Louis Nègre maire Les Républicains de Cagnes-sur-Mer, est l'invité de L'Interview à la une
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00:00Bonjour à tous, bienvenue dans l'interview à la une, l'émission vidéo de la rédaction de Nice Matin.
00:18Une émission que j'ai le plaisir de présenter avec Frédéric Maurice, le chef de l'édition Nice Métropole.
00:23Bonjour Frédéric.
00:23Bonjour Denis.
00:24Notre invité aujourd'hui, Louis Nègre.
00:27Bonjour Louis Nègre. Vous êtes maire Les Républicains de Cagnes-sur-Mer et vice-président de la métropole Nice-Côte d'Azur.
00:33On va commencer par une question d'actualité.
00:35Louis Nègre, jeudi dans un lycée de Nantes, un élève a tué une adolescente et blessé trois autres à coups de couteau.
00:43Ce n'est pas un fait divers, c'est un fait de société, a affirmé le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.
00:49Vous êtes d'accord avec lui ?
00:51Je suis entièrement d'accord avec lui.
00:53C'est notre société qui va mal.
00:54C'est notre société aujourd'hui qui, depuis des décennies, ça ne date pas de six mois, depuis des décennies, laisse faire.
01:04Autorise un laxisme, mais je veux dire, extravagant à tous les niveaux.
01:11J'ai été juge au tribunal pour enfants.
01:13Donc, l'ordonnance de 45, elle était impeccable en 45.
01:19Mais 45, c'est très, très longtemps en arrière.
01:25Et donc, même si on l'a modifié, même si on a essayé, moi je vois les résultats.
01:30La seule chose qui m'intéresse, ce n'est pas vos discours, ce n'est pas les discours de l'État.
01:34Moi, ce qui m'intéresse, c'est l'action.
01:36L'action conduit à aujourd'hui, en France, dans mon pays, dont je suis fier, à ce que des gosses de 15 ans tuent d'autres gosses de 15 ans.
01:45Et ce n'est pas un accident, parce que malheureusement, on en a eu d'autres, y compris ici à Grasse.
01:50Donc, on voit que le problème est profond.
01:53C'est la société qu'il faut traiter.
01:55Tous les jours en France, des élèves entrent dans les établissements scolaires avec des armes blanches.
02:00Est-ce que vous avez eu connaissance de faits de ce type à Cagnes-sur-Mer ?
02:04Non.
02:05À Cagnes-sur-Mer, j'ai mis en place, parce que depuis que je suis élu, ça fait quelques années,
02:12je dis que la sécurité est un bien incontournable, essentiel des droits de l'homme et de la femme.
02:19Et donc, à Cagnes, j'ai mis le paquet sur la sécurité.
02:23Nous sommes une ville moyenne de 53 000 habitants.
02:26Maintenant, j'ai des jours où le commissaire me rapporte verbalement ce qui s'est passé la veille.
02:34Il y a des jours où il n'y a rien à Cagnes-sur-Mer.
02:36Un.
02:37Deux.
02:37Pourquoi ?
02:38Parce que depuis des décennies, la politique que je mène à Cagnes-sur-Mer est à contre-courant complet de l'État.
02:45Contre-courant complet.
02:47Pourquoi ?
02:48Eh bien, parce que comme j'ai mis la sécurité en tête de chapitre, je fais à la fois une politique de prévention avec Planète Jeune,
02:56le Conseil des Jeunes, le Conseil des Enfants, le Centre de Loisirs Jeunes, le Studio 25,
03:02pour donner de la prévention, aider, et j'ai 14 emplois communaux destinés à cette prévention chez les jeunes.
03:10Et de l'autre côté, Louis Nègre dit, la politique, ça s'incarne par une application qui est simple.
03:17C'est que si vous ne franchissez la ligne rouge, il va se passer quelque chose.
03:22Et donc, c'est le rappel à l'ordre.
03:24C'est l'arrêté-cours-feu, où j'ai été un des premiers à le mettre en place, et le passeport citoyen.
03:30Grâce à ça...
03:30Donc c'est un équilibre entre prévention et répression.
03:32Oui, tout à fait.
03:32Mais la répression, n'hésite pas.
03:35La répression est ferme.
03:36La répression est systématique.
03:38Voilà le problème.
03:39C'est ça la différence entre la France et nous.
03:42On parlait de Bruno Rotaillot il y a un instant.
03:44Mercredi, il a tenu un meeting à Cannes.
03:46Initialement, ce meeting était prévu à Cagnes-sur-Mer.
03:48Est-ce que vous regrettez de ne pas l'avoir accueilli chez vous, finalement ?
03:51Bien sûr, puisqu'on avait prévu, et je l'ai eu plusieurs fois au téléphone.
03:56Bruno Rotaillot, je l'ai eu comme chef de file de mon groupe au Sénat.
04:00Donc on se connaissait bien, on s'entendait bien.
04:03Et quand il a choisi Cannes-sur-Mer, j'étais le plus heureux.
04:07Et il a choisi Cannes-sur-Mer parce que c'est au centre du département.
04:11C'est ni trop haut, ni trop bas, ni trop à gauche, ni trop à droite.
04:14C'est au centre.
04:15Et donc, ça allait très bien.
04:17Politiquement aussi ?
04:18Vous le constatez, au centre.
04:20Bien.
04:21Et donc, à ce moment-là, quand j'ai dit à ces services que ma salle,
04:27c'était la salle espace centre, la salle municipale, quoi,
04:30était de 250 personnes, à me dire, non, non, non, on viendra beaucoup plus nombreux.
04:36Qu'est-ce que vous avez comme autre salle digne de ce nom, quoi ?
04:39Moi, j'avais que la salle du casino de jeu.
04:43Casino.
04:44Et donc, j'ai proposé ça.
04:46Dans un premier temps, ils n'ont pas percuté.
04:48Mais c'est vrai que dans un deuxième temps,
04:51c'est le ministre qui est le ministre de tutelle des casinos de jeu.
04:54Et donc, c'était incompatible.
04:56Voilà, incompatible.
04:58Mercredi, toujours, donc, Bruno Retailleau, à Cannes,
05:00n'a tapé que sur la gauche.
05:02Il n'a pas dit un mot sur l'extrême droite.
05:03Est-ce que la gauche, c'est la seule menace politique pour vous ?
05:06Ou est-ce que c'est une manière de préparer l'union des droites ?
05:09Alors, vous êtes...
05:11Je ne suis pas à la place de Retailleau, moi.
05:12Moi, je suis à la place de Cannes-sur-Mer.
05:15Je suis Louis-Nègre.
05:16Moi, je dis simplement que ce soit l'extrême gauche
05:20ou l'extrême droite, ce n'est pas ma tasse de thé.
05:23C'est clair, c'est net.
05:24Et on n'a pas besoin...
05:25Le RN, c'est l'extrême droite pour vous ?
05:27Ah oui, par certains côtés, oui, oui, oui, oui, oui.
05:30Je peux vous démontrer que ce n'est pas en faisant la politique
05:34du Rassemblement National qui est, justement,
05:38d'attiser les haines, de faire peur aux gens,
05:42de créer de la méfiance.
05:45Certains voudraient devenir maire de Cannes-sur-Mer.
05:48Pourquoi pas ?
05:48On va y venir.
05:50Mais...
05:50Non, non, mais, attendez, attendez,
05:51parce que là, il y a une différence, justement,
05:55d'approche.
05:56Qu'on soit pour la sécurité,
05:58qui est contre même la gauche,
06:00enfin, une certaine partie de la gauche,
06:01et pour la sécurité, c'est évident.
06:03Mais je n'admets pas les extrêmes
06:06dans, justement, leur position
06:09qui détruisent la paix sociale.
06:11Quand Bruno Retailleau épargne autant le Rassemblement National
06:15et quand il a un discours très fort à droite,
06:17qu'est-ce qui le distingue encore du Rassemblement National, justement ?
06:20Eh bien, le fait qu'il ne soit pas Rassemblement National,
06:23comme moi, je ne le suis pas.
06:25Vous voyez ?
06:26Je suis en maire de droite.
06:29Je suis quelqu'un qui croit aux valeurs traditionnelles de la droite.
06:34On n'a pas besoin d'être au Rassemblement National.
06:38Et je suis très heureux, d'ailleurs, de soutenir Bruno Retailleau.
06:41Pourquoi ?
06:42Parce que c'est une droite qui annonce la couleur,
06:45c'est ce que je fais depuis que je suis maire,
06:47et qui applique.
06:49Le seul problème, enfin, ce n'est pas les lois,
06:52ce n'est pas les décrets,
06:53on en a des tonnes.
06:54Ce n'est pas ça.
06:55C'est la volonté politique d'appliquer les textes.
06:59Je les applique à Cagnes, vous avez vu le résultat.
07:01En quoi Bruno Retailleau ferait-il un meilleur président des Républicains
07:05que Laurent Wauquiez ?
07:07Je pense que Bruno Retailleau a touché du doigt,
07:12c'est le cas de le dire,
07:14bon, les problèmes de sécurité et d'insécurité.
07:18En conséquence de quoi ?
07:20Il est normal qu'il soit,
07:22à même, d'amener des solutions.
07:24Moi, ce que je demande aux politiques,
07:26aux grands qui nous gouvernent,
07:27qui m'ont déçu,
07:28qui m'ont déçu,
07:30comme tous,
07:31beaucoup, oui, la plupart,
07:33qui m'ont beaucoup déçu.
07:35Pourquoi ?
07:35Tout simplement, parce qu'ils ne tiennent pas leurs promesses.
07:39Moi, j'ai des comptes à rendre à mes Cagnois.
07:42Matin, midi et soir.
07:43Et je suis dans la rue pour leur rendre.
07:45Quand je m'engage quelque part, je fais.
07:48Mais nous avons été très déçus.
07:50Vous trouvez que Bruno Retailleau,
07:51au ministère de l'Intérieur,
07:52ça fait six mois qu'il y est,
07:53il tient ses promesses, selon vous ?
07:55Je crois qu'il tient ses promesses.
07:57Et c'est surtout, surtout, surtout,
08:00quelqu'un dont je pense qu'il fait,
08:02bien sûr, de la politique,
08:03qu'on n'est pas naïf,
08:04mais qu'en même temps,
08:06il a suffisamment,
08:07tel que je l'ai connu avant,
08:09qu'il soit là,
08:11quand il était au Sénat,
08:12on avait des discussions,
08:14tous les deux.
08:14Moi, je suis un gars du sud,
08:16du midi en bas.
08:17Oui, c'est vrai, hein.
08:18Voilà.
08:19Et lui, il n'était pas de la même région.
08:21Et donc, on discutait.
08:23Et il a des convictions très profondes.
08:27C'est, à mes yeux,
08:29celui qui me paraît tenir la route,
08:33si, demain matin,
08:34il est en charge de responsabilité,
08:35d'appliquer ce que je demande.
08:37Notamment pour 2027,
08:39c'est le meilleur candidat, selon vous,
08:40pour la présidentielle ?
08:42Écoutez, on verra.
08:43À chaque jour, suffit sa peine.
08:45Là aussi, on est en politique.
08:46Et vous savez,
08:47il faut ne jamais tuer l'ours
08:49et de vendre l'ours.
08:51De vendre la peau de l'ours
08:52avant de tuer l'ours, hein.
08:54Alors, vous êtes avant tout
08:54maire de Cagnois-sur-Mer.
08:56Depuis votre première élection
08:57comme maire en 1995,
08:59de quoi êtes-vous le plus fier ?
09:02C'est une bonne question, ça.
09:04Il faudrait demander aux Cagnois
09:05de quoi sont-ils fiers de leur maire ?
09:08Je pense que la plus grande fierté,
09:11c'est d'avoir transformé cette ville
09:14qui était une ville dortoir,
09:17qui était devenue en 1995
09:19une ville repoussoire.
09:22À Cagnois, en 1995,
09:24il y avait à vendre, à louer,
09:25à vendre, à louer, à vendre, à louer.
09:27Et vous voyez,
09:2830 ans après,
09:30eh bien, aujourd'hui,
09:31selon INSEE,
09:33c'est devenu la ville numéro un
09:35des Alpes-Maritimes.
09:37Numéro un.
09:38En termes d'attractivité ?
09:39En termes d'attractivité.
09:40Les gens veulent venir à Cagnois-sur-Mer.
09:44Et quel est votre principal regret
09:45depuis 1995 ?
09:47De ne pas en avoir fait assez.
09:49Voilà, tout simplement.
09:51Vous aimeriez en faire beaucoup plus ?
09:51Moi, je dis toujours,
09:52c'est ma formule,
09:54que quand on a fait 100 choses,
09:55il en reste 10 000 derrière.
09:57Oui.
09:57Bon, voilà.
09:58Et donc, on peut toujours faire plus.
10:00Malgré tout,
10:00vous en avez fait en presque 30 ans,
10:02vous avez incontestablement contribué
10:03à transformer Cagnois-sur-Mer.
10:04C'est une ville que je connais depuis
10:05que je suis tout petit,
10:06donc je peux le dire.
10:07Je pense à la métamorphose du bord de mer,
10:09à la disparition du No Man's Land du Béal,
10:11à la restructuration du quartier de la Gare,
10:13à la création du centre commercial Shopping,
10:16promenade Riviera,
10:17ex Polygon Riviera.
10:18On peut citer aussi la construction
10:19de la méga station d'épuration.
10:21Quand on a un bilan aussi élogieux,
10:23en apparence au moins,
10:25pourquoi ça n'empêche pas les polémiques
10:27actuelles auxquelles vous êtes confrontés ?
10:29Comment ça se fait que 30 ans après,
10:31avec un bilan comme celui-ci,
10:31vous soyez face à des polémiques pareilles.
10:34On pense à la Nouvelle Mosquée,
10:36à l'éco-quartier de la Villette,
10:37au Ville d'Afflerie, au Pumtrac.
10:39Qu'est-ce qui explique que 30 ans après,
10:41vous soyez aussi soumis à des controverses ?
10:45J'ai l'impression que certains veulent être califs
10:49à la place du calife.
10:51C'est une ambition naturelle pour un politique.
10:55On le voit actuellement d'ailleurs.
10:59Ils se disent, bon, allez,
11:00vous avez vu la phrase
11:03qui a essayé d'être assassine
11:06de brillant maçon sur moi ?
11:08Figure tutélaire de la droite.
11:10Bon, allez, mets-toi de côté.
11:12J'arrive, je suis le jeune.
11:14C'est ça.
11:15Et ce jeunisme-là,
11:18dont il se vante,
11:19qu'il met en avant,
11:21mais lui, moi je suis sur le terrain,
11:24matin, amitié et soir.
11:25Lui est à Paris.
11:26Vous voyez la différence ?
11:28Et puis, tant qu'à faire,
11:29dans le jeunisme,
11:31on a déjà donné.
11:32En 2017,
11:34on a élu un jeune,
11:35le plus jeune.
11:36Président de la République.
11:37Le plus jeune.
11:39On a vu les résultats.
11:40Parmi les sujets qui font polémique,
11:43il y a la création d'un lieu de culte musulman.
11:45Pourquoi estimez-vous qu'il est nécessaire ?
11:49Tout simplement parce qu'il ne faut pas oublier
11:51le premier épisode
11:52qui a été enterré
11:54par le Rassemblement National
11:55parce qu'ils se sont
11:57complètement pris
11:58les pieds dans le tapis.
12:00Ça,
12:01ils l'oublient,
12:02mais moi je ne l'oublie pas.
12:02C'est-à-dire ?
12:03C'est simple.
12:05Qu'est-ce qui se passe ?
12:06La communauté musulmane
12:08a à Cagnes
12:09une salle de prière.
12:12Bien.
12:12En centre-ville.
12:13Oui.
12:13Cette salle de prière
12:14absorbe 200,
12:16230,
12:18on est limite.
12:19Excellent.
12:19Bien.
12:20Et leurs fidèles
12:21sont nombreux,
12:22donc ça déborde
12:24et le commissaire de police
12:26est venu nous expliquer
12:27en plein conseil municipal
12:29qu'il y avait
12:31des prières de rue.
12:33Eh bien,
12:34le maire républicain
12:36que je suis
12:36et qui n'a pas besoin
12:38d'être au Front National
12:39n'accepte pas
12:40à Cagnes
12:41les prières de rue.
12:41C'est comme ça.
12:42Bon.
12:42Donc,
12:43j'ai dit
12:44à la communauté musulmane,
12:46j'ai dit
12:46on ne peut pas continuer comme ça.
12:48Donc,
12:49vous trouvez un terrain,
12:49vous vous débrouillez,
12:50mais on n'aura pas
12:52de prière de rue
12:53à Cagnes-sur-Mer
12:54parce que
12:54je tiens la ville
12:55et je veux que cette ville
12:57soit une ville
12:57dans laquelle
12:58tout le monde,
12:59tout le monde
12:59a le droit
13:00d'avoir un culte
13:02voire pas de culte.
13:04C'est ça la République,
13:05c'est ça les valeurs
13:06de la République
13:07et j'y tiens moi.
13:08Mais,
13:09vous ne bousculez personne,
13:11vous n'insultez personne,
13:13vous ne crachez sur personne,
13:15vous ne marchez
13:15sur les pieds de personne.
13:17Et donc,
13:18la communauté musulmane
13:19a cherché
13:20un autre lieu,
13:22elle a cherché,
13:23elle a trouvé un terrain
13:24pour faire
13:25sa nouvelle salle de prière.
13:27C'est pas une mosquée,
13:28il ne va pas y avoir
13:29un minaret.
13:30Mais non,
13:31parce que
13:31là où ils ont acheté,
13:33c'est une zone
13:34pavillonnaire.
13:35C'est derrière
13:36le lycée,
13:36le lycée Renoir,
13:37entre le lycée Renoir
13:38et l'avenue de la Gôte.
13:38Oui,
13:39c'est un endroit
13:40qui est effectivement
13:42derrière.
13:42Et d'ailleurs,
13:43entre nous soit dit,
13:44ce terrain-là
13:45était un terrain
13:46pour lequel
13:47le député,
13:50bon,
13:51qui est en même temps
13:51au niveau
13:53de la région,
13:55qui est
13:55effectivement
13:56conseiller régional.
13:57Quand il dit
13:58qu'on va y mettre
14:002500 fidèles,
14:03est-ce que c'est vrai
14:03ou pas ?
14:04Alors,
14:04c'est totalement faux
14:05puisque la surface
14:07qu'autorisera
14:08au maximum
14:09la configuration
14:12des lieux
14:13et le PLU,
14:14et il ne sera pas
14:14changé le PLU,
14:16c'est 468 m².
14:18Voilà.
14:18D'accord.
14:18Avec 468 m².
14:20Si on met
14:21deux personnes
14:21au m² maximum ?
14:22Non,
14:23non,
14:23une.
14:24Et les personnes,
14:25non,
14:25non,
14:25non,
14:25avec les pompiers,
14:27moi,
14:28je fais respecter
14:29le droit
14:29et notamment
14:30la sécurité.
14:31Donc,
14:31ça me fait
14:32468 personnes.
14:33C'est donc
14:34une mosquée,
14:35j'allais dire,
14:35de province.
14:36Bon,
14:37et ce n'est pas
14:37une grande mosquée
14:38comme il a essayé
14:40de le faire croire.
14:41Et c'est là
14:42où je dis
14:42qu'on diverge
14:43totalement
14:44entre une politique
14:45d'extrême droite
14:47qui raconte
14:48tout
14:48et n'importe quoi
14:49et qui utilise
14:50la peur,
14:51la haine,
14:52alors que moi,
14:53je fais l'inverse.
14:55Si on peut terminer
14:56sur ce sujet-là,
14:58quand,
14:59effectivement,
15:00le Rassemblement National,
15:01c'est pour ça
15:02qu'aux Républicains,
15:03on n'est pas
15:04Rassemblement National.
15:05C'est parce que
15:06notre philosophie,
15:07ce n'est pas
15:08d'aggraver les tensions.
15:10On sera content
15:10quand demain matin,
15:11comme on le voit
15:12dans d'autres villes,
15:13vous avez des tensions
15:14très fortes
15:15entre communautés.
15:16Moi,
15:16depuis que je suis là,
15:17je veille.
15:18Ce n'est pas le cas
15:19à Cagnes
15:19et ça passe
15:21notamment par ce genre
15:21d'aménagement.
15:22Et ça passe
15:23par ce genre
15:23d'aménagement
15:24parce que tout
15:25l'équilibre...
15:25Autre sujet
15:25sur lequel
15:26vous êtes régulièrement
15:28attaqué,
15:29c'est les constructions.
15:30On vous reproche
15:31de beaucoup construire.
15:32Est-ce que vous vous en voulez
15:33à ce sujet ?
15:34Je vais vous répondre,
15:35mais je termine quand même
15:36la phrase précédente
15:37sur la salle de prière.
15:391, c'est une salle de prière,
15:40ce n'est pas une mosquée.
15:412, c'est un lieu de prière
15:44qui est un transfert
15:45de la salle de prière 1
15:46vers la salle de prière nouvelle.
15:49C'est tout.
15:50Tout est pour tout.
15:51Deuxièmement,
15:53l'ensemble...
15:54Voilà,
15:54je vous le montre
15:55et je vous le laisse.
15:56C'est tous les responsables
15:59religieux
16:01de ma commune
16:02qui ont signé
16:03cette lettre
16:03pour dire
16:06il est normal.
16:08Donc là,
16:09vous avez les catholiques,
16:10vous avez les pailles,
16:11vous avez l'église érogélique.
16:13Tout le monde a signé
16:14pour dire
16:14il faut.
16:15C'est ça,
16:16la paix civile.
16:17Bien sûr,
16:18un projet d'intérêt général.
16:19On revient à la construction.
16:19Vous êtes souvent critiqué
16:21pour la bétonisation
16:22entre guillemets,
16:23en tout cas,
16:23de trop construire.
16:24Est-ce que vous vous en voulez ?
16:26Pas du tout.
16:27Non, non,
16:27tenez, tenez.
16:28Là aussi,
16:28il ne faut pas se faire manipuler.
16:31Celle qui crie le plus
16:33une ancienne
16:34de mon équipe
16:35a signé
16:36des...
16:38Qui est passée
16:38à l'extrême droite
16:38aujourd'hui.
16:40Elle a effectivement,
16:41quand elle était
16:42dans mon équipe,
16:44validé,
16:44puisqu'elle était membre
16:45de la commission
16:46des permis,
16:47elle a validé
16:48des centaines
16:49et des centaines
16:49de logements
16:50et rien ne posait problème.
16:52Aujourd'hui,
16:53elle fait l'inverse.
16:54Bon, moi,
16:55ce genre de politique-là,
16:56qui est une politique
16:57démagogique,
16:58ne m'intéresse pas.
16:59Est-ce que sur le fond,
17:00les logements,
17:01c'est important ?
17:02Mais,
17:03je ne suis pas
17:05le maire
17:05d'une catégorie,
17:06moi,
17:07avec...
17:08qui ont
17:09la villa
17:10et la piscine.
17:11Non, non, non, non.
17:12Moi, je suis le maire
17:13de tous les cagnois.
17:15Notamment ceux qui n'arrivent pas
17:16à se loger.
17:18Par exemple,
17:1980%
17:20de mon personnel communal,
17:22il a moins de 2 000 euros,
17:24quoi.
17:25Actuellement,
17:26dans les Alpes-Maritimes,
17:27sur la Côte d'Azur,
17:29vous avez 2 000 euros
17:30pour vous loger.
17:32Évidemment.
17:32Ça va devenir très difficile.
17:34Chez moi,
17:35aujourd'hui,
17:36il y a une très,
17:37très forte demande.
17:38La ville est devenue
17:38très attractive,
17:39elle est sûre.
17:40Il y a une gestion
17:41des finances publiques
17:42impeccable.
17:43La ville bouge,
17:44elle se met en mort-faute,
17:45vous l'avez dit.
17:46Et donc,
17:47les gens veulent venir.
17:48Donc,
17:48on a une pression très forte.
17:50Qu'est-ce que je fais
17:51pour loger mes cagnois ?
17:53Parce que moi,
17:53ma priorité,
17:54c'est mes cagnois.
17:55Eh bien,
17:56je suis au service
17:57le jour où
17:58les heures et les autres
18:01voudront bien comprendre
18:02que je n'ai pas besoin
18:03de ça pour vivre.
18:05Par contre,
18:06je suis au service.
18:07Et chez moi,
18:08être au service,
18:09ça veut dire quelque chose.
18:10Être au service
18:11de sa ville,
18:12être au service
18:13de sa population,
18:14c'est une passion.
18:15Vous voyez ?
18:16Voilà.
18:17Ça se traduit comme ça.
18:18Et donc,
18:19je construis.
18:20Pourquoi ?
18:21Parce que je construis
18:22pour tous les cagnois
18:23ceux qui ont les moyens
18:24de se faire la villa
18:25et la piscine
18:26jusqu'à mes employés
18:27communaux
18:28qui ont besoin.
18:28Et donc,
18:29ceux qui vous reprochent
18:29du tout qu'on le fait,
18:30vous leur dites
18:30si vous ne construisez pas,
18:31vous n'apportez pas
18:32de logement
18:33et n'apportez pas
18:33de réponse
18:33à cette population
18:34qui est en attente.
18:35C'est d'un égoïsme.
18:36Mais d'un égoïsme
18:38exacerbée.
18:39Quand je leur dis
18:40à ces opposants-là,
18:42je leur dis,
18:42mais attendez,
18:43question bête,
18:44vous,
18:46vous vivez dans les arbres ?
18:47Non.
18:48Ils sont dans le béton.
18:49Voilà.
18:49Mais leur béton à eux
18:51est bon,
18:52le béton d'à côté,
18:53ce n'est pas bon.
18:54Eh bien,
18:54ça,
18:54c'est de la démagogie.
18:55Je ne suis pas favorable
18:56à la démagogie.
18:57Une autre construction,
18:58le centre Polygone Riviera
19:00qui est devenu
19:01le centre commercial
19:02Shopping Promenade Riviera.
19:04Il a changé d'orientation.
19:06On voit qu'il peine
19:07à trouver son équilibre.
19:09Qu'est-ce qui ne fonctionne pas ?
19:11Alors,
19:11moi,
19:12je ne vois pas exactement
19:13de cette manière-là.
19:15Le groupe Unibail,
19:16il avait 50 milliards d'actifs.
19:19C'est un des plus gros groupes.
19:21C'est beau,
19:22c'est français.
19:23Qui exploitait le centre.
19:24Qui exploitait le Polygone.
19:26Les 9 premières années.
19:27Voilà.
19:27Et pour lui,
19:28Polygone,
19:29c'était dans la myriade
19:31des centres commerciaux
19:32qu'il a dans le monde entier.
19:34Bon.
19:35Et il a fait
19:36des erreurs stratégiques,
19:40le groupe Unibail.
19:41Il a dû se débarrasser
19:43d'un certain nombre
19:44de ses actifs.
19:46Là-dessus arrive
19:47le groupe FRAE.
19:48Le groupe FRAE
19:49est plus petit.
19:51C'est 2 milliards.
19:5250,
19:532 milliards.
19:53Mais enfin,
19:54c'est quand même
19:542 milliards encore.
19:55Bon.
19:56Et il a lui aussi
19:57des centres commerciaux.
19:58Et il a décidé,
20:00le patron est venu
20:00plusieurs fois,
20:02y compris,
20:02je l'ai fait venir
20:03en conseil municipal,
20:05c'est un patron dynamique
20:06et en direct.
20:07Et là aussi,
20:08on est loin
20:09des conseils
20:10d'administration internationaux.
20:11Donc les choses
20:12vont se stabiliser,
20:13ce que vous voulez dire ?
20:14Ah non,
20:14elles ne vont pas
20:15se stabiliser,
20:16elles vont s'améliorer
20:16considérablement.
20:17Pourquoi ?
20:18Parce qu'on a été
20:19les premiers
20:19à amener
20:20sur la Côte d'Azur,
20:21mais grâce
20:22à des enquêtes
20:23d'opinion
20:23qui sont faites
20:24avec les gens
20:24qui viennent
20:25pour amener
20:27du loisir
20:28puisqu'il y a
20:29une demande forte,
20:30il y a du loisir.
20:31Donc,
20:32il y aura du loisir
20:33et vous verrez,
20:34on fera du bowling,
20:36on fera du billard,
20:37des arcades
20:38et même du karting.
20:40Très bien.
20:41Pour revenir
20:42un peu plus
20:42à la politique,
20:43aux dernières élections
20:44législatives,
20:45votre candidate
20:45Laurence Trastour-Isnard
20:46a été sévèrement battue
20:48par celui
20:49du Rassemblement National.
20:50Donc,
20:50Brian Masson
20:50auquel vous faites allusion.
20:51A qui la faute ?
20:52A elle ou à vous ?
20:53Qui n'a pas été bon ?
20:55Si on avait été bon,
20:56on aurait gagné.
20:57Voilà,
20:57ce que je vous dirais.
20:58Non, non,
20:59quand vous perdez,
21:01c'est d'abord votre faute.
21:02Vous assumez cette défaite ?
21:02Bien sûr.
21:03Ce n'est pas la faute
21:04de Laurence Trastour ?
21:06Ah non, non, non, non, non, non,
21:07c'est la faute de nous tous
21:08à droite
21:09qui,
21:10lorsqu'on est divisé,
21:12mais à gauche
21:13c'est la même chose,
21:15dans tous les partis,
21:16c'est le B.A.B.
21:17Si vous vous divisez,
21:19vous avez de fortes chances
21:20de perdre.
21:20Donc,
21:21c'est notre faute à nous
21:22avant d'aller chercher.
21:23Non, non,
21:24moi,
21:24si je dois perdre une élection,
21:26ça sera d'abord ma faute.
21:27Vous voyez ?
21:28Ce n'est pas...
21:29La personne,
21:29il est meilleur.
21:30Alors,
21:30ce que je dis,
21:31la conclusion,
21:32ma conclusion en moi,
21:34c'est tout simple,
21:35il faut être meilleur
21:36que l'autre.
21:37Alors,
21:38justement,
21:38vous parlez de perdre
21:39ou de gagner une élection,
21:41est-ce que vous êtes toujours
21:42candidat à un sixième mandat ?
21:44Alors,
21:45je l'ai annoncé
21:47en janvier 24 au vœu,
21:50là,
21:50ça a été plein,
21:51donc j'ai dit
21:52et je l'ai renouvelé
21:53en janvier 25,
21:56il y a six mois,
21:57le même discours.
21:59Ce discours,
21:59il tient,
22:00il est très simple.
22:02Je serai candidat,
22:03effectivement,
22:04à condition
22:06de remplir
22:07trois conditions.
22:09Les trois conditions
22:10sont la suivante,
22:11ma santé.
22:14C'est un job
22:15à temps plein.
22:1624 heures
22:17sur 24.
22:17Les pompiers,
22:18la police...
22:19Et vous êtes toujours en forme.
22:21Ah oui.
22:21La santé,
22:22c'est bon.
22:23Les deux autres ?
22:24Deux.
22:24Il faut ensuite
22:25le soutien des cagnois.
22:27Bon,
22:27si vous êtes rejeté
22:28par votre bas,
22:29c'est pas la peine.
22:29Quand je discute
22:30sur le terrain,
22:31je descends sur le terrain,
22:32quand je vois
22:32tous les gens
22:33qui viennent
22:34aux différentes manifestations
22:36qu'on organise...
22:37Vous n'avez pas le sentiment
22:37de très rejeté.
22:38Et deux.
22:39Et la troisième,
22:41c'est l'envie.
22:43L'envie.
22:43Bien sûr.
22:43Et vous l'avez encore,
22:44l'envie ?
22:44Plus que jamais.
22:46Plus que jamais.
22:47C'est un vrai bonheur,
22:49un vrai plaisir
22:50d'être au contact
22:51des cagnois,
22:52de voir sa ville
22:52évoluer,
22:54bouger
22:54et devenir numéreur.
22:56Vous êtes meilleur
22:56aujourd'hui
22:57que vous ne l'étiez
22:58au début
22:59ou il y a dix ans ?
22:59Je m'améliore
23:00chaque jour.
23:02Et je dirais
23:02que chacun d'entre nous
23:04devrait prendre ça
23:05comme devise.
23:06On en apprend
23:07tous les jours.
23:08Aujourd'hui,
23:09on est d'autant meilleurs,
23:10j'allais dire,
23:11que j'ai une équipe
23:12autour de moi
23:12de gens formés,
23:14entraînés,
23:15qui connaissent les dossiers.
23:17Nous,
23:17quand on arrive...
23:18Pourquoi vous paraissez
23:19aussi sensible
23:19aux critiques
23:20de Brian Masson ?
23:21Pourquoi vous le craignez autant ?
23:22Est-ce que c'est parce
23:23qu'il est RN ?
23:24Est-ce qu'il a 50 ans
23:26de moins que vous
23:27exactement ?
23:28Ou est-ce parce qu'il est
23:29particulièrement habile ?
23:30Je ne sais pas
23:30où est la crainte.
23:32En tout cas,
23:33elle n'est pas chez moi.
23:34On vous sent quand même
23:34sensible sur les critiques
23:35que peut porter le député.
23:37Attendez,
23:38je ne suis pas là
23:38pour prendre la droite
23:39et la pour ma gauche.
23:40D'autant pense qu'il va
23:40se présenter
23:41aux élections municipales
23:42de 2026 face à vous aussi.
23:43C'est important de...
23:44Attendez,
23:44moi,
23:45si on m'attaque...
23:45Tant qu'on m'attaque...
23:46Non,
23:46non,
23:47attendez,
23:48c'est simple avec moi.
23:49Je suis en miroir.
23:51Tant que vous ne me cherchez
23:53pas trop,
23:53tout va bien.
23:54Je ne suis pas là.
23:54Moi,
23:55je trace ma route.
23:56Mais si vous m'attaquez,
23:58je ne vais pas rester inerte.
24:00Je ne suis pas masochiste.
24:02J'ai d'autres défauts.
24:03Les samples éternels
24:05annoncent de reports
24:06concernant le tramway
24:09finissent par faire douter.
24:10Est-ce que le tramway
24:11redira un jour
24:12qu'Anne-sur-Mer et Nice ?
24:14Oui,
24:15bien sûr,
24:16parce que c'est une nécessité.
24:18Ce n'est même pas autre chose.
24:21Ce n'est pas le vœu
24:22de Christian Estrosi,
24:23de José Gura
24:24ou de Louis-Nègre.
24:26C'est une nécessité.
24:27On le voit bien.
24:28On croule
24:29sous le changement climatique.
24:31Et si vous voulez décarboner
24:33si vous voulez lutter
24:34contre le changement climatique...
24:35Vous comprenez tout ça,
24:35mais pour quand alors ?
24:36On reste sur quand maintenant ?
24:38Il a attaqué.
24:40Les travaux,
24:40effectivement,
24:41commencent à s'allonger.
24:42Il arrive à Cagnes-sur-Mer
24:43pour quand alors ?
24:44Il arrive en 1928-1929.
24:46Il est terminé normalement
24:48à cette époque-là.
24:49Donc,
24:50non seulement il arrive,
24:51mais il va être mis en sérieux.
24:52Arriver au lycée,
24:53au pluriel,
24:53au lycée en 2029-2030.
24:55D'accord,
24:56ok.
24:57Petit mot de politique également.
24:59Est-ce que vous êtes choqué
24:59que Charles Anginési
25:00maintienne dans sa majorité
25:02Éric Ciotti
25:02et tous ceux
25:03qui l'ont suivi
25:04dans son alliance
25:04avec le RN ?
25:06Franchement,
25:07quand j'ai été
25:08conseiller départemental,
25:10j'ai été conseiller
25:10à la départementale,
25:12j'ai pour habitude
25:13de ne pas juger,
25:16critiquer ou autre
25:17mes collègues
25:18par définition.
25:19Parce que moi...
25:20Ça pose quand même un problème.
25:21C'est-à-dire que vous avez
25:21aujourd'hui un Éric Ciotti
25:23qui potentiellement
25:24peut soutenir votre adversaire
25:25aux élections municipales
25:26en 2026.
25:27Eh bien, on va voir.
25:28Eh bien, on va voir.
25:28Parce qu'il s'affiche
25:29avec lui parfois
25:31sur des photos aujourd'hui.
25:32Donc, vous avez des gens
25:34de la majorité de Cagnes
25:35qui siègent avec lui
25:36au département.
25:37Est-ce que c'est ça ?
25:38On va voir
25:39ce qui va se passer.
25:41Moi, je suis un maire simple.
25:43Un homme simple
25:44avec des idées simples.
25:46Moi, je n'ai pas varié.
25:47Je n'ai pas varié
25:49dans mes positions.
25:50Elles sont constantes.
25:52Et elles resteront constantes.
25:53Donc, qu'ils m'aiment
25:55me suivent.
25:56Voilà, c'est simple.
25:57Vous avez...
25:57Il y a deux conseillères
25:58départementales très proches
25:59d'Éric Ciotti
26:00qui sont aussi dans votre majorité.
26:01Si demain, Éric Ciotti
26:02soutient Brian Masson
26:03aux élections municipales
26:04contre vous,
26:06que vont faire
26:06ces deux élus ?
26:08Et combien de temps
26:09vous allez les garder
26:10dans votre majorité ?
26:11Alors, à partir du moment
26:12où elles soutiendraient
26:13quelqu'un qui serait
26:14un candidat opposé à moi,
26:16je pense qu'elles en tireraient
26:18immédiatement
26:19les conséquences.
26:20Et ce n'est pas le cas
26:20pour l'instant ?
26:21Pas du tout.
26:22Pas du tout, moi.
26:23Quand Éric Ciotti
26:23s'affiche avec Brian Masson ?
26:24Je n'ai aucun problème
26:25avec mes deux conseillères
26:27départementales
26:28qui sont sur le plan local
26:32des conseillères
26:33à la fois adjointes
26:36et conseillères municipales
26:37qui remplissent totalement
26:39leur mission à Cagnes.
26:41C'est ce que je leur demande.
26:42Est-ce que Christian Estrosi
26:44a bien fait d'exclure
26:45de la majorité métropolitaine
26:46de Mers, de Levins
26:47et de Saint-Bless
26:48qui se sont affichés
26:50au voeu d'Éric Ciotti ?
26:51Je pense que ce que
26:52Christian Estrosi a fait
26:54lorsque il a refait,
26:57il a démissionné,
26:58il a refait,
26:58c'est pour essayer
26:59d'éclaircir le sujet.
27:01Parce que c'était vrai
27:02qu'on était partis
27:04et moi j'en suis
27:05totalement témoin
27:07sur une équipe de maires
27:10avec sa diversité.
27:12Mais à partir du moment
27:13où honnêtement
27:15il n'y a pas uniquement
27:17de la gestion pure et dure
27:18de temps en temps
27:19il y a un peu de politique.
27:21Donc à partir du moment
27:22où vous avez un chef de file
27:24et que vous vous éloignez
27:27du chef de file,
27:28le chef de file peut
27:29effectivement s'en inquiéter.
27:31Donc après il demande
27:33un éclaircissement.
27:34Alors moi c'est dommage.
27:36C'est des gens que vous accusez
27:37de rouler trop
27:38pour Éric Ciotti quoi.
27:40Oui, c'est des gens
27:41qui avant de rouler
27:43pour Éric Ciotti
27:44ne roulaient pas
27:44pour Christian Estrosi
27:45et en tous les cas
27:46pour justement
27:47cette majorité
27:49que nous avions
27:50jusqu'à maintenant
27:51fait fonctionner.
27:53Voilà.
27:54Donc c'est un éclaircissement
27:55nécessaire.
27:56Et je pense, oui.
27:57Alors on va terminer
27:58par la question perso.
28:00Il y a 30 ans
28:08vous sortiez
28:08Suzanne Sauvégo
28:09de la mairie de Cagnes-sur-Mer.
28:10Qu'est-ce qui vous fait dire
28:11que 2026
28:12ne sera pas pour vous
28:13le combat de trop ?
28:16Alors, oui.
28:17Je pense que
28:18les résultats
28:20que nous avons obtenus
28:21avec mon équipe
28:22sont des résultats
28:25qui confirment
28:26qu'une politique
28:28de terrain
28:29et une politique
28:31proche des gens
28:32en phase
28:34avec les attentes
28:35des Cagnois
28:36produit
28:37les résultats
28:38que vous connaissez.
28:40Ces résultats
28:40que ce soit au niveau
28:41de la gestion
28:42des finances publiques
28:43nous n'avons aucune
28:45aucune remarque
28:46ni observation
28:47de la Chambre régionale
28:48des comptes.
28:49Sécurité
28:49on fait partie
28:50des top 10
28:51des villes
28:51les plus sûres
28:52de France.
28:53Ce n'est pas le hasard.
28:54Et il n'y a personne
28:56qui a de baguette magique
28:57même d'autres candidats
28:59nouveaux.
29:00Bon, c'est un travail
29:02matin, midi et soir.
29:04C'est une ligne
29:05c'est une vision
29:06que vous avez
29:07et c'est cette ligne-là
29:08cette vision
29:09que j'impulse
29:10depuis 30 ans
29:11qui produit
29:12ces résultats-là
29:13et qui font
29:13que la commune
29:15est devenue
29:15numéro 1
29:16des Alpes-Maritimes.
29:17Alors après
29:18bien entendu
29:18encore une fois
29:20il y a peut-être
29:21des gens
29:22qui sont capables
29:22de faire encore mieux
29:23que numéro 1.
29:26On verra ça
29:27l'année prochaine.
29:28Merci beaucoup
29:29Louis Negre
29:29merci Frédéric
29:31merci à tous
29:31de nous avoir suivis
29:32merci à Sophie Toncé
29:34et Franck Fernandez
29:35pour la réalisation
29:36de cette émission
29:37à Christelle Benjamin
29:38pour sa préparation
29:39bonne journée
29:40et bon week-end
29:41à tous.
29:41Sous-titrage Société Radio-Canada