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  • il y a 5 jours
L’animateur de France 2 célèbre cette semaine le 1000e numéro du jeu "Chacun son tour". Il retrouvera le prime time fin avril avec "Qui restera dans la lumière", avant de participer au retour d’"Intervilles" cet été.

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Transcription
00:00Bonjour Bruno Guillon. Bonjour. On triche un petit peu parce qu'aujourd'hui c'est le 1001ème numéro de Chacun son tour
00:06mais c'est une semaine spéciale que vous proposez à l'occasion de cet anniversaire. Qu'est-ce qu'elle a de spécial exactement ?
00:11Alors il y aura deux fois plus de tout en vrai. C'est-à-dire que... Deux fois plus de Bruno Guillon ?
00:16Alors non, il n'y en a qu'un déjà, même s'il prend la place de deux physiquement.
00:20Non, non, il y aura deux fois plus de candidats. En fait l'idée c'était de faire revenir pendant une semaine,
00:23la semaine de la millième. 30 candidats qui ont été un peu iconiques du programme pendant les 999 autres émissions.
00:32C'est-à-dire des gens qui ont marqué par leur présence plusieurs semaines, voire plusieurs mois l'émission
00:37et on les a associés aux candidats actuels. Donc je me retrouve avec 60 candidats dans le gradin.
00:42Ça, ça ne vous fait pas peur parce qu'il y a des jeux où ils sont 100.
00:45Ouais, non, non, j'aime bien. Au contraire, j'adore ça, j'adore ça.
00:47Et on va parler de ce fameux jeu. Ça fait bientôt 4 ans que Chacun son tour existe.
00:51Il a succédé à un mythe, les amours, qui étaient là depuis plus de 20 ans.
00:56Vous ne vous êtes pas dit à l'époque que France 2 vous envoyait au casse-pipe ?
00:59Parce que passer après une marque pareille, ce n'est pas évident.
01:01Non, moi j'ai toujours eu comme leitmotiv cette phrase du fameux philosophe français Jean-Claude Dusse
01:06qui disait « Ok, oublie que tu n'as aucune chance, vas-y fonce, ça sera malentendu, ça peut marcher. »
01:11Donc non, non, on est parti la fleur au fusil. Moi, ça me plaisait beaucoup de porter un nouveau jeu.
01:15J'ai pris ça comme un challenge, surtout en passant derrière les amours.
01:18J'avais la chance d'animer déjà depuis 2-3 ans.
01:21Et non, c'est une super belle surprise, les audiences qu'on fait aujourd'hui.
01:26C'est plus d'un million de téléspectateurs, voire un million et demi.
01:29Oui, ça nous arrive de faire des pics à un million et demi avant midi,
01:33ce qui n'est pas arrivé depuis une éternité.
01:36En vrai, c'est des scores de talk show de télévision de 19h.
01:40C'est quoi la recette du succès ?
01:42Je pense qu'on a réussi à créer une bande, en fait, avec ces candidats.
01:45Moi, j'avais dit, voilà, ça reste un jeu de questions-réponses.
01:47La vraie nouveauté de ce jeu, c'est qu'à la différence du jeu de Cyril, par exemple,
01:52ou même de Jean-Luc sur TF1...
01:54Cyril Ferrault, Jean-Luc Rexman ?
01:55Oui, pardon.
01:55Ça fait très name-dropping.
01:57Je fais la même chose avec Matt Damon et Léonie DiCaprio.
01:59Non, en vrai, le truc, c'est que moi, mes 30 candidats peuvent revenir quotidiennement
02:04tant qu'ils n'ont pas gagné la cagnotte.
02:05Donc, ça veut dire qu'il y a des candidats qui peuvent être là pendant plusieurs semaines,
02:08plusieurs mois.
02:09Et il y a un attachement un peu comme une sitcom, mais qui ne serait pas écrite à
02:12l'avance.
02:13Et je pense que c'est ce qui marche auprès des spectateurs.
02:16Et un attachement de votre part aussi ?
02:17Vous devenez copains avec eux ?
02:18Oui, oui, plein.
02:20Là, ceux qui sont revenus, là, les 30, on a des groupes de potes sur WhatsApp.
02:25Après, moi, c'est vrai qu'en plus, je savais que pour le succès de cette émission,
02:28c'était important qu'il y ait un lien qui ne soit pas que l'animateur sur son piédestal
02:32et les candidats.
02:33Donc, c'est vrai qu'après une journée de tournage, souvent, on va manger un petit bout de pizza,
02:36on va boire un coup ensemble.
02:37Donc, oui, je connais leur conjoint, je connais leur métier.
02:40Sur les 30 qui sont venus nous rejoindre, je savais qui avait eu un enfant, qui avait
02:44changé de travail.
02:45Et oui, c'est des liens particuliers parce que moi, je les vannes, mais j'aime bien
02:49me faire vanner aussi dans l'autre sens.
02:50Et pour le coup, dans chacun son tour, l'animateur roi, c'est fini.
02:53Alors, il y a aussi le jeu qui restera dans la lumière qui va revenir en prime time à
02:57la fin du mois d'avril, si je dis des bêtises.
03:00Ça a été une bonne surprise, ça a été une surprise tout court que France 2 vous commande
03:04de nouveaux numéros un an après les derniers ?
03:06Non, mais c'est ce que je dis souvent.
03:08France 2 a un problème de riche, en fait.
03:10C'est qu'ils ont des jeux qui marchent tous très, très bien.
03:13Et donc, la case du samedi soir, il y a des programmes qui fonctionnent.
03:18Quand on a lancé qui restera dans la lumière, c'était un peu un pari.
03:21Aussi, pareil, on a fait deux épisodes qui ont plutôt bien marché.
03:25Là, on va essayer de transformer l'essai sur cette nouvelle version.
03:28On a un peu customisé dans les questions pour donner du rythme.
03:32Et puis moi, il y a quelque chose qui me manquait, c'est que les 100 candidats en face de moi
03:36n'avaient pas de micro.
03:37Donc, je ne pouvais pas interagir avec eux.
03:38Je pouvais interagir avec eux que quand ils me rejoignaient en plateau.
03:41J'avais dit, mais moi, j'aimerais bien pouvoir vanner qui a une mauvaise réponse.
03:44Enfin, c'est toujours drôle d'avoir un prof d'histoire dans le gradin qui se plante sur une question sur Napoléon.
03:48Et donc, ça a apporté un truc.
03:51Et là, ces deux émissions qu'on a tournées, il y a un petit truc en plus.
03:55Et puisque vous avez cité Cyril Ferrault, Bruno Guillon, est-ce que vous faites comme lui pour la préparation ?
03:59C'est-à-dire, lui, il connaît tous les candidats.
04:02Il sait des anecdotes sur chacun de ces candidats.
04:05Vous travaillez pareil ?
04:06Oui, bien sûr.
04:07Après, j'ai aussi un support.
04:08Ce serait mentir de dire le contraire.
04:10Mais j'ai Karina, qui est la voix-off de l'émission, qui a aussi les fiches.
04:14Donc, il y a des choses dont je me souviens.
04:15Puis, il y a certaines que j'oublie.
04:16Elle est là pour me le rappeler, elle intervient en direct.
04:19Non, non, elle intervient en direct.
04:20Ah oui, carrément.
04:20Oui, on a oublié le concept de l'oreillette.
04:22Elle le fait directement, comme ça tout le monde entend.
04:24Qu'est-ce qui vous pousse à accepter de présenter telle ou telle émission ?
04:27Parce que j'aime ça.
04:29En fait, moi, j'ai envie de bosser.
04:30La cinquantaine m'a amené ça.
04:31J'ai envie de bosser avec des gens que j'aime ou que j'apprécie ou sur des trucs qui m'excitent.
04:36Je ne veux plus me forcer, en vrai.
04:38Parce que vous l'avez beaucoup fait ?
04:40En fait, quand on débute, au départ, on a vraiment envie d'exister.
04:43Donc, quand on a envie d'exister, on accepte beaucoup de programmes en se disant « comme ça, on va me voir ».
04:47Mais bon, en vrai, je ne regrette aucun des programmes que j'ai pu animer jusqu'à maintenant.
04:52Mais c'est vrai qu'en vieillissant, on se dit « tiens, je vais plus choisir les trucs que j'ai envie de faire ».
04:56Et là, pour le coup, même retrouver devant 100 candidats, il y a ce côté un peu technique de la radio.
05:00C'est-à-dire que moi, j'aime bien quand ce n'est pas écrit.
05:02J'aime bien comme si c'était du direct.
05:06C'est-à-dire que ça part et on jongle avec la matière qu'on a à l'instant présent.
05:10Ça, c'est un truc qui m'excite vraiment.
05:11Du direct, vous en aurez cet été puisqu'il y a le retour d'Interville.
05:15Vous avez vu ces perches ?
05:15Merci, vous me tendez les perches, mais j'arrive à les prendre quand même.
05:17Mais je vois, bien sûr.
05:18On fonctionne bien, c'est un bon duo.
05:20Ça fait cinq ans que Nagui essayait de remettre ce jeu mythique à l'antenne.
05:24Pourquoi ça a pris autant de temps ?
05:26Alors ça, je pense que ce sera lui le mieux placé pour vos réponses.
05:29Vous devez le savoir.
05:29C'est le producteur.
05:31Moi, ce que je sais, c'est que dès le début, il avait envie que je sois dans l'aventure.
05:34Et dès le début, je lui avais dit oui.
05:35Après les circonvolutions qui ont été faites pour pouvoir arriver là au direct de cet été,
05:42je ne sais pas, mais une chose est sûre, c'est que là, oui, on sera là tout l'été,
05:45enfin tout le mois de juillet, tous les jeudis soirs.
05:47Donc il y aura Nagui, mais aussi les anciennes Miss France, Camille Serre, Valérie Beg,
05:51le journaliste sportif Johan Rioux.
05:53Ma galerie Paul, qui est une choriste, de n'oubliez pas les paroles.
05:56Je n'ai pas de voix, vous me faites perdre ma voix.
05:57Il n'y a pas de souci, tant que je ne vous fais pas perdre vos moyens.
06:00Et pas ma tête non plus.
06:02Quel sera votre rôle à vous, Bruno Guillon ?
06:03Alors, le but, c'est justement qu'on n'ait pas trop de rôles.
06:07Moi, je voulais vraiment qu'on sorte des clichés.
06:10Ok, c'est le mal alpha qui anime, et puis il y a des nanas qui vont faire les épreuves et tout ça.
06:14Donc, on est parti du principe qu'on allait tous un peu se partager le truc,
06:20de façon à ce que tout le monde s'amuse, sauf deux rôles qui vont vraiment être préétablis.
06:24Celui de Johan, qui va être le juge arbitre des épreuves,
06:26parce qu'évidemment, il faut quelqu'un.
06:28Et puis Magali, qui va être un peu l'ambiance ruse.
06:31Après, entre Camille, Val, Nagui et moi, ça va être celui qui aura la plus grande mauvaise foi.
06:38On s'est rencontrés plusieurs fois sur les prépas.
06:41Pour l'instant, en un, c'est Camille Serre, qui a le plus de mauvaise foi de nous quatre.
06:47Et ça, c'est un bon critère.
06:48Ça, c'est pas mal.
06:50Vous êtes parfaitement raccord avec la volonté de Nagui de ne pas mettre de vachette dans l'interville.
06:55Mais en fait, pour moi, c'est un faux débat.
06:58Je respecte les gens qui ont des traditions.
06:59Je l'ai dit il n'y a pas très longtemps d'interview.
07:01J'ai passé ma jeunesse à partir en vacances chez ma tante,
07:04qui avait une maison dans les Cévennes, à Saint-Génès-des-Malgouares,
07:06où tous les samedis, il y avait des spectacles de taureau-piscine, etc.
07:09Je comprends l'aspect traditionnel de ce truc-là.
07:11Mais quand en 2025, on décide de ne pas mettre une vachette dans une arène de 10 000 personnes qui hurlent,
07:17ce n'est pas si déconnant que ça,
07:18comme ce n'est pas déconnant d'enlever des tigres d'un rocher au milieu de l'océan pour un jeu télé.
07:23En vrai, ça ne me dérange pas.
07:24Et surtout, je me suis plongé quand même dans mes souvenirs de gamins,
07:27et j'ai re-regardé d'anciennes émissions d'interville.
07:29Il y avait deux jeux, voire trois, grand max, avec une vachette sur les 15.
07:35C'est 10% du truc.
07:36Donc, en vrai, ça ne changera pas grand-chose.
07:38Et puis, nous, on va avoir une vachette un peu stylisée qui s'appelle Topa, la vachette.
07:43Ah, ça y est, j'ai compris, je l'ai.
07:44Voilà, et vous allez voir, elle cartonne déjà sur les réseaux sociaux,
07:48elle plaît beaucoup aux enfants.
07:49Elle a été designée par Zep, le dessinateur, et elle sera là avec nous aussi.
07:54C'était un rêve d'enfant de présenter Interville ?
07:57C'est iconique, Interville.
07:58On a tous un souvenir d'Interville.
07:59Moi, je me souviens, quand j'étais petit, j'ai deux sœurs qui sont plus âgées que moi.
08:03Elles avaient la télé quasiment toute la semaine.
08:04Moi, j'avais le droit à l'été à deux trucs.
08:06C'était Interville et Jeux sans frontières.
08:08À l'époque, c'était sur deux chaînes différentes.
08:10C'est à peu près le même principe.
08:11C'était à peu près la même chose.
08:12Et donc, voilà, moi, c'était mon moment.
08:14Donc, oui, évidemment, on a tous des souvenirs liés à Interville.
08:16Et alors, comme Bruno Guillon a un tas d'actu,
08:18il y a aussi le lancement de votre chaîne YouTube qui va s'appeler Bruno Guillon.
08:22Je me suis dit que ce n'était pas idiot, en vrai, quelque part.
08:25Il y aura quoi dedans ?
08:26Il y aura ce que je fais ni en radio ni en télé.
08:29C'est-à-dire le ménage, la vaisselle ?
08:31Mais pas loin.
08:32Par exemple, je suis un fou de cuisine.
08:33Les gens ne le savent pas forcément.
08:35Et j'avais des délires que je voulais faire autour de la cuisine, un peu jeu, etc.
08:39Donc, ça va pouvoir être ça.
08:41Ça va pouvoir aussi recevoir des gens que je ne peux pas forcément recevoir sur RTL
08:47ou parce que, peut-être un peu moins connu, mais des gens qui me passionnent.
08:51Enfin, voilà, ça va être ma chaîne.
08:52Donc, en fait, j'y fais ce que je veux.
08:53Et puis, il y a la radio, toujours sur Fun Radio, la matinale.
08:57Bruno Guillon, il y a le groupe M6 qui vous a confirmé à la tête de cette matinale.
09:01Il vous a apporté son soutien après les attaques de Cyril Hanouna
09:04qui a menacé un petit peu de vous faire virer de la station
09:07dans laquelle il sera lui aussi dans quelques mois.
09:09Il n'a pas apprécié que vous ne vouliez pas faire de photos avec lui.
09:11C'est vrai ?
09:12Vous ne vouliez pas faire de photos avec lui ?
09:13Alors, c'est marrant parce que cette polémique est partie d'une info qui n'a été dite nulle part.
09:19Vraiment.
09:19C'est-à-dire qu'il n'y a pas eu de...
09:21J'ai même lu un, il a dit à un journaliste, il a fait ça, etc.
09:25J'estime que ce n'est pas très important, en vrai.
09:29C'est vraiment des trucs un peu nuls de presse.
09:33Mais vous accepteriez de faire une photo avec lui ?
09:36Pardon ?
09:36Vous accepteriez de faire une photo de groupe avec tout le monde, dont Cyril Hanouna ?
09:40En vrai ?
09:41Ben oui.
09:41Vous savez, il y a une phrase, je me souviens, au début des compétitions de football
09:46qui parlait des arbitres et qui disait
09:49« On a la même passion, on n'a pas le même maillot ».
09:53Ce serait compliqué pour moi d'avoir le même maillot que quelqu'un, mais pas la même passion.
09:57Bon, vous seriez toujours à la tête de la matinale à la rentrée, on est bien d'accord ?
10:00Déjà, on va finir cette saison jusqu'au mois de juin,
10:02qui se passe très très bien, les audiences sont tombées hier, ça cartonne
10:05et déjà, on va se fixer sur cet objectif-là.
10:09Pas lassé, pas épuisé de vous lever à 3h du matin.
10:11Mais non, parce que j'adore ça.
10:13La radio, c'est une passion, j'en fais depuis que j'ai 12 ans.
10:15Je suis vraiment le obélix de la radio française.
10:17Ça fait 30 ans, donc, Bruno ?
10:19Ça fait 40 ans.
10:20Vous vous êtes flatté.
10:21C'est gentil, merci.
10:22Merci pour cette petite flatterie.
10:24Non, mais il y a des gens qui ont besoin d'un café et d'un jus d'orange le matin.
10:26Moi, j'ai besoin d'un micro.
10:28C'est un truc qui m'excite et de toute façon, c'est un métier,
10:31mais vous le savez mieux que personne.
10:32C'est compliqué de mentir, surtout le matin.
10:34Si on se force à se lever, il y a des gens qui ont essayé de se dire
10:37« Ah, bah tiens, je vais le faire ».
10:38Et souvent, pas pour les bonnes raisons.
10:40Qui pour l'argent ?
10:41Qui pour une notoriété ?
10:42Parce qu'en disant « Ah, le matin. »
10:43Mais si vous n'êtes pas en forme et si vous n'aimez pas ça,
10:46en vrai, vous ne faites pas la blague pendant très très longtemps.
10:48Moi, je fais des mornings en radio depuis 2001.
10:52Donc, du coup, ça commence à faire un petit moment.
10:54Le corps tient.
10:54Alors, bonne fin de saison et bonne nouvelle saison à partir de la rentrée.
10:57C'est gentil.
10:58Merci, à bientôt, Bruno Lyon.
10:59Merci à vous pour l'accueil.
11:00Merci.

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