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Gilles-William Goldnadel à propos du pontificat du pape François: «Les moins catholiques vibrent pour ce pape. Cela dit quelque chose».

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Transcription
00:00Un fidèle auditeur de l'audiovisuel de services publics.
00:03J'ai entendu d'abord un vibrant hommage de Pierre Aski, commentateur de politique étrangère,
00:10qui expliquait qu'il adorait le pape à cause de Gaza et de l'Ampéduza.
00:15Et ensuite, j'ai entendu Olivier Besancenot pratiquement au bord des larmes.
00:20C'est-à-dire que, alors, on oublie Valigny, ceux qui sont les moins catholiques possibles,
00:26souvent opposés même à l'Église chrétienne, à toute idée de religion, vibrent pour ce pape.
00:32Ça dit quand même, pardon, quelque chose. Et je dois reconnaître...
00:36Ça dit qu'il a eu une influence bien plus large que le monde chrétien.
00:39Je dois...
00:40Mais vous devriez vous réjouir pour une bonne chose.
00:42Et quand je lis Le Monde, l'éditorial du Monde vous explique que le pape était tout à fait proche des migrants
00:50est tout à fait opposé à une vision restrictive de l'immigration.
00:56Donc, quand mon cher Philippe de Villiers dit qu'il n'était pas farouchement opposé à l'islamisation de l'Europe,
01:03il n'a pas tort.
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