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  • il y a 4 jours
Alors qu'une étude montre que le montant annuel par personne des prestations perçues en France par les immigrés est deux fois supérieur au montant perçu par les personnes sans ascendance migratoire, Nicolas Pouvreau-Monti affirme : «On vit mieux en étant pauvre en France que dans son pays d'origine».

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Transcription
00:00J'irais qu'il y a trois raisons principales.
00:02La première de toutes, c'est la très faible intégration de l'immigration sur le marché du travail en France.
00:07C'est-à-dire que le taux de chômage des immigrés dans notre pays,
00:10il est le double de celui des personnes sans ascendance migratoire.
00:14Et là, c'est un constat qui continue de se vérifier dans les flux migratoires récents.
00:17C'est-à-dire qu'on a seulement 41% des immigrés extra-européens récents,
00:22c'est-à-dire arrivés dans les cinq dernières années,
00:24qui sont en âge de travailler, qui occupent effectivement un emploi en France.
00:28Donc c'est 30 points de moins que le taux d'emploi des personnes sans ascendance migratoire.
00:33Le deuxième constat qui est lié au premier, évidemment,
00:36c'est celui d'une pauvreté plus fréquente chez les immigrés.
00:39On a environ un tiers, 32% des immigrés en France qui vivent sous le seuil de pauvreté.
00:44C'est un taux quasiment trois fois supérieur à celui des Français sans ascendance migratoire.
00:49On parle bien ici de pauvreté relative.
00:51C'est-à-dire que bien souvent, on vit mieux en étant pauvre en France
00:54qu'on ne vivait dans son pays d'origine.
00:56Donc c'est évidemment par rapport à la société française.
00:58Et au niveau de vie.
00:59Et ça, évidemment, ça a des ramifications de toutes sortes.
01:01Ça implique qu'on va forcément plus recourir aux minimas sociaux,
01:05qu'on va plus recourir aussi au remboursement de santé,
01:08parce qu'avec la pauvreté sont corrélées un certain nombre de pathologies.
01:12On peut dire par exemple qu'on a aujourd'hui la moitié des bénéficiaires
01:15de l'aide alimentaire en France qui sont des immigrés.
01:17Et ça, c'est un résultat direct de la surpauvreté que j'évoquais.
01:20Et puis un troisième constat, c'est celui de la natalité plus forte,
01:24significativement plus forte, de certaines populations immigrées,
01:28ce qui implique une plus forte consommation des prestations familiales.
01:31En 2023, on a eu 30% des naissances enregistrées en France
01:35qui ont été issues d'au moins un parent né en dehors de l'Union européenne.
01:39Et si on regarde l'indice de fécondité,
01:41c'est-à-dire le nombre moyen d'enfants par femme au cours d'une vie,
01:45cet indice de fécondité, il est supérieur de moitié
01:47chez les immigrés originaires du Maghreb par rapport aux femmes non-immigrées.
01:51Et c'est même le double pour ce qui est des femmes originaires d'Afrique subsaharienne.
01:55Donc c'est ce faisceau d'explications finalement qui peut expliquer cette surconsommation.

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