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00:00Les tensions avec LFI sont parties de cet article qui se prépare sur eux ?
00:04En fait, ce qui est assez étrange, c'est que moi je m'attendais à ce que ce soit LFI qui nous fonce dedans.
00:08Et finalement, ça a été majoritairement l'EPS et le Parti communiste, les personnalités qui nous ont...
00:13Moi, honnêtement, ce qui s'est passé, c'est que je me suis fait bousculer.
00:17Vous avez été extraordinaire, je tiens à le dire.
00:18Merci beaucoup, merci beaucoup.
00:20Sincèrement, on a reçu beaucoup de soutien et ça fait très plaisir.
00:23On avait différentes personnes.
00:25Au tout début, ça se passait bien, c'était relativement calme.
00:27Alors, ils mettaient discours parce que cette manifestation était ouvertement contre-frontière, puisqu'on dérange finalement.
00:34Et là, on sort un magazine, effectivement, comme le rappelait Gauthier.
00:36C'est Gauthier, mais tout le monde l'appelle Gaëlle également.
00:38Non, non, mais...
00:40Qui était consacrée à la France insoumise, donc partie de l'étranger.
00:45Ce magazine sortait hier matin.
00:47La manifestation, on la prend, la veille va avoir lieu.
00:49Le matin, c'est confirmé, donc on est envoyé là-bas.
00:52Au début, ça se passe bien, je le répète.
00:54On a les accréditations, cartes de presse, etc.
00:56Donc, ça se passe très bien.
00:58La manifestation va pour se terminer.
01:00Ils finissent leur discours.
01:01Et en fait, à ce moment-là, je vois...
01:03Donc, c'était M. Jean-Paul Lecoq, donc PCF.
01:06Il était chaud, lui.
01:08Non, j'étais abasourdie de ce comportement.
01:10J'étais choquée.
01:13Imaginons, une fois encore, la même chose si ça avait été libération Mediapart face à un député du Rassemblement National.
01:18Donc, je me trouve à côté de M. Lecoq, qui me bouscule.
01:23Je lui dis, M. vous m'empêchez de faire mon travail.
01:25Il me dit, je m'en fous.
01:26Il me dit qu'il s'en fout.
01:29Il continue de bousculer.
01:30Ensuite, il y a un du personnel de l'Assemblée Nationale qui intervient pour nous séparer.
01:36Je me fais interpeller par M. Delaporte, qui est député PS,
01:40qui, lui, commence clairement à nous traiter de fascistes chez Frontières,
01:45que c'est scandaleux, que c'est très grave, qu'on met en danger les députés, les collaborateurs.
01:49Alors que, je le reprécise, on n'a rien dévoilé.
01:53Tout était public.
01:53Tout ce qu'on a juste résumé était en place publique.
01:57C'est juste que c'était éparpillé.
01:58Donc, les gens ne prenaient pas conscience de la gravité de ce qui se passait à la France Insoumise.
02:02Mais pour revenir au fait, ce monsieur, et c'est pareil, il essaie de prendre mon téléphone.
02:07On voit sur un geste qu'il manque de me mettre un coup au visage.
02:11Donc, je suis très surprise.
02:12Et je lui dis, monsieur, vous êtes prête à frapper une femme ?
02:15Ce sont les premiers à dire grands féministes.
02:17J'étais outrée, sincèrement.
02:20Et sur le moment, je n'étais pas tant que ça se me choque.
02:21Alors, on a l'extrait, si vous voulez, comme ça.
02:23Oui, bien sûr.
02:23On va rebondir dessus.
02:24Mais c'est vrai que j'ai vu ces images de nombreuses fois avant que vous ne veniez.
02:27Louise, écoutez.
02:30Vous m'empêchez de faire mon travail ?
02:32Oui, c'est ça.
02:32Vous m'empêchez de faire mon travail ?
02:33Et moi, vous m'empêchez de faire une photographe ?
02:36Vous m'empêchez de faire une photographe à l'Assemblée nationale ?
02:38Vous m'empêchez de faire une photographe à l'Assemblée nationale ?
02:39Vous m'empêchez de faire une photographe à l'Assemblée nationale ?
02:42Je fais mon travail de journaliste.
02:43Je fais mon travail de journaliste.
02:46Vous vous rendez pas compte de ce que vous faites, là ?
02:47Non, je fais mon travail de journaliste.
02:49Je fais mon travail de journaliste.
02:50Vous êtes des fascistes.
02:51Je fais mon travail de journaliste.
02:53Vous vous tapez, monsieur ?
03:01Vous tapez une femme, monsieur ?
03:04Vous êtes des fascistes, en fait ?
03:05Vous venez là, vous attisez des haines, vous mettez des gens en danger.
03:08Je fais mon travail de journaliste, je fais mon travail de journaliste.
03:11C'est pas ça du travail de journaliste, c'est pas ça du journaliste.
03:14Et qu'est-ce que c'est alors monsieur ?
03:15Vous êtes fasciste ?
03:17Vous provoquez aussi, vous provoquez un député à l'Assemblée nationale ?
03:20Non, non.
03:21Vous avez provoqué, vous avez dit que j'essayais de vous taper ?
03:23Monsieur, vous m'avez bousculé.
03:25Vous m'avez bousculé pour pas que je fasse une photo et qu'il fasse des vidéos.
03:28Vous n'avez pas bousculé, c'est monsieur qui vous a bousculé.
03:29J'étais là avant lui, monsieur.
03:30Voilà, c'était hier à l'Assemblée nationale.
03:43Et j'ai pas compris en fait.
03:45Quand il vous dit, c'est pas du journalisme, pourquoi il dit ça ?
03:48Parce qu'on est frontière.
03:49On est du mauvais bord.
03:50Oui, nous ne sommes pas des journalistes à leurs yeux.
03:53Il faut bien comprendre qu'à chaque fois, ils nous voient comme des militants.
03:55Mais regardez le traitement qu'on reçoit en manifestation.
03:58On est obligé d'aller avec aujourd'hui une sécurité.
04:00Bien sûr.
04:01On se fait agresser, cracher dessus, violenter.
04:04C'est...
04:05Non mais imaginez, mais la même chose une fois de plus, je le répète.
04:08C'est inadmissible.
04:08Ça veut dire que vous vous dérangez, que vous commencez à prendre de plus en plus de place.
04:11C'est ça aussi.
04:11Bien sûr.
04:13Bravo en tout cas à vous, parce que très courageuse, Louise, elle est excellente.
04:17Elle est très stoïque en plus.
04:18C'est pas facile.
04:19J'imagine, vous avez eu peur en plus peut-être.
04:20En fait, c'était pas la peur, c'est avec du recul qu'on réalise ce qui s'est passé.
04:24Puisque sur le moment, moi je me suis juste dit, mais qu'est-ce qu'il y en train de se passer ?
04:27Comment ils sont...
04:28Jusqu'où ils sont prêts à aller alors qu'on est au sein de l'Assemblée ?
04:30Alors qu'est-ce qui se passerait dehors ?
04:31S'il n'y avait pas de caméra, qu'est-ce qui se serait passé ?
04:33C'était...
04:34J'étais entourée de M. Bilingo, de M. Delaporte, de M. Raphaël Arnaud, triple fiché,
04:38ce qu'on le rappelle, qui est plutôt...
04:41Il était très à l'aise dans cette situation.
04:43C'est une analyse qu'on a faite à posteriori avec les vidéos.
04:47Il était les mains dans le dos, très à l'aise.
04:48Les signes antifas, alors c'est des signes qui sont associés à la mouvance antifasciste.
04:53Et lui, il les connaît.
04:53La jeune garde, il était à l'aise, c'était son élément.
04:56Il avait les codes.
04:57C'était aberrant comme situation.