Gilles-William Goldnadel, avocat, à propos du professeur de l'université Lyon 2 pris à partie au début du mois d'avril : «Le silence du gouvernement français est accablant».
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00:00L'admiration que j'ai pour Fabrice Ballanche, pour son calme, pour son courage, n'a d'égal que l'horreur que m'inspirent les propos de la présidente de l'université.
00:15Non mais pire que je pars, je ne pensais pas qu'une présidente de l'université, après qu'un de ses professeurs ait été traité de cette manière.
00:24Il ne faut pas oublier qu'il a été traité de cette manière parce qu'il a osé contester le droit des étudiants de célébrer la fin du jeûne islamique à l'intérieur de l'université.
00:38Et à la suite de ça, on débarque dans son cours et on le traite de salsioniste, complice du génocide, de la folie.
00:46Et au lieu de l'appeler, au lieu de lui porter assistance, 15 jours après, alors que rien ne l'y obligeait,
00:56elle donne une interview à un journal local et elle le traite de complotiste.
01:04Et comme si cela ne suffisait pas, elle explique, je n'ai pas été étonné que ça tombe sur lui compte tenu de ce qu'il a dit à Gaza.
01:10Je peux vous dire que je me suis livré à des recherches, je ne sais pas ce qu'il a dit sur Gaza.
01:17Je ne le sais pas.
01:19Donc, lorsqu'il dit après, après, bien d'autres, qu'on lui a mis une cible sur le dos, il est dans l'euphémisme.
01:28Je me permets de rappeler inutilement qu'il y a Samuel Paty et qu'il y a Dominique Bernard qui ont été tués,
01:36alors même qu'ils étaient moins exposés, moins exposés publiquement que Fabrice Balanche.
01:46Donc, bien sûr qu'il faudrait, pour répondre à votre question, bien sûr qu'il faudrait qu'elle démissionne,
01:51sauf que cette dame-là, la seule explication rationnelle de ses déclarations irrationnelles,
01:58c'est qu'elle est élue par ses pairs et que d'une certaine manière, c'est pour leur complaire.
02:05Je n'ai pas d'autre explication.
02:06Une chose est certaine, ces déclarations me provoquent le dégoût et je trouve effectivement
02:12que le gouvernement français dans son ensemble, en général, et Mme Borde en particulier,
02:18est effectivement d'un silence accablant.