Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, en visite au Pays Basque ce vendredi a pris la parole face aux médias : «Les passeurs sont des esclavagistes».
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00:00Je veux dire aussi, ça n'est pas le cas là, mais c'est le cas au niveau national,
00:03qu'on a aussi une taxe force qui permet de traquer les flux financiers,
00:08puisque tout ça c'est une affaire d'argent, une fois de plus,
00:12puisque ces gens-là, ce sont des esclavagistes, ce sont les trafiquants d'êtres humains,
00:19et on les combat, là aussi, en essayant de tracer les flux financiers,
00:23là encore, avec nos forces du ministère de l'Intérieur,
00:26et notamment Traquefin, qui dépend de Bercy.
00:31Voilà l'idée que je voulais illustrer aujourd'hui, avec beaucoup, beaucoup de résultats,
00:37on l'a vu avec le préfet, avec l'ensemble des forces qui sont sur la zone.
00:41Je veux dire qu'on a une très bonne coopération avec l'Espagne, ça j'y tiens beaucoup,
00:47on a des patrouilles qui sont des patrouilles conjointes,
00:51et je m'entretiens très régulièrement avec mon homologue que j'ai rencontré à Londres
00:55il y a une dizaine de jours, puisqu'il y avait un grand sommet,
00:58qui a réuni 40 pays à Londres, sur notamment les filières, sur l'immigration,
01:04et je vais dire aussi mes remerciements, je l'ai fait en direct,
01:09avec mon homologue espagnol, puisque l'Espagne a concouru au grand, grand coup de filet,
01:14que nous avons fait, notamment après l'arrestation en Roumanie, à Bucarest, de Mohamed Amra,
01:22vous savez qui est ce type, ce narcotrafiquant, qui s'était évadé,
01:27et lors de l'évasion, il y a eu deux agents pénitentiaires qui ont été froidement abattus.
01:34On a bien entendu pu arrêter cette tête pensante, si j'ose dire, ce narcotrafiquant,
01:40et plusieurs dizaines d'arrestations ont été faites, dans des pays aussi différents que l'Espagne,
01:45le Maroc, la Thaïlande, etc.
01:47Donc il faut que les narcotrafiquants sachent que, tôt ou tard, ça prendra du temps, mais on les aura.