Difficile d'imaginer lancement plus compliqué que celui d'Auffo, nouveau nom d'une institution de la gastronomie marseillaise, L'Épuisette, au vallon des Auffes (7e). Après une bataille médiatique et juridique (encore en cours) explosive avec l'ancienne équipe du restaurant, Bernard Bonnet (propriétaire) et Guillaume Sourrieu (chef), l'heure est désormais à la cuisine pour Coline Faulquier.
Ce vendredi 25 avril pour le déjeuner, elle mènera son premier service face à la mer et à l'archipel du Frioul, portée par l'une des plus belles vues de la restauration d'ici.Le défi est conséquent. Il s'agit, au regard des investissements consentis par la cheffe et ses associés du groupe gardois The Social Club, de faire tourner le beau navire entièrement rénové et ses trente-cinq couverts. Avec, clairement assumée, l'ambition de l'étoile au Michelin dès la prochaine livraison du guide l'an prochain.De quoi mettre un peu de poids sur les épaules de la cheffe de 36 ans. Mais cette pression-là, c'est celle qu'elle a choisie de longue date, depuis l'école Ferrandi puis la finale de Top Chef promo 2016. "Je ne m'en cache pas, je suis passionnée, ambitieuse et, oui, je pense à ma carrière, confie-t-elle. Je garde aussi les pieds sur terre, je fais de la cuisine, je ne sauve pas des vies. Mais je veux montrer ce que cette ville sait faire de beau."Dix ans tout juste après la création de sa première table marseillaise, La Pergola dans les quartiers nord, six années après le lancement de Signature, son ex-restaurant étoilé du Rouet, Coline Faulquier sait qu'elle est attendue au tournant. Il en faudrait sans doute plus pour faire trembler la main de la cheffe de 36 ans au caractère plutôt trempé à l'heure d'ouvrir Auffo, restaurant entièrement rénové en 3,5 mois de travaux menés au pas de charge.
Ce vendredi 25 avril pour le déjeuner, elle mènera son premier service face à la mer et à l'archipel du Frioul, portée par l'une des plus belles vues de la restauration d'ici.Le défi est conséquent. Il s'agit, au regard des investissements consentis par la cheffe et ses associés du groupe gardois The Social Club, de faire tourner le beau navire entièrement rénové et ses trente-cinq couverts. Avec, clairement assumée, l'ambition de l'étoile au Michelin dès la prochaine livraison du guide l'an prochain.De quoi mettre un peu de poids sur les épaules de la cheffe de 36 ans. Mais cette pression-là, c'est celle qu'elle a choisie de longue date, depuis l'école Ferrandi puis la finale de Top Chef promo 2016. "Je ne m'en cache pas, je suis passionnée, ambitieuse et, oui, je pense à ma carrière, confie-t-elle. Je garde aussi les pieds sur terre, je fais de la cuisine, je ne sauve pas des vies. Mais je veux montrer ce que cette ville sait faire de beau."Dix ans tout juste après la création de sa première table marseillaise, La Pergola dans les quartiers nord, six années après le lancement de Signature, son ex-restaurant étoilé du Rouet, Coline Faulquier sait qu'elle est attendue au tournant. Il en faudrait sans doute plus pour faire trembler la main de la cheffe de 36 ans au caractère plutôt trempé à l'heure d'ouvrir Auffo, restaurant entièrement rénové en 3,5 mois de travaux menés au pas de charge.
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00:00Bonjour, bienvenue chez Ofo, je suis Colline Folquier, je vous fais visiter.
00:10On est ici dans la salle de restaurant qui a été totalement refaite, totalement repensée.
00:15On a voulu beaucoup épurer, beaucoup de clarté parce qu'on a même un cadre qui est magnifique.
00:24Donc le mettre en avant en étant sur des tons très clairs, très pastels,
00:27qui rappellent un peu les rochers, qui rappellent aussi un peu la mer.
00:31Donc on est dans des matières brutes, des matières qui nous parlent,
00:37qui rappellent un peu le bateau, mais le bois c'est aussi très représentatif je trouve d'un cadre comme celui-ci.
00:45Et on est vraiment sur quelque chose de très pur et de très blanc.
00:49La cuisine a été repensée aussi, tout l'espace service également.
00:54Donc on a un peu tout remodifié et on a du coup dispatché des espaces en faisant une pâtisserie fermée, climatisée
01:02et une cuisine avec un fourneau plus petit pour que vraiment on puisse circuler autour et que ce soit un peu en condensé.
01:08On reste sur les traces de l'institution qui a été les plus zêtes à l'époque,
01:12mais on écrit une nouvelle page avec des nouvelles cartes et des nouveaux produits aussi.
01:17Avec Ofo, la carte sur laquelle on est parti, c'est une carte qui est un peu comme ce que je faisais à la signature,
01:22mais un peu plus ancrée encore dans le paysage marseillais.
01:25C'est beaucoup de produits de la mer, c'est beaucoup de végétal.
01:29On a un menu bouillabaisse qui tourne autour de là.
01:31En fait, ce n'est pas un menu où vous mangez de la bouillabaisse à tous les plats,
01:35mais en fait on a décidé de décliner tous les condiments de la bouillabaisse en un menu,
01:40avec un dernier plat, où c'est vraiment des poissons rôtis, grillés, pochés, avec la soupe.
01:46Souvent, dans mon restaurant passé, on m'a souvent dit qu'on mangeait Marseille,
01:50donc le but c'est qu'on mange Marseille chez Ofo.