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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:01Il est 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05A la une ce matin, les manifestations pour défendre l'état de droit à l'appel d'ONG et de syndicats ont viré au fiasco.
00:12IR, SOS Racisme, la LDH, le PS, rassemblaient les foules.
00:16Aujourd'hui, les mobilisations ne donnent pas la moindre sueur froide à un agoraphobe.
00:20Je disais samedi, gare à l'état de droit à géométrie variable, de l'état de droit à l'état de l'entre-soi, il n'y a qu'un pas.
00:27La preuve dimanche par les chiffres.
00:30A Lyon, la préfecture a recensé quelques 200 personnes seulement.
00:34A Marseille, le rassemblement a finalement été annulé.
00:39Trop peu d'associations ont répondu présents selon l'AFP.
00:43A Bordeaux, la manifestation a rassemblé 260 âmes, dix fois moins que la manifestation pour défendre la culture rêve le même jour.
00:51A Paris, ni la présence d'Olivier Faure, ni celle de Najatval au Belkacem ont changé la donne.
00:57Quelques centaines de manifestants seulement, qui a raison, refusent qu'une cible soit mise dans le dos de magistrats,
01:03mais ne semblent pas choqués quand la statue de la République est dégradée pendant leur manifestation.
01:08On colle des affiches sur l'édifice et l'on cible un journaliste et une chaîne de télévision.
01:15Non aux attaques contre les magistrats, oui aux pressions sur certains journalistes et sur une chaîne de télévision.
01:20Allez comprendre.
01:21Pour expliquer ce naufrage en matière de mobilisation, on peut prendre l'effet de vacances de Pâques, le manque de temps pour s'organiser.
01:27On peut se dire aussi que ces chevaliers de l'état de droit ne défendent plus que leurs petits précarés,
01:33qu'à force de fermer les yeux sur certains combats et hurler sur d'autres, ils ne touchent plus une majorité de Français.
01:40Et on parlera de ces fiascos avec cette image ô combien symbolique.
01:44Vous imaginez Najat Vallaud-Belkacem qui dit défendre l'état de droit, défendre les magistrats.
01:50Et juste en face, vous avez un journaliste qui est ciblé, une chaîne qui est ciblée.
01:55On peut défendre les magistrats, mais quand on s'attaque à certains journalistes, ça va.
02:00Le point sur l'information, c'est avec vous Marine Sabourin. Bonjour Marine.
02:03Bonjour Eliott, bonjour à tous.
02:04Cette troisième agression antisémite en un mois à Villeurbanne, près de Lyon.
02:08Un homme portant un collier avec une étoile de David a été pris à partie par deux autres hommes.
02:13L'un l'a frappé au visage en le traitant de sale juif.
02:16Le second a filmé toute la scène. Une enquête a été ouverte.
02:20Six ans, jour pour jour, après le terrible incendie de Notre-Dame de Paris,
02:24Emmanuel Macron va décorer mardi une centaine d'artisans qui ont participé à la reconstruction de l'édifice.
02:30Charpentier, sculpteur, tailleur de pierre, la cérémonie aura lieu à 10h à l'Elysée.
02:35Et puis les relations semblaient s'apaiser entre l'Algérie et la France,
02:37mais cette affaire pourrait relancer les tensions entre les deux pays.
02:40À Paris, trois hommes ont été mis en examen vendredi.
02:43Ils sont soupçonnés d'être impliqués dans l'enlèvement sur le sol français
02:46d'un influenceur algérien opposé au régime d'Alger.
02:48Parmi ces individus arrêtés figure un agent consulaire algérien.
02:52Ce nouveau développement inadmissible et inqualifiable causera un grand dommage
02:55aux relations algéro-françaises, a affirmé le ministère algérien des Affaires étrangères.
03:00Et puis ne ratez pas à 10h l'heure du grand rendez-vous.
03:03Pierre Deville nous reçoit sur CNews et sur Europe 1, Laurent Nunez, préfet de police de Paris.
03:08Merci chère Marine pour le point sur l'information.
03:11On est avec Sarah Salman ce dimanche.
03:12Chère Sarah, bonjour.
03:13Bonjour, Georges Fenech, Arnaud Benedetti et Raphaël Stainville ainsi que Jules Torres.
03:18Et si vous êtes resté Jules Torres, parce que vous étiez en matinale,
03:22j'ai lu un article que vous avez publié.
03:25Ça m'arrive.
03:25Ça vous arrive assez régulièrement.
03:28Et j'étais surpris, j'ai failli tomber de ma chaise.
03:31Cette information que vous publiez,
03:32Festival du Livre de Paris.
03:34Des militants d'extrême-gauche prennent d'assaut le stand Fayard au Festival du Livre de Paris.
03:40Des militants d'extrême-gauche ont violemment pris pour cible la maison Fayard.
03:44Une nouvelle attaque dans une série d'intimidations visant les médias et éditeurs du groupe Bolleret.
03:49Un climat délétère qui interroge.
03:52Et je vous ai demandé, et merci de rester avec nous quelques instants, pro bono bien sûr.
03:58Donc racontez-nous ce qui s'est passé Jules Torres.
04:02Non mais c'est vrai, hier soir on bouclait le journal au journal du dimanche
04:07et on a reçu des appels de personnalité de Fayard.
04:10Puisqu'en ce moment, vous savez, il y a le Festival du Livre.
04:12C'est le grand round des éditeurs.
04:14Donc il y a évidemment toutes les grandes maisons d'édition.
04:17Et il y a notamment Fayard.
04:18Fayard qui a donc été ciblé par deux fois à 14h30 par quelques nervis d'extrême-gauche.
04:25Une quinzaine de militants d'extrême-gauche avec des affiches évidemment
04:29s'en prenant aux éditions Fayard, s'en prenant à ses auteurs.
04:35Il faut savoir qu'il y avait beaucoup d'auteurs et avec des titres qui sont un petit peu divergents.
04:40Il y avait Gabriel Cluzel, il y avait Gilles-William Gelnadel,
04:42il y avait aussi Claire Fourcade, vous savez, qui a signé un super livre sur la fin de vie.
04:46Il y avait également Marc Lavoine qui a été, en tout cas qui faisait partie des prix poursuit.
04:51Parce qu'évidemment, on voulait s'en prendre à Fayard, on voulait s'en prendre au groupe Bolloré
04:55puisque Fayard appartient au groupe Bolloré.
05:00Et ça a été très violent.
05:01J'ai eu au téléphone des personnes qui travaillent à Fayard et qui se sont dit heurtés, heurtés.
05:07Ils auraient pu l'être plus puisqu'il faut quand même savoir que depuis maintenant plusieurs mois,
05:11le groupe Bolloré est visé par ces associations d'extrême-gauche
05:15qui d'ailleurs bien souvent sont perfusées avec l'argent public.
05:19Et donc, comme il est de coutume, il y a de la sécurité.
05:23Il y avait beaucoup plus de sécurité que de l'habitude à ce festival.
05:26Vous écrivez, crie, invective, j'ai de peluche ensanglantée, slogan hostile, Bolloré, Casto.
05:33Les équipes sur passe, visiblement secouées, ont dû refaire face à une agression aussi spectaculaire qu'injustifiable.
05:39Manifesté, il y a quelques heures avant, pour l'état de droit, place de la République, il ne faut pas toucher au juge.
05:47En revanche, la liberté d'expression, la liberté de communication, la liberté de la presse, là on y va.
05:53Là, au festival du livre, on y va.
05:55C'est quand même un peu plus finant.
05:57Ce qui se dit amoureux, la liberté d'expression, nom de cède de le voir interdire, bannir et censurer.
06:03C'est ça le grand paradoxe.
06:04Quel monde de fou.
06:05Avec cette tentation illibérale de ceux qui en permanence se proclament.
06:09Après, pour relativiser un peu le propos, j'ai eu Lisboël hier, ils étaient à peu près 20-25.
06:13Alors attendez, c'est 20-25, ils sont exfiltrés, manu militari, c'est un festival du livre.
06:22Je dis simplement que c'est 20-25, c'est une minorité qui perturbe et j'en suis d'accord.
06:26Ça a duré deux heures et demie environ, ce qui est absolument énorme.
06:30Mais on va dire que c'est marginal en termes de nombre.
06:33Mais attendez, vous êtes une grande avocate, Sarah Salmane, mais là, vous êtes une mauvaise avocate pour ces nervis d'extrême-gauche.
06:39Ils sont 20-25, ils restent pendant deux heures et demie ?
06:42Non, je vous dis qu'il fallait les mettre dehors, mais que ça ne reflète pas une opinion dominante.
06:46Mais quelle histoire.
06:46Voilà, c'est ce que je dis.
06:47Quelle histoire.
06:48Ah oui, et sur les slogans, il y avait anti-Ukraine, anti-Israël, anti-Bolloré.
06:54Enfin, c'est une convergence des luttes qui est complètement idiote.
06:58Pas anti-Ukraine, anti-Russe.
06:59Anti-Russe, pardon.
07:00Pardonnez-moi.
07:01J'étais présent, puisque moi-même, je dédicassais.
07:03Ah, pour la maison Fayard ?
07:06Je viendrai prochainement chez la maison Fayard.
07:08Là, j'étais dans une autre maison d'édition.
07:11Donc, j'ai pu sentir véritablement l'agacement partout.
07:17Pas uniquement chez Fayard.
07:19C'était du jamais vu.
07:20Vous imaginez le grand palais, cette rencontre absolument exceptionnelle de milliers d'auteurs,
07:26de visiteurs.
07:28Et puis, c'est nervi, comme vous dites, une vingtaine au maximum qui sont nu troublés,
07:33cette fête culturelle.
07:35Et donc, oui, c'est une atteinte à la liberté d'expression, comme quand on ferme ses huit,
07:40comme quand on attaque ses news.
07:42On en est là parce qu'ils n'ont plus le monopole, je dirais, de la pensée.
07:47Voilà.
07:47Et j'espère que les autres maisons d'édition ont apporté leur soutien à Fayard.
07:51J'espère aussi.
07:52Mais vous m'expliquez que ça a duré deux heures et demie avec quinze personnes.
07:55Il y a quinze personnes qui malmènent des auteurs qui viennent signer des livres.
08:02Et pas seulement des auteurs, des éditeurs, des personnes qui travaillent dans le monde d'édition.
08:06Vous prenez les quinze et vous leur dites merci.
08:09Ici, c'est un espace bienveillant, culturel.
08:13C'est un festival heureux.
08:15Votre ZAD, vous allez la faire ailleurs.
08:17Il y a d'autres endroits, parfois dans Paris.
08:20Donc, vous allez vous amuser ailleurs.
08:21Il faut bien comprendre à quelles familles appartiennent ces nervis d'extrême-gauche.
08:25C'est les mêmes qui expulsent dans un sanctuaire, normalement, qu'est l'Assemblée nationale des journalistes.
08:29C'est la même famille politique qui veut supprimer des chaînes de télévision,
08:33qui est contre la liberté d'expression,
08:34qui veut mettre fin à la liberté de certains journalistes
08:38et qui s'en prennent, donc, maintenant, à un autre sanctuaire,
08:41qui est normalement le monde de la culture et le monde de l'édition.
08:44Et voilà.
08:44Et ce groupe-là, cette famille politique, c'est celle de l'Édith.
08:46Et on salue Jules Torres.
08:48Merci d'être resté avec nous quelques instants pour nous parler de cette dernière information.
08:52On se retrouve ce soir à 20h.
08:53Ça a toujours existé.
08:54Il y a une partie de la gauche et de l'extrême-gauche
08:56qui a toujours, je veux dire, considéré
08:58que l'expression des idées qui étaient opposées aux siennes
09:01devait être tout simplement effacée de l'espace public.
09:04C'est pas nouveau.
09:05Je me rappelle du colloque, il y a trois ans, auquel aussi j'ai participé,
09:08qui était organisé par, notamment, notre ami Eric Nolot,
09:11à Perpignan, sur la liberté d'expression,
09:14où était présent Boilem Sansal,
09:15qui était l'un des auteurs en vue à cette époque-là.
09:18Et c'est pareil.
09:19Ils sont rentrés pendant notre colloque.
09:21Ils ont semé le désordre.
09:22Ils ont poussé des cris d'orfraie, etc.
09:24Donc, partout où on essaie d'avoir une voix qui n'est pas la leur,
09:28ils sont là.
09:29Ils sont présents de manière violente.
09:30Ils veulent semer la peur pour qu'on revienne dans la continuité.
09:33Ils sont minoritaires, et je rejoins ce que disait Sarah,
09:35ils sont minoritaires sociologiquement.
09:36C'est une évidence dans l'opinion.
09:38Ultra minoritaire, mais très puissant, malgré tout, dans l'espace public.
09:42Mais dans la continuité, justement.
09:44Les mêmes qui appellent au boycott des livres,
09:46au boycott des maisons d'édition,
09:49sont ceux qui vont manifester hier pour l'état de droit,
09:54se présentent comme les grands chevaliers blancs,
09:56et en fait, ça ne prend pas dans l'opinion publique.
09:58Et donc, ça devient des manifestations, ou une manifestation marginale.
10:04Regardez les chiffres sur ces mobilisations à l'appel de la LDH,
10:09à l'appel de SOS Racisme, à l'appel du syndicat de la magistrature,
10:14n'oublions pas, qui ne fait pas de politique, bien sûr,
10:17à l'appel du Parti Socialiste.
10:19À Marseille, la manifestation, elle a été tout bonnement annulée,
10:22parce que les associations n'ont pas répondu présent.
10:24À Bordeaux, 260 personnes, selon la préfecture.
10:27Il y avait une manifestation pour protéger les rêves partis.
10:30Vous savez, ces grandes fiestas, là aussi, un peu zadistes.
10:35Il y avait 3 000 personnes, 10 fois plus.
10:36Bon.
10:37À Lyon, 200 personnes.
10:39Et à Paris, plusieurs centaines de personnes.
10:41Et pendant cette manifestation, à Paris, place de la République,
10:45regardez l'image, et pour moi, c'est tout un symbole.
10:48Et c'est là où on voit la tartufferie de ces gens.
10:51Ils manifestent pour défendre l'état de droit et protéger la justice.
10:55Et en même temps, vous avez des espèces de militants extrémistes
11:01qui viennent dégrader en toute impunité la statue de la liberté,
11:06en collant des affiches sur la statue.
11:10L'extrême droite vous parle, cible la chaîne CNews,
11:14cible l'un de ses présentateurs.
11:17Et ça se passe vraiment sous les yeux des Najat Vallaud-Belkacem,
11:23Olivier Faure, qui étaient présents.
11:24Voilà ce que c'est l'état de droit à géométrie variable,
11:27l'état de l'entre-soi.
11:29Oui, je pense que précisément, c'est cette ivresse révolutionnaire
11:32de beaucoup de ces militants qui fait qu'aujourd'hui,
11:36ceux qui avaient pendant des années le monopole de la rue,
11:39aujourd'hui, voient leur rassemblement de plus en plus maigre, faible,
11:43parce qu'ils sont dans l'outrance systématique.
11:45Donc, il y a quelque chose qui fait peur, finalement,
11:49à ceux qui, pendant des années pourtant, ont fait partie de ces cohortes.
11:53Mais vous imaginez, c'est tout un symbole.
11:55Cette image, elle veut tout dire, Georges Frunek.
11:58Bien sûr, mais qui porte atteinte à l'état de droit ?
12:02C'est la question que je vous pose.
12:03Parce que moi, je ne réponds pas.
12:04Je n'ai pas vu, moi, franchement, d'atteinte à l'état de droit.
12:07On a le droit de critiquer une décision de justice,
12:10sans porter de cible, bien entendu.
12:12Mais moi, vous savez, j'ai un peu de mémoire, un peu ancienne.
12:16Je me souviens, quand la gauche attaquait les juges,
12:20quand on attaquait le juge Jean-Pierre, le juge Van Ruyenbeek,
12:23qui allait perquisitionner, Ruth Solferino.
12:26Souvenez-vous, on disait, ça sera le procès du juge.
12:29Souvenez-vous des déclarations de François Mitterrand,
12:31après le suicide de Pierre Berré-Gauvois,
12:33en disant, ils ont lâché les juges, les journalistes, les chiens, etc.
12:36Les attaques, on les a connues à une certaine époque.
12:39Là, moi, à l'occasion du procès du Rassemblement national,
12:43je n'ai pas entendu d'attaques précises.
12:44J'ai entendu des critiques contre des motivations,
12:48ces notions nouvelles d'ordre public démocratique,
12:51cette exécution provisoire.
12:53Là, oui, mais cette critique, elle est normale.
12:56Elle s'inscrit dans le cas d'un état de droit.
12:57D'ailleurs, quelques jours plus tard, hier, sur le chantier de la 69,
13:02vous avez Bruno Retailleau, qui a contesté la décision judiciaire,
13:07administrative, de suspendre la construction du chantier,
13:12parce que, eh bien, ce sont des centaines de millions d'euros
13:15qui ont été engagés, et il en a tout à fait le droit, bien sûr.
13:19Images symboliques, manifestations anecdotiques,
13:24donc on ne va pas passer trois heures là-dessus,
13:26mais c'est un échec immense pour la LDH,
13:28c'est un échec immense pour SOS Racisme,
13:30qu'il y a deux semaines...
13:32Alors, SOS Racisme, là, ils sont plutôt rassurés,
13:34parce qu'il y a deux semaines, ils participaient à une manifestation
13:36où les affiches, ça reprenait les codes des années 30.
13:39Donc, ils n'étaient pas très bien là pour le coup.
13:42Il y a un point important, c'est que, de toute façon,
13:43ils se foutent d'être minoritaires.
13:45Parce que, de toute façon, ils considèrent que ce sont les minorités
13:47qui font l'histoire.
13:48Ça, c'est une tradition dans l'extrême-gauche, clair.
13:50Donc, de ce point de vue-là, d'être si peu nombreux,
13:52ça ne les gêne pas, même si, en termes d'image et de communication,
13:55c'est quand même pas formidable pour, je veux dire,
13:57l'efficacité de leur mobilisation.
13:59Je crois qu'il faut aussi, je veux dire, avoir ça en tête
14:00chaque fois qu'on parle de ce type de mobilisation.
14:02Et le traitement médiatique aussi, parce que nous, on montre ces affiches
14:05et vous avez peut-être certains de vos confrères
14:07qui vont montrer une manifestation réussie
14:09et qui ne vont pas montrer ces affiches.
14:10Alors, c'est intéressant ce que vous dites, Sarah,
14:12parce que l'image que je viens de vous présenter,
14:14vous savez, l'agence France Presse peut vous envoyer
14:17ce qu'on appelle des rushs,
14:19dans le jargon de journalistique,
14:20c'est plusieurs minutes d'image.
14:22Cette image-là, elle intervient très rapidement
14:24dans le premier rush qu'il nous envoie.
14:26signe que c'est une image qui a marqué
14:28les journalistes présents de l'agence France Presse.
14:32Je serais curieux de savoir si, dans les prochaines heures,
14:35les confrères vont présenter cette image en disant,
14:39et tout le monde peut se poser la question,
14:41je pense aux téléspectateurs,
14:42ils disent, mais en fait, ces gens sont quand même étranges.
14:44Ils défendent l'état de droit,
14:46ils disent, on protège,
14:48on est contre mettre des cibles dans le dos des magistrats.
14:52À raison, à juste titre, bien sûr.
14:54Mais en revanche, quand c'est pour cibler CNews
14:56et ses présentateurs,
14:58il n'y a aucun problème.
14:59Là, on y va.
15:00Assez particulier.
15:02Autre sujet à présent,
15:03et vous l'avez entendu tout à l'heure dans le journal,
15:07avec Marine Sabourin,
15:08Laurent Nunez, le préfet de police de Paris,
15:09sera l'invité du grand rendez-vous à 10h.
15:13Le préfet de police de Paris,
15:14qui a saisi la justice cette semaine,
15:16après un message relayé
15:18par un assistant parlementaire
15:20de la France Insoumise,
15:22il s'appelle Richie Thibault.
15:24Il est l'assistant parlementaire
15:27d'une certaine Ercilia Soudet.
15:29Alors, il est connu dans le milieu
15:31des assistants parlementaires à LFI,
15:33puisqu'il y a quelques mois déjà,
15:34Laurent Nunez avait fait un premier signalement.
15:37Ce même Richie Thibault
15:38avait appelé à l'intifada dans les rues de Paris.
15:40Et puis, il avait accompagné
15:43Mme Ercilia Soudet
15:44pour assister
15:46Elias Dimes-Halen.
15:49C'est ça, l'intifada.
15:51Exact.
15:51Mais alors, lui, il a été condamné
15:53pour l'appel à l'intifada,
15:54M. Dimes-Halen.
15:56Ce n'est pas le problème.
15:56Il a été condamné en première instance.
15:58Ça allait très vite.
15:59Donc, je ne sais pas pourquoi
16:00ça fait quatre mois
16:01que Richie Thibault,
16:02il ne se passe pas grand-chose.
16:03Il a un procès qui doit arriver
16:04au mois de 2026.
16:07M. Dimes-Halen ?
16:08Encore ?
16:09Sur plainte de M. Retailleau,
16:11car il avait traité notre police
16:12de police de pétain.
16:13Ah, ça, j'avais oublié.
16:14Ah oui, il doit comparaître.
16:16Ah bah, décidément,
16:17on est dans qu'il les enchaîne,
16:18M. Richie Thibault.
16:19Et d'ailleurs, c'est très intéressant
16:21parce que ce même Richie Thibault,
16:22il avait été interdit d'accès
16:24à l'Assemblée nationale.
16:25Il sera député LFI
16:26dans quelques années.
16:27Il avait été interdit d'accès
16:28à l'Assemblée nationale
16:29à certains lieux
16:29de l'Assemblée nationale
16:30par Yael Brunpivet.
16:31Mercredi, il était où ?
16:32À la manif
16:33pour mettre la pression
16:34sur les journalistes
16:36de Frontia.
16:37Lui, je ne suis pas sûr
16:38qu'il ait mis la pression
16:39directement.
16:40Voyez le sujet.
16:41Donia Tengour
16:42est en crête, Guy Hôtel.
16:441er mai 2025,
16:46débordons le dispositif.
16:48Des appels à l'insurrection
16:49désormais supprimés
16:50et relayés par Richie Thibault,
16:52le collaborateur
16:53de la députée insoumise
16:54Ercilia Soudé,
16:55un homme déjà connu
16:56des services de police,
16:58pour avoir notamment appelé
16:59à l'Intifada
16:59en octobre 2024.
17:01Selon Europe 1,
17:02il est ou a été fiché
17:04dans au moins deux fichiers
17:05de police pour son appartenance
17:06à la mouvance radicale
17:07d'extrême-gauche
17:08et sa capacité à provoquer
17:10des troubles à l'ordre public.
17:12Ses propos sur les manifestations
17:13du 1er mai
17:14n'ont pas tardé
17:14à faire réagir
17:15Laurent Nunez,
17:16le préfet de police de Paris,
17:18sur X.
17:18Après avoir pris connaissance
17:19de ses propos
17:20me paraissant extrêmement grave,
17:22j'ai saisi ce jour
17:23la justice au titre
17:24de l'article 40
17:25du Code de procédure pénale
17:26pour des faits susceptibles
17:28de relever
17:28de la provocation
17:30à commettre des violences
17:31et des dégradations
17:32à l'occasion
17:32du 1er mai 2025.
17:34Depuis plusieurs années,
17:35la fête du travail
17:36et le théâtre
17:36de nombreux affrontements
17:37et de violences
17:38dans les rues.
17:39Les menaces à l'endroit
17:40des forces de l'ordre
17:41sont de plus en plus récurrentes,
17:43comme le rappellent
17:43certains syndicats
17:44de policiers.
17:45C'est un moment,
17:46un prétexte
17:47pour s'en prendre
17:48aux forces de l'ordre
17:49tout simplement
17:49parce qu'on représente
17:50l'État.
17:51On travaille
17:52avec les renseignements
17:53territoriaux
17:53pour savoir justement
17:54comment en fassent
17:56et qu'on s'organise.
17:57Mais malheureusement,
17:59on sait que cette fête
17:59du travail
18:00a le risque d'être perturbé,
18:02largement perturbé
18:03par ces groupes.
18:04L'an dernier,
18:05121 000 personnes
18:06avaient défilé
18:07dans les rues de France
18:07selon les chiffres
18:08du ministère de l'Intérieur.
18:10En marge des manifestations,
18:12une dizaine de policiers
18:13et gendarmes
18:13avaient été blessés.
18:15Donc on a un assistant
18:16parlementaire
18:16qui relève ce message.
18:181er mai 2025,
18:20débordons le dispositif
18:21avec un visuel
18:23qui présente
18:24les forces de l'ordre
18:26et qui sont confrontés
18:27avec un homme
18:28encapuché.
18:29On peut voir l'image
18:29s'il vous plaît.
18:30et Ritchie Thibault
18:32qui avait tweeté
18:33nous avons un cap clair
18:34pour le 1er mai
18:35avec ce petit smiley,
18:38disons-nous,
18:39avec le feu.
18:40Laurent Nouniès
18:40qui signale.
18:42Georges Fenech,
18:43signalement,
18:43mais maintenant,
18:44c'est à la justice
18:44de prendre le dossier en main.
18:47Oui, il a plusieurs rendez-vous
18:48déjà avec...
18:49Un programme chargé.
18:50Avec la justice.
18:52Je crois que...
18:53Effectivement,
18:54la justice devrait intervenir
18:55plus rapidement.
18:56Moi, c'est mon sentiment.
18:57Pas uniquement pour lui.
18:58Il y a d'autres procédures
19:00dont on parle souvent
19:01avec Gilles-William Gonadal
19:03qui est l'un des avocats
19:03d'ailleurs,
19:04contre Ima Hassan.
19:06L'apologie du terrorisme,
19:07on ne sait pas.
19:08Ça se perd dans les...
19:09Justement, Georges,
19:09je me suis posé la question
19:10hier soir
19:11quand j'ai vu ce signalement.
19:13La semaine dernière,
19:14au moment du procès
19:15Marine Le Pen
19:17et de la condamnation,
19:18les magistrats
19:19ont été menacés,
19:21insultés et visés.
19:22Il s'avère qu'il y a...
19:23Ce qui est inadmissible,
19:24intolérable,
19:25vous avez entièrement raison.
19:26Il s'avère qu'il y a
19:27un individu,
19:27je crois qu'il a 76 ans
19:29ou 78 ans,
19:30qui a insulté
19:30sur les réseaux sociaux
19:31la magistrate.
19:32Il a été retrouvé,
19:34il a été appréhendé
19:35et il a été condamné.
19:3710 jours,
19:37en 10 jours.
19:38Comme quoi,
19:38quand on veut...
19:39Donc comment ça se fait
19:40que là,
19:41pour ces signalements,
19:42c'est quand même
19:42le préfet de police de Paris
19:43qui signale,
19:44qui transmet au procureur,
19:45pourquoi ça prend ce temps ?
19:47Pourquoi ça prend...
19:48Le premier signalement,
19:49on était en octobre.
19:50Pourquoi ça prend autant de temps ?
19:52C'est difficile de vous répondre.
19:53Je n'ai pas d'explication.
19:54J'ai posé moi-même la question
19:56et je n'ai pas de réponse.
19:58Les avocats sont très gênés.
20:00Ils attendent des décisions,
20:02ils attendent des poursuites.
20:03Parce que pendant ce temps-là,
20:04les actes antisémites,
20:05notamment je pense à ceux-là,
20:07pour se poursuivre.
20:08Donc s'il n'y a pas
20:08de justice dissuasive,
20:10ferme,
20:10ça n'arrêtera pas.
20:11Alors là,
20:12on n'est pas sur l'antisémitisme.
20:14Là, on est sur l'aspect
20:15quasi insurrectionnel
20:17ou révolutionnaire.
20:19Le grand mystère
20:20et ce qu'ils devraient
20:20nous interroger tous,
20:21c'est qu'effectivement,
20:22Richie Thibault,
20:22c'est un multirécidiviste,
20:24un professionnel
20:25de l'agitation
20:27et du chaos.
20:28Et la justice,
20:30vous l'avez souligné,
20:31finalement,
20:31se montre bien timorée,
20:34bien prudente,
20:35bien peu pronte
20:36à réagir
20:37alors même que
20:37les faits
20:38sont troublants
20:39et publics.
20:40Surtout que
20:41la provocation
20:41à commettre
20:42des violences
20:42et des dégradations,
20:44la sanction,
20:45quand c'est contre les personnes,
20:47c'est 3 ans d'emprisonnement,
20:4745 000 euros d'amende.
20:49Quand c'est
20:50une provocation
20:51à la commission
20:51de dégradation de biens,
20:53un an de prison
20:54et 15 000 euros d'amende.
20:55Mais si les faits
20:55sont suivis des faits,
20:57l'auteur de la provocation
20:59peut être poursuivi
21:00comme complice,
21:01donc encourir
21:02les mêmes peines
21:02que l'auteur matériel
21:04des faits.
21:04Il faut qu'il fasse attention,
21:05Richie Thibault,
21:06parce que souvent,
21:06le 1er mai,
21:07c'est vraiment
21:07la fête nationale
21:08des Black Blocs.
21:09Ils se réunissent,
21:10ils sont très heureux
21:11et là,
21:11ça casse du mobilier urbain
21:13assez régulièrement.
21:14Je ne suis pas sûre
21:15que la sanction pénale
21:17leur fasse très peur
21:17parce que même
21:18si ça arrivait,
21:19ça ne les empêcherait pas
21:19forcément de recommencer.
21:21Je vous le dis
21:21comme je le pense.
21:21Je suis d'accord avec vous
21:22mais il y a aussi
21:23une question
21:23que je me pose
21:24à Arnaud Benetti.
21:26Cette semaine,
21:27on a parlé
21:27des provocateurs,
21:29on a parlé
21:29de la provocation
21:30de frontières,
21:32les nervis
21:32d'extrême droite,
21:34ces militants
21:34qui sont dangereux,
21:36Louise Maurice
21:37qui est juste malmenée
21:38par une femme
21:38de 61 ans députée
21:40qui lui met des coups de coude.
21:41C'était ça le problème
21:42et vous aviez
21:43quelques mètres plus loin
21:43Richie Thibault
21:44qui revenait
21:45à l'Assemblée nationale.
21:45Ce n'est pas une surprise,
21:46vous savez,
21:46la provocation
21:47pour l'extrême gauche
21:48c'est toujours les autres
21:49et la liberté d'expression.
21:50C'est en général pour eux,
21:51c'est totalement asymétrique.
21:53Mais en tout cas,
21:53il a réussi son coup
21:54parce que qu'est-ce qu'il voulait ?
21:55Il voulait tout simplement
21:55qu'on en parle,
21:56on en parle,
21:57c'est ce qu'il cherche
21:58tout simplement.
21:59La logique de l'extrême gauche
22:00c'est de faire de la gîte propre,
22:01c'est classique,
22:02c'est vieux comme le monde,
22:03c'est leur,
22:04j'allais dire,
22:04logiciel trotskiste
22:05et il fonctionne assez bien
22:06sur le plan médiatique.
22:07Je suis tombé dans le panneau.
22:08Non mais,
22:09c'est très intéressant,
22:10Laurent Nouniez sera
22:11notre invité
22:12dans une demi-heure,
22:13j'imagine qu'on lui posera
22:15la question,
22:16vous avez fait votre job
22:18de signaler,
22:19que se passe-t-il
22:21au niveau de la justice ?
22:21Pourquoi ça prend autant de temps
22:23monsieur le préfet ?
22:24Moi je rêverais
22:24de lui poser cette question.
22:25Je ne sais pas s'il peut me répondre.
22:26Il ne pourra pas répondre.
22:28Il n'a pas la réponse.
22:29Il n'appelle le syndicat
22:30de la magistrature tout de suite.
22:31Allez,
22:32pendant la publicité,
22:33on les appelle.
22:33On connaît,
22:34respectueux des institutions.
22:35Allez,
22:36la publicité,
22:37on revient dans un instant,
22:37on a encore beaucoup de choses
22:38à traiter.
22:40A tout de suite.
22:44Il est quasiment 9h30
22:45sur CNews
22:45et on poursuit
22:46l'heure des pros
22:47avec Sarah Salman,
22:48Georges Fenech,
22:49Raphaël Steinville
22:49et Arnaud Benetti.
22:51On va parler de
22:51cette loi,
22:55ce projet de loi
22:56qui est examiné
22:57cette semaine
22:57à l'Assemblée nationale
22:59en commission parlementaire.
23:00Le projet de loi
23:00sur la fin de vie.
23:02De nombreux spécialistes
23:03alertent sur les dangers
23:04d'une légalisation
23:05de l'aide à mourir.
23:06Et c'est d'ailleurs
23:06la une,
23:07Raphaël Steinville,
23:09du journal du dimanche.
23:11Tout ce qu'on ne vous dit pas.
23:14Liberté,
23:14égalité,
23:15dignité,
23:15les mots qui biaisent
23:16le débat,
23:17la détresse des soins palliatifs,
23:19les dérives des modèles étrangers,
23:21les risques d'une fuite en avant.
23:22Avant de vous donner la parole,
23:24voyons le sujet
23:24de Clara Bouvier-Desnos
23:26et on en parle juste après.
23:29Depuis mercredi,
23:30l'Assemblée nationale
23:31examine en commission parlementaire
23:32le projet de loi
23:33sur la fin de vie.
23:34Un projet de loi
23:35que le Premier ministre
23:36François Bayrou
23:36a choisi de scinder
23:37en deux propositions.
23:39L'une sur les soins palliatifs
23:40et l'autre sur l'aide à mourir.
23:42Une décision stratégique.
23:44Cela permet
23:44de ne pas prendre en otage
23:45ceux qui souhaitent développer
23:46les soins palliatifs
23:47mais s'opposent
23:48à l'aide active à mourir.
23:49Si le texte
23:50sur l'accompagnement
23:50et les soins palliatifs
23:51a été adopté
23:52à l'unanimité
23:53en commission
23:53ce vendredi 11 avril,
23:55c'est une autre paire de manches
23:56pour celui
23:56sur l'aide à mourir
23:57qui suscite
23:58de vivre des bases éthiques.
23:59Une version provisoire
24:00du texte
24:01a néanmoins été adoptée
24:02et détaille notamment
24:03les conditions d'accès
24:04à l'aide à mourir.
24:05Parmi elles,
24:06être âgé d'au moins 18 ans,
24:07être français
24:08ou résident en France,
24:09être atteint
24:10d'une affection grave
24:11et incurable
24:11qui engage
24:12le pronostic vital
24:13en phase avancée
24:14ou terminale,
24:15cette dernière
24:15provoquant
24:16une souffrance physique
24:17ou psychologique
24:18réfractaire au traitement
24:19ou insupportable
24:20et être apte
24:21à manifester
24:21sa volonté
24:22de façon libre
24:23et éclairée.
24:24Point majeur,
24:25la procédure prévoit
24:26que le patient
24:26puisse choisir
24:27entre s'administrer
24:28lui-même
24:28une substance létale
24:29ou demander
24:30à un professionnel
24:31de santé
24:31de le faire
24:32alors que le texte initial
24:33ne le prévoyait
24:33qu'en cas de patient
24:34incapable physiquement
24:36d'y procéder.
24:37Les travaux en commission
24:38reprendront ce 28 avril
24:39tandis que l'examen
24:40en séance publique
24:41du projet de loi
24:41débutera le lundi 12 mai.
24:45Je voudrais vous citer
24:45Patrick Hetzel
24:46qui est député
24:48qui dit qu'on est dans
24:49un encadrement juridique
24:50qui n'est plus de même nature
24:52à propos justement
24:53de ce qui a été voté
24:57en commission
24:58un droit à l'aide
24:59à mourir.
25:00Il dit un texte
25:01de suicide assisté
25:02et d'euthanasie
25:02et non plus
25:03de suicide assisté
25:04d'exception euthanasique
25:05dans un certain nombre
25:06de cas limités.
25:08En quoi ce dossier
25:10est ô combien important
25:11et signe une bascule
25:13sociologique
25:15et sociétale ?
25:17Ça signe une bascule
25:19parce que toucher
25:21à la vie
25:23toucher à la mort
25:25le législateur
25:26lorsqu'il aborde
25:27ces sujets
25:28ne devrait le faire
25:29qu'avec la main tremblante
25:30en vérité.
25:32Le problème
25:33c'est qu'un certain
25:34nombre de mots
25:34qui sont employés
25:35dans ce débat
25:36le sont de manière
25:37biaisée
25:38le sont
25:39avec le parfum
25:42assez doux
25:43de la liberté
25:44de la dignité
25:45mais on voit bien
25:46que derrière tout ça
25:47il y a des enjeux
25:48civilisationnels
25:49qui sont absolument
25:50vertigineux
25:51pour ceux
25:51qui seront
25:52appelés
25:53à prendre cette décision.
25:56La dignité
25:57d'un malade
25:58elle est bien évidemment
25:59en jeu
25:59mais ce n'est pas
26:00la maladie
26:01qui fait que vous êtes
26:02moins digne.
26:04En revanche
26:04ce qui est indigne
26:05c'est de ne pas prendre
26:05en charge
26:06la souffrance
26:07de ces malades
26:07c'est de les abandonner
26:09à leur solitude
26:10et c'est en cela
26:11que le législateur
26:12peut encore
26:12sans aborder
26:14la question
26:14de l'euthanasie
26:15mais vraiment
26:16prendre en charge
26:16cette souffrance
26:18via les soins palliatifs.
26:19Georges Fenech
26:20l'ancien député
26:21que vous avez été
26:21quel regard il porte
26:23sur cette proposition
26:25de loi ?
26:25qui avait participé
26:26au vote
26:28de la loi
26:28Clès-Léonetti
26:30à l'époque
26:30était une belle loi
26:32véritablement
26:32avec les directives
26:34anticipées
26:35s'il m'arrive
26:35quelque chose
26:36je ne souhaiterais pas
26:37d'acharnement
26:38thérapeutique
26:39ça c'était une loi
26:40qui respectait la vie
26:42et qui accompagnait
26:44la fin de vie
26:44
26:45je partage
26:47ce que dit
26:47Patrick Hetzel
26:48on passe
26:49dans une autre dimension
26:51quand vous avez un texte
26:52qui prévoit
26:53notamment
26:53que votre maladie
26:54est suffisamment avancée
26:56pour ensuite
26:57avoir une injection létale
26:58mais qui va déterminer
27:00l'avancement
27:00c'est plus
27:01un accompagnement
27:02de toute fin de vie
27:03ça peut être
27:04une interruption
27:04de la vie
27:05à un certain moment
27:06voyez-vous
27:06donc on passe
27:08dans autre chose
27:09et je suis très très inquiet
27:11sur l'évolution
27:11de ce texte
27:12comme d'autres
27:13comme de grands médecins
27:14comme Philippe Juvin
27:14par exemple
27:15son entretien
27:15son papier est passionnant
27:18dans les colonnes du JDD
27:19on passe dans autre chose
27:20et il faut dire que
27:21Philippe Juvin
27:22est député
27:22les Républicains
27:23mais il est aussi
27:23chef du service
27:24des urgences
27:26à l'hôpital Pompidou
27:27donc c'est un homme
27:28qui a cette double casquette
27:29et qui sait
27:30de quoi il parle
27:31et il parle
27:32du flou des critères
27:33le vertige des cas
27:34il va prendre
27:35des cas pratiques
27:36il prend des exemples
27:37très concrets
27:38qui nous amènent
27:39à nous questionner
27:40sur cette loi
27:42le flou de critères
27:43ouvre la voie
27:44à des décisions solitaires
27:45puisque l'intéressé
27:46définit lui-même
27:47si sa souffrance psychologique
27:49est insupportable
27:50rien n'interdit donc
27:51que cette souffrance
27:52soit influencée
27:53par un contexte économique
27:54social difficile
27:55des pressions extérieures
27:57ou des émotions
27:58Arnaud Benetti
27:59ce qui serait intéressant
28:00ce sera de suivre
28:01le vote des parlementaires
28:02parce qu'on voit bien
28:02que si vous voulez
28:03là pour le coup
28:03le débat gauche-droite
28:04reprend tout son sens
28:07mais avec
28:08si vous voulez
28:08des stratégies parlementaires
28:09qui sont très différentes
28:10en fonction de chaque camp
28:12à gauche
28:13clairement on soutient
28:13la proposition
28:14c'est de toute façon
28:15je veux dire
28:16une revendication
28:18qui est inscrite
28:19dans le logiciel de gauche
28:20depuis très longtemps
28:21et à droite
28:24on voit que
28:24sur ces sujets sociétaux
28:25finalement
28:26aujourd'hui
28:27ce qui est privilégié
28:28c'est la liberté de vote
28:29c'est à dire
28:29qu'on dit à chaque parlementaire
28:30vous votez
28:31en conscience
28:32en fonction de vos convictions
28:33personnelles
28:34en fonction de vos croyances
28:36vous allez vous déterminer
28:38c'est ce qui fait la différence
28:40alors du côté de LR
28:42manifestement quand même
28:43et la position de Juvin
28:44est intéressante
28:45on sent bien
28:46que du côté de LR
28:47manifestement
28:48majoritairement
28:49il y aura
28:50des très grandes réserves
28:51qui vont s'exprimer
28:52mais c'est un impact
28:52c'est un impact
28:53quand même important
28:54parce que comme vous le savez
28:55la coalition
28:56on est aujourd'hui
28:57avec une coalition parlementaire
28:58à l'Assemblée nationale
29:00avec des macronistes
29:01d'un côté
29:01et puis les LR
29:03donc malgré tout
29:03c'est un texte
29:04qui ne fait pas consensus
29:05dans la coalition parlementaire
29:07aujourd'hui
29:07et puis je pense aux médecins
29:09leur vocation c'est quoi ?
29:11c'est de sauver
29:12c'est de soigner
29:13vous imaginez
29:14les jeunes médecins
29:16demain
29:16ils vont
29:17d'accompagner
29:18évidemment
29:19et c'est ce que dit
29:20Philippe Juvin
29:20on n'est pas médecin
29:23pour
29:24oui
29:25il y a d'autres médecins
29:28qui ont d'autres positions
29:28bien sûr
29:30c'est un vrai débat
29:32clivant
29:32j'ai deux observations
29:33c'est que le parent pauvre
29:34de la médecine
29:35enfin un des parents pauvres
29:36ce sont les soins palliatifs
29:38il y a un budget très faible
29:39on pourrait augmenter
29:40le budget alloué
29:42aux soins palliatifs
29:43et donner un meilleur accès
29:44à tout le monde
29:44et plutôt que de faire cela
29:45on donne une fausse réponse
29:47qui est une euthanasie
29:48parce que ce n'est pas une aide à mourir
29:49c'est une euthanasie
29:50je pense qu'il faut quand même
29:51dire les choses
29:52et la deuxième observation
29:53c'est que quand vous mettez
29:54des garde-fous au début
29:55on l'a vu en Belgique
29:56et aux Pays-Bas
29:57ces garde-fous ensuite sont repoussés
29:59et les critères initiaux
30:00sont toujours progressivement élargis
30:03et d'ailleurs
30:04vous pourrez voir
30:04ce reportage
30:05sur notre antenne
30:06à 16h
30:08ensemble
30:08au coeur des soins palliatifs
30:10un reportage absolument passionnant
30:12vraiment au coeur
30:14justement de ces soins palliatifs
30:15les difficultés
30:16à travers le long format
30:17CNews donne la parole
30:18à celles et ceux
30:19qui oeuvrent chaque jour
30:20auprès des personnes
30:22en fin de vie
30:22dans un lieu unique de France
30:23la Maison
30:24qui est un centre de soins palliatifs
30:26situé à Gardanne
30:28près de Marseille
30:29actualité diplomatique à présent
30:31ça fait plusieurs semaines
30:32qu'on parle de ce bras de fer
30:33entre la France
30:34et l'Algérie
30:35j'ai cru comprendre
30:36le week-end dernier
30:38après la visite
30:38de Jean-Michel Barraud
30:40Jean-Noël Barraud
30:41pardon
30:41le ministre des affaires étrangères
30:43que ça allait mieux
30:44qu'on allait retrouver
30:45un certain cadre serein
30:46avec l'Algérie
30:48alors que Boilem Sansal
30:49est toujours détenu
30:50arbitrairement par le régime
30:51nouveau épisode
30:53celui-ci
30:54ô combien inquiétant
30:56l'Algérie
30:57a vivement protesté
30:58samedi soir
30:59contre la détention
31:00en France
31:00d'un agent consulaire
31:01accusé d'implication
31:03dans l'enlèvement
31:04fin avril
31:05sur le sol français
31:06d'un influenceur algérien
31:08une affaire inadmissible
31:10selon Alger
31:11et je rappelle les faits
31:12trois hommes
31:12dont un qui travaille
31:13dans un consulat d'Algérie
31:15en France
31:15et bien ces trois hommes
31:16ont été mis en examen
31:17vendredi à Paris
31:18pour arrestation
31:19enlèvement
31:20séquestration
31:21ou détention arbitraire
31:23suivi de libération
31:24avant le septième jour
31:25en relation
31:26avec une entreprise
31:27terroriste
31:28selon le parquet national
31:29antiterroriste français
31:31et c'est le PNAT
31:32qui s'est saisi
31:33de l'affaire
31:33et le communiqué
31:35Arnaud Benedetti
31:36du ministère
31:37des affaires étrangères
31:37algérien
31:38est hallucinant
31:40hallucinant
31:41de virulence
31:41de contre-vérité
31:43et s'en prend
31:44directement
31:45à la France
31:46et au ministère
31:46de l'Intérieur
31:47d'ailleurs
31:47c'est pas un langage
31:48diplomatique
31:49c'est le moins
31:49qu'on puisse dire
31:50que ce communiqué
31:51a été rédigé
31:51mais c'est pas une surprise
31:52ceux qui connaissent bien
31:53l'Algérie
31:53et qui ont notamment
31:55oeuvré en Algérie
31:56en tant que diplomate
31:57vous diront
31:57qu'ils ne sont pas surpris
31:58du ton et de la sémantique
31:59qui est employée
32:00dans ce communiqué
32:00mais si vous voulez
32:01ça on dit long
32:02ce qui est intéressant
32:03dans cette affaire
32:05c'est que bien évidemment
32:06il y a ingérence
32:07et il y a volonté
32:09c'est pas sans rappeler
32:10on en parlait tout à l'heure
32:10avant de rentrer en plateau
32:11c'est pas sans rappeler
32:12une affaire
32:13que l'on a connue
32:13dans les années 65
32:14qui a terminé
32:18d'ailleurs tragiquement
32:18c'est l'affaire Ben Barka
32:19c'est-à-dire qu'on essaye
32:20d'enlever un opposant
32:21c'est des services
32:22qui essayent d'enlever
32:23un opposant
32:24pour ensuite
32:25je veux dire
32:25le séquestrer
32:26et voir l'éliminer
32:27parce que manifestement
32:28c'est ce que pense en tout cas
32:30le PNT
32:30le PNAT
32:31c'est qu'en plus
32:31il y avait un projet
32:32d'assassinat
32:32récemment derrière
32:33le parquet national
32:34antiterroriste
32:35le parquet national
32:36antiterroriste
32:37critique le parquet national
32:38non mais si vous voulez
32:39ça veut dire que quand même
32:40nous c'est ce qu'on pense
32:41depuis très longtemps
32:42c'est que la relation
32:43avec l'Algérie
32:44n'est pas du tout
32:44contrairement à ce qu'on pense
32:46totalement planifiée
32:47malgré la visite
32:48de monsieur Barraud
32:48à Alger
32:49il y a une semaine
32:50et que les motifs
32:51de tension sont énormes
32:52et nous ce qui nous inquiète
32:53là je prends ma casquette
32:54de comité de soutien
32:55c'est que ça risque
32:56d'avoir un impact
32:57en effet
32:57sur la libération
32:59dont on pensait
33:00qu'elle pouvait
33:00arriver à brève échéance
33:02de Boilem-Sensal
33:03enfin dont on pensait
33:04avec tant de prudence
33:05je voudrais qu'on revoie
33:06le communiqué
33:06dans le détail
33:07avec quelques paragraphes
33:09qui sont là aussi
33:10d'une virulence absolue
33:12sur le plan du fond
33:12l'Algérie retient
33:13surtout la fragilité
33:14et l'inconsistance
33:15de l'argumentaire
33:16vermoulu
33:17et farfelu
33:18invoqué par les services
33:19de sécurité
33:20du ministère
33:20de l'intérieur français
33:21durant les auditions
33:23laquelle appuie
33:24cette cabale judiciaire
33:25inadmissible
33:26sur le seul fait
33:27que le téléphone mobile
33:28de l'agent consulaire
33:28inculpé aurait borné
33:29autour de l'adresse
33:30du domicile
33:31de l'énergumène
33:32donc présenté ainsi
33:34par le régime
33:36ce que c'est peut-être
33:37pas suffisamment
33:38le régime algérien
33:40c'est qu'en France
33:40on a une justice
33:41qui est quand même
33:42indépendante
33:42du pouvoir exécutif
33:44si le parquet national
33:45antithéoriste
33:46s'est saisi de cette affaire
33:47c'est qu'ils avaient
33:48des bons arguments
33:49et traiter notre justice
33:50avec des arguments
33:51soi-disant vermoulu
33:53je ne connaissais pas
33:54encore ce qualificatif
33:55pour ces décisions
33:57voilà
33:58c'est quand même
33:59l'hôpital
34:00qui se fout
34:01de la charité
34:02et moi ce qui m'inquiète
34:04et Arnaud
34:05qui est là
34:05et qui représente
34:06les intérêts
34:07c'est évidemment
34:08le sort de Boilem Sans Salle
34:09détenu arbitrairement
34:10je le rappelle
34:10depuis le 16 novembre
34:12dernier
34:13alors juste un point
34:13ça veut dire quand même
34:15que nous ce qui nous inquiète
34:16aussi c'est que le fait
34:16il y a à l'intérieur
34:18du régime algérien
34:19des durs
34:19qui veulent absolument
34:20faire capoter
34:21vraisemtement
34:22les négociations
34:24autour de la libération
34:24de Boilem Sans Salle
34:25mais ce qui est terrifiant
34:26donc ça veut dire que
34:27c'est cette ligne dure
34:27qui semble aujourd'hui
34:28manifestement s'exprimer
34:30et peut-être emporter
34:30si les faits sont avérés
34:32c'est d'une gravité absolue
34:33c'est à dire que
34:34en fait vous avez
34:35des séquestrations
34:37des enlèvements
34:38qui sont perpétrés
34:39sur notre sol
34:40qui a duré 26 jours
34:41par un régime
34:44étranger
34:46et personne
34:47médiatiquement
34:47c'est un opposant
34:49c'est l'indifférence
34:50c'était un opposant
34:51au régime algérien
34:52mais c'est connu
34:52les autorités algériennes
34:54ont une liste
34:55d'opposants
34:55qu'ils souhaitent
34:56que la France
34:57extradie
34:58en Algérie
34:59on le sait très bien
35:00donc depuis maintenant
35:02plusieurs mois
35:03et voire plusieurs semaines
35:03encore plus
35:04ils font pression
35:05sur les autorités françaises
35:06pour que les autorités françaises
35:07possèdent à cette extradition
35:08ce qui je l'espère
35:09ne sera pas fait en l'occurrence
35:10et puis il y a une pression
35:11qui est mise là aussi
35:12sur la justice française
35:13le parquet national
35:14antiterroriste
35:15c'est le parquet de Créteil
35:16des grands défenseurs
35:17de l'état de droit
35:18on pourrait peut-être
35:18les entendre sur ce dossier
35:19puisque c'est une cible
35:21qu'on met sur le PNAT
35:22visiblement
35:23et la presse a été prévenue
35:24enfin informée
35:25un an après
35:25alors que dans d'autres affaires
35:26en 24 heures
35:27la garde à vue
35:28n'est même pas terminée
35:28que tout le monde le sait
35:29Actualité judiciaire
35:30toujours
35:31Actualité judiciaire
35:32et depuis le début du week-end
35:34on est extrêmement prudent
35:36parce que
35:37c'est une disparition inquiétante
35:39qu'il y a énormément
35:40de moyens qui sont mis
35:41mais que depuis 48 heures
35:43factuellement
35:43très peu d'informations
35:45et très peu de nouveaux filtres
35:47après 48 heures de recherche intensive
35:49le dispositif pour retrouver Agathe
35:51joggeuse de 28 ans
35:53a été levé samedi soir
35:54place désormais
35:54à une enquête judiciaire
35:55le dispositif de grande ampleur
35:57va laisser place
35:58à l'engagement
35:58d'une quarantaine de gendarmes
36:00au profit des enquêteurs
36:01de la section de recherche
36:02et de la brigade de recherche
36:03de Poitiers
36:03Chloé Tarka
36:04qui est sur place
36:05pour CNews
36:06Alexandre Bischoff
36:06également
36:07et Inès Alekane
36:08nous raconte
36:08Pour retrouver la joggeuse Agathe
36:12des moyens conséquents
36:13ont été mobilisés
36:14depuis jeudi
36:15hélicoptères
36:16plongeurs
36:17plus d'une centaine
36:18de gendarmes
36:19ont participé
36:20à des opérations
36:21de ratissage
36:21appuyées par une soixantaine
36:23de militaires
36:24dans la commune
36:25les habitants
36:26sont toujours sous le choc
36:27Je plains énormément
36:29les parents
36:29les grands-parents
36:30frères et sœurs
36:31les tatas
36:32les tontons
36:33c'est horrible
36:34d'attendre
36:35autant
36:36si longtemps
36:37qu'on ne la retrouve pas
36:39c'est une horreur
36:40Moi je l'avais aperçu
36:42personnellement
36:43plusieurs fois
36:43à une structure de sport
36:46sur la commune
36:46de Fontaine-le-Comte
36:47où elle exerçait
36:48où mon fils
36:49allait faire du sport
36:50donc bien sûr
36:51en tant que parent
36:52ça touche toujours
36:53Une source proche
36:54de l'enquête
36:55écarte l'hypothèse
36:56d'une fugue planifiée
36:57Les enquêteurs
36:59se concentrent désormais
37:00sur le bornage téléphonique
37:01pour déterminer
37:03si un tiers
37:03pourrait être impliqué
37:04Le téléphone d'Agathe
37:06a cessé des mètres
37:07jeudi
37:08à une dizaine
37:09de kilomètres
37:09de sa commune
37:10C'est une zone
37:11de 250 mètres
37:12dans laquelle
37:13le portable
37:14s'est arrêté
37:15La dernière triangulation
37:17du portable
37:17c'est une zone
37:18de 250 mètres
37:19donc là aussi
37:19il y avait un départ
37:20possible pour les équipes
37:22cynophiles
37:22ça n'a rien donné
37:24c'est même plus
37:25une disparition inquiétante
37:26c'est une disparition
37:27très inquiétante
37:28Le dispositif de recherche
37:29déployé pour retrouver
37:30la joggeuse
37:31a été levé
37:32ce samedi soir
37:33laissant place
37:34à l'axe judiciaire
37:36de l'enquête
37:36Prudence donc
37:38l'honnêteté intellectuelle
37:39et aussi de dire
37:40qu'on a très peu
37:42d'informations
37:42que rien ne filtre
37:44pour l'instant
37:45que les forces
37:46de l'ordre
37:46la gendarmerie
37:47et les enquêteurs
37:48travaillent
37:50d'arrache-pied
37:51pour essayer
37:51de retrouver
37:52et d'avoir
37:53des traces
37:54d'Agathe
37:55j'ai entendu
37:56sur d'autres chaînes
37:57j'ai entendu
37:58des spécialistes
37:59et un intervenant
37:59parler d'hypothèses
38:01scénaristiques
38:01donc il y a deux options
38:02soit on fait des heures
38:03là-dessus
38:04dans l'indécence
38:05la plus complète
38:06soit on donne l'information
38:07et l'information principale
38:08c'est qu'on a peu
38:09d'informations
38:10et donc je pense
38:11qu'il faut
38:12mieux éviter
38:13de débattre là-dessus
38:14mais de vous donner
38:15les derniers éléments
38:16et la tragique
38:18disparition
38:19pour l'instant
38:19d'Agathe
38:20en faisant son jogging
38:22fait écho
38:22à d'autres disparitions
38:24ou d'agressions
38:25subies
38:26et là c'est un vrai sujet
38:27aussi
38:27par des femmes
38:30faisant leur activité
38:31sportive
38:31c'est-à-dire que
38:32on vit dans une société
38:34aujourd'hui en France
38:35où des femmes
38:36vont adapter
38:36leur mode de vie
38:38leur quotidien
38:39en fonction
38:40du degré
38:41d'insécurité
38:42dans lequel
38:43elles sont
38:44on ne l'adapte pas
38:44qu'au sport
38:45on l'adapte partout
38:46moi je sais que je ne sortirai pas
38:47en jupe et en talon
38:48dans la rue comme ça
38:49parce que si jamais
38:49je peux le faire
38:50mais si je le fais
38:51je vais être importunée
38:52sur le trajet
38:53et vous savez que
38:54c'est une étude
38:55de l'union sport et cycle
38:56trois quarts des femmes
38:57mettent en place
38:58des stratégies
38:59pour éviter le danger
39:00lorsqu'elles partent
39:01faire leur footing
39:02c'est un sentiment
39:03d'insécurité
39:04alors ce n'est pas
39:05qu'un sentiment
39:05pour le coup
39:06non
39:06ce n'est pas un sentiment
39:07sur les coureuses
39:09et extrêmement fort
39:10regardez
39:1113% se sentent
39:12totalement en insécurité
39:1372% se sentent
39:15en insécurité
39:16mais restent vigilantes
39:17et 15% se sentent
39:18vulnérables
39:19avec de tels chiffres
39:20je trouve que
39:20l'expression
39:21sentiment
39:22est effectivement
39:23malvenue
39:24on écoute
39:25quelques joggeuses
39:26qu'on a pu interroger
39:27non loin
39:29des locaux
39:30de CNews
39:31donc au bois de Boulogne
39:33bah oui
39:34normalement je regarde
39:35j'essaie de courir
39:36tout le temps
39:37devant la journée
39:38enfin jamais le soir
39:40je crains un petit peu
39:40et j'aime bien
39:41aller dans le départ
39:42comme équipe des gens
39:43tout le temps
39:44au cas où
39:45je fais attention
39:46aux endroits où je cours
39:47je fais attention
39:48aux horaires auxquels je cours
39:49mais voilà
39:50pour moi c'est quand même
39:51ma passion
39:53c'est de faire du sport
39:53c'est ma liberté
39:54c'est aussi de courir
39:54toute seule
39:55donc j'ai besoin
39:56de me dire
39:56que je peux courir
39:57toute seule
39:57même si effectivement
39:58en tant que femme
39:59ça demande de prendre
39:59un peu plus de précautions
40:01comme aujourd'hui
40:01il fait beau
40:02quand il fait jour
40:03ça va
40:03mais après des fois
40:04la nuit
40:04c'est pas ouf
40:06en tant que femme
40:07en tout cas
40:08je trouve que c'est assez rassurant
40:09je suis plus sereine
40:10j'ai pas à stresser
40:11au moindre recoin d'ombre
40:12donc oui oui
40:13c'est rassurant d'être à deux
40:14et vous imaginez
40:15cette tristesse
40:16de s'adapter
40:17en fonction de l'activité
40:18vous aviez aussi
40:19une femme sur trois
40:22je crois
40:22passer 22 heures
40:23veut pas prendre le taxi
40:24toute seule
40:24dans la capitale
40:27vous dites
40:27ah oui
40:27c'est une affirmation
40:29après moi je fais quand même
40:30très attention
40:30alors je ne cours jamais
40:31j'ai jamais couru
40:32donc ça j'ai pas de
40:32je n'ai pas beaucoup de recul
40:34sur ce sujet
40:34pourtant vous êtes
40:35sportive
40:36sportive non
40:38mais
40:38vous avez de la chance
40:40vous avez de la chance
40:41vous êtes gâtée
40:42mais c'est vrai que
40:43moi je fais quand même
40:44très attention
40:45et autour de moi
40:46dans les femmes
40:46qui ont mon âge
40:48ou plus âgées
40:48font aussi très attention
40:49on adapte notre comportement
40:51parce qu'elles
40:52elles disent
40:52il faut qu'il y ait du monde
40:53mais qu'il y ait du monde
40:53ne change absolument rien
40:54parce que vous regardez
40:55quand il y a des agressions
40:56les gens ne bougent pas
40:57les gens
40:57dans les agressions
40:59dans le métro
40:59et parfois même des viols
41:00les gens restent complètement
41:01inertes et vous disent
41:02oui mais on avait peur
41:03de réagir etc
41:04dernier sujet
41:05avant de rendre l'antenne
41:07et de passer le relais
41:08à la grande interview
41:09ce sera Laurent Nunez
41:11le préfet de police de Paris
41:12tiens ce serait intéressant
41:12là aussi de lui poser
41:13la question sur ces femmes
41:14et quelles solutions
41:15qui s'adaptent
41:17qui adaptent leur quotidien
41:18et quelles solutions
41:19vous avez entièrement raison
41:19il y a certaines mairies
41:20juste qui proposent
41:21des parkings réservés aux femmes
41:22des rues réservées aux femmes
41:23aussi à Metz notamment
41:23oui mais ce qui est
41:24complètement contre-productif
41:25c'est que c'est un aveu d'échec
41:26où vous reconnaissez
41:27votre incapacité à gérer les choses
41:29il y a des mairies
41:29il y a des maires
41:30qui refusent les vidéosurveillances
41:31qui refusent d'armer
41:32leur police municipale
41:33et qui pensent plus
41:34aux pistes cyclables
41:35que la sécurité
41:36de leur administrer
41:37fêtes traditionnelles en France
41:3930% de ces fêtes traditionnelles
41:42ont disparu en 4 ans
41:43c'est un article
41:44dans le Figaro magazine
41:45ce week-end
41:46absolument passionnant
41:47et là aussi
41:48vraiment c'est incroyable
41:49vous avez donc
41:51toutes ces fêtes
41:53qui font notre histoire
41:54qui façonnent aussi
41:55notre culture
41:57et bien ces fêtes
41:58sont en train de mourir
41:59ces fêtes issues
41:59de nos traditions agricoles
42:01de nos légendes
42:01nos modes de vie
42:02notre histoire
42:03ou notre gastronomie
42:04sont menacées
42:04depuis 4 ans
42:0530% des événements
42:07de ce type
42:08organisés sur le territoire
42:09national
42:10ont disparu
42:11alors si on commence
42:12à toucher à la fête
42:13du citron à Monton
42:15au carnaval de Nice
42:16je vais faire nuit debout
42:17là je vous préviens
42:17j'appelle tous les militants
42:19on va faire nuit debout
42:20non mais comment vous l'expliquez
42:22Raphaël Estinville
42:22plus sérieusement
42:23vous êtes bénévole
42:24d'abord oui
42:25il y a probablement
42:27ce facteur là
42:28après je pense
42:28que c'est très
42:29c'est très disparate
42:33sur l'ensemble du territoire
42:34je pense qu'une région
42:35comme la Corse
42:37que connaît bien Arnaud
42:39ces fêtes
42:40sont maintenues
42:41et continuent
42:42à se prolonger
42:45malgré les difficultés
42:46mais attendez
42:47c'est pas disparate
42:47quand vous avez
42:4830% de ces fêtes
42:49là je vous parle pas
42:50de 5%
42:50c'est une fête sur 3
42:52qui a disparu
42:52en l'espace de 4 ans
42:53et dans l'article
42:54on nous explique
42:55que c'est d'ailleurs
42:55depuis le Covid
42:56parce que ça coûte de l'argent
42:57il y a moins de moyens
42:59il y a moins de mobilisation
43:00et même culturellement
43:01peut-être que les gens
43:02sont moins attachés
43:03c'est une évolution aussi
43:04de la France
43:06j'ai été élu
43:07d'une circonscription urale
43:08et il y avait
43:08chaque année
43:09la fête de la vache
43:10la fête de l'âne
43:11la fête du fromage
43:12on l'appelait
43:12les fêtes votives
43:13voilà
43:14c'est extraordinaire
43:15parce que c'est le lien social
43:16c'est le lien culturel
43:17la France
43:18voyez-vous
43:19je crois que vous avez raison
43:20il y a de moins en moins
43:21de bénévoles
43:22aujourd'hui
43:23les jeunes sont moins motivés
43:24que les plus anciens
43:25et puis
43:26je crois que
43:27l'époque n'est plus à la fête
43:29c'est surtout ça
43:30et bien écoutez
43:31enfin
43:32ils sont plus à la fête
43:33demandée à Sarah Salmane
43:34hier soir
43:34ne vous inquiétez pas
43:36c'est pas la fête du village
43:39c'est les grandes mondanités
43:41Sarah Salmane
43:42hier soir
43:43avec le Jordan Deluxe
43:44on en dira pas plus
43:45j'ai vu des photos sur Instagram
43:46c'est très chic
43:47c'est une très belle soirée
43:48voilà
43:48moi c'est la fête du
43:49il y avait une dégustation de caviar
43:51que j'ai beaucoup aimé
43:52la fête du citron
43:52non je connais pas la fête du citron
43:55et bien écoutez
43:56et vous connaissez
43:57le combat naval fleuri
43:58à Villefranche-sur-Mer
43:59chaque année
44:00c'était au JT de 13h
44:02ils avaient fait un formidable reportage
44:03de TF1
44:04sur le combat naval fleuri
44:07magnifique
44:07Villefranche-sur-Mer
44:08je vous conseille
44:08même si je sais que vous préférez
44:10je pourrais devenir bénévole
44:11ah bah écoutez
44:11pourquoi pas
44:12on va peut-être faire un reportage
44:13c'est la saison 2
44:14avec M. Ruffin
44:15peut-être
44:15chère Sarah Salmane
44:17merci à tous les 4
44:18c'était un plaisir d'être avec vous
44:19dans un instant
44:20c'est le grand rendez-vous
44:21avec Laurent Nunez
44:23comme invité
44:24le préfet de police de Paris
44:26j'imagine beaucoup de questions
44:27à lui poser
44:28dans un instant
44:29à découvrir sur CNews
44:30et nous on se retrouve ce soir
44:31à 19h
44:31pour le face-à-face
44:32William Goldadel
44:33Julien Dray
44:33à ce soir

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