Karima Brikh : «On a multiplié les délits d'opinion pour tout et rien si vous n'êtes pas dans une doxa de bien-pensance».
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00:00Le mot d'affin sur le sujet.
00:02Sur la liberté d'expression, vous dites, moi, ça m'interroge aujourd'hui,
00:06et moi, ça ne m'interroge pas.
00:08Je me suis convaincue qu'en ce moment, il y a cette liberté d'expression qui est menacée.
00:12C'est-à-dire qu'il y a certains apôtres qui se disent les plus tolérants.
00:17C'est eux qui devraient se muscler le muscle de la tolérance
00:21sur la question de la liberté d'expression.
00:24Parce que si vous ne récitez pas, comme on dit, le chapelet de l'islamo-gauchisme,
00:29par exemple dans des universités, soudainement, on peut vous molester,
00:33on peut vous brutaliser et personne ne va répondre.
00:37Personne, en fait, on attendrait davantage des différents partis politiques,
00:41des responsables politiques, que ce soit à gauche ou à droite,
00:46vraiment de toute orientation confondue, de dénoncer ces actes de violence.
00:50Si vous ne récitez pas, moi, je me considère comme féministe,
00:52mais si vous ne récitez pas le chapelet du néo-féminisme,
00:55et bien là, encore une fois, vous pouvez être agressé et personne ne va vous défendre.
01:00Ça a été le cas notamment des filles, des féministes de Némécis ou autres.
01:04Donc, non, il y a quelque chose.
01:06Ce que nous avons reçu hier.
01:07Aujourd'hui, malheureusement, on a multiplié les délits d'opinion pour tout, pour rien,
01:14si vous n'êtes pas dans une certaine dobsage de bien-pensé.
01:16Et c'est le cas.