Avec Olivier Salleron, Président de la Fédération Française du Bâtiment / Anne-Lise Leymarie, Présidente fondatrice Cycles de Ville
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NewsTranscription
00:01Basile, votre application de recherche immobilière présente
00:04Sud Radio, parlons IMO.
00:06Comme chaque samedi sur Sud Radio, on parle de votre logement jusqu'à 10h avec toute l'équipe de Radio IMO.
00:12On est avec Bérénice de Villeflorio aujourd'hui. Bonjour Bérénice.
00:15Bonjour Jean-Marie.
00:16Au programme aujourd'hui ?
00:17Au programme, on va parler du secteur du bâtiment, du prix des matériaux, des métiers qu'ils recrutent dans le bâtiment.
00:23Oui, ils ont besoin d'ailleurs de recruter toujours. C'est pour ça qu'on leur donne la parole avec plaisir.
00:28On va répondre aussi aux questions de nos auditeurs sur le répondeur.
00:31Et aujourd'hui, on va parler des matériaux biosourcés pour faire construire sa maison.
00:34Qu'est-ce que c'est et combien ça coûte surtout ?
00:36Est-ce que c'est plus cher ou pas ? En général, oui quand c'est bien, mais est-ce que ça vaut le coup ?
00:39C'est ce qu'on verra.
00:41Et puis, on va faire le tour de France des biens coups de cœur.
00:43On va aussi faire le chantier du siècle, la rénovation énergétique.
00:46Tout à fait. Au programme de la semaine, un sondage Sud Radio et IFOP
00:50qui ont interrogé les Français sur la performance énergétique de leur logement.
00:55On verra les résultats avec Laurent Permas.
00:57Exactement. Mais avant ça, comme chaque semaine, on commence avec vous,
01:00avec les infos de la semaine à retenir Bérenice.
01:03Et au programme de CNews, construction rapide de prison face à la surpopulation carcérale.
01:08C'est possible. Retour des acheteurs de second biens immobiliers.
01:11Ceux qui vendent leur maison pour en acheter une autre.
01:13Et bon plan des logements à prix cassé dans les Yvelines.
01:15Voilà, mais commençons par la solution de Gérald Darmanin,
01:19le ministre de la Justice face à la surpopulation carcérale.
01:22Et oui, vous savez que la construction de prison prend trop de temps.
01:26Eh bien, notre garde des sceaux a la solution des prisons en préfabriquée.
01:30Alors, c'est ce qu'on appelle aussi le hors-cycle à préfabrication.
01:32Je vous en avais parlé.
01:34Le ministre de la Justice mise donc sur des structures modulaires
01:37pour créer 3000 places de prison en un temps record.
01:40Il l'a dit.
01:41Je construis pour deux fois moins cher, trois fois plus vite.
01:44J'imite bien Gérald Darmanin.
01:45Donc, il s'est félicité de ça avec un coût de 200 000 euros par place de prison
01:49au lieu de 400 000 euros.
01:51Donc, une économie substantielle.
01:53Mais, qu'on ne s'y trompe pas, ce ne sont pas des prisons au rabais.
01:58Ce sont de vraies prisons construites en usines.
02:00C'est du préfabriqué.
02:02Et c'est déjà très en vogue en Angleterre ou en Allemagne.
02:05Donc, Gérard Darmanin s'est aussi rendu dans ces pays pour s'en inspirer.
02:09Et je vous rappelle que la situation est critique en France.
02:1182 152 détenus pour seulement 62 000 places.
02:16Voilà.
02:16Donc, il y a des places qui seront opérationnelles très bientôt.
02:19Le premier site préfabriqué sera installé à trois.
02:22Il y aura 50 places avant le déploiement d'une quinzaine d'autres prisons
02:27pour des semi-libertés et puis une dizaine pour courte peine.
02:31Et alors, est-ce que ces prisons-là en préfabriqué durent aussi longtemps que les prisons en durent ?
02:36C'est la question qu'on posera à notre invité qui est spécialiste du bâtiment par définition.
02:41Parlons du marché immobilier.
02:42Ceci dit, il y a du mouvement chez ceux qui veulent revendre pour acheter mieux.
02:47Tout à fait.
02:48Les voilà qui reviennent sur le marché.
02:49On les appelle donc les secondos accédants.
02:52Donc, vous l'avez dit, c'est français qui vendent leurs biens pour en acheter un nouveau.
02:55Ils ont fait leur retour après des mois de blocage.
02:58Le nombre de secondos accédants a bondi de 59% sur un an au premier trimestre 2025,
03:03selon le courtier empruntis.
03:04Les prêts relais représentent désormais 37% des prêts négociés contre 28 fin 2024.
03:10Alors, qui sont ces acheteurs ?
03:12J'ai un portrait robot.
03:13Ils sont plus jeunes, plus riches qu'avant la crise.
03:1642 ans en moyenne, 5 900 euros de revenus mensuels et 67 000 euros d'apport.
03:23Alors, malgré ce profil, on va dire, plutôt avantageux,
03:25leur budget a diminué à 391 000 contre 425 000 en 2022.
03:30Et alors, les perdants, c'est ceux qui ont acheté juste après le Covid,
03:34vous le savez, au prix fort, avec des taux bas.
03:37Parce que forcément, les prix ont baissé, les taux ont monté.
03:41Et il faut retenir quand même que pour bien acheter,
03:43il vaut mieux acheter avec un crédit un peu plus cher,
03:46mais des prix plus bas, parce que le crédit, ça se renégocie, alors que le prix non.
03:48Oui, c'est vrai.
03:49Sauf qu'on disait le contraire, quand les taux étaient bas,
03:51en disant que c'est le moment d'embratter les amis.
03:52C'est vrai, c'est vrai.
03:53C'est difficile de nous suivre.
03:55Et puis, tiens, écoutez ça.
03:57Si vous rêvez d'un bon plan immobilier,
03:59vous pouvez aller dans les Yvelines.
04:01On a une commune qui casse les prix pour ses habitants.
04:04Oui, c'est la commune de Guyancourt, dans les Yvelines.
04:07Elle met en vente une maison et trois appartements à prix cassé.
04:10Alors, au lieu de passer par une agence ou des enchères,
04:12la mairie gère elle-même la vente pour faire baisser les coûts.
04:15Résultat, les prix sont entre 15 et 30 % en dessous du marché.
04:20Alors, parmi les biens proposés,
04:21il y a des appartements de 64 m² à 225 000 euros
04:25et une maison de 82 m² avec trois chambres à 309 000 euros.
04:29Donc, ça fait 3500 euros le m² pour l'appartement
04:32et 3700 pour la maison.
04:33J'ai regardé, j'ai checké sur les portails.
04:36Et en effet, c'est une bonne affaire dans cette commune
04:38située près de Versailles et Saint-Quentin-en-Yvelines
04:40où les prix du m² sont en moyenne entre 4500 et 4700.
04:44C'est un coin sympa, c'est sécure et c'est vert.
04:46Bon, c'est parfait.
04:47Mais c'est vrai que c'est dans Saint-Quentin-en-Yvelines,
04:49vous avez une garrère à air, vous avez même une université.
04:52Attention, ceci dit, vous avez des conditions pour le bon plan, comme souvent ?
04:55Il faut habiter, il y a un cours évidemment, où il travaillait
04:58et s'engager à faire de ce bien immobilier sa résidence principale
05:02pendant au moins cinq ans.
05:03Ça va, cinq ans.
05:04Ça va, oui.
05:05Et prouver sa capacité d'emprunt aussi.
05:07Les candidatures, attention, il faut les déposer avant la semaine prochaine,
05:11avant le 25 avril.
05:12Et sachez que les primo-accédants,
05:14donc ceux qui ne sont pas encore locataires,
05:16qui veulent le devenir, seront prioritaires.
05:18Bon, écoutez, c'est bien noté.
05:20En tout cas, merci beaucoup.
05:21Bérénice, restez dans les parages.
05:23On se retrouve dans un instant avec votre invité.
05:25Olivier Salron, le président de la FFB,
05:27Fédération française du bâtiment.
05:28Est-ce que le bâtiment va mieux ?
05:30C'est ce qu'il nous dira dans un instant.
05:31A tout de suite sur Sud Radio.
05:32Votre rendez-vous 100% immobilier sur Sud Radio
05:42avec Bérénice de Villefleurio et son invité.
05:45Bonjour Olivier Salron.
05:46Bonjour.
05:47Alors, vous êtes le président de la FFB,
05:49la Fédération française du bâtiment.
05:50Merci d'être avec nous ce matin.
05:52On va parler ensemble de la conjoncture dans le bâtiment,
05:55du coût des matériaux, des métiers,
05:57puis de la rénovation énergétique.
05:59Alors, avant de nous présenter à la FFB,
06:00petite question, on revient sur ce qui s'est dit juste avant.
06:03On parlait des prisons préfabriquées,
06:06le hors-site, donc préfabriquées en prison,
06:08ce que veut mettre en place notre garde des Sceaux,
06:11Gérard Dalmanin.
06:13Est-ce que c'est des prisons qui dureront dans le temps ?
06:17C'est des prisons en kit, en préfa.
06:18Alors, la préfa, on sait très bien la faire en France.
06:21Ça, c'est très clair.
06:22J'ai vu le reportage, ça tombe très bien,
06:23hier ou avant-hier.
06:25Oui, c'est un empilement de box,
06:27plutôt pas trop mal fait.
06:28J'espère qu'ils sont à la norme R20-20,
06:30puisque nous, on nous oblige à construire
06:32avec des normes R20-20 pour les logements.
06:34Donc, j'espère que les prisonniers...
06:38Alors, de courte durée.
06:39Je n'ai pas l'impression que ce que j'ai vu en reportage
06:42soit fait pour les longues peines.
06:44C'est quand même très exécut.
06:46Mais quand même, écoutez,
06:47quand j'entends qu'il manque 20 000 places,
06:49vous l'avez dit tout à l'heure,
06:50de 80 000 à 60 000,
06:51eh bien moins 20 000 places sont préfabriquées.
06:53Nos entreprises françaises, de toute taille,
06:55sont capables de le faire sur l'ensemble du territoire.
06:57Alors, écoutez, c'est une bonne nouvelle.
06:59Maintenant, il va falloir regarder à quel prix.
07:02On a entendu le ministre.
07:05Écoutez, allons-y.
07:06Un peu divisé en deux, apparemment.
07:08Allons-y.
07:08Le marché est là.
07:09On peut en faire partout en France.
07:11Et tant mieux, sur les petites peines,
07:13ou les gens qui rentreraient le soir
07:15et qui repartiraient le lendemain matin.
07:17Ça peut être adapté.
07:18Évidemment, c'est le début.
07:21Alors, on va déjà présenter
07:22la Fédération française du bâtiment
07:24pour nos auditeurs.
07:25Donc, est-ce que vous pouvez nous dire
07:26concrètement votre rôle au quotidien
07:28auprès des artisans et des entreprises du bâtiment ?
07:31Alors, la Fédération française du bâtiment,
07:33eh bien, c'est une fédération,
07:34donc une agence dans les 101 départements français,
07:37dont les Outre-mer.
07:38Il y a 8 implantations d'Outre-mer.
07:40Je ne vais pas vous aborder de chiffres,
07:42mais quand même 52 000 entreprises.
07:4450 000 euros, qui représentent surtout,
07:47et c'est ça qui est important,
07:48les deux tiers des travailleurs
07:50dans le bâtiment en France.
07:51Plus de 800 000 salariés
07:52travaillent dans une entreprise
07:54siglée, adhérente à la FFB.
07:57Donc, voilà, un maillage territorial parfait.
07:58Et vous êtes sur le terrain ?
07:59On est sur le terrain partout.
08:01Et donc, ça tombe bien,
08:02parce qu'on est proche aussi,
08:04non seulement du terrain,
08:04mais surtout des élus locaux
08:05et des territoires vraiment
08:07les plus éloignés,
08:08les plus reculés aussi,
08:09de France et d'Outre-mer.
08:11Et franchement, on en est très, très fiers
08:12parce que ça bosse très dur.
08:14Alors là, vous parlez des entreprises adhérentes.
08:17Pourquoi un artisan ou une entreprise
08:18aurait intérêt à adhérer à la FFB,
08:21la Fédération Française du Bâtiment ?
08:22Qu'est-ce que ça lui apporte concrètement ?
08:24Parce que je vous l'ai dit,
08:25on est partout sur le territoire,
08:27mais aussi, on est structuré en régions.
08:30On a 16 régions qui fonctionnent,
08:32avec des gens qui peuvent aider les artisans.
08:35Et vous l'avez dit aussi,
08:36les artisans, c'est les deux tiers
08:37de nos adhérents.
08:38La FFB, c'est la maison des artisans.
08:4135 000 artisans chez nous.
08:44Donc voilà, c'est important,
08:45les deux tiers de nos effectifs.
08:48Et puis, bien sûr,
08:49toute une ingénierie.
08:51On le sait, le bâtiment, malheureusement,
08:53est soumis, peut-être,
08:53au secteur,
08:54aux plus de normes de réglementation
08:56et qui changent tous les quatre matins.
08:57Ça, c'est un peu discussion
08:58du café du commerce.
09:00Mais c'est vrai, malheureusement.
09:02C'est compliqué pour les artisans.
09:03On se doit d'être agiles.
09:04On se doit d'informer nos artisans
09:06et surtout les plus petites structures.
09:08Nos PME, nos ZTI
09:09et nos grands groupes
09:11ont peut-être quelquefois moins besoin.
09:13Mais avec la complexité des normes
09:15et des réglementations en France,
09:16ils ont besoin de nous.
09:17Tant mieux.
09:18On a beaucoup d'ingénieurs.
09:19On a une ingénierie qui est très haute,
09:20très forte sur la technique,
09:21mais aussi sur tout ce qui est juridique,
09:24social, formation.
09:26Et tout ça, c'est très important pour eux.
09:27Donc c'est un accompagnement global,
09:29au final.
09:29Et puis avec nous,
09:31ce qui est intéressant,
09:32c'est qu'une fois qu'on adhère,
09:33tout est gratuit.
09:34D'accord.
09:34C'est illimité.
09:37Exactement.
09:38C'est tous les ans.
09:39Et donc, c'est pas cher.
09:40Et comme dirait l'autre,
09:41ça peut rapporter énormément
09:42et très gros
09:43puisque la gestion d'une entreprise,
09:45c'est compliqué.
09:45Mais alors,
09:46la gestion d'une entreprise du bâtiment
09:47avec ces normes
09:51et tous les règlements
09:53qui arrivent les uns après les autres,
09:54quasiment tous les six mois,
09:56eh bien, il faut franchement avoir une aide.
09:58Et c'est ça,
09:59la fédération les apporte.
10:01Vous dites que c'est pas cher.
10:02Est-ce que vous pouvez nous donner,
10:03est-ce qu'on peut avoir une idée du coût
10:04pour une entreprise de l'adhésion ?
10:07C'est à peu près 200 euros par personne.
10:12Donc un entrepreneur qui est seul,
10:13c'est 200 euros pour l'année ?
10:14Voilà, exactement.
10:15À l'année ?
10:15Exactement.
10:16Ou un petit peu plus,
10:17il est tout seul,
10:17je pense que 200, 250.
10:19Mais voilà, donc...
10:20Et comment ça se passe concrètement ?
10:21Il va sur le site
10:24pour justement adhérer ?
10:25Voilà.
10:26C'est facile ?
10:27Il y a le site FFB,
10:29d'ailleurs,
10:30dans tous les départements.
10:31Et ensuite,
10:32nous avons quasiment une personne
10:34dans chaque département
10:35qui s'occupe du commerce,
10:38du développement,
10:38des conseils,
10:39qui va leur dire
10:40« Ben voilà, la fédération,
10:41vous avez 33 métiers disponibles
10:43qui sont structurés
10:45avec des informations quasi au quotidien. »
10:48Voilà.
10:48Vous n'êtes plus seul.
10:49Ce serait...
10:50D'ailleurs,
10:50ce sera peut-être le slogan
10:52que l'on va faire.
10:53Le prochain slogan.
10:55Alors, on va parler du bâtiment,
10:56justement, du secteur.
10:57Aujourd'hui,
10:58la conjoncture
10:59« Comment va le bâtiment ? »
11:00Alors, c'est vrai que l'année dernière,
11:01c'était une année très compliquée.
11:03Beaucoup d'emplois perdus.
11:03Je crois que c'était 50 000 au final.
11:0550 000 emplois.
11:06Alors, on a été un petit peu meilleurs
11:07et tant mieux.
11:08On n'en a perdu que 30,
11:09mais quand même que 30 000.
11:1150 000, c'était les estimations.
11:12Voilà.
11:12Et 50 000,
11:13ça va sûrement être cette année.
11:15Alors, le bâtiment,
11:16écoutez,
11:16je vous dis,
11:18la vérité a été plutôt
11:20sur une bonne phase
11:21jusqu'à fin 2023
11:22parce qu'on a réussi
11:24la relance et la reprise
11:25après Covid,
11:26malgré tout ce qu'on a connu.
11:27Et je suis venu ici plusieurs fois
11:28pour vous le dire,
11:29la crise des matériaux,
11:30la crise de l'énergie,
11:31la guerre en Ukraine,
11:32etc.
11:32L'inflation, etc.
11:34Et les taux d'intérêt.
11:35Mais,
11:35vous m'entendez souvent
11:36depuis maintenant
11:37un an et demi, deux ans,
11:38en disant,
11:38attention,
11:382024 va être pas bon.
11:402025 va être mauvais.
11:42Pourquoi ?
11:43Vous savez tous,
11:44quand on fait un permis de construire,
11:46quand on signe un permis de construire,
11:48on n'a les effets
11:48que deux ans après,
11:49quasiment.
11:50Donc,
11:51aujourd'hui,
11:51on n'a pas du tout signé
11:52de permis de construire
11:53depuis deux ans et demi.
11:54Donc,
11:54la crise,
11:55elle arrive.
11:55C'est mathématique.
11:56C'est des temps longs,
11:57en fait.
11:58Exactement.
11:58Je dis souvent,
11:59le bâtiment,
11:59c'est un paquebot,
12:00à partir du moment
12:01où on met les clés dedans,
12:02eh bien,
12:02on n'ouvre la porte
12:03que deux,
12:03trois ans après.
12:05Et malheureusement,
12:05c'est ce qui se passe aujourd'hui.
12:07On l'avait prévu.
12:08Alors,
12:08c'est un petit peu moins violent,
12:10mais quand même,
12:1130 000 salariés de moins,
12:1214 000 entreprises
12:14sur le carreau
12:14l'année dernière,
12:15beaucoup d'artisans,
12:16d'ailleurs.
12:17Une énorme majorité
12:18d'artisans,
12:19de petites entreprises
12:20qui ont mis la clé
12:20sous la porte.
12:21C'est quel type
12:21d'entreprise
12:22ou d'artisans,
12:23des plombiers,
12:23par exemple,
12:24des couvreurs ?
12:25C'est un peu tout le monde.
12:26Aujourd'hui,
12:27là,
12:27c'est beaucoup le gros œuvre.
12:28Vous savez,
12:29les maçons.
12:29Pourquoi ?
12:30Parce qu'ils ont fini
12:30leur chantier
12:31il y a quelques semaines,
12:32sinon quelques mois.
12:33Et comme ils n'ont pas
12:34de carnet de commandes,
12:35ils ne recommencent pas,
12:36ils ne plantent pas la grue
12:37sur le chantier d'après
12:39et ils attendent.
12:40Alors,
12:40c'est pour ça qu'en 2025,
12:41malheureusement,
12:42nous attendons 50 000 salariés de moins.
12:45En tout,
12:46les deux années cumulées ?
12:48Exactement.
12:51Depuis l'année 2020,
12:52ce qui a été quand même
12:52assez surprenant,
12:54mais très fort
12:55pour ce secteur-là.
12:56On a mis notre contribution
12:58à l'effort national
12:59et aussi en fiscalité.
13:01Aujourd'hui,
13:02voilà.
13:02Et nous avons quand même
13:04l'espoir,
13:04quand j'ai intitulé
13:05une éclaircie sûrement
13:07pour fin d'année et 2026,
13:09c'est qu'on a eu
13:10un bon budget
13:10qui a été accordé
13:12au bâtiment cette année.
13:13Donc la loi de finances 2025.
13:14Exactement.
13:15Avec laquelle,
13:16sur laquelle on a travaillé
13:17énormément,
13:18avec la ministre
13:18du Logement actuel
13:20et puis aussi avec un gouvernement
13:22qui comporte en son sein
13:23beaucoup de personnalités,
13:26d'expériences,
13:27qui ont été maires,
13:28qui ont été dans les collectivités
13:29territoriales.
13:30Et ça,
13:31il n'y a pas de secret.
13:31Quand on a été sur le terrain,
13:33dans un conseil municipal,
13:34quand on a vu
13:35les habitants,
13:36nos concitoyens,
13:37on sait qu'ils ont besoin
13:38de logement.
13:39Et à toutes les franges
13:40de la population,
13:41que ce soit les jeunes,
13:42les moins jeunes,
13:43le logement social,
13:44et les plus vieux
13:45pour adapter leur logement
13:46pour qu'ils restent chez eux,
13:47il y a une demande énorme,
13:49encore,
13:50du neuf,
13:50bien sûr,
13:51et bien sûr,
13:52de la rénovation énergétique.
13:53Alors vous parlez juste,
13:54là je rebondis,
13:54vous parlez de la loi de finances 2025,
13:56un sujet brûlant
13:57qui en fait partie,
13:58le sujet chaud du moment,
14:00la TVA
14:00pour les auto-entrepreneurs.
14:02Alors le gouvernement
14:03voulait baisser
14:05le seuil
14:07de franchise de TVA.
14:08Je rappelle qu'en ce moment,
14:10aujourd'hui,
14:11les auto-entrepreneurs
14:12n'ont pas à facturer la TVA
14:13tant qu'ils ne dépassent pas
14:14un certain seuil
14:15de chiffre d'affaires.
14:15Donc actuellement,
14:16c'est 30 700,
14:1737 500 euros,
14:19je vais y arriver,
14:19pour les prestations
14:20de services artisanales
14:21et commerciales.
14:2285 000 pour la vente
14:23de marchandises.
14:24Donc le gouvernement
14:25voulait l'abaisser
14:26à 25 000 euros
14:27de chiffre d'affaires,
14:28mais l'opposition
14:29a été très très forte.
14:31Qu'est-ce que vous en pensez ?
14:31Donc la décision
14:32a été reportée en fait,
14:35ça a été mis de côté ?
14:36Oui, je l'ai jusqu'au 1er juin.
14:371er juin.
14:38Nous, on est clair
14:40dans nos baskets
14:41et on est surtout clair,
14:44on est dans le couloir
14:45depuis l'année 2009.
14:47Depuis la création
14:47de la micro-entreprise
14:48à l'époque
14:49ou d'autres entrepreneurs,
14:50on a toujours dit
14:51ce système n'est pas adapté
14:52au bâtiment.
14:54Il y a des gens
14:54qui font ça,
14:55une activité supplémentaire.
14:57Le prof de sport
14:58qui va faire
14:59de la plomberie,
15:00de la peinture
15:00ou isoler une toiture.
15:02Je ne sais pas
15:03ce qu'il vient faire
15:03dans le bâtiment.
15:04J'adore les profs de sport,
15:05j'en ai dans ma famille.
15:06Ce n'est pas le problème.
15:07Et puis après,
15:08il y a celui
15:08qui s'installe
15:10tout seul
15:11et qui va bénéficier
15:12davantage
15:13de simplification
15:14par rapport à,
15:16malheureusement,
15:16tous les autres artisans
15:17que l'on avait,
15:18des centaines de milliers
15:19d'artisans
15:20qui, eux,
15:21sont dans une fiscalité classique
15:22et qui, eux,
15:23travaillent depuis 20 ans,
15:2430 ans
15:25sur la même fiscalité.
15:26Donc, en fait,
15:27il y a quand même
15:28une concurrence pour nous
15:29qui est déloyale.
15:31Après,
15:31on est toujours resté
15:32dans notre couloir
15:33depuis maintenant
15:34plus de 15 ans,
15:35c'est-à-dire,
15:36comme les agriculteurs,
15:38comme le secteur médical,
15:41eh bien,
15:41le secteur du bâtiment
15:42s'est bourré,
15:44on le sait,
15:46de règlements,
15:47de normes,
15:48d'assurances,
15:49et pas exotiques,
15:50il faut avoir
15:50des assurances costaudes,
15:52de qualifications,
15:53d'apprentissage,
15:55voilà.
15:55Donc, on a toujours milité
15:56pour ça,
15:57c'est-à-dire,
15:57le délai,
15:58pour nous,
15:59mais pas les autres,
15:59moi, je ne parle pas
16:00des autres entrepreneurs.
16:01Donc, que le bâtiment ?
16:02Quelle est votre proposition ?
16:03Donc, un abaissement
16:03du seuil de la télé ?
16:05Moi, j'ai pris beaucoup
16:05de tout ce qu'on veut,
16:06d'insultes,
16:07de machins, etc.
16:08Parce que, oui,
16:09je comprends la détresse
16:10de beaucoup de micro-entrepreneurs.
16:12Mais, en tout cas,
16:12dans le bâtiment,
16:13pour moi,
16:13il faut qu'on respecte
16:15des critères.
16:15Et il faut que ce métier-là,
16:17enfin,
16:17cette structure-là,
16:19soit un tremplin
16:20pour aller vers
16:21l'entrepreneuriat classique.
16:23Si on veut rester tout seul,
16:24on reste tout seul.
16:25Si on veut employer
16:26des apprentis,
16:27on les emploie.
16:28Si on veut employer du monde,
16:29eh bien, on progresse.
16:30Mais, aujourd'hui,
16:31on en est là.
16:32Le 1er juin,
16:33on ne sait pas
16:33ce qui va sortir du chapeau.
16:35Le Sénat est contre,
16:36en tout cas,
16:36pour l'instant.
16:37Le Sénat a dit
16:38d'abandonner cette réforme.
16:39Donc, vous,
16:39vous militez pour quoi ?
16:40Ce n'est pas moi
16:40qui fais les lois,
16:41malheureusement.
16:41Je ne suis pas Premier ministre.
16:42Quel message
16:43vous faites passer
16:44à ceux qui font les lois ?
16:45Tiens, il vous écoute
16:46sur Sud Radio en ce moment.
16:47Écoutez,
16:47le bâtiment,
16:48on demande ça
16:48depuis 15-16 ans.
16:50L'amendement
16:50qui concernait le bâtiment
16:51a été déposé
16:52par la FFB,
16:53par d'autres députés.
16:57Et nous,
16:57nous assumons la chose.
16:59On a proposé tout ça,
17:01mais ça fait 15 ans
17:01qu'on demande ces choses-là.
17:03Eh bien, c'est passé.
17:04Maintenant,
17:05il faut l'appliquer.
17:06Sinon, ça serait,
17:07je le dis,
17:08pour le secteur du bâtiment,
17:09une injustice.
17:10Donc, une TVA
17:10à partir de 1 euro,
17:11c'est ça ?
17:12Alors,
17:12on peut aller jusqu'à 1 euro.
17:14Je ne sais pas
17:15si on va l'obtenir
17:15en ce moment.
17:17C'est ce que vous proposez,
17:17en tout cas.
17:18Bien sûr,
17:18mais ça sera sûrement
17:1925 000,
17:20c'est-à-dire l'amendement
17:21qu'on avait déposé
17:22à la base.
17:23Merci beaucoup
17:23d'être intervenu
17:24sur Sud Radio.
17:25Un mot aussi,
17:25on a parlé des emplois créés,
17:27des emplois sauvés aussi.
17:28Il y a beaucoup de postes
17:29à pourvoir,
17:30par définition,
17:30dans le bâtiment.
17:31Quels sont les métiers
17:32dans lesquels
17:33il y a le plus de travail
17:34aujourd'hui ?
17:34Alors,
17:35dans le bâtiment,
17:36on est sur des cycles d'emplois
17:37et des cycles d'activités.
17:44compliqués.
17:44Donc,
17:44quand on m'entend dire
17:46oui,
17:46on a perdu 30 000 salariés
17:47l'année dernière,
17:48il y en a beaucoup
17:49qui n'ont pas été remplacés.
17:50Voilà.
17:50Il y a eu des intérimaires,
17:51malheureusement,
17:52qui n'ont pas été pris.
17:53Il y a des jeunes
17:53qui se demandent
17:54si j'ai un discours trop négatif,
17:56je ne vais pas aller dans le bâtiment
17:56alors que même en 2025,
17:58on va en perdre 50 000.
17:59Eh bien,
17:59je dis non,
18:00il faut y aller
18:00parce que le bâtiment,
18:01ce sont des cycles
18:02et si ça se trouve,
18:03et j'en suis certain,
18:04en 2026,
18:042027,
18:052028,
18:05quand on va reprendre,
18:06effectivement.
18:07Il y aura besoin
18:07du personnel.
18:08Et de tout,
18:09du manœuvre
18:10et de tous les secteurs
18:11d'activité.
18:12C'est ça qui est important.
18:13Et sachant qu'aujourd'hui,
18:1520% des apprentis
18:16travaillent
18:17dans le secteur supérieur,
18:18c'est-à-dire qu'ils sont post-bac.
18:20Dans le bâtiment,
18:21il y a 20% des apprentis
18:22qui ont dépassé
18:23le niveau du bac,
18:24ce qui est extraordinaire.
18:25Ça veut dire que nos métiers
18:26changent et sont innovants.
18:27Exactement.
18:28Puis en plus,
18:29c'est toujours en début de mandat
18:30que les maires bâtisseurs
18:32se révèlent dans les villes.
18:33Donc,
18:33il faut en profiter.
18:34Vous aurez du travail,
18:35heureusement,
18:35juste après les municipales.
18:36Merci à vous.
18:37Merci.
18:37Restez avec nous, Bérénice.
18:38On se retrouve dans un instant.
18:39On répond aux questions
18:40de nos auditeurs
18:41sur le 0826 300 300.
18:43Sur les matériaux biosourcés,
18:44à quoi ça sert
18:45et combien ça coûte ?
18:47Basile,
18:48votre application
18:48de recherche immobilière
18:50présente
18:50Sud Radio.
18:52Parlons Imo.
18:53Jusqu'à 10h,
18:54on parle de votre logement
18:55avec toute l'équipe
18:56de Radio Imo
18:57et Bérénice de Ville-Fleurio.
18:58Dans quelques instants,
18:59on va faire le Tour de France
19:00des biens coup de cœur.
19:01On vous proposera des biens achetés.
19:03On va aussi parler du chantier du siècle,
19:04la rénovation énergétique
19:06avec Laurent Permas
19:07dans un instant.
19:08Mais tout de suite,
19:08on écoute le répondeur.
19:10Avec la Massif,
19:11économiser en changeant
19:12d'assurance de prêt immobilier.
19:13Conditions sur Massif.fr.
19:15La Massif présente
19:16Sud Radio.
19:17Parlons Imo.
19:18Ça vous concerne.
19:19Beaucoup de questions
19:20comme chaque semaine
19:21sur le 0826 300 300.
19:23Cette semaine,
19:24on parle de matériaux
19:25de construction, Bérénice.
19:27Tout à fait.
19:28C'est Diane
19:28qui nous a laissé un message.
19:29Elle était en train
19:30d'acheter un terrain
19:30pour faire construire sa maison.
19:32Elle essaie de faire attention
19:33à l'environnement.
19:34Elle a beaucoup entendu parler
19:35de construction durable
19:36et de matériaux biosourcés.
19:39Mais elle ne sait pas vraiment
19:40ce que sont ces matériaux.
19:42Elle se demande
19:43si c'est réellement écolo,
19:45efficace
19:46et si c'est aussi accessible.
19:48On fait le point
19:49avec notre experte
19:50Anne-Lise Lémery.
19:51Bonjour.
19:53Oui, bonjour Bérénice.
19:54Bienvenue.
19:55Vous êtes architecte
19:56fondatrice
19:57de Cycle de Ville
19:58spécialisée en conception
19:59bioclimatique,
20:00aménagement durable
20:01et réemploi
20:02des matériaux de construction.
20:03Alors, Anne-Lise,
20:04c'est quoi un matériau biosourcé ?
20:07Alors, un matériau biosourcé,
20:08c'est un matériau
20:09qui incorpore
20:09une majorité
20:10de matériaux
20:11d'origine animale
20:12ou végétale
20:12à la différence
20:13de la plupart
20:14des matériaux de construction
20:15qui sont plutôt
20:16des dérivés
20:17d'hydrocarbures
20:17ou de matières minérales.
20:19Mais est-ce que vous avez
20:19un exemple à nous donner ?
20:20Parce qu'animal,
20:21c'est bizarre quand même.
20:23Alors, c'est par exemple
20:24ce qu'on trouve
20:25donc des laines de bois,
20:26des laines de chanvre,
20:27des laines de lin,
20:28beaucoup de fibres
20:29d'origine végétale.
20:31Mais ça peut être aussi
20:32d'origine animale,
20:33par exemple,
20:33la laine de mouton.
20:35Voilà, on a une grande
20:37diversité de possibilités.
20:39Et alors,
20:39quels sont les avantages
20:41à utiliser un matériau biosourcé
20:43pour sa maison, par exemple ?
20:45Alors, le gros avantage,
20:47c'est évidemment
20:48l'impact climatique,
20:50en tout cas la réduction
20:51des impacts climatiques
20:51puisque du coup,
20:52la production de ces matériaux
20:54ne consomme absolument
20:56aucun dérivé d'hydrocarbures,
20:57contrairement aux autres,
20:59comme je vous disais
20:59au préalable.
21:00Et donc,
21:01c'est neutre
21:02et on utilise simplement
21:04des processus
21:05de production naturelle.
21:07Donc,
21:07tout est produit
21:07par le monde vivant.
21:10D'accord.
21:11Est-ce qu'il y a
21:11des inconvénients
21:13à utiliser
21:13du biosourcé ?
21:15Alors,
21:16je ne dirais pas
21:17que c'est vraiment
21:17un inconvénient.
21:18Il y a plutôt
21:19une sensibilité
21:20puisque ce sont
21:20des matériaux
21:21hygrophiles.
21:23Donc,
21:23ils ont une très
21:23forte sensibilité
21:24à l'eau.
21:25Donc,
21:25ça suppose en effet
21:26une attention
21:27dans la conception
21:28et des points de détail
21:30qui vont être bien
21:31apprémentés
21:31et mis en œuvre
21:32par des professionnels
21:33évidemment formés
21:35et compétents.
21:35Est-ce qu'il y a par exemple
21:36un risque plus grand
21:37d'infiltration
21:39ou de choses comme ça ?
21:41Alors,
21:41en réalité,
21:43non.
21:43Si l'isolant
21:44est posé correctement,
21:46il n'y a aucun risque.
21:47Mais effectivement,
21:48on va,
21:49mais de la même manière
21:49qu'on ne poserait pas
21:50non plus une naine de verre
21:51posée au sol,
21:53l'isolant va être
21:54plus sensible.
21:55Donc,
21:55disons que la moindre
21:57erreur de réalisation,
21:59elle va forcément
21:59se voir plus vite
22:01et l'isolant
22:02va plus forcément
22:03prendre l'eau
22:03qu'un isolant
22:05de type laine minérale,
22:07laine de bois
22:08ou laine de chanvre
22:08pardon,
22:09laine de verre
22:11ou laine minérale.
22:12Il faut que ce soit
22:13bien installé en fait.
22:14Et alors,
22:15côté budget,
22:16est-ce que construire
22:17ou rénover
22:17avec des matériaux biosourcés,
22:19ça coûte plus cher ?
22:21Alors,
22:21ça c'est une grande question.
22:23En réalité,
22:24oui,
22:25il y a un léger
22:26impact financier
22:27bien que
22:27on peut dire
22:29que depuis un an
22:30ou deux,
22:30tout ça
22:30se lisse un peu
22:32avec l'augmentation
22:32des prix
22:33des matériaux
22:34en tout genre.
22:36On dit classiquement
22:37qu'on a,
22:37on va dire,
22:3810 à 15% de plus
22:39pour une laine de bois
22:40par exemple
22:41que pour une laine de verre.
22:43Le vrai sujet,
22:45c'est que
22:45quand on intègre
22:47des matériaux biosourcés,
22:48bien souvent,
22:48on a aussi
22:48ce qu'on appelle
22:49une approche
22:49de sobriété.
22:51Donc,
22:52on va réfléchir
22:53à ne pas mettre en œuvre
22:54des matériaux
22:55qui n'ont pas
22:55d'utilité particulière
22:56ou par exemple
22:57construire
22:58en ossature porteuse
23:00en remplissage biosourcés
23:01et bien moins impactant
23:03et potentiellement
23:05moins cher
23:05que d'avoir
23:06un voile béton
23:07entier
23:07avec un doublage
23:08par une laine.
23:09Voilà,
23:09donc c'est aussi,
23:10je dirais,
23:11un équilibre global
23:11au niveau du projet
23:12qu'il faut trouver.
23:13D'accord.
23:14Eh bien,
23:14merci beaucoup
23:15Anise Lémari,
23:16fondatrice de Cycle de Ville
23:18et architecte.
23:19Et vous tous
23:20qui nous écoutez,
23:20vous posez vos questions
23:21sur le répondeur
23:22de Sud Radio
23:230826 300 300.
23:24Sud Radio,
23:25parlons immo,
23:26ça vous concerne.
23:29Avec la Massif,
23:30changez votre assurance
23:31de prêt immobilier
23:32et économisez.
23:33Conditions sur Massif.fr.
23:35Allez,
23:35tout de suite,
23:35on attaque
23:36le chantier du siècle.
23:38Avec Sofinko,
23:39baissez votre consommation
23:40d'énergie
23:41en lançant vos travaux
23:42d'éco-rénovation.
23:42Sofinko présente
23:44Sud Radio,
23:46parlons éco-rénovation.
23:48Avec Laurent Permas.
23:49Eh oui,
23:50la rénovation énergétique,
23:51le chantier du siècle.
23:52Chaque semaine,
23:53vos questions
23:53et nous y répondons.
23:55Laurent Permas,
23:56vous êtes directeur
23:57de Sofinko Éco Transition.
23:59Merci d'être avec nous.
24:00Alors cette semaine,
24:00on va revenir,
24:01si vous le voulez bien,
24:02sur le sondage
24:03que nous avons réalisé
24:04avec l'Institut IFOP
24:06sur les Français
24:07et la performance énergétique
24:08de leur logement.
24:09Alors,
24:09sondage dont vous avez parlé
24:11lors de la première étape
24:12du Tour de France
24:13de l'éco-rénovation
24:14à Bordeaux
24:15la semaine dernière.
24:16Et une première question
24:17posée,
24:18Laurent,
24:18connaissez-vous
24:19la performance énergétique
24:21de votre logement ?
24:22Bonjour,
24:23Bérenine Saoui.
24:24La question était importante,
24:26notamment avec le DPE.
24:27Ils sont 68%
24:29à dire tout simplement
24:30qu'ils ne connaissent pas
24:31à la fois le DPE
24:32et leur note
24:33ou l'étiquette.
24:34C'est extrêmement important,
24:35c'est surprenant.
24:37Alors,
24:37on le rappelle,
24:37le DPE,
24:38c'est un diagnostic
24:39de performance énergétique.
24:41C'est cette fameuse étiquette
24:42avec une lettre
24:43qui va de A à G
24:44que vous pouvez voir notamment
24:45puisqu'il est obligatoire
24:46depuis 2022
24:48sur toutes les annonces immobilières
24:50lorsque vous passez
24:51en fait les vitrines.
24:52Et le G,
24:53on rappelle,
24:54interdit à l'allocation
24:55depuis le 1er janvier 2025.
24:58Et alors,
24:59le DPE,
24:59le diagnostic
25:00de performance énergétique,
25:02vous l'avez dit,
25:02est obligatoire
25:03avec l'audit énergétique.
25:04La porte d'entrée
25:05des travaux de rénovation
25:06est engagée.
25:08Donc,
25:09si c'est très important
25:09de bien connaître
25:10la performance énergétique
25:13de son logement,
25:13vous nous le confirmez.
25:15C'est un peu
25:16le point de départ
25:16puisque les Français
25:18ont tendance
25:18à surestimer en plus
25:19cette étiquette.
25:21Ils sont 13%
25:22à penser qu'ils sont A
25:23en termes de lettres.
25:25C'est vraiment,
25:26c'est le neuf là.
25:26Ils sont au neuf en fait.
25:27Et c'est 2% en fait
25:30dans la réalité
25:30des habitations
25:31qui le sont.
25:33Donc en fait,
25:33c'est un point de départ
25:34puisque c'est infaillible
25:35en tout cas le DPE
25:36puisqu'il faut connaître
25:38votre performance énergétique.
25:40Ça coûte environ
25:41250 euros.
25:42Les prix sont...
25:42C'est vraiment infaillible maintenant ?
25:44Alors,
25:44le DPE...
25:44Ça n'a pas toujours été.
25:45C'est obligatoire.
25:46On est obligé de passer par là.
25:47C'est obligatoire.
25:47Vous devez le déclarer.
25:48En tout cas,
25:49il y a une base
25:49gérée notamment par l'ADEME
25:51puisqu'il y a
25:53des anciens DPE
25:54qu'il faut renouveler.
25:56Aujourd'hui,
25:56c'est un dispositif
25:57qui est clair
25:58qui permet d'avoir
25:59une note,
26:00une étiquette
26:00et si on souhaite
26:02aller plus loin,
26:03on fait un audit énergétique.
26:04Ça, c'est beaucoup plus précis
26:05puisque ça va pointer
26:06notamment...
26:07Les travaux à faire.
26:08Les travaux à faire
26:09et la stratégie.
26:11Oui.
26:11Et c'est plus cher en revanche.
26:12C'est plus cher.
26:13C'est autour de 400,
26:15500 euros.
26:15Ça dépend.
26:15Là aussi,
26:16les prix sont libres
26:17mais vous pouvez aussi
26:17les intégrer dans les aides
26:19en termes de...
26:20Alors,
26:20la deuxième question
26:21de notre sondage
26:22portait plutôt
26:24sur les travaux.
26:24et quels sont les résultats
26:26du sondage ?
26:27Alors,
26:28les travaux,
26:29en fait,
26:30ils sont 28%
26:32à penser qu'ils vont
26:34en tout cas
26:35engager des travaux.
26:37C'est assez peu,
26:38notamment...
26:39Alors,
26:40ça dépend
26:40comment on voit
26:41le verre
26:41à moitié vide
26:41ou à moitié plein
26:42mais c'est relativement
26:44faible
26:45lorsqu'on voit
26:46en fait
26:46tout l'engagement
26:48qu'il y a,
26:48notamment la déperdition,
26:50le pouvoir d'achat
26:51et la dépendance
26:52aux énergies.
26:54Alors,
26:54c'est clair que
26:55ce n'est pas une priorité
26:56pour les Français.
26:56Pourquoi ?
26:57Parce que,
26:57tout simplement,
26:58il y a un sujet
26:59de pouvoir d'achat,
27:00les gains sont
27:01plus ou moins
27:02à moyen terme,
27:03ce n'est pas immédiat,
27:05les aides financières
27:06ne sont pas forcément
27:07très bien connues,
27:09notamment,
27:10et puis le reste à charge,
27:11il est important.
27:12Je vous rappelle
27:12que lorsqu'on veut
27:13s'engager sur le photo
27:14le taïque
27:15ou une pompe à chaleur,
27:17c'est plusieurs
27:17milliers d'euros.
27:19Plusieurs années
27:20pour que ça devienne rentable.
27:20Ça finit toujours
27:22par le devenir,
27:22en revanche.
27:23Tout à fait.
27:24Ensuite, Laurent,
27:24on a demandé aux Français
27:25à qui ils faisaient confiance
27:27pour les accompagner
27:28dans leur processus
27:29de rénovation énergétique.
27:30C'est quoi ?
27:30C'est très intéressant,
27:31cette question.
27:32C'est la notion
27:32de tiers de confiance.
27:34Puisqu'ils doivent,
27:35justement,
27:36se tourner vers
27:37un tiers de confiance,
27:38eh bien,
27:38c'est l'État,
27:39en premier lieu,
27:40avec 40% qui répondent
27:41« je fais confiance à l'État ».
27:43C'est lui de me dire
27:44ce que je dois faire.
27:44Je fais confiance à France Rénov',
27:46on en parle régulièrement
27:47dans nos chroniques.
27:48Ensuite,
27:48ils sont 33% à dire
27:50« artisan ».
27:51Vous voyez là aussi
27:52l'artisan,
27:53notamment RGE.
27:54Attention.
27:55Reconnu garant de l'environnement.
27:56C'est l'obligation
27:57pour toucher les aides.
27:59Et puis,
27:59troisième position,
28:00la mairie avec 14%,
28:02vient derrière la banque
28:04avec 7%.
28:05Donc,
28:06on voit que le tiers de confiance,
28:07c'est l'État,
28:08c'est France Rénov'.
28:09Ce qui est logique.
28:10Voilà.
28:10Et puis,
28:10c'est l'artisan.
28:11Il ne faut pas l'oublier,
28:12notamment RGE.
28:13Merci beaucoup,
28:14Laurent Permas,
28:15de nous avoir éclairé
28:16sur ce front de sondage
28:17qu'il y a retrouvé,
28:18évidemment,
28:18sur Internet.
28:19Il faut pour Sud Radio,
28:21notamment à bientôt,
28:22mon cher Laurent.
28:26Et on termine
28:32par un tour
28:32de France Express,
28:33des biens coups de cœur.
28:34Et oui,
28:34allez,
28:35rapidement,
28:35je vous emmène
28:36à côté de Lyon,
28:37Jean-Marie.
28:37Vous savez que j'aime
28:38beaucoup cette ville.
28:39On file à Brignet,
28:40une commune
28:40à 15 kilomètres
28:41au sud-ouest,
28:42entre la vallée du Rhône
28:43et les plateaux
28:44des monts du Lyonnais.
28:45Magnifique.
28:46Je vous ai trouvé
28:46un appartement
28:47de 82 mètres carrés,
28:494 pièces au calme,
28:50entouré de verdure.
28:51Je sais que vous aimez ça.
28:52Un appartement bien situé
28:53à 500 mètres des commerces.
28:55Notre appartement
28:56vient d'être refait à neuf.
28:57Tiens,
28:57ça,
28:57c'est intéressant pour Laurent,
28:58DPE de D.
29:00Et puis,
29:01alors,
29:01il coûte 315 000 euros.
29:03Il a été proposé
29:04par Basile.
29:05Je vous ai fait
29:06une petite simulation
29:06de financement
29:07avec un apport
29:08de 20 %,
29:08soit 63 000 euros.
29:10Sur 25 ans,
29:11à 3,5 %,
29:12vous pouvez estimer
29:13des mensualités
29:13de remboursement
29:14à 1 262 euros.
29:16Formidable.
29:17Merci beaucoup.
29:18Deuxième bien ?
29:18Deuxième bien rapidement
29:19dans le sud,
29:20parce que je sais
29:20qu'on a besoin de soleil.
29:22A hier,
29:23une maison,
29:23cette fois-ci,
29:24une maison ancienne,
29:25mais refaite aussi entièrement.
29:27Je ne me casse pas la tête.
29:28C'est bien rare quand même.
29:28Ce n'est pas facile à trouver ça.
29:29Tout à fait.
29:30En plus,
29:30c'est très joli
29:31au fond d'un appasse.
29:32Il y a une charmante bâtisse
29:33de 100 mètres carrés
29:34sur une parcelle
29:35de 250 mètres carrés.
29:36il y a un étage
29:38et là,
29:39le DPE aidé également.
29:40Une maison proposée
29:41par Foncia
29:41à 398 000 euros.
29:44Là,
29:44avec 20%,
29:45c'est 79 600
29:46sur 25 ans,
29:483,5 toujours.
29:48Vous pouvez avoir
29:49des mensualités
29:50de 1 660 euros.
29:51Écoutez,
29:52c'est formidable tout ça.
29:53Merci beaucoup
29:54Bérénice de Ville-Floriot.
29:56On embrasse
29:56tout le reste de l'équipe
29:57d'ailleurs,
29:58ceux qui sont en vacances
29:59comme Grégoire Daricot
30:00ou Sylvain Lévy-Valency.
30:02On vous dit
30:03à mardi prochain
30:04parce que cette émission
30:05sera rediffusée
30:06sur Radio Imo
30:07à partir de midi,
30:08on est d'accord ?
30:09Tout à fait.
30:09Et puis pour le reste,
30:10on vous souhaite
30:11une excellente semaine.
30:12Ce sera à retrouver
30:12en podcast
30:13sur sudradio.fr.
30:14On se retrouve
30:15samedi prochain.
30:15Eh bien,
30:16avec plaisir Jean-Marie.