Au lendemain de son appel avec le président algérien Abdelmadjid Tebboune, Emmanuel Macron a réuni hier soir plusieurs ministres pour traiter des relations diplomatiques de la France avec l'Algérie. De son côté, Bruno Retailleau dit avoir «bon espoir» d'aboutir à des avancées.
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00:00Interrogé hier soir sur un possible réchauffement diplomatique entre la France et l'Algérie,
00:05le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau se montre optimiste.
00:08Pour la première fois, j'ai bon espoir.
00:11L'espoir que Boilem Sansal puisse revenir, je ne sais pas à quelle échéance mais c'est
00:20vraiment un espoir.
00:21Et l'espoir surtout que l'accord qui nous lie nos deux pays, l'Algérie et la France,
00:27l'accord de 94, soit appliqué strictement.
00:30Cet accord stipule que l'Algérie doit accepter sur son sol les ressortissants algériens.
00:34Or l'admission des Algériens en situation irrégulière est au cœur des tensions, notamment
00:39depuis l'attentat de Mulhouse du 22 février, qui a fait un mort, et a été commis par
00:44un ressortissant algérien que son pays avait refusé de reprendre.
00:48L'Algérie pourrait donc accepter sur son sol les 60 Algériens que la France souhaite
00:53expulser.
00:54Très concrètement, que va-t-il advenir de ces 60 ressortissants algériens identifiés
00:57comme dangereux ?
00:58On sait qu'il y a aujourd'hui dans les centres de rétention administrative en France
01:01où l'on place les étrangers en situation irrégulière, en attente d'éloignement,
01:05entre 30 et 40 % d'Algériens, donc c'est de loin la première nationalité parmi les
01:10étrangers en situation irrégulière qu'on cherche à éloigner.
01:13Afin de régler ces questions de sécurité, Bruno Retailleau annonce avoir convoqué
01:17la semaine prochaine une réunion inédite entre les préfets et les consuls algériens.