Avec Olivier Salleron, Président de la Fédération Française du Bâtiment
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NewsTranscription
00:00Bonjour Olivier Saleron. Bonjour.
00:02Alors vous êtes le président de la FFB, la Fédération Française du Bâtiment.
00:05Merci d'être avec nous ce matin.
00:06On va parler ensemble de la conjoncture dans le bâtiment,
00:10du coût des matériaux, des métiers, puis de la rénovation énergétique.
00:13Alors avant de nous présenter la FFB, petite question, on revient sur ce qui s'est dit juste avant.
00:18On parlait des prisons préfabriquées, le hors-site, donc préfabriquées en prison,
00:23ce que veut mettre en place notre garde des Sceaux, Gérard Darmanin.
00:26Est-ce que c'est des prisons qui dureront dans le temps ?
00:31C'est des prisons en quitte, en préfa.
00:33Alors la préfa, on sait très bien la faire en France, ça c'est très clair.
00:36J'ai vu le reportage, ça tombe très bien, hier ou avant-hier.
00:39Oui, c'est un empilement de box, plutôt pas trop mal fait.
00:42J'espère qu'ils sont à la norme RE-2020, puisque nous on nous oblige à construire
00:47avec des normes RE-2020 pour les logements.
00:49Donc j'espère que les prisonniers...
00:52Alors de courte durée.
00:53Je n'ai pas l'impression que ce que j'ai vu en reportage soit fait pour les longues peines.
00:59C'est quand même très exécut.
01:00Mais quand même, écoutez, quand j'entends qu'il manque 20 000 places,
01:03vous l'avez dit tout à l'heure, de 80 000 à 60 000,
01:06eh bien moins 20 000 places sont préfabriquées.
01:08Nos entreprises françaises, de toute taille, sont capables de le faire sur l'ensemble du territoire.
01:12Écoutez, c'est une bonne nouvelle.
01:14Maintenant, il va falloir regarder à quel prix.
01:17On a entendu le ministre.
01:20Écoutez, allons-y.
01:21C'est divisé en deux, apparemment.
01:22Allons-y.
01:23Le marché est là.
01:24On peut en faire partout en France.
01:25Et tant mieux sur les petites peines,
01:28ou les gens qui rentreraient le soir et qui repartiraient le lendemain matin.
01:31Ça peut être adapté.
01:33Évidemment, c'est le début.
01:35Alors, on va déjà présenter la Fédération Française du Bâtiment pour nos auditeurs.
01:39Donc, est-ce que vous pouvez nous dire concrètement votre rôle au quotidien,
01:43auprès des artisans et des entreprises du bâtiment ?
01:46Alors, la Fédération Française du Bâtiment,
01:47eh bien, c'est une fédération, donc une agence dans les 101 départements français,
01:52dont les Outre-mer.
01:53Il y a huit implantations d'Outre-mer.
01:55Je ne vais pas vous aborder de chiffres, mais quand même 52 000 entreprises.
01:58Cette thèse.
01:59Oui, 52 000 entreprises qui représentent surtout, et c'est ça qui est important,
02:03les deux tiers des travailleurs dans le bâtiment en France.
02:05Plus de 800 000 salariés travaillent dans une entreprise siglée,
02:09adhérente à la FFB.
02:11Donc, voilà, un maillage territorial parfait.
02:13Et vous êtes sur le terrain ?
02:14On est sur le terrain partout.
02:16Et donc, ça tombe bien parce qu'on est proche aussi,
02:18non seulement du terrain, mais surtout des élus locaux
02:20et des territoires vraiment les plus éloignés,
02:23les plus reculés aussi de France et d'Outre-mer.
02:25Et franchement, on en est très, très fiers parce que ça bosse très dur.
02:29Alors là, vous parlez des entreprises adhérentes.
02:31Pourquoi un artisan ou une entreprise aurait intérêt à adhérer à la FFB,
02:35à la Fédération Française du Bâtiment ?
02:37Qu'est-ce que ça lui apporte concrètement ?
02:39Parce que, je vous l'ai dit, voilà, on est partout sur le territoire,
02:42mais aussi, on est structuré en régions.
02:44On a 16 régions qui fonctionnent,
02:47avec des gens qui peuvent aider les artisans.
02:50Et vous l'avez dit aussi, les artisans, c'est les deux tiers de nos adhérents.
02:53La FFB, c'est la maison des artisans.
02:5635 000 artisans chez nous.
02:58Donc, voilà, c'est important, les deux tiers de nos effectifs.
03:02Voilà.
03:02Et puis, bien sûr, toute une ingénierie.
03:05On le sait, le bâtiment, malheureusement, est soumis, peut-être,
03:08au secteur, aux plus de normes de réglementation et qui changent tous les 4 matins.
03:12Ça, c'est un peu discussion du café du commerce.
03:14Mais c'est vrai, malheureusement.
03:16C'est compliqué pour les artisans.
03:17On se doit d'être agiles, on se doit d'informer nos artisans et surtout les plus petites structures.
03:22Bon, nos PME, nos ETI et nos grands groupes ont peut-être quelquefois moins besoin.
03:27Mais avec la complexité des normes et des réglementations en France,
03:30ils ont besoin de nous.
03:32Tant mieux.
03:32On a beaucoup d'ingénieurs.
03:33On a une ingénierie qui est très haute, très forte sur la technique,
03:36mais aussi sur tout ce qui est juridique, social, formation.
03:40Et tout ça, c'est très important pour eux.
03:41Donc, c'est un accompagnement global, là, au final.
03:43Et puis, avec nous, ce qui est intéressant, c'est qu'une fois qu'on adhère, tout est gratuit.
03:48D'accord.
03:49C'est illimité.
03:52Exactement.
03:52C'est tous les ans.
03:53Et donc, ce n'est pas cher.
03:55Et comme dirait l'autre, ça peut rapporter énormément et très gros,
03:58puisque la gestion d'une entreprise, c'est compliqué.
04:00Mais alors, la gestion d'une entreprise du bâtiment,
04:02avec ces normes et tous les règlements qui arrivent les uns après les autres,
04:09quasiment tous les 6 mois,
04:10eh bien, il faut franchement avoir une aide.
04:12Et c'est ça, la fédération les apporte.
04:15Vous dites que ce n'est pas cher.
04:17Est-ce que vous pouvez nous donner,
04:18est-ce qu'on peut avoir une idée du coût pour une entreprise de l'adhésion ?
04:21C'est à peu près 200 euros par personne.
04:26Donc, un entrepreneur qui est seul, c'est 200 euros pour l'année ?
04:28Voilà, exactement.
04:29À l'année ?
04:30Exactement.
04:31Ou un petit peu plus, il est tout seul, je pense.
04:32200, 250.
04:33Mais voilà, donc...
04:34Et comment ça se passe concrètement ?
04:36Il va sur le site pour justement adhérer ?
04:40Voilà, alors, il y a le site FFB, d'ailleurs, dans tous les départements.
04:46Et ensuite, nous avons quasiment une personne dans chaque département
04:50qui s'occupe du commerce, du développement, des conseils,
04:54qui va leur dire, ben voilà, la fédération,
04:56vous avez 33 métiers disponibles,
04:58qui sont structurés,
05:00avec des informations quasi au quotidien.
05:02Voilà, vous n'êtes plus seul.
05:04Ce serait, d'ailleurs, ce serait peut-être le slogan que l'on va faire.
05:09Alors, on va parler du bâtiment, justement, du secteur.
05:11Aujourd'hui, la conjoncture, comment va le bâtiment ?
05:14Alors, c'est vrai que l'année dernière, c'était une année très compliquée.
05:17Beaucoup d'emplois perdus, je crois que c'était 50 000 au final.
05:1950 000 emplois.
05:20Alors, on a été un petit peu meilleurs, et tant mieux.
05:22On n'en a perdu que 30, mais quand même que 30 000.
05:2550 000, c'était les estimations.
05:26Voilà, voilà.
05:27Et 50 000, ça va sûrement être cette année.
05:29Alors, le bâtiment, écoutez, je vous dis,
05:32la vérité a été plutôt sur une bonne phase jusqu'à fin 2023,
05:37parce qu'on a réussi la relance et la reprise après Covid,
05:41malgré tout ce qu'on a connu,
05:42et je suis venu ici plusieurs fois pour vous le dire,
05:44la crise des matériaux, la crise de l'énergie,
05:46la guerre en Ukraine, etc.
05:47L'inflation, etc.
05:48Et les taux d'intérêt.
05:49Mais, vous m'entendez souvent depuis maintenant un an et demi, deux ans,
05:52en disant, attention, 2024 va être pas bon,
05:552025 va être mauvais.
05:56Pourquoi ?
05:57Vous savez tous, quand on fait un permis de construire,
06:00quand on signe un permis de construire,
06:02on n'a les effets que deux ans après, quasiment.
06:05Donc, aujourd'hui, on n'a pas du tout signé de permis de construire
06:07depuis deux ans et demi.
06:09Donc, la crise, elle arrive, c'est mathématique.
06:11C'est des temps longs, en fait.
06:12Exactement.
06:13Je dis souvent, le bâtiment, c'est un paquebot,
06:15à partir du moment où on met les clés dedans,
06:16eh bien, on n'ouvre la porte que deux, trois ans après.
06:19Et malheureusement, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
06:21On l'avait prévu.
06:22Alors, c'est un petit peu moins violent,
06:25mais quand même, 30 000 salariés de moins,
06:2614 000 entreprises sur le carreau l'année dernière.
06:30Beaucoup d'artisans, d'ailleurs.
06:31Une énorme majorité d'artisans, de petites entreprises
06:34qui ont mis la clé sous la porte.
06:35C'est quel type d'entreprise ou d'artisans ?
06:37Des plombiers, par exemple ? Des couvreurs ?
06:39C'est un peu tout le monde.
06:40Aujourd'hui, là, c'est beaucoup le gros œuvre.
06:43Vous savez, les maçons.
06:44Pourquoi ?
06:44Parce qu'ils ont fini leur chantier il y a quelques semaines,
06:46sinon quelques mois.
06:47Et comme ils n'ont pas de carnet de commandes,
06:50ils ne recommencent pas, ils ne plantent pas la grue sur le chantier d'après.
06:53Et ils attendent.
06:54Alors, c'est pour ça qu'en 2025, malheureusement,
06:57nous attendons 50 000 salariés de moins.
07:00En tout, les deux années cumulées ?
07:02Exactement.
07:03Bon, il faut dire qu'on en a gagné 120 000 depuis l'année 2020.
07:06Ce qui a été quand même assez surprenant,
07:08mais très fort pour ce secteur-là.
07:10On a mis notre contribution à l'effort national et aussi en fiscalité.
07:16Aujourd'hui, voilà.
07:17Et nous avons quand même l'espoir,
07:19quand j'ai intitulé une éclaircie sûrement pour fin d'année et 2026,
07:24c'est qu'on a eu un bon budget qui a été accordé au bâtiment cette année.
07:28Donc la loi de finances 2025.
07:29Exactement.
07:30Avec laquelle, sur laquelle on a travaillé énormément.
07:32Avec la ministre du Logement actuel,
07:35et puis aussi avec un gouvernement qui comporte en son sein
07:38beaucoup de personnalités, d'expériences,
07:41qui ont été maires, qui ont été dans les collectivités territoriales.
07:45Et ça, il n'y a pas de secret.
07:46Quand on a été sur le terrain, dans un conseil municipal,
07:49quand on a vu les habitants, nos concitoyens,
07:51on sait qu'ils ont besoin de logement.
07:53Et à toutes les franges de la population,
07:56que ce soit les jeunes, les moins jeunes,
07:57le logement social,
07:59et les plus vieux pour adapter leur logement,
08:01pour qu'ils restent chez eux,
08:01il y a une demande énorme encore,
08:04du neuf, bien sûr,
08:06et bien sûr de la rénovation énergétique.
08:07Alors, vous parlez juste, là je rebondis,
08:09vous parlez de la loi de finances 2025,
08:11un sujet brûlant qui en fait partie,
08:13le sujet chaud du moment,
08:14la TVA pour les auto-entrepreneurs.
08:17Alors, le gouvernement voulait baisser le seuil de franchise de TVA.
08:23Je rappelle qu'en ce moment,
08:25aujourd'hui, les auto-entrepreneurs n'ont pas à facturer la TVA
08:28tant qu'ils ne dépassent pas un certain seuil de chiffre d'affaires.
08:30Donc actuellement, c'est 37 500 euros, je vais y arriver,
08:34pour les prestations de services artisanales et commerciales.
08:3685 000 pour la vente de marchandises.
08:38Donc le gouvernement voulait l'abaisser à 25 000 euros de chiffre d'affaires,
08:43mais l'opposition était très très forte.
08:45Qu'est-ce que vous en pensez ?
08:46Donc la décision a été reportée, en fait,
08:49ça a été mis de côté ?
08:50Oui, je l'ai, jusqu'au 1er juin.
08:52Nous, on est clair dans nos baskets et on est surtout clair,
08:58on est dans le couloir depuis l'année 2009.
09:01Depuis la création de la micro-entreprise à l'époque,
09:03ou d'autres entrepreneurs, on a toujours dit
09:05que ce système n'est pas adapté aux bâtiments.
09:08Il y a des gens qui font ça, une activité supplémentaire.
09:12Le prof de sport qui va faire de la plomberie, de la peinture,
09:15ou isoler une toiture.
09:17Je ne sais pas ce qu'il vient faire dans le bâtiment.
09:18J'adore les profs de sport, j'en ai dans ma famille.
09:20Ce n'est pas le problème.
09:22Et puis après, il y a celui qui s'installe tout seul
09:25et qui va bénéficier davantage de simplification
09:28par rapport à, malheureusement, tous les autres artisans
09:32que l'on avait, des centaines de milliers d'artisans,
09:35qui eux sont dans une fiscalité classique
09:37et qui eux travaillent depuis 20 ans, 30 ans
09:39sur la même fiscalité.
09:41Donc en fait, il y a quand même une concurrence pour nous
09:44qui est déloyale.
09:45Après, on est toujours resté dans notre couloir
09:47depuis maintenant plus de 15 ans.
09:49C'est-à-dire, comme les agriculteurs,
09:53comme le secteur médical,
09:55le secteur du bâtiment s'est bourré,
09:59on le sait, de règlements, de normes,
10:02d'assurances, et pas exotiques,
10:04il faut avoir des assurances costaudes,
10:06de qualifications, d'apprentissage.
10:09Donc on a toujours milité pour ça,
10:11c'est-à-dire le délai pour nous,
10:13mais pas les autres.
10:14Moi, je ne parle pas des autres entrepreneurs.
10:16Que du bâtiment ? Quelle est votre proposition ?
10:17Donc un abaissement du seuil de la télé ?
10:19J'ai pris beaucoup de tout ce qu'on veut,
10:21d'insultes, de machin, etc.
10:22Parce que, oui, je comprends la détresse
10:24de beaucoup de micro-entrepreneurs.
10:26Mais en tout cas, dans le bâtiment,
10:27pour moi, il faut qu'on respecte des critères.
10:30Et il faut que ce métier-là,
10:31enfin, cette structure-là,
10:33soit un tremplin pour aller
10:35vers l'entrepreneuriat classique.
10:38Si on veut rester tout seul,
10:39on reste tout seul.
10:40Si on veut employer des apprentis,
10:42on les emploie.
10:42Si on veut employer du monde,
10:43eh bien, on progresse.
10:44Mais aujourd'hui, on en est là.
10:47Le 1er juin,
10:48on ne sait pas ce qui va sortir du chapeau.
10:50Le Sénat est contre, en tout cas,
10:51pour l'instant.
10:51Le Sénat a dit d'abandonner cette réforme.
10:53Donc vous, vous militez pour quoi ?
10:54Ce n'est pas moi qui fais les lois,
10:55malheureusement, je ne suis pas Premier ministre.
10:57Quel message vous faites passer
10:59à ceux qui font les lois ?
11:00Tiens, ils vous écoutent sur Sud Radio en ce moment.
11:01Écoutez, le bâtiment demande ça
11:03depuis 15-16 ans.
11:04L'amendement qui concernait le bâtiment
11:06a été déposé par la FFB,
11:07par d'autres députés.
11:11Et nous, nous assumons la chose.
11:14On a proposé tout ça,
11:15mais ça fait 15 ans qu'on demande ces choses-là.
11:18Eh bien, c'est passé.
11:19Maintenant, il faut l'appliquer.
11:21Sinon, ça serait, je le dis,
11:23pour le secteur du bâtiment, une injustice.
11:24Donc une TVA à partir de 1 euro, c'est ça ?
11:26Alors, on peut aller jusqu'à 1 euro.
11:29Je ne sais pas si on va l'obtenir en ce moment.
11:31C'est ce que vous proposez, en tout cas.
11:32Bien sûr, mais ça sera sûrement 25 000,
11:34c'est-à-dire l'amendement qu'on avait déposé à la base.
11:37Merci beaucoup d'être intervenu sur Sud Radio.
11:39Un mot aussi, on a parlé des emplois créés,
11:41des emplois sauvés aussi.
11:43Il y a beaucoup de postes à pourvoir,
11:44par définition, dans le bâtiment.
11:45Quels sont les métiers dans lesquels
11:47il y a le plus de travail aujourd'hui ?
11:49Alors, dans le bâtiment,
11:51on est sur des cycles d'emploi,
11:52des cycles d'activité, on le voit bien.
11:53Il y a les élections municipales dans un an aussi,
11:55donc ça devrait un peu remonter.
11:57Mais en période de crise, c'est compliqué.
11:58Donc, quand on m'entend dire
12:00« Oui, on a perdu 30 000 salariés l'année dernière »,
12:03il y en a beaucoup qui n'ont pas été remplacés.
12:05Il y a eu des intérimaires, malheureusement,
12:06qui n'ont pas été pris.
12:07Il y a des jeunes qui se demandent
12:09« Si j'ai un discours trop négatif,
12:10je ne vais pas aller dans le bâtiment,
12:11alors que même en 2025,
12:12on va en perdre 50 000. »
12:14Eh bien, je dis non, il faut y aller.
12:15Parce que le bâtiment, ce sont des cycles.
12:17Et si ça se trouve, et j'en suis certain,
12:18en 2026, 2027, 2028,
12:20quand on va reprendre, effectivement,
12:21et de tout, du manœuvre,
12:25et de tous les secteurs d'activité.
12:26C'est ça qui est important.
12:27Et sachant qu'aujourd'hui,
12:2920% des apprentis travaillent
12:31dans le secteur supérieur.
12:33C'est-à-dire qu'ils sont post-bac.
12:35Dans le bâtiment,
12:36il y a 20% des apprentis
12:37qui ont dépassé le niveau du bac.
12:39Ce qui est extraordinaire.
12:40Ça veut dire que nos métiers changent
12:41et sont innovants.
12:42Exactement.
12:42Puis en plus, c'est toujours en début de mandat
12:44que les maires bâtisseurs se révèlent
12:47dans les villes.
12:48Donc, il faut en profiter.
12:48Vous aurez du travail, heureusement,
12:49juste après les municipales.
12:50Merci à vous.
12:51Merci.