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00:00Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05Il est 16h13 sur Europe 1, merci d'être avec nous, on est en direct, 0, 1, 80, 20, 39, 21, j'aimerais qu'il y ait des auditeurs qui réagissent, on va réagir à Kylian Mbappé dans un instant.
00:13Parce que j'ai dit un truc et là tout le monde s'est engouffré dans la brèche, je vais le redire, je vais le redire, et puis il a fait saisir à titre conservatoire 55 millions d'euros sur les comptes du Paris Saint-Germain.
00:22Il a fait pareil, d'artigole avec moi, il a fait saisir 5,5 50 000 euros, tout simplement, 5,50 que je lui devais à la machine à café.
00:35Ça a commencé à peser.
00:38Louise Maurice est avec nous, merci Louise, merci d'être avec nous, et on va rappeler ce qui s'est passé, bien entendu Gauthier Lebré, c'était hier, racontez-nous.
00:46Alors il faut savoir que Frontière publie un nouveau magazine sur la France Insoumise qui s'appelle Elle est fil-partie de l'étranger.
00:54A l'Assemblée, vous avez un kiosque où sont mis à disposition pour les députés l'ensemble des titres de presse,
01:00et la France Insoumise a tenté de faire interdire le magazine Frontière dans le kiosque de l'Assemblée Nationale.
01:06Ils n'ont pas réussi, il y a le Brun Pivet jugeant que les députés devaient avoir accès à l'ensemble de la presse,
01:11et résultat, les assistants parlementaires des députés de la France Insoumise ont organisé une manifestation,
01:16dans les jardins de l'Assemblée Nationale, avec la CGT, et donc vous aviez des drapeaux de la CGT totalement inédits,
01:23non pas dehors, non pas devant l'Assemblée Nationale, mais à l'intérieur, dans les jardins,
01:27donc vraiment juste à côté de la salle des quatre colonnes, là où les journalistes interrogent les politiques.
01:31Et donc Eric Tegner, le directeur de la rédaction de Frontière, a envoyé trois de ces journalistes couvrir l'événement,
01:36dont Louise qui est ici avec nous, et ces journalistes ont été tout simplement intimidés par des assistants parlementaires,
01:43des gens de la CGT, et des députés eux-mêmes, des députés du NFP, il y avait des députés PS,
01:49voilà, Arthur Delaporte, Raphaël Arnaud de la France Insoumise, et ensuite, Louise vous le racontera mieux que moi,
01:54mais ils ont été exfiltrés, sortis de l'Assemblée Nationale, et raccompagnés à leur véhicule par des policiers,
02:00pour éviter qu'ils se fassent agresser.
02:01J'ai vu les images, bien entendu, vous avez dû les voir également, les auditeurs qui sont avec nous.
02:06Alors, donc, les tensions avec LFI sont parties de cet article qui se prépare sur eux ?
02:12En fait, ce qui est assez étrange, c'est que moi, je m'attendais à ce que ce soit LFI qui nous fonce dedans,
02:16et finalement, ça a été majoritairement le PS et le Parti Communiste, les personnalités qui nous ont...
02:21Moi, honnêtement, ce qui s'est passé, c'est que je me suis fait bousculer...
02:25Vous avez été extraordinaire, je tiens à le dire.
02:27Merci beaucoup.
02:27J'ai vu les images, bravo, Louise.
02:28Merci beaucoup.
02:29Sincèrement, on a reçu beaucoup de soutien, et ça fait très plaisir.
02:31On avait différentes personnes.
02:33Au tout début, ça se passait bien, c'était relativement calme,
02:36alors ils mettaient discours parce que cette manifestation était ouvertement contre-frontière,
02:40puisqu'on dérange, finalement, et là, on sort un magazine, effectivement, comme le rappelait Gauthier...
02:45Monsieur Gauthier, mais tout le monde l'appelle Gaëlle également.
02:47Non, non, mais...
02:48Qui était consacrée à la France Insoumise, donc partie de l'étranger.
02:54Ce magazine sortait hier matin.
02:55La manifestation, on la prend, la veille va avoir lieu.
02:58Le matin, c'est confirmé, donc on est envoyé là-bas.
03:00Au début, ça se passe bien, je le répète, on a les accréditations, cartes de presse, etc.
03:05Donc ça se passe très bien.
03:06La manifestation va pour se terminer, ils finissent leur discours,
03:10et en fait, à ce moment-là, je vois...
03:12Donc c'était M. Jean-Paul Lecoq, donc PCF...
03:14Ah oui, il était chaud, lui.
03:16Non, j'étais...
03:17Mais j'étais abasourdie de ce comportement.
03:18J'étais choquée.
03:21Imaginons, une fois encore, la même chose si ça avait été libération Mediapart
03:25face à un député du Rassemblement National.
03:27Donc je me trouve à côté de M. Lecoq, qui me bouscule.
03:32Je lui dis, M. vous m'empêchez de faire mon travail.
03:33Il me dit, je m'en fous.
03:34Il me dit qu'il s'en fout.
03:37Il continue de bousculer.
03:39Ensuite, il y a un du personnel de l'Assemblée Nationale
03:42qui intervient pour nous séparer.
03:45Je me fais interpeller par M. Delaporte, qui est député PS,
03:49qui, lui, commence clairement à nous traiter de fascistes chez Frontières,
03:53que c'est scandaleux, que c'est très grave, qu'on met en danger les députés,
03:56les collaborateurs, alors que, je le reprécise,
03:58on n'a rien dévoilé, tout était public.
04:02Tout ce qu'on a juste résumé était en place publique.
04:05C'est juste que c'était éparpillé.
04:06Donc les gens ne prenaient pas conscience de la gravité
04:08de ce qui se passait à la France Insoumise.
04:10Mais pour revenir au fait,
04:12ce monsieur est séparé,
04:15il essaie de prendre mon téléphone,
04:16on le voit sur un geste qui manque de me mettre un coup au visage.
04:20Je suis très surprise et je lui dis
04:21« Monsieur, vous êtes prête à frapper une femme ? »
04:23Ce sont les premiers à dire grands féministes.
04:26J'étais outrée, sincèrement.
04:28Et sur le moment, je n'étais pas tant que ça se choc.
04:29On a l'extrait, si vous voulez, comme ça.
04:31On va rebondir dessus, mais c'est vrai que
04:33j'ai vu ces images de nombreuses fois
04:35avant que vous ne veniez, Louise. Écoutez.
04:38Vous m'empêchez dans mon travail ?
04:40Oui, c'est ça.
04:41Vous m'empêchez de faire mon travail ?
04:42Et moi, vous m'empêchez de faire une photographe ?
04:44Vous m'empêchez de faire une photographe
04:46à l'Assemblée nationale ?
04:46Je suis une journaliste.
04:48Vous m'empêchez de faire une photo à l'Assemblée nationale ?
04:51Je fais mon travail de journaliste.
04:54Vous ne vous rendez pas compte de ce que vous faites ?
04:56Non, je fais mon travail de journaliste.
04:59Vous êtes des passifs ?
05:00Je fais mon travail de journaliste.
05:02Vous me tapez, monsieur ?
05:10Vous tapez une femme, vous tapez une femme, monsieur ?
05:12Vous êtes des fascistes, en fait.
05:13Vous venez là, vous attisez les haines, vous mettez des gens en danger sur les...
05:16Je fais mon travail de journaliste.
05:17Je fais mon travail de journaliste.
05:20C'est pas ça du travail de journaliste.
05:21C'est pas ça du journaliste.
05:22Et qu'est-ce que c'est alors, monsieur ?
05:24Vous êtes fasciste.
05:26Vous provoquez aussi, vous provoquez un député à la famille nationale.
05:29Non.
05:29Vous avez provoqué, vous avez dit que j'essaie de vous taper.
05:31Monsieur, vous m'avez bousculé.
05:33Vous m'avez bousculé pour pas que je fasse une photo et que je fasse des vidéos.
05:36Voilà, c'était hier à l'Assemblée nationale.
05:51Et j'ai pas compris, en fait.
05:53Quand il vous dit, c'est pas du journalisme, pourquoi il dit ça ?
05:56Parce qu'on est frontière.
05:57On est du mauvais bord.
05:58Oui, nous ne sommes pas des journalistes à leurs yeux.
06:01Il faut bien comprendre qu'à chaque fois, ils nous voient comme des militants.
06:04Mais regardez le traitement qu'on reçoit en manifestation.
06:06On est obligé d'aller, avec aujourd'hui, une sécurité.
06:09Bien sûr.
06:09On se fait agresser, cracher dessus, violenter.
06:13C'est...
06:14Non mais imaginez...
06:14Mais la même chose, une fois de plus, je le répète, c'est inadmissible.
06:17Ça veut dire que vous vous dérangez, que vous commencez à prendre de plus en plus de place.
06:19C'est ça aussi.
06:20Bien sûr.
06:21Bravo en tout cas à vous, parce que...
06:23Très courageuse, Louise, elle est excellente.
06:25Elle est très stoïque en plus.
06:26C'est pas facile.
06:27J'imagine, vous avez eu peur en plus, peut-être.
06:29En fait, c'était pas la peur, c'est que...
06:31C'est avec du recul qu'on réalise ce qui s'est passé.
06:33Puisque sur le moment, moi, je me suis juste dit, mais qu'est-ce qui est en train de se passer ?
06:35Comment ils sont...
06:36En fait, jusqu'où ils sont prêts à aller alors qu'on est au sein de l'Assemblée ?
06:38Alors qu'est-ce qui se passerait dehors ?
06:40S'il n'y avait pas de caméra, qu'est-ce qui se serait passé ?
06:42C'était...
06:42J'étais entourée de M. Bilingo, de M. Delaporte, de M. Raphaël Arnault,
06:46triple fiché, à ce qu'on le rappelle,
06:48qui est plutôt...
06:50Il était très à l'aise dans cette situation.
06:51C'est une analyse qu'on a faite, a posteriori, avec les vidéos.
06:55Il était les mains dans le dos, très à l'aise.
06:57Les signes antifa, alors c'est des signes qui sont associés à la mouvance antifasciste.
07:01Et lui, il les connaît.
07:02La jeune garde, il était à l'aise.
07:03C'était son élément.
07:04Il avait les codes.
07:06C'était aberrant comme situation.
07:08Aberrant.
07:08Mais avant même qu'on s'interroge sur ce qui vous est arrivé à vous,
07:11moi, je m'interroge sur le fait qu'il y ait eu l'autorisation d'une manifestation
07:14dans les jardins de l'Assemblée.
07:16Moi, de mémoire, je n'en ai jamais entendu que ça s'est produit.
07:20Voilà, à part les assistants parlementaires, mais là, en l'occurrence...
07:22Mais c'était des assistants parlementaires.
07:23Non, mais il y avait des drapeaux de la CGT.
07:27Parlementaire, membre de la CGT.
07:28Oui, mais rappelle-moi...
07:29Peut-être que moi, ma mémoire me fait défaut, mais de mémoire...
07:32Oui, c'est possible.
07:33Non, mais voilà, je n'ai jamais eu souvenir d'une manifestation dans les jardins de l'Assemblée.
07:38On parlera dans un instant, on ne va pas en parler tout de suite,
07:40du communiqué d'Yael Broun-Pivet, qui est catastrophique.
07:43On va en parler dans un instant.
07:45Présidente de l'Assemblée nationale.
07:47Catastrophique, franchement.
07:49Là, c'est incroyable ce qu'elle a pu faire.
07:51En plus, je la connais bien, Yael Broun-Pivet, je ne m'en suis jamais caché.
07:54Oui, là, franchement, je crois qu'elle est complètement à côté de la plaque.
07:59Alors qu'elle-même a été une cible de la France nationale.
08:01Bien sûr, elle est complètement à côté de la plaque.
08:03Mais elle est coincée.
08:04Complètement à côté de la plaque, Yael Broun-Pivet.
08:05Mais ce que disait Louise est très vrai.
08:07Imaginez deux secondes si des journalistes de l'humanité ou de libération
08:10avaient vécu la même chose.
08:11Une journaliste de 25 ans plaquée contre le mur par des députés RN.
08:16Imaginez deux secondes.
08:16À ouverture de tous les journaux.
08:18Mais bien sûr, et hier, il n'y a qu'une chaîne d'info qui en apparaît.
08:20C'est CNews, donc.
08:21Ça n'a pas existé sur les autres chaînes, je te rassure.
08:24Et je rappelle juste que la semaine dernière,
08:26certains se sont posé la question d'un remake du Capitole.
08:30Que le RN, avec ses 7000 militants Place Vauban,
08:32allait ensuite marcher sur l'Assemblée nationale
08:34pour prendre l'Assemblée comme Trump a fait avec le Capitole.
08:37Il ne s'est absolument rien passé.
08:38C'était évidemment grotesque et ridicule.
08:40Mais qui, hier, a créé la panique dans les jardins de l'Assemblée nationale ?
08:47Là, visiblement, Xavier Bertrand, je ne veux pas comparer le Capitole
08:50à ce qui s'est passé hier à un jardin de l'Assemblée nationale.
08:53Il n'y a pas eu de mouvement.
08:55Il y a eu une tension, je ne dirais pas qu'il y a eu une panique.
08:57Non, mais Olivier D'Artigolle, vous êtes hors sujet.
08:58Non, mais qu'on menace des journalistes.
08:59Pour Louise, il y a eu de la panique.
09:02Stop, stop, stop.
09:03Vous êtes hors sujet, Olivier D'Artigolle.
09:04Je vous aime beaucoup, mon chéri.
09:06Là, vous êtes hors sujet.
09:06Il parlait de ce qui se passait la semaine dernière.
09:08Il ne parlait pas d'hier.
09:09Donc là, vous ne l'avez pas écouté.
09:11Soi-disant.
09:11Vous n'avez pas écouté, parce que si vous vouliez commander une quémia, allez-y.
09:16Mais s'il vous plaît, écoutez ce qu'il dit quand même.
09:17S'il vous plaît, merci.
09:18Ceux qui ont dénoncé le RN en nous disant qu'ils allaient marcher pour l'Assemblée,
09:23ils ne sont pas là pour soutenir ce qui s'est passé hier et son bien-contentière.
09:26C'est bon, il a compris.
09:270,1, 80, 20, 39, 21.
09:30Pas ce petit ton-là, Kamoun.
09:33Attention, Kamoun.
09:350,1, 80, 20, 39, 21.
09:37On est sur Europe 1, vous réagissez à tout ça.
09:40On va vous lire le communiqué d'Yael Brown-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale, dans un instant.
09:44Juste, moi, j'aurais demandé à Louise.
09:46Louise, est-ce qu'aujourd'hui, vous vous dites...
09:50Est-ce qu'au moment où vous vous êtes dit, je vais arrêter parce que c'est trop compliqué
09:53et ça devient difficile de faire mon travail ?
09:56Mais je lui ai dit, jamais de la vie.
09:58Mais jamais de la vie, on n'arrêtera.
10:00Et hier, j'ai reçu plusieurs messages, déjà de soutien,
10:02mais par centaines de honnêtement, on a reçu beaucoup, beaucoup de messages
10:06qui font très plaisir.
10:07Et une de ces personnes me disait, j'espère que tu vas prendre un jour de repos
10:10parce que ça devait être quand même un petit peu fatigant comme j'en ai.
10:13Mais jamais de la vie, on s'arrêtera.
10:15Et jamais de la vie, je me tairai.
10:16En fait, c'est pas à moi de me taire.
10:19Et c'est pas à nous, et c'est pas à vous,
10:20et c'est pas à CNews, et c'est pas à C8.
10:23Il y a quelques temps, c'est quand même fou.
10:25C'est le même traitement, et c'est les mêmes stratégies d'ailleurs.
10:27C'est vrai, c'est exactement pareil.
10:29C'est les mêmes traitements, les mêmes stratégies.
10:31On va en parler dans un instant.
10:32Gardez le doigt levé d'Artigol et Géraldine Maillet.
10:36On va avoir des auditeurs en ligne 01, 80, 20, 39, 21.
10:39Et on aura Eric Tegner, qui sera avec nous dans un instant,
10:42au téléphone, directeur de Frontières.
10:44On a pas mal de questions à lui poser.
10:45Louise, est-ce que vous restez un petit peu avec nous ?
10:47Avec plaisir.
10:48D'accord, ça vous êtes pas trop fatigué ?
10:49Non, ça va.
10:50Je sais que, voilà, vous me dites, sinon il y a Gauthier Lebré qui est là,
10:53qui fait 18h d'antenne par jour.
10:555h30 seulement.
10:56Il faut se reposer ce week-end.
10:59Ah, ce week-end, oui, oui.
10:59Je vais me mettre au vert chez mes parents.
11:01Non, vraiment, là, je veux pas vous entendre ce week-end.
11:03Parce que là, franchement...
11:04Ne vous inquiétez pas.
11:05Sauf si vous m'appelez.
11:06Alors là, évidemment, je décroche.
11:08Vous savez, dans ces cas-là, je laisse pas sonner trois fois.
11:11Je vous aurais bien amené avec moi, Bastia.
11:13Ah, puniez.
11:13J'adore la Corse en plus.
11:15Moi aussi, ça aurait été avec plaisir.
11:16Malheureusement, je vous laisse ici, vous vous reposez.
11:19Je vais chez mes parents, parce que vous savez,
11:20c'était l'anniversaire de ma femme.
11:22Donc, on l'a fait chez...
11:22Et maintenant, on va le faire chez ses parents.
11:23Ah, oui, parce que c'est en week-end.
11:25C'est en week-end.
11:26Comme l'ancien président tunisien Bourguiba.
11:28Il fait son anniversaire pendant...
11:29Sa femme fait son anniversaire pendant six mois.
11:31C'est le tour.
11:32Le tour de France, de l'anniversaire.
11:34Merci.
11:35Allez, 16h24.
11:36On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
11:37Réagissez 01823921.
11:39A tout de suite.
11:40Europe 1.
11:4116h18h.
11:42Au marché sur la tête.
11:43Cyril Hanouna.
11:44Merci.
11:45Ah !
11:46Il est 16h32 sur Europe.
11:49Merci d'être avec nous.
11:50On est bien.
11:51On est content d'être.
11:51On marche sur la tête.
11:52Tout le monde est heureux.
11:53Qu'est-ce qui se passe ?
11:53J'ai regardé votre cou.
11:55Parce que la semaine dernière,
11:56vous aviez un petit sparadrap.
11:57Il n'y a plus rien.
11:58Il n'y a même pas une cicatrice.
11:59Sans anesthésie.
12:00Les cicatrices vite.
12:00Non, mais c'est des petites...
12:02C'était des petites aiguilles.
12:03Oui, mais des petites aiguilles.
12:04D'accord, mais il n'y a même pas une demi-trage ou quoi que ce soit.
12:06Les mecs, les mecs, Rambo, il a des traces ?
12:08Non, Rambo n'a pas de traces.
12:10Rambo, Rocky, il a des traces ?
12:12Il n'a pas de traces.
12:12Voilà, ça va les mecs.
12:13Voilà.
12:13Ah tiens, j'ai regardé un film d'auteur.
12:17Expandables.
12:18Quatre, je l'ai vu là.
12:19Un film d'auteur.
12:19J'ai vu hier.
12:21Un film d'auteur.
12:22Ah, j'adore.
12:22C'est Jadon Statham en plus qui prend les choses en main.
12:25Ah, l'acteur préféré de Valérie.
12:26C'est pas l'acteur préféré, mais je trouve qu'il est sexy.
12:28Il est très sexy.
12:28Après, son mec, Patoche, c'est plus Jason Tatam.
12:32Non, il y ressemble en vrai.
12:33Non, pas du tout.
12:33Ils n'ont aucun rapport.
12:34Il y ressemble après un Covid très très long.
12:38Non, pas du tout.
12:39Le mec de Valérie Benahim, c'est Jadon Statham.
12:42Après un Covid très long, c'est Jadon Statham.
12:43Il est beau, il est beau.
12:44C'est Jadon Statham.
12:45C'est Jadon Statham à la piscine.
12:49Ils n'ont rien à voir, mais il est très beau le mien aussi.
12:51Non, mais arrêtez, sans déconner.
12:52Il y a Sylvester Stallone aussi.
12:54Alors que Benahim, elle est sortie avec Sylvester Stallone.
13:01C'est pas possible.
13:03Elle a toujours les jouets à côté.
13:06C'est à côté.
13:06C'est à côté.
13:07Avec une histoire de fou, pendant que Laëtitia allait être avec Johnny Hallyday,
13:11Benahim était avec Johnny Azoulay.
13:16C'est un beau palmarès.
13:17C'est pas mal.
13:19Et il y avait Georges Crouney.
13:21Georges Crouney.
13:22Mais le vrai.
13:23Là, c'est le vrai.
13:24Benahim est sortie avec le vrai Georges Crouney.
13:25Non, je ne suis pas sortie.
13:26Si, si.
13:26Ils ont eu une aventure ensemble, il lui a montré ses cochons, je crois.
13:30Si, si, si.
13:30Parce qu'il fait la collection des cochons, Georges Crouney.
13:33Il avait un gros cochon, oui.
13:35Il avait un cochon domestique.
13:39Une truie, oui.
13:40Un cochon domestique.
13:41Mais s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît.
13:44Je ne sais pas ce qui s'est passé.
13:46Je suis désolé.
13:48S'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, s'il vous plaît, Caroline Maillet.
13:51Il avait une truie domestique.
13:53Non, il y avait un cochon.
13:54Non, mais il y a tant de moi.
13:58On respecte Benaïm, s'il vous plaît.
14:00S'il vous plaît, il fait ce qu'il veut avec Valérie.
14:03Il ne s'agit pas de moi.
14:05Il s'agit d'un animal.
14:07C'était une notoriété publique.
14:09Vous faites ce que vous voulez, moi je ne mange pas de ralouf.
14:12Il faisait propre.
14:13Qui, Georges Crouney ?
14:14Non, le cochon domestique.
14:15Il a les ongles...
14:16Non, non, il était impeccable.
14:16Il était soigné.
14:17Oui, les chaussures et tout.
14:18Le talon des chaussures.
14:19Parfait.
14:20Nickel.
14:20Et même, franchement, Georges Crouney, vous vous rendez compte, Valérie Benaïm, elle est sortie avec Georges Crouney.
14:24C'est à la grande époque.
14:26Et aujourd'hui, il y a encore 4 mois, elle était sur les côtes de Dartigol.
14:32La décentage de son frère.
14:35Une étape intermédiaire.
14:38Elle est passée de Georges Crouney au Superman de Fergie Pontoine.
14:46Enfin bref.
14:48Enfin bref, oui.
14:48Mais comment tu l'as rencontrée ?
14:51Parce que j'étais au Festival Américain de Deauville et que je l'ai interviewé.
14:54Et il venait pour son film Out of Sight avec Jennifer Lopez.
14:58Et donc voilà, l'interview, c'est très bien.
15:01Il t'a fait du charme.
15:02Voilà, il était très charmant.
15:03Ok.
15:04Georges.
15:04Tu penses qu'il y avait Georges ?
15:06Il y avait une ouverture, tu penses, vraiment ?
15:07Il m'a invité à dîner.
15:08Oui, mais au-delà...
15:09Non, je pense que c'est un séducteur.
15:12Donc voilà.
15:12Non, non, je pense qu'il y avait une...
15:13T'imagines ta vie, s'il t'avait accepté ?
15:15Arrête de dire ça, t'es toujours fraîche.
15:17Non, mais j'étais très jeune et très fraîche.
15:19Oui, d'accord, mais lui aussi.
15:20Lui aussi, il était beaucoup plus fraîche.
15:22J'ai toujours de l'émotion dans ta voix.
15:23De qui vous parlez, là ?
15:24De Georges Chouquet.
15:25Georges Chouquet.
15:26Georges Chouquet.
15:28Allez, merci.
15:29Et t'as refusé, donc, le gîle ?
15:30Oui, car je vais déjà aller me marier un mois après.
15:32Pour divorcer, en plus.
15:34Ouais, enfin, dix ans plus tard.
15:35Oui, mais alors, il est divorcé, arrêtez un peu.
15:37Il a pris un enfant.
15:38Je me rappelle, il était avec un mec qui mettait des bermudas, même en hiver.
15:40Non, écoute.
15:42Il était très beau, d'ailleurs.
15:43Mon ex-mari est très beau aussi.
15:45Il était très beau.
15:45Il n'était pas frileux, hein ?
15:47Un petit peu quand même.
15:49Un petit peu quand même.
15:50Non, non, mais c'est vrai que votre ex-mari, je le connais très bien.
15:52Bien sûr.
15:53Vous avez travaillé avec lui.
15:54C'est un ami.
15:54Oui.
15:55C'est un ami.
15:55Tout à fait.
15:56Et je me rappelle, quand ça s'est fini avec Valérie Benahim, je lui ai dit,
15:58tu vois, t'as bien fait de quitter cette...
15:59Oui, c'est pas agréable.
16:02Il est venu se confier à moi, je lui ai dit, écoute, t'as bien fait.
16:04Vas-y, viens bosser.
16:05Arrête avec ça.
16:06Regarde devant, regarde jamais derrière.
16:08Merci.
16:13Pour ceux qui nous rejoignent, bien entendu, sur Europe 1, on rappelle en deux mots, hier...
16:19En deux mots, hier, une manifestation à l'appel des assistants parlementaires de la France Insoumise et de la CGT
16:26contre le journal Frontière qui sort cette semaine et qui fait une grande enquête contre la France Insoumise.
16:32Les journalistes de Frontière sont allés couvrir la manifestation qui était donc contre leur magazine
16:35et ils ont été intimidés, ils ont pris un coup de pression de la part de députés du NFP,
16:40d'assistants parlementaires et de militants de la CGT.
16:42Exactement.
16:43Très juste.
16:44Et Louise, franchement, on a entendu encore les audios, la séquence d'article, si vous vous dites de ça, vous ?
16:51Alors, d'abord, à partir du moment où vous êtes accrédité pour être à l'Assemblée comme journaliste,
16:56vous devez pouvoir faire votre travail en toute tranquillité, donc je vous apporte mon soutien.
17:00Je pense que l'intimidation qui s'est portée sur vous n'est pas acceptable, vous n'avez pas à l'accepter.
17:06Je n'ai pas vu ce que d'autres commentateurs ont pu voir, c'est-à-dire une violence très dure,
17:13quand bien même elle existe psychologiquement, et donc c'est mon soutien.
17:16Je m'interroge simplement sur, alors que normalement le journalisme parlementaire,
17:21c'est quelque chose de très particulier,
17:22sur ces techniques telles que Ulyse Lucet en faisant ce qu'elle a fait,
17:27vous avez dit quoi ?
17:27Ulyse Lucet, avec ses tests sur la drogue,
17:33le quotidien qui va au contact,
17:35ou Frontière qui va aussi au contact.
17:37C'est une nouvelle forme de journalisme,
17:40et je m'interroge un peu sur cette pratique-là.
17:42Voilà, c'est mon droit.
17:43Non mais ça n'a rien à voir.
17:44Mais ne me dis pas si ça a à voir ou pas, je pose la question,
17:46parce que ça m'intéresse.
17:47Mais c'est pas toi, t'es parmi des dégâts sur des questions qu'on peut poser.
17:49Il y a une manifestation contre un média,
17:51il y a des journalistes qui viennent de couvrir la manifestation,
17:53ça n'a rien à voir avec Ulyse Lucet qui va tester.
17:56Je voulais avoir sa réponse.
17:58S'il vous plaît, Valérie Benahim, Géraldine Maillet et Louise,
18:01laissez-les s'embrouiller.
18:03Je voulais avoir votre réponse.
18:04Ça n'a rien à voir.
18:05Eh bien, ma réponse, c'est tout simplement que c'est incomparable avec Ulyse Lucet.
18:09Ce n'est pas du tout la même chose.
18:10Est-ce qu'on est allé tester ?
18:11En fait, nous, on a fait notre travail de journaliste,
18:13et honnêtement, là où je vois ce qui a été relayé sur les réseaux sociaux
18:18parmi certains tweets d'élus de gauche
18:21qui disaient qu'on a provoqué.
18:23Dites-moi vraiment précisément à quel moment on a provoqué
18:26en sachant qu'on s'est mis dans un petit coin.
18:28Et il faut aussi savoir que juste derrière nous était collé à nous
18:32et donc encore plus de pression, Raphaël Arnaud.
18:35Raphaël Arnaud.
18:36Et à aucun moment, on a dérapé.
18:38On était là tranquillement.
18:40Limite s'il ne nous avait pas vus, c'était très bien aussi.
18:42Et à ce moment-là, en fait, ça a dégénéré
18:44quand ils nous ont provoqué et quand monsieur...
18:47Vous avez raison, mais ce n'est pas ma question.
18:49Les méthodes ne sont pas comparables à Ulyse Lucet.
18:51Si c'est la réponse...
18:53Non, ce n'est pas comparable.
18:54On n'est pas là à provoquer.
18:55Quotidien rentre effectivement dans le côté provocateur.
18:59Nous n'avons absolument à aucun moment été provoquants.
19:02Et je vais te dire, si Quotidien avait été agressé par des députés du RN,
19:05ça serait partout aussi.
19:06Ah bah oui, ça c'est sûr.
19:08Ça c'est sûr.
19:08Vous restez avec nous.
19:09On va prendre des auditeurs en ligne.
19:10Louise, reste avec nous.
19:10On aura Eric Tegner, on lit également.
19:12Je ne le vois pas encore là.
19:13Je ne le vois pas sur mes tablettes.
19:15Il va arriver, Eric ?
19:17Merci.
19:17Ils ont passé un petit coup de fil à passer.
19:19On a encore du forfait.
19:20Il va répondre vite à mon avion.
19:21A tout de suite.
19:22Europe 1, 16h, 18h.
19:25On marche sur la tête.
19:26Cyril Hanouna.
19:2716h42 sur Europe 1.
19:28Merci d'être avec nous.
19:29C'est On marche sur la tête.
19:31Et on va parler de Kylian Mbappé dans un instant.
19:33Il y a beaucoup de gens qui nous appellent.
19:3401, 80, 20, 39, 21.
19:36Il y a Eric Tegner qui est avec nous également, directeur de la rédaction de Frontières.
19:41Mais juste avant de le prendre, on a Aurélie d'Île-de-France.
19:44Aurélie qui nous appelle Aurélie.
19:46Je crois qu'Aurélie n'a que 16 ans.
19:47Je crois qu'elle a un enfant.
19:49Mais Cyril, on a fait le sosie de Vadéry Bézaé.
19:54Je m'en rappelle très bien.
19:55Ah, c'est bien sûr.
19:56J'étais le sosie.
19:57Bien sûr.
19:57Voilà, tout à fait.
19:58Non, c'est bien, bien sûr.
19:59On va mettre Colonel Riel quand même pour vous nous donner.
20:02Ça fera un peu de serser.
20:02Bonjour à toute l'équipe.
20:04Bonjour.
20:04Excusez-moi.
20:05Bonjour.
20:06Oui, alors en fait, oui, effectivement, comme j'ai expliqué, en fait, que ce soit Libération
20:10ou Frontières, en fait, il y en a un qui doit partir.
20:15Tous doivent partir, en fait, à l'Assemblée nationale.
20:16Il n'y en a pas un qui doit rester plus que l'autre.
20:19Maintenant, moi, je ne lis pas trop les journaux.
20:22Mais le journalisme en lui-même, c'est la vie, en fait.
20:26C'est ce qui peut nous donner envie d'écouter déjà la radio.
20:33Parce que quelque part, c'est un petit plus.
20:36Mais c'est honteux ce qu'ils ont fait, en fait.
20:39C'est honteux.
20:40Et je pense que la liberté d'expression, depuis qu'ils ont banni la chaîne C8,
20:45ça va continuer de pire en pire, je pense.
20:48Dans les années qui viennent, si on ne met pas un président
20:51qui allaient, excusez-moi, mais les coronaises de se battre,
20:58on ne pourra jamais s'exprimer comme on s'exprimait sur votre chaîne.
21:03Et déjà, je suis triste parce que je ne vous vois plus.
21:07Ah oui, on va revenir vite.
21:09Vous êtes un amour.
21:10J'espère, parce que franchement, c'est compliqué.
21:13Vous êtes un amour, Aurélie.
21:14Je vous fais d'énormes bisous.
21:15Et merci pour votre témoignage sur Europe 1, pour votre prise de parole.
21:17Merci beaucoup.
21:18Merci à vous.
21:19Merci Aurélie.
21:20Je vous embrasse fort.
21:20Merci.
21:21Aurélie n'a que 16 ans et elle attend un enfant.
21:23Ses amis et ses parents lui conseillent l'avortement.
21:26Elle n'est pas d'accord, elle voit les choses autrement.
21:29Elle dit qu'elle se sent prête pour qu'on l'appelle maman.
21:31C'est fini.
21:32Pour toutes les Aurélie, celles qui ont donné la vie.
21:37Ils n'ont pas fait mieux.
21:38Mère à tout prix, dans un cassé de banlieue, un peu plus, elle est magnifique, un peu
21:50plus vieux.
21:53Il y a le meilleur moment, vous allez voir.
21:55C'est quand il y a un moment, ouais.
21:57Je vais vous montrer le go.
22:00Il y a l'Ace comme son gars.
22:02Il se comme son gars.
22:03Mais voilà, neuf mois plus tard, il n'assume pas et il se sauve comme un bâtard.
22:08Merci.
22:11Merci Aurélie.
22:11En tout cas, ça nous a permis de réécouter du Colonel Riel.
22:13C'est toujours un bonheur.
22:1516h44 sur Europe 1.
22:17Et on va prendre Eric Tegner.
22:18Après, on prendra John McEnroe.
22:20J'ai raté de maillet.
22:21C'est moi, John McEnroe.
22:24Pour l'instant, Eric Tegner, directeur de la rédaction de Frontier, est avec nous.
22:29Bonjour Cyril.
22:31Merci Eric.
22:31Merci d'être avec nous sur Europe 1.
22:33C'est moi qui vous remercie.
22:35Vous avez déclaré hier que c'est une censure qui touche aussi C8 et Marine Le Pen,
22:39ce qui s'est passé avec Frontier.
22:41Bien sûr.
22:42Ça veut dire qu'en fait, on voit qu'il y a quand même une restriction.
22:45Moi d'abord, ce que je veux vous dire, Cyril, c'est que vous le voyez,
22:47Louise, elle est top.
22:48Elle est top.
22:49Elle est incroyable.
22:49On est vraiment super heureux de la voir.
22:52C'est vrai.
22:52Louise, elle est incroyable.
22:53Et vraiment, Europe 1, vous ne me l'appliquez pas à la sortie des studios.
22:57Moi, je veux qu'elle reste sur Frontier le plus longtemps possible.
22:59Ne vous inquiétez pas, et puis on n'a pas d'argent, là.
23:01Ça va être d'artigole à tout prix.
23:04Bien sûr, on connaît.
23:07Belle année, hein.
23:07Non, mais c'est ça qui est fou, Cyril, vous le voyez très bien.
23:09Ça veut dire qu'on se retrouve quand même dans une situation.
23:12On a une jeune chanlise de 24 ans qui fait de mal à personne,
23:16qui veut juste venir et filmer une manifestation.
23:19Et en fait, cette personne, on va essayer de la violenter.
23:21Moi, je veux répondre justement à Olivier qui s'interroge.
23:24J'entends depuis hier, Olivier, il s'interroge.
23:26Il s'interroge beaucoup.
23:27On se croissera peut-être ce soir, on en parlera.
23:29Imaginez, Olivier, si demain...
23:31Parce que vous dites qu'en fait, on va être provocateur
23:33parce qu'on va à une manifestation dont l'objet,
23:36c'est d'être contre nous,
23:38d'être pour notre interdiction quand même.
23:40Imaginez demain, la droite organise une grande manifestation contre la gauche.
23:44Ça veut dire quoi ?
23:44Ça veut dire que Libération, Mediapart,
23:46n'ont pas le droit de venir couvrir ?
23:47Sinon, ça serait de la provocation ?
23:49Moi, c'est ça qui me scandalise un peu.
23:51Vous savez, Cyril, moi, depuis ce matin,
23:53la majorité de mon temps est consacrée
23:55à répondre à des journalistes de Libé, de Mediapart.
23:59Là, juste avant, j'avais des journalistes de l'opinion.
24:01Pas un mot sur Louise.
24:03Pas la moindre solidarité.
24:05La première question, c'est
24:06est-ce que vous êtes content de votre coup ?
24:08Non, mais c'est énorme.
24:10C'est incroyable quand même.
24:12Incroyable.
24:12Vous en pensez quoi, Gauthier ?
24:14C'est insupportable.
24:16Évidemment que si c'était un autre média
24:18et encore une fois d'autres députés,
24:20le narratif ne serait absolument pas le même.
24:23On ne demanderait pas à Éric Tecner
24:24s'il est content de son coup,
24:25comme s'il avait prémédité
24:26qu'en envoyant Louise Morris à l'Assemblée nationale,
24:29elle allait être intimidée
24:31et prendre ce coup de pression
24:32et devoir être exfiltrée de l'Assemblée.
24:34Ils ont quand même dû être exfiltrés de l'Assemblée,
24:36raccompagnés par des policiers à leur véhicule.
24:39On en est là.
24:39Et non seulement, ce n'est pas traité par l'ensemble des médias,
24:43mais en plus, pour ceux qui vont le traiter dans les heures qui viennent,
24:45ils vont essayer d'inverser la culpabilité.
24:47Pour préciser, alors à savoir que Mediapart,
24:50j'appelle Mediapart en sortant d'ici tout à l'heure
24:52puisqu'ils veulent avoir mon témoignage,
24:53il faut également savoir
24:54qu'avant que je parte pour l'Assemblée nationale hier,
24:57on a eu une discussion avec Éric
24:59où on partait effectivement à l'Assemblée nationale
25:01et il a dit
25:02« On t'envoie toi parce que ça va apporter un peu de douceur ».
25:04Donc c'est dire ce qu'on imaginait absolument pas,
25:07c'était pas des débordements pareils,
25:09c'était vraiment des vidéos calmes pour apaiser.
25:12Ça a été tout l'inverse
25:13et ils n'ont pas hésité à aller au contraire dans tout ça.
25:15Et je vais ajouter quelque chose en plus,
25:17c'est que quand on était en route,
25:18en voiture, dans ma voiture pour aller à l'Assemblée nationale,
25:21on a eu cette discussion avec un de mes collègues,
25:22David Allem, sur ce sujet.
25:25On a l'impression que si jamais la gauche passe au pouvoir,
25:27on devra partir de la France
25:29puisqu'on serait des prisonniers politiques,
25:30puisque nous ne sommes pas légitimes,
25:32nous ne sommes pas vus comme des journalistes,
25:33mais comme des militants.
25:34C'est quand même extrêmement triste, je trouve.
25:37Et il y a quand même un truc.
25:40Donc là, il y a un député communiste,
25:42M. Lecoq,
25:42donc qui, en fait, est dans une logique d'agression
25:45à l'égard de Louise Maurice.
25:46Mais je suis désolé,
25:47vous croyez vraiment que Louise,
25:49elle s'est dit,
25:49tiens, je ne vais pas être insultant,
25:51mais tiens, il y a M. Lecoq,
25:53elle l'a reconnu,
25:54et elle s'est dit,
25:54elle ne connaît pas M. Lecoq,
25:56je pense qu'elle ne l'a découvert rien.
25:57La dernière fois que je l'ai vu,
25:59moi, c'était dans l'amour et dans le prix.
26:00C'est le député communiste
26:02pour qui Édouard Philippe appelait à voter.
26:03Je sais, oui, c'est vrai, c'est vrai, c'est vrai.
26:05Pour le resituer, vous savez,
26:06quand Édouard Philippe choisit un communiste
26:08plutôt qu'un RN.
26:08Pour resituer Édouard Philippe aussi.
26:10Il peut.
26:11Il peut, mais simplement, il a...
26:12Qu'est-ce qu'il a, là, aujourd'hui ?
26:14Une appréciation...
26:15Il a un problème avec Gautier Lebré,
26:17aujourd'hui, d'artigle.
26:18Non, non, je l'ai écouté.
26:19Moi, je trouve ça très bien
26:20que Gautier Lebré ait rappelé ça.
26:22Bravo, Gautier.
26:22Merci, Cyril.
26:23Merci beaucoup.
26:24Et je rappelle que le vote est libre.
26:25Moi, je rappelle juste que tu dévote.
26:25Merci, Gautier.
26:26Je rappelle que le vote est libre.
26:27Mais bien sûr.
26:27Mais on voit juste quelle définition...
26:29Le vote est libre pour les Français normaux.
26:33Le vote n'est pas...
26:33Quand Édouard Philippe dit
26:34aller voter pour le communisme...
26:37Après, il faut l'assumer.
26:37Le vote n'est plus libre.
26:38Oui, bien sûr.
26:39Juste, M. Lecoq a visiblement
26:40une définition de la liberté de la presse
26:42qui a certaines limites, c'est tout.
26:43Et en plus, moi, je l'aimais bien
26:45dans une famille formidable.
26:47Eric Tegner.
26:48Est-ce que vous voulez rajouter quelque chose ?
26:49Vous avez vu le...
26:50Moi, je voudrais qu'on parle deux secondes
26:51du communiqué de Yaël Braun-Pivet.
26:52Ah oui, moi, je veux bien aussi.
26:53Président de l'Assemblée nationale.
26:54Est-ce que vous pouvez nous le résumer,
26:55Gautier Lebré ?
26:56Oui, alors Yaël Braun-Pivet a fait un communiqué.
26:58Je l'ai lu hier,
26:59mais je peux vous le résumer
27:00parce que c'est des termes
27:01qu'elle emploie très précis
27:02qu'il faut citer.
27:04Elle emploie le terme de provocation.
27:06Comme si c'est le média frontière
27:08qui avait provoqué les députés,
27:11les militants de la CGT
27:11et les assistants parlementaires
27:13de la France insoumise.
27:15Et donc, elle les menace de quoi ?
27:17De leur retirer leur accréditation
27:19s'ils continuent.
27:21Et elle fait un parallèle ensuite,
27:22comme l'a fait d'ailleurs Olivier,
27:23avec Élise Lucet,
27:25en disant qu'Élise Lucet,
27:26elle peut avoir perdu son accréditation
27:28après avoir testé
27:29des députés positifs à la drogue.
27:31Ça n'a évidemment rien à voir.
27:33Il y a une manifestation
27:33qui est organisée
27:34avec, comme le disait tout à l'heure Valérie,
27:36des drapeaux de la CGT,
27:37ce qui paraît totalement inédit.
27:39Encore une fois,
27:40quand j'entends la semaine dernière
27:41ceux qui avaient peur
27:42d'une prise de l'Assemblée nationale,
27:44là, imaginer que dans les jardins,
27:45on peut venir avec des drapeaux de la CGT.
27:47Et donc, il y a des journalistes
27:49qui veulent couvrir la manifestation.
27:50Et parce qu'on veut les interdire,
27:52ils n'ont pas le droit
27:53de venir couvrir la manifestation.
27:54D'où ma question à Éric Tecner,
27:56est-ce que d'après vous,
27:57la présidente de l'Assemblée nationale
27:58vous reproche autre chose
28:00que la situation d'hier soir
28:01où vous n'êtes pas en situation,
28:03en effet, de provocation ?
28:04Non, elle parle d'hier soir.
28:05Est-ce qu'elle vous reproche d'autre chose
28:07pour mettre à mal votre accréditation ?
28:09On a toujours été exemplaire.
28:10Olivier, vous savez,
28:11si elle leur reprochait quelque chose,
28:14elle leur aurait dit ?
28:15Vous savez, nous,
28:15c'est assez facile.
28:16Quand il y a des critiques,
28:17ils le disent.
28:18On a des articles
28:18qui nous tombent dessus.
28:20C'est comme avec CNews,
28:21C8,
28:21en une heure,
28:22il y a tout qui tombe.
28:23Donc non,
28:24c'est vraiment...
28:24Il y a une encyclopédie d'articles, oui.
28:26Ah ben, bien sûr,
28:26c'est tous les quatre matins.
28:28Donc, vous inquiétez pas
28:29s'il y avait quelque chose,
28:29ça serait sorti.
28:30Non, en fait,
28:31moi, ce que je trouve fou,
28:33c'est qu'il y a quand même
28:33toutes les vidéos.
28:35Il y a toutes les vidéos.
28:36Disons-moi, quoi ?
28:37Vous savez,
28:37s'il n'y avait pas eu la vidéo,
28:39on aurait dit quoi ?
28:40On aurait dit
28:40ouais, c'est encore une fake news
28:41de frontières.
28:42Les députés ne sont pas violents.
28:44Et imaginez,
28:44posez-vous une question.
28:45Quand on essaie d'expliquer
28:46que les antifas sont violents
28:47et qu'ils disent
28:48non, la jeune garde
28:48n'est pas violente.
28:49Là, on voit quoi ?
28:50Qu'il y a des députés
28:51devant toutes les vidéos
28:52qui sont violents,
28:54ça pose aucun problème
28:55et ils signent.
28:56Parce qu'ensuite,
28:56ils font des tweets
28:57où ils disent victoire.
28:58Ça montre quand même
28:58le degré.
28:59Et moi, c'est là-dessus
29:00sur Yael Brandt-Pivet,
29:01je suis désolé.
29:02Honnêtement,
29:02je m'attendais à ce qu'elle fasse
29:04la même chose
29:04que la vice-présidente
29:05de l'Assemblée nationale,
29:06Naïma Mouchou,
29:07qui a une position équilibrée.
29:09Ça veut dire,
29:09elle peut dire,
29:10elle peut faire semblant
29:11d'être en distance avec nous
29:12parce qu'on est qualifié
29:13d'extrême droite très bien.
29:14On peut faire du cinéma,
29:16mais ensuite,
29:16on rappelle quand même
29:17directement qu'il y a
29:18quand même une jeune femme
29:18de 24 ans
29:19qui a été intimidée.
29:21C'est quand même ça
29:22le sujet numéro un.
29:23C'est ça qui est surprenant
29:24en fait sur la position
29:26de Yael Brandt-Pivet.
29:27Mais bon,
29:27vous savez,
29:28le but,
29:29vous le disiez tout à l'heure,
29:29c'est que dès que vous êtes
29:30journaliste de droite,
29:31il y a une suspicion.
29:32Vous n'êtes pas journaliste,
29:33vous êtes un militant.
29:34Et vous savez,
29:35qui dit militant,
29:36dit plein de choses.
29:37Il dit demain,
29:37enlevez.
29:38Il y en a plein.
29:38Nous,
29:39on a eu un rapport
29:39de la Fondation Jean Jaurès
29:40il y a deux semaines
29:41qui appelle à l'interdiction
29:42du média.
29:43Ce n'est quand même pas rien.
29:44Et ça veut dire quoi ?
29:44Ça veut dire que si demain,
29:45on sort des infos,
29:46si on n'est plus reconnus
29:47comme journaliste,
29:48effectivement,
29:48on va nous arrêter.
29:49Parce que c'est ça.
29:50On va avoir des perquisitions
29:51et tout.
29:51Parce qu'en fait,
29:52on a le secret des sources
29:53qui nous protègent.
29:54C'est ça qu'ils veulent flinguer.
29:55Et on parlait de C8 au début.
29:57Cyril,
29:57je ne vais pas trahir
29:58ce que m'a dit Gauthier hier
29:59quand on sortait de CNews.
30:01Et c'est vrai qu'on s'est dit
30:02ben là,
30:03il manque TPMP.
30:04Il manque C8.
30:05Bien sûr,
30:05c'est vrai.
30:05Et donc,
30:07ça veut dire que
30:09c'est ça l'enjeu.
30:10C'est qu'en fait,
30:11si CNews européens
30:12n'en parlaient pas,
30:14si les députés RN
30:14n'avaient pas été là
30:15et n'en avaient pas parlé,
30:16ils nous auraient transformés
30:18en Nervi d'ultra-droite
30:19qui violentait M. Lecoq.
30:21C'est ça le problème.
30:23Exactement.
30:24Louise,
30:24vous voulez rajouter un mot, Eric ?
30:25Effectivement.
30:26Je voulais juste rajouter
30:27parce que j'ai un peu mal à la tête
30:28donc je n'arrive plus à trop
30:29à savoir ce que j'ai dit
30:30et ce que je n'ai pas dit
30:31mais je voulais repréciser
30:32parce qu'effectivement
30:33ils ont fait des tweets
30:34donc tout ce qui est
30:35les syndicats ont tweeté
30:37le Parti Socialiste
30:38il me semble qu'ils ont tweeté également
30:39qu'ils nous avaient fait fuir
30:40qu'on avait fui
30:41qu'ils avaient réussi
30:42à nous faire dégager.
30:43Alors,
30:43la grande réalité
30:44c'est qu'on a été
30:46exfiltrés
30:48et à l'Assemblée Nationale
30:51ils nous ont dit
30:52et j'ai une fois de plus
30:53les enregistrements
30:53et on les entend
30:54parmi certaines vidéos
30:55qui nous avons été publiées
30:56par Julie Torres
30:56on l'entend
30:58c'est pour votre sécurité
30:59parce que là
31:00on était bloqués
31:01j'étais avec Anne-Anne Mansoury
31:02qui est députée UDR
31:03nous étions bloqués
31:04et ça devenait dangereux
31:05parce qu'on était
31:06oppressés
31:07par un grand nombre d'élus
31:08d'élus de gauche.
31:10Vous avez gardé
31:11votre accréditation ?
31:12Vous serez à nouveau accrédité ?
31:14Pour l'instant
31:15on ne sait pas.
31:16Merci.
31:16J'espère.
31:17Merci en tout cas
31:17merci Louise Maurice
31:18d'avoir été avec nous
31:19merci Eric Tegner
31:20d'avoir été avec nous
31:20sur Europe 1
31:21merci à vous
31:23c'est que ça marche
31:25si on commence à vous embêter
31:26merci Eric
31:27merci beaucoup
31:27en tout cas
31:28d'avoir été avec nous
31:28sur Europe 1
31:29à bientôt

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