La journaliste Karima Brikh était l’invitée du Midi News Week-end ce dimanche 2 février sur CNEWS. Elle s’est exprimée au sujet de la volonté de Gabriel Attal, qui souhaite durcir la loi concernant la justice des mineurs : «Rien ne sert de rajouter des couches de loi sans les appliquer»
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Il existe déjà dans la loi actuelle, s'il y a par exemple une déchéance parentale,
00:04s'il y a vraiment des manquements, une sorte de renoncement, donc c'est toujours dans l'application.
00:08Vous avez beau rajouter des couches de loi, si dans les faits, ce n'est pas appliqué.
00:12Non mais on doit, il faut des actes surtout.
00:13Oui, oui.
00:14On peut faire des couches.
00:15Oui, mais c'est ça, mais déjà en ce moment, il y aurait quand même quelques dispositions
00:20et on voit qu'on n'y touche pas trop.
00:22C'est pour ça que je me dis toujours des fois, oui, c'est un peu des effets de toge
00:26où on dit on va rajouter telle loi, telle chose, mais concrètement, ce n'est pas nécessairement
00:29appliqué.
00:30Donc, il faut faire attention quand même à cet aspect.
00:32Moi, je pense quand même, on l'a dit tout à l'heure sur la question, je ne veux pas
00:35refaire le débat, mais je dis que ça fait quand même partie de l'équation sur ces
00:39centres éducatifs fermés.
00:40Je crois que c'est fondamental de revoir la mission, la formation.
00:44Est-ce que c'est des spécialistes justement en criminologie qui les entourent ? Cet aspect
00:48fermé, est-ce qu'on peut jouer un peu là-dessus ? Ça va être une clé de l'équation.
00:53S'ils ne sont pas remplis aujourd'hui aux deux tiers, alors qu'on voit la gravité
00:58de certains actes chez les jeunes, déjà, je trouve que c'est une piste.