Le pape François est mort d'un AVC ce lundi 21 avril à l'âge de 88 ans. Les cardinaux réunis ce matin ont annoncé que les obsèques auront lieu samedi à 10 heures. Les cardinaux du monde entier vont se réunir à huis clos au Vatican pour participer au conclave, un processus secret destiné à élire le nouveau chef de l’Église catholique.
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00:00Il y a un critère qui est vraiment essentiel dans l'Église, c'est maintenir l'unité.
00:06Il a essayé de faire avancer l'Église, notamment au niveau de l'ordination d'hommes mariés.
00:13Il a vu assez rapidement qu'il n'était pas suivi par les cardinaux.
00:18Or, le pape, il est d'abord désigné pour maintenir l'unité.
00:23Et là, c'était une limite contre laquelle il s'est heurté.
00:28Mais typiquement sur ces ouvertures, sur l'homosexualité notamment, est-ce qu'un retour en arrière aujourd'hui est possible ?
00:34Je ne pense pas. Je ne pense pas.
00:38Il y a quand même une évolution des mœurs, une évolution des mentalités.
00:43Et l'accueil, encore une fois, ça c'est fondamental dans l'esprit de l'Église et de l'Évangile,
00:49c'est d'accueillir tout le monde et de ne pas juger.
00:52C'est ce qu'il a voulu dire. Qui serais-je pour juger ?
00:56Et ça, je pense que c'est quelque chose quand même qui a été entendu.
00:59Il a initié un mouvement irréversible à ce niveau-là, selon vous ?
01:02Car ce qui est important aujourd'hui, puisque je parlais du monde,
01:06c'est la crédibilité et d'avoir une parole qui est entendue par tout le monde.
01:11Le monde bouge, les esprits bougent.
01:13Il faut que l'Église trouve une nouvelle façon de dire l'espérance,
01:20de dire l'espoir pour les uns et pour les autres,
01:23pour un monde qui est à construire.
01:25Et donc,