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  • il y a 3 jours
À quelques heures de la fin de la campagne d'adhésion ce jeudi 17 avril pour élire le nouveau président des Républicains dans tout juste un mois, les camps de Bruno Retailleau et de Laurent Wauquiez se battent pour décrocher de nouveaux adhérents. Mais la crainte de tricheries massives plane sur le futur scrutin.

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Transcription
00:00Charles, vous allez revenir sur la guerre des LR, Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau,
00:06ils étaient encore sur le terrain tous les deux aujourd'hui,
00:08alors que le nombre d'adhérents au parti LR a grimpé, complètement augmenté.
00:15Mais voilà, exactement, je voulais profiter un peu de ce week-end Pascal
00:18pour vous parler des promesses de résurrection de la droite.
00:21C'est habilement amené.
00:24Non mais c'est vrai, nous sommes à un mois pile de ce congrès du parti Les Républicains
00:29qui va déterminer qui, de Bruno Retailleau ou Laurent Wauquiez,
00:32va reprendre les rênes du parti et vraisemblablement sera le candidat à la présidentielle.
00:38Alors, ce qui est intéressant, je vais vous étonner,
00:40c'est que le scrutin n'a pas commencé et pourtant il y a déjà un gagnant.
00:42Le gagnant, c'est le parti Les Républicains
00:45parce que cette compétition a suscité visiblement un engouement.
00:47Il y a une vague d'adhésions, plus 250%,
00:51on a dépassé les droits de douane de Trump,
00:54et ils arrivent à un nombre d'adhérents à 115 000.
00:57C'est l'équivalent à 5 000 près que ce que revendique le Rassemblement National.
01:02Alors, quand j'ai parlé de résurrection, je vous ai vu sursauter,
01:06mais il faut comprendre de quel tombeau ressort la droite quand même.
01:09Parce que moi, je me souviens d'une confidence de Jean-Claude Godin,
01:13regretté maire de Marseille,
01:14juste après l'élection d'Emmanuel Macron,
01:16je ne ferai pas l'accent,
01:17mais qui me disait, le parti Les Républicains,
01:19ce sont des zombies, ils sont morts
01:21et ils ne s'en sont pas encore rendus compte.
01:23C'était juste avant l'échec de Valérie Pécresse à la présidentielle
01:26qui tombe sous la barre des 5%
01:27et que le parti LR,
01:29ses cadres, ses adhérents
01:32et même ses votants,
01:34ses électeurs, pardon,
01:36s'ouvrent comme la mer rouge pour se déverser
01:38d'un côté de la Macronie
01:39et de l'autre côté dans la Le Peni.
01:41Alors, quand on écoute le libéral conservateur Bruno Rotaillot
01:44ou le plus populiste Laurent Wauquiez,
01:46alors, c'est sûr, pour eux,
01:48le chemin de croix, c'est fini.
01:49Pour nous en persuader,
01:51il montre ses adhésions,
01:54il montre aussi cette succession
01:55qui s'annonce compliquée dans la Macronie
01:58et puis probablement cet empêchement judiciaire
02:01pour Marine Le Pen.
02:03Là, on n'y est pas encore
02:04et la présidentielle, c'est encore dans un certain temps quand même.
02:07Ils vont pas un peu vite ?
02:07Mais vous avez totalement raison.
02:09Surtout que s'il y a une discipline
02:11dans laquelle le Parti Républicain
02:12est championne toute catégorie,
02:14c'est celle de se tirer une balle dans le pied
02:17pour pouvoir retrouver leur rôle au premier rang.
02:21Il va falloir qu'ils affrontent
02:23deux de leurs plus anciens démons.
02:25Le premier peut s'appeler la malédiction Sarkozy,
02:27c'est-à-dire promettre le Karcher sans jamais trouver le tuyau,
02:30avoir pas ou peu de résultats,
02:32malgré une participation active au gouvernement
02:35et un verbe haut,
02:36que ce soit sur l'immigration,
02:37l'insécurité, le dossier algérien,
02:38la dépense publique.
02:39Et puis, il y a un second démon
02:41qui est celui, la division
02:43et le risque d'une nouvelle guerre des chefs
02:45dans la droite ligne des guerres
02:48entre Giscard-Chirac, Chirac-Balladur,
02:51Juppé-Séguin, Sarkozy-Juppé, Copé-Fillon.
02:56Plus le score dans un mois sera serré,
02:58plus ce risque sera important,
03:00on peut être sûr que c'est exactement
03:02ce sur quoi Paris-Gabriel Attal et Edouard Philippe.

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