Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur, était l'invité du Face à Face sur RMC et BFMTV ce mercredi 23 avril. Il est revenu sur les relations entre la France et l'Algérie.
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00:00Vous connaissez ma ligne. J'ai toujours pensé qu'avec ce régime, je prends vraiment beaucoup de précautions pour distinguer le régime algérien du peuple algérien.
00:09Ça, je pense que c'est important. Je pense que ce régime, en réalité, voit dans la France une sorte de bouc émissaire de ses propres échecs.
00:18Donc, on est une cause facile pour lui. J'ai toujours pensé qu'il fallait poser un rapport de force.
00:23Maintenant, je sais aussi que lorsque l'on veut sortir d'une situation, la diplomatie, elle est importante.
00:29Donc, chacun a joué son rôle. Mais si ça ne bouge pas, je pense qu'on ne pourra pas en rester là.
00:35Je pense qu'il faudra remettre en cause l'accord de 2013, vous savez, selon lequel, c'est une exception d'ailleurs par rapport aux autres pays du Maghreb,
00:43selon lequel les diplomates peuvent se passer puisqu'ils ont un passeport diplomatique d'un visa.
00:49Eh bien, moi, je pense que là encore, il faudra remettre en cause, suspendre cet accord.
00:53Et puis, il y aura aussi d'autres voies, d'autres moyens.
00:55C'est quoi d'autres voies ? À quoi vous pensez ? L'accueil hospitalier, comme vous le disiez ?
00:59Bien sûr, il y a une dette hospitalière.
01:00C'est quand même trop facile qu'on ait des apparatchiks algériens
01:04qui passent leur temps à cracher sur la France,
01:07mais qui viennent passer leurs vacances,
01:09qui passent leurs enfants dans nos bonnes écoles,
01:11qui viennent se faire soigner.
01:14Donc, pour vous, ça pourrait être la prochaine étape ?
01:17Ça pourrait être la prochaine étape, notamment cet accord de 2013
01:21qui touchera la nomenclatura et les diplomates algériens.
01:24Vous avez évoqué...