:42:09je me suis interpellé
00:42:11en allant regarder
00:42:12les messages
00:42:12qu'avait partagé
00:42:13Jean-Luc Mélenchon
00:42:14au moment d'autres actes
00:42:15qui pouvaient être
00:42:16soit antisémites
00:42:17soit sur les dernières tueries
00:42:19les prêtres
00:42:20mais même
00:42:21ce qui s'était passé
00:42:22ces derniers jours
00:42:22allez les voir
00:42:24il n'y a rien
00:42:25c'est pas qu'il n'y a rien
00:42:25c'est que ce n'est pas du tout
00:42:26les mêmes termes
00:42:27c'est-à-dire que ce n'est pas
00:42:28du tout les mêmes termes
00:42:28qui sont employés par
00:42:29Jean-Luc Mélenchon
00:42:30quand rappelez-vous
00:42:31cette histoire malheureuse
00:42:32de cette jeune fille de 12 ans
00:42:33qui s'était fait violer
00:42:34à Courbevoie
00:42:35parce qu'elle était juive
00:42:37d'abord
00:42:37Jean-Luc Mélenchon
00:42:38n'était venu
00:42:38à aucune manifestation
00:42:39et quand vous regardez
00:42:40son message
00:42:41son message s'adressait d'abord
00:42:42aux victimes de violences sexuelles
00:42:43avant de s'adresser
00:42:44aux victimes
00:42:45de la communauté juive
00:42:46alors que là
00:42:47quand vous regardez le message
00:42:48qui a été adressé
00:42:49dès vendredi ou samedi
00:42:50par Jean-Luc Mélenchon
00:42:51et moi je pense
00:42:53que c'est un acte anti-musulman
00:42:54donc ce qu'il fait
00:42:55et ce qu'il nomme
00:42:55il dit
00:42:56un musulman a été tué
00:42:58c'est la première des choses
00:42:59donc effectivement
00:42:59on catalogue les gens
00:43:01selon leur appartenance religieuse
00:43:04selon leur appartenance sociale
00:43:05à la France insoumise
00:43:06et pour terminer
00:43:07avec ce qui s'est passé
00:43:08sur Jérôme Gage
00:43:08hier
00:43:09ça vient conclure
00:43:10tout ce qu'on vient de dire
00:43:11et je vous engage
00:43:12j'ai regardé le complément d'enquête
00:43:13qui a été diffusé
00:43:14jeudi soir
00:43:15sur France 2
00:43:16sur la France insoumise
00:43:18où on nous explique
00:43:19la relation entre Jérôme Gage
00:43:20et Jean-Luc Mélenchon
00:43:22et où très clairement
00:43:23Jean-Luc Mélenchon
00:43:23nomme Jérôme Gage
00:43:25et s'en prend à lui
00:43:26pour son appartenance religieuse
00:43:27oui mais juste un point
00:43:29mais Mélenchon est un communautaire
00:43:30et il s'assume comme tel
00:43:31aujourd'hui
00:43:32clairement
00:43:32donc malheureusement
00:43:34c'est la réalité
00:43:35de la situation
00:43:36dans laquelle on se retrouve
00:43:37mais si vous voulez
00:43:38il est communautaire
00:43:39mais il y a d'autres
00:43:40responsables politiques
00:43:40qui en France
00:43:41ont aussi malgré tout
00:43:43amené à cette situation
00:43:44de communautarisation
00:43:45et d'hyper communautarisation
00:43:47de la société française
00:43:48y compris à gauche
00:43:49en l'occurrence
00:43:50parce que finalement
00:43:51j'allais dire
00:43:51Jean-Luc Mélenchon
00:43:53prend le parti
00:43:54d'une évolution de la gauche
00:43:56qui sur ces questions là
00:43:57a malheureusement commencé
00:43:58avec le parti socialiste
00:43:59dès les années 2000
00:44:00on l'a oublié
00:44:01mais c'est la réalité
00:44:02et je dirais
00:44:04qu'il est peut-être
00:44:05au moins
00:44:06j'allais dire
00:44:06le plus logique
00:44:07dans la déclinaison
00:44:09de ce logiciel aujourd'hui
00:44:10c'est condamnable
00:44:12et absolument regrettable
00:44:14un tweet
00:44:14de Jean-Luc Mélenchon
00:44:15le 21 novembre 2015
00:44:17je conteste
00:44:19le terme
00:44:19d'islamophobie
00:44:20on a le droit
00:44:21de ne pas aimer l'islam
00:44:22comme on a le droit
00:44:22de ne pas aimer le catholisme
00:44:23oui mais ça c'était avant
00:44:24mais ça c'était avant
00:44:25sauf que comment
00:44:26est-ce qu'on change
00:44:27à ce point là
00:44:28quand il a parlé aussi
00:44:29quand il parlait
00:44:29du voile
00:44:30à l'époque
00:44:31et au-delà
00:44:36ce qui est très inquiétant
00:44:37c'est aussi
00:44:40ce collaborateur parlementaire
00:44:41dont le nom m'échappe
00:44:42Richie Thibault
00:44:43dont le nom m'échappe
00:44:45exactement
00:44:46qui hier appelle
00:44:47à créer des milices
00:44:49et constitutions
00:44:50de groupes de combat
00:44:50alors ce matin
00:44:51Laurent Nunes
00:44:51nos confrères d'Europe 1
00:44:53de CNews
00:44:53a dit qu'il porterait plainte
00:44:55qu'il ne laisserait pas passer
00:44:56mais il appelait
00:44:58et il a clairement aussi
00:44:59remis une cible
00:45:00dans le dos
00:45:00de nos confrères
00:45:01journalistes
00:45:03du groupe Bolloré
00:45:03en disant
00:45:04que c'était à cause d'eux
00:45:05que ce meurtre
00:45:06avait été commis
00:45:06et il est interdit
00:45:07de l'Assemblée Nationale
00:45:08de la part de la présidente
00:45:09Jaël Braun-Pivet
00:45:10il en fait un scandale d'Etat
00:45:11en disant que c'est la première fois
00:45:12que ça arrive
00:45:12mais excusez-moi
00:45:13mais en tenant ce genre de propos
00:45:14en appelant à créer
00:45:15des milices de défense
00:45:16d'autodéfense
00:45:17dans notre pays
00:45:18mais c'est heureusement
00:45:19que quelqu'un comme ça
00:45:20est interdit
00:45:20d'Assemblée Nationale
00:45:21en tant que collaborateur parlementaire
00:45:22Brice Socol sur la séquence
00:45:24moi sur la séquence
00:45:25en fait
00:45:25je fais comme vous
00:45:26je suis un peu
00:45:26allé rechercher
00:45:27les déclarations
00:45:28de Jean-Luc Mélenchon
00:45:29et des Léphi
00:45:29vous vous souvenez
00:45:30l'attaque
00:45:31contre la mosquée de Bayonne
00:45:32en 2019
00:45:33où deux Français
00:45:36d'origine musulmane
00:45:37avaient été attaqués
00:45:39de confession
00:45:40pas d'origine
00:45:40de confession
00:45:41la sémantique
00:45:42de Mélenchon
00:45:43avait été la même
00:45:44toujours
00:45:45et là
00:45:45dans ce cas-là aussi
00:45:46le parquet national
00:45:47antiterroriste
00:45:48ne s'était pas saisi
00:45:49de l'affaire
00:45:50et je relisais
00:45:51ce qu'avait dit
00:45:51Yves Trevik
00:45:52à l'époque
00:45:53la définition juridique
00:45:56date de 1986
00:45:57une époque
00:45:58où le terrorisme
00:45:58incluait la notion
00:45:59d'organisation
00:46:00ayant généralement
00:46:01un but politique
00:46:02donc là aussi
00:46:03il faut
00:46:03voilà
00:46:05il faut prendre
00:46:05son temps
00:46:07il y a le temps
00:46:07de l'émotion
00:46:08il y a le temps
00:46:09de l'enquête
00:46:10et moi je pense
00:46:11que Bruno Retailleau
00:46:12a été parfaitement
00:46:13dans son rôle
00:46:14je pense qu'il s'est
00:46:15il s'est exprimé
00:46:16très rapidement
00:46:17sur le sujet
00:46:17il s'est déplacé
00:46:19il a mis
00:46:21plus de 70
00:46:22policiers
00:46:24enquêteurs
00:46:24sur cette affaire
00:46:25et je pense
00:46:26que la première
00:46:27des satisfactions
00:46:28est que
00:46:29le fugitif
00:46:31se soit dénoncé
00:46:32en tout cas
00:46:33a été arrêté
00:46:33voilà
00:46:34ça c'est la première
00:46:35des satisfactions
00:46:36il faut juste noter
00:46:38les responsables
00:46:39de la mosquée
00:46:39où ce drame
00:46:40atroce s'est produit
00:46:41ont manifestement
00:46:42pris leur distance
00:46:43avec
00:46:44l'initiative
00:46:45de la France Insoumise
00:46:46ce qui en dit long
00:46:47quand même aussi
00:46:48voilà ce que je veux dire
00:46:51mais la récupération
00:46:53sous couvert
00:46:55d'islamophobie
00:46:57de cet acte odieux
00:46:59est dans la tradition
00:47:01d'Elefi
00:47:02comme le dit justement
00:47:04monsieur Dugoin-Clément
00:47:06ils sont dans cette logique
00:47:07de casser la cohésion nationale
00:47:08casser
00:47:09on l'a vu
00:47:10après les événements
00:47:11du 7 octobre
00:47:12on l'a vu
00:47:12lors de la campagne
00:47:13des européennes
00:47:13qui a été une campagne
00:47:15menée uniquement
00:47:16sur le conflit
00:47:17israélo-palestinien
00:47:19on l'a vu
00:47:20lors des législatives
00:47:21il y a un moment
00:47:22où une partie
00:47:23de la gauche
00:47:24doit se réveiller
00:47:25et doit se dissocier
00:47:27d'Elefi
00:47:28c'est un des enjeux
00:47:30du congrès
00:47:32du parti socialiste
00:47:32sauf que hier
00:47:33Boris Vallot
00:47:33était à cette manifestation
00:47:36il y est resté
00:47:37malgré
00:47:38l'exfiltration
00:47:40de
00:47:40il y a vraiment
00:47:42une nécessité
00:47:42de Jean Gage
00:47:43pour une partie
00:47:44de la gauche
00:47:44de clarification
00:47:46vis-à-vis
00:47:47d'Elefi
00:47:47mais est-ce qu'ils ont envie ?
00:47:48je me permets de juste
00:47:49une décise
00:47:50vous savez
00:47:50la gauche n'a pas voté
00:47:52on parlait tout à l'heure
00:47:53de Bolem Sansal
00:47:54la proposition de résolution
00:47:56de Constance Le Grip
00:47:57devant la commission
00:47:58des affaires étrangères
00:47:59c'est-à-dire
00:48:00que le parti socialiste
00:48:01s'est abstenu
00:48:02donc en effet
00:48:03il y a une clarification
00:48:04qui engage à mon avis
00:48:06l'ensemble de la gauche
00:48:07aujourd'hui
00:48:07sur ces sujets-là
00:48:08il y a une forme
00:48:10de lâcheté
00:48:10du PS aujourd'hui
00:48:11moi je pense que
00:48:12le PS
00:48:13y compris quand on parle
00:48:14de Boris Vallaud
00:48:15du premier secrétaire actuel
00:48:17le restera-t-il
00:48:18d'Olivier Faure
00:48:19n'ont strictement
00:48:20rien à voir
00:48:21idéologiquement
00:48:22avec
00:48:22l'FI
00:48:23avec ce communautarisme
00:48:25religieux
00:48:26avec cette volonté
00:48:27de casser la république
00:48:28mais il y a eu
00:48:29une lâcheté
00:48:30parce que
00:48:31s'assumer
00:48:31couper le cordon
00:48:32ombilical
00:48:33ça veut dire
00:48:34en cas de législative
00:48:35anticipée
00:48:35risquer de perdre
00:48:36des députés
00:48:37ça veut dire
00:48:37risquer de perdre
00:48:38des communes
00:48:39dans un an
00:48:40et on est aujourd'hui
00:48:42sur un parti
00:48:43qui est devenu
00:48:43le supplétif
00:48:44d'un parti
00:48:45d'extrême-gauche
00:48:46à gauche
00:48:47il y a toujours eu
00:48:47des accords
00:48:48entre les modérés
00:48:49et les extrêmes
00:48:50et les extrémistes
00:48:51mais la différence
00:48:53c'est que pendant des années
00:48:54le barycentre
00:48:55était social-démocrate
00:48:56aujourd'hui
00:48:57ceux qui portent
00:48:59le lead à gauche
00:49:00c'est des extrêmes
00:49:01c'est des gens
00:49:01qui n'ont
00:49:02de républicains
00:49:03absolument rien
00:49:04et on a
00:49:05les modérés
00:49:06de gauche
00:49:06qui par l'acheté
00:49:07laissent faire
00:49:09soutiennent
00:49:09et permettent
00:49:10en fait
00:49:12toute la dialectique
00:49:13de l'extrême-gauche
00:49:14a pour objectif
00:49:17de nous faire
00:49:19confondre
00:49:20la lutte
00:49:21contre
00:49:21l'islamisme politique
00:49:23et le séparatisme
00:49:25contre la lutte
00:49:27contre une lutte générale
00:49:30à l'égard des musulmans
00:49:31ce qui est faux
00:49:32aujourd'hui
00:49:33la république
00:49:33c'est là le piège
00:49:34c'est ça
00:49:34aujourd'hui la république
00:49:35lutte contre l'islamisme politique
00:49:37l'islam politique
00:49:38l'islam politique
00:49:39que rejette une majorité
00:49:40de musulmans de France
00:49:41absolument
00:49:42mais c'est là le piège
00:49:44c'est qu'on confond
00:49:45islam et musulmans
00:49:46et qu'il y a cette espèce
00:49:47ils cherchent cette confusion
00:49:48absolument
00:49:49c'est eux qui cherchent
00:49:50cette confusion
00:49:50et il faut nous
00:49:50continuer à clarifier
00:49:52ce sujet là
00:49:53c'est comme l'emploi
00:49:54du mot islamophobie
00:49:55on sait d'où il vient
00:49:56ce mot
00:49:56inventé par les frères musulmans
00:49:58en Iran
00:49:59donc pour justement
00:50:01créer cette confusion
00:50:02et faire une sorte
00:50:04d'une forme
00:50:04d'amalgame
00:50:05entre les deux
00:50:06ça veut dire que
00:50:07la France insoumise
00:50:08reprend la sémantique
00:50:10frériste
00:50:11mais c'est pas des seuls
00:50:12on voyait que le premier ministre
00:50:13hier emploie son terme aussi
00:50:14mais malheureusement
00:50:15sachant qu'il y a un sondage
00:50:16qui est sorti hier
00:50:17vous l'avez vu
00:50:1780 plus 85%
00:50:19des français
00:50:19de droite
00:50:20et de gauche
00:50:21sont
00:50:23contre
00:50:24les frères musulmans
00:50:25oui bien sûr
00:50:26c'était clair
00:50:27mais sauf que
00:50:27ce qu'explique assez bien
00:50:28Florence Bergeau-Blacler
00:50:29c'est que ça ne veut rien
00:50:30enfin les frères musulmans
00:50:32ont été interdits
00:50:33en Jordanie
00:50:34mais c'est une
00:50:35c'est une hydre
00:50:36c'est une idéologie
00:50:39c'est comme si on avait dit
00:50:40on va interdire le communisme
00:50:41c'est là où le rôle de l'Etat
00:50:42est important
00:50:43les communistes
00:50:43on va interdire Lénine
00:50:44ou Staline
00:50:45bien sûr
00:50:45mais c'est là où le rôle de l'Etat
00:50:47est important
00:50:47et que cette politique
00:50:48contre l'islamisme radical
00:50:50soit incarnée
00:50:50on est à un an
00:50:52des élections municipales
00:50:53vous pouvez avoir le risque
00:50:54d'avoir des listes
00:50:56communautaires
00:50:57et le rôle de l'Etat
00:50:58c'est de contrôler
00:51:00les listes
00:51:02les listes communautaires
00:51:03les éventuelles listes communautaires
00:51:04et contrôler
00:51:05les personnalités
00:51:06qui sont sur ces listes là
00:51:07ça c'est le rôle de l'Etat
00:51:08on va y revenir dans un instant
00:51:10et je vous donnerai la parole
00:51:11Jean-Philippe Dugoin-Clément
00:51:12à tout de suite
00:51:13Sud Radio
00:51:14votre avis fait la différence
00:51:16le 10h midi
00:51:17mettez-vous d'accord
00:51:18Valérie Expert
00:51:19alors nous continuons
00:51:21Jean-Philippe Dugoin-Clément
00:51:22interrompu par la pub
00:51:24on parlait de ces listes communautaires
00:51:26qui risquent de
00:51:26d'apparaître
00:51:29au moment des prochaines municipales
00:51:31et puis de la volonté politique
00:51:32de l'Etat
00:51:33de mettre fin
00:51:34en fait
00:51:35à cet entrisme
00:51:35des frères musulmans
00:51:37et de cet islam politique
00:51:38en fait des listes communautaires
00:51:40il y en a toujours eu
00:51:41depuis des années
00:51:43dans des quartiers
00:51:44populaires
00:51:46dans des villes populaires
00:51:47on voit des listes communautaires
00:51:48en général
00:51:49qui font entre 3 à 5
00:51:506%
00:51:51il y a eu quelques exceptions
00:51:52en Ile-de-France
00:51:53ou ailleurs
00:51:54lors des dernières municipales
00:51:55avec la question
00:51:58qui était
00:51:59c'était pas de gauche
00:52:00de droite
00:52:01du centre
00:52:01ou d'ailleurs
00:52:02c'était communautaire
00:52:03ou non communautaire
00:52:04et en fait
00:52:05moi ma très grande peur
00:52:07c'est de voir
00:52:08que ces listes communautaires
00:52:09elles vont être récupérées
00:52:10organisées par la France Insoumise
00:52:12c'est un peu ce qu'on a eu
00:52:13à Villeneuve-Saint-Georges
00:52:14quand on prend la composition
00:52:15de la liste de M. Boyard
00:52:17sur sa liste
00:52:18il y avait des personnes
00:52:19qui avaient un discours
00:52:21communautariste
00:52:22antisémite
00:52:23de haine
00:52:25qui n'avaient strictement
00:52:27rien à faire
00:52:27dans le show républicain
00:52:28et pour monter des listes
00:52:30dans un certain nombre
00:52:31de quartiers
00:52:31dans un certain nombre
00:52:32de villes
00:52:32dans un certain nombre
00:52:33de départements
00:52:34LFI va s'appuyer
00:52:36sur ces mouvances communautaires
00:52:37c'est d'autant plus important
00:52:39ce qu'on est en train de raconter
00:52:40que les prochaines élections
00:52:41municipales
00:52:42je pense
00:52:43vont être
00:52:44les élections
00:52:45les plus importantes
00:52:46de ces 10 dernières années
00:52:46pourquoi je dis ça ?
00:52:48c'est parce qu'un mandat municipal
00:52:50c'est 6 ans
00:52:50là de fait
00:52:51on le sait
00:52:52le mandat municipal
00:52:53va durer plus longtemps
00:52:54il va durer au moins 7 ans
00:52:55puisque vous allez avoir
00:52:56les élections en 2026
00:52:58et qu'en 2032
00:52:59vous avez la présidentielle
00:53:00ce qui fait qu'on ne pourra pas voter
00:53:022 fois
00:53:03à même période
00:53:03même année
00:53:04donc au moins
00:53:06décaler l'élection municipale
00:53:07à 2033
00:53:07au moins
00:53:08peut-être même 2034
00:53:09ce qui fait
00:53:10ah si c'est sûr et certain
00:53:12et ce qui fait
00:53:13c'est énorme
00:53:14ça veut dire que vous avez
00:53:15le temps d'installer
00:53:16vraiment un conseil municipal
00:53:17que les listes
00:53:18vont être primordiales
00:53:19qu'elles vont être travaillées
00:53:20qu'elles sont travaillées
00:53:20dès maintenant
00:53:21avec cette perspective-là
00:53:22de se dire
00:53:23on a 7-8 ans
00:53:24pour faire
00:53:25et appliquer notre programme
00:53:26et installer une majorité
00:53:27municipale dans nos villes
00:53:28et c'est très important
00:53:29vraiment
00:53:29oui
00:53:30comment dire ?
00:53:32je suis d'accord
00:53:32avec ce qu'il a dit
00:53:33c'est qu'il y a une volonté
00:53:34de communautarisation
00:53:35d'une partie de la gauche
00:53:37qui s'appuie en effet
00:53:38sur un électorat
00:53:39sur des clientèles
00:53:40et en plus
00:53:40ce qu'il y a de terrible
00:53:41avec eux
00:53:41c'est que
00:53:42finalement
00:53:42ils renoncent complètement
00:53:43au logiciel universaliste
00:53:45qui était quand même
00:53:45celui de la gauche
00:53:46historiquement
00:53:46pour assigner les gens
00:53:48à leurs origines
00:53:49c'est-à-dire que
00:53:49c'est totalement
00:53:50à contre-courant
00:53:52de leur propre histoire
00:53:53en la matière
00:53:54après il y a quand même
00:53:55un exemple
00:53:56qui n'est pas très loin
00:53:57on parlait de Roubaix
00:53:58mais qui est de l'autre côté
00:53:59la Belgique
00:53:59il suffit de voir
00:54:00ce qui se passe en Wallonie
00:54:01notamment
00:54:01et je crois que là
00:54:03en effet
00:54:04il y a une inquiétude
00:54:05à avoir
00:54:05l'autre risque
00:54:07que moi je vois
00:54:07à l'approche
00:54:08des élections municipales
00:54:09c'est que
00:54:10une partie de la gauche
00:54:11et les filles en particulier
00:54:12cherchent
00:54:13ce qu'ils ont fait
00:54:13pour les élections européennes
00:54:14et les élections législatives
00:54:16d'internationaliser
00:54:18le scrutin
00:54:18si le conflit
00:54:20israélo-palestinien
00:54:21se poursuit
00:54:23ils vont tenter
00:54:24de jouer encore une fois
00:54:25là-dessus
00:54:25donc pour la première fois
00:54:27peut-être
00:54:27dans l'histoire
00:54:28de la Ve République
00:54:29on pourrait avoir
00:54:31un impact
00:54:32du contexte international
00:54:33sur des élections locales
00:54:35c'est ce que nous sommes
00:54:36en train d'analyser
00:54:37avec Frédéric en ce moment
00:54:38mais hier
00:54:39à la manifestation
00:54:40il a fallu
00:54:41même pas 5 minutes
00:54:42pour que
00:54:43la Palestine
00:54:45revienne
00:54:46s'invite
00:54:47dans cette manifestation
00:54:48après
00:54:49vous parlez tout à l'heure
00:54:50de Vigneuf-Saint-Georges
00:54:51Vigneuf-Saint-Georges
00:54:51ça n'a pas marché
00:54:52la stratégie
00:54:53je veux dire
00:54:53n'a pas fonctionné
00:54:54à Vigneuf-Saint-Georges
00:54:55non mais ça aurait pu
00:54:56ça a permis à M. Boyard
00:54:57d'être en tête
00:54:58de la gauche
00:54:59au premier tour
00:54:59d'être battu au deuxième
00:55:01mais avec
00:55:0135 à 40%
00:55:03de participation
00:55:03donc sur des participations
00:55:06plus fortes
00:55:06en fonction des mouvements
00:55:07qu'il y aura
00:55:08depuis Vigneuf-Saint-Georges
00:55:09c'est une commune
00:55:09de 40 000
00:55:10parmi des dizaines d'autres
00:55:11quand on prend la réalité
00:55:12de la Seine-Saint-Denis
00:55:13aujourd'hui
00:55:13et notamment
00:55:14de beaucoup de communes
00:55:14qui sont dirigées
00:55:15par l'EPS
00:55:15ce qui d'ailleurs
00:55:16montre à quel point
00:55:17la lâcheté du PS
00:55:18est absolument folle
00:55:19parce que LFI
00:55:20est en train de préparer
00:55:21des listes
00:55:21de leur monter des listes
00:55:23prenez sur des communes
00:55:24un peu plus importantes
00:55:25Montpellier
00:55:26Montpellier
00:55:27quand vous avez
00:55:27des militants LFI
00:55:28qui se promènent
00:55:29avec des pancartes
00:55:30de la fosse
00:55:31avec deux S de SS
00:55:33on est sur
00:55:34le communautarisme
00:55:37des listes communautaires
00:55:38il y en a toujours eu
00:55:39mais elles étaient désorganisées
00:55:41ce que cherche à faire LFI
00:55:42c'est à organiser le mouvement
00:55:43pour essayer
00:55:44de s'en emparer
00:55:45et qu'il gagne
00:55:46ou qu'il ne gagne pas
00:55:47à la limite
00:55:47je pense que ça n'est même pas
00:55:48le sujet de Jean-Luc Mélenchon
00:55:50le sujet de Jean-Luc Mélenchon
00:55:51c'est d'éliminer
00:55:52le reste de la gauche
00:55:53municipale
00:55:53pour être le seul
00:55:54en piste en 2027
00:55:55tant mieux
00:55:57mais y compris
00:55:58s'il ne gagne pas
00:55:58s'il fait perdre
00:55:59des communes au PS
00:56:00il s'en fiche
00:56:01c'est pour ça que la position
00:56:02de lâcheté
00:56:02de soumission du PS
00:56:04c'est totalement incompréhensible
00:56:05c'est la thèse de Coquerel
00:56:06il va falloir
00:56:07que le PS s'exprime aussi
00:56:10et se place
00:56:10clairement
00:56:11parce qu'il y a eu
00:56:13la NUP
00:56:14après il y a eu
00:56:14le nouveau Front Populaire
00:56:15la prochaine étape
00:56:16c'est quoi ?
00:56:17rappelez-vous
00:56:18au mois de juin
00:56:18on disait
00:56:18mais jamais
00:56:19ils referont Alliance
00:56:20et après ça a éclaté
00:56:22et là on est en train de dire
00:56:23depuis quelques jours
00:56:24ils vont peut-être refaire Alliance
00:56:25ça veut dire que c'est la fin
00:56:27du PS
00:56:27moi je voudrais rappeler
00:56:29juste en conclusion
00:56:29peut-être que
00:56:30l'Etat a vraiment
00:56:31un rôle à jouer
00:56:32je vais encore prendre
00:56:33un autre exemple
00:56:33qui n'est pas l'exemple
00:56:34des élections municipales
00:56:35vous prenez l'exemple
00:56:36de l'université
00:56:37vous prenez ce qui s'est passé
00:56:38à l'événement
00:56:39de Lyon 2
00:56:40il y a une présidente
00:56:42d'université
00:56:43on a
00:56:43si j'ai bonne mémoire
00:56:46l'université est toujours
00:56:47un peu sous tutelle
00:56:48de l'Etat
00:56:48ce sont des établissements
00:56:50publics
00:56:51je n'ai pas entendu
00:56:52le ou la ministre
00:56:54en charge
00:56:55de l'enseignement supérieur
00:56:56s'exprimer
00:56:56l'Etat a un rôle à jouer
00:56:58là aussi
00:56:59dans ce domaine là
00:57:00mais il y a de la lâcheté
00:57:01il y a de la peur
00:57:02il y a beaucoup de choses
00:57:04dans tout ça
00:57:04oui complètement
00:57:05c'est vrai que moi je suis choqué
00:57:06par le fait que le ministre
00:57:07de l'enseignement supérieur
00:57:08et de la recherche
00:57:09n'est pas plus soutenu
00:57:11monsieur Baptiste
00:57:12Philippe Baptiste
00:57:13n'est pas soutenu
00:57:14en l'occurrence
00:57:14n'est pas soutenu
00:57:17en l'occurrence
00:57:17de manière explicite
00:57:19cet enseignant
00:57:20qui a quand même
00:57:21été interdit de cours
00:57:22par une camarade
00:57:24d'étudiants
00:57:25politisés
00:57:26et d'extrême gauche
00:57:27voilà
00:57:28bon
00:57:28c'est une réalité
00:57:29oui oui
00:57:30mais c'est
00:57:31c'est dans tous les pans
00:57:32de la société
00:57:33ça veut dire qu'on recule
00:57:34c'est ça
00:57:34c'est qu'on recule
00:57:35on recule partout
00:57:36et qu'il faut un état ferme
00:57:38sur cette conquête
00:57:39sur lesquelles
00:57:40les Algériens
00:57:40qui ont quitté l'Algérie
00:57:41alertent depuis longtemps
00:57:43sur ce qui est en train
00:57:43de se passer
00:57:44ils alertent depuis
00:57:45une vingtaine d'années
00:57:46en disant regardez
00:57:46ce qui s'est passé en Algérie
00:57:47vous allez avoir
00:57:48la même chose
00:57:49et c'est ce qui est
00:57:50en train de se passer
00:57:50c'est-à-dire l'arrivée
00:57:51par la société
00:57:52de cet islam politique
00:57:54qui s'infiltre partout
00:57:55ce que dit
00:57:56Florence Bergeau-Blacler
00:57:57entre autres
00:57:58quand Gabriel Attal
00:58:00fait voter la loi
00:58:01contre la Bayard
00:58:01est-ce qu'il est islamophobe ?
00:58:05non
00:58:05il n'est pas islamophobe
00:58:06il fait appliquer
00:58:07les valeurs républicaines
00:58:08voilà
00:58:09dans l'école
00:58:11voilà
00:58:12c'est pour ça
00:58:13il faut bien travailler
00:58:14sur ces nuances-là
00:58:15et ce terme
00:58:16comme vous
00:58:17le gêne
00:58:17oui oui
00:58:18ce terme
00:58:18ce terme ne devrait pas
00:58:19être employé
00:58:20quand on voit
00:58:20que le premier ministre
00:58:21lui-même l'emploie
00:58:22on peut s'interroger
00:58:23mais la stratégie
00:58:24de Mélenchon
00:58:25c'est tout simplement
00:58:25d'aller chercher
00:58:26l'électorat
00:58:28qu'il considère
00:58:29qu'il considère manquant
00:58:29pour accéder au second tour
00:58:31de l'élection présidentielle
00:58:32et il va le chercher
00:58:34en tout cas
00:58:34c'était la thèse de Coquerel
00:58:36il va le chercher
00:58:37dans un certain nombre
00:58:38de quartiers
00:58:38voilà
00:58:39est-ce qu'il ne va pas perdre
00:58:40la base
00:58:41de son électorat
00:58:42si tel est le cas
00:58:44peut-être
00:58:44non mais s'il ne la perd pas
00:58:46il aura validé sa stratégie
00:58:48et force est de constater
00:58:49que sur les dernières
00:58:50européennes
00:58:51un peu moins
00:58:52les législatives
00:58:53avec l'alliance
00:58:53ça fonctionne
00:58:54parce qu'il est
00:58:55en permanence en hausse
00:58:57ça fonctionne au présidentiel
00:58:58d'abord
00:58:58oui au présidentiel
00:58:59ça a fonctionné
00:59:00effectivement
00:59:00il est en hausse
00:59:01sur les trois élections
00:59:02il n'est pas loin
00:59:03et aux européennes
00:59:04il a progressé
00:59:04sur les trois dernières élections
00:59:05pour qu'ils perdent cette influence
00:59:06il faudra
00:59:07il faudrait
00:59:08un parti socialiste fort
00:59:09un parti social-démocrate
00:59:10de nouveau
00:59:11qui ait des vraies valeurs
00:59:12universelles et républicaines
00:59:13incarnées
00:59:14et qui s'imposent
00:59:15sur la scène nationale
00:59:17c'est l'enjeu
00:59:18on doit faire une analyse politique
00:59:20et essayer d'être objectif
00:59:21il n'existe plus
00:59:22non mais il faut être objectif
00:59:24peut-être que c'est
00:59:25ce que certains français
00:59:26veulent entendre aussi
00:59:27et on ne peut pas juste dire
00:59:28qu'il faut qu'ils perdent
00:59:29ou qu'ils ne perdent pas
00:59:30ou qu'ils gagnent
00:59:30ou qu'ils aient une influence
00:59:31s'ils trouvent un écho
00:59:32c'est que
00:59:33dans la société française
00:59:35il y a des gens
00:59:36qui veulent voter
00:59:37pour ces idées-là
00:59:38et donc par conséquent
00:59:39le parti socialiste
00:59:40dont on parle depuis tout à l'heure
00:59:41qui ne prend pas sa place
00:59:43ou en tout cas
00:59:43nous on juge pour certains
00:59:44qu'il ne prend pas sa place
00:59:45ou qu'il ne dit pas
00:59:46ce qu'il a à dire
00:59:47fait aussi de la politique
00:59:48en appliquant
00:59:49cette doctrine-là
00:59:50donc je pense qu'on est
00:59:52face à une impasse
00:59:53en réalité
00:59:54pour ceux qui ne comprennent pas
00:59:55les idées de la France insoumise
00:59:57on est face à une impasse
00:59:58parce que
00:59:58ces idées
00:59:59elles sont acceptées
00:59:59par une partie de la population
01:00:01et elles sont même
01:00:01elles sont même revendiquées
01:00:03par d'autres
01:00:04Jean-Philippe
01:00:06Jean-Luc Mélenchon
01:00:07parle à une partie
01:00:07de la population
01:00:08après il y a deux façons
01:00:09de voir la politique
01:00:10soit c'est de se dire
01:00:11on prend le sens du vent
01:00:12on essaye de sentir
01:00:13ce qui est un mouvement
01:00:14d'époque
01:00:15et de gagner un électorat dessus
01:00:17soit c'est de considérer
01:00:18qu'on façonne des idées
01:00:19qu'on façonne ce qu'on est
01:00:21et moi je pense que
01:00:22Jean-Luc Mélenchon
01:00:22aujourd'hui cherche à prendre
01:00:23le sens du vent
01:00:24que le défaut
01:00:25la faiblesse
01:00:26la carence des autres
01:00:27formations politiques
01:00:28c'est de ne pas agir
01:00:29c'est de ne pas parler
01:00:30quand on parle de la question
01:00:32quand on ose utiliser
01:00:34le mot d'islamophobie
01:00:35en France
01:00:35enfin on est dans un pays
01:00:36où on présente aux musulmans
01:00:38la laïcité
01:00:38comme quelque chose
01:00:39qui est aliénant
01:00:40alors que la laïcité
01:00:41fait que dans ce pays
01:00:42en France
01:00:42c'est un des seuls pays
01:00:44dans le monde
01:00:44où quelle que soit
01:00:45votre religion
01:00:45quel que soit votre culte
01:00:47quel que soit là
01:00:47que vous soyez musulmans
01:00:49d'ailleurs chiites
01:00:49ou sunnites
01:00:50que vous soyez juifs
01:00:50catholiques
01:00:51bouddhistes
01:00:52orthodoxes
01:00:52ceux que vous voulez
01:00:53vous pouvez pratiquer
01:00:55votre culte
01:00:56sans être en danger
01:00:57sans être sanctionné
01:00:58sans être mis à l'écart
01:01:00sans être maltraité
01:01:01et je pense que
01:01:03l'un des sujets
01:01:03qu'on a aujourd'hui
01:01:04c'est aussi d'expliquer
01:01:06que la république française
01:01:07elle protège les cultes
01:01:08elle protège tous les cultes
01:01:09que la laïcité
01:01:09elle protège tous les cultes
01:01:10et on n'explique pas ça
01:01:11on laisse monsieur Mélenchon
01:01:13et ses séides
01:01:13expliquer à une partie
01:01:15de la communauté
01:01:15qu'elle est maltraitée
01:01:16qu'elle est mal aimée
01:01:17et dans la série
01:01:18Ségolène Royal
01:01:19qui expliquait
01:01:20chez nos confrères de BFM
01:01:22que le mot islamophobie
01:01:23vient de Phobos du grec
01:01:25et donc que ce n'est pas
01:01:27les islamistes
01:01:27qui ont inventé ce mot
01:01:28bref
01:01:28il faut qu'elle
01:01:29lise le livre de charles
01:01:31lettres aux escrocs
01:01:34de l'islamophobie
01:01:35qui font le jeu
01:01:36des extrêmes
01:01:38allez
01:01:38tout de suite
01:01:39c'est Maxime Liedot
01:01:40qui sera là toute la semaine
01:01:41à la place
01:01:42qui remplace
01:01:43notre ami André Bercoff
01:01:44très bonne journée
01:01:45sur Sud Radio
01:01:46Sud Radio
01:01:47Sud Radio
01:01:48Parlons Vrai
01:01:48Parlons Vrai
01:01:49Sud Radio
01:01:50Parlons Vrai

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