Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 10/04/2025.
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00:0016h50, allez on enchaîne avec Paris qui nous a tenus en la laine hier soir, toute la soirée.
00:04Quart de finale allée de Ligue des Champions face à Aston Villa au Parc des Princes et une victoire éblouissante du jeu, on a pris notre pied hier.
00:10Oui, devant 47 000 spectateurs au Parc des Princes notamment, avec l'ouverture du score des Villains contre le cours du jeu.
00:17Première incursion dans la surface de réparation parisienne.
00:19Thielmans va servir Rodgers, seul de son groupe auto qui va marquer.
00:22Légalisation, quelques minutes après.
00:24Déséquilibré, Doué va quand même trouver la Lucarne frappe sous la barre de Dibou Martinez qui ne peut que constater les débats.
00:32Retour des vestiaires, merci Gwarak Jvelia qui va endormir d'Isassi et la frappe soudaine, pied gauche, poteau rentrant s'il vous plaît, pour permettre au PSG de mener 2 buts à 1.
00:40Et puis le troisième but parisien, la 92e, Nuno Mendes aux avant-postes, le crochet et la finition pied droit pour le latéral gauche du PSG.
00:48Donc victoire 3 buts à 1, le match retour c'est mardi prochain à Villaparque.
00:52Ça arrive vite. En tout cas de quoi éblouir le monde entier, on le verra dans la revue de presse un petit peu plus tard.
00:56Mais j'ai envie d'écouter Pierre Bouby, impressionné encore hier, fasciné même.
01:02Oui, fasciné. Alors impressionné, je pense qu'on a une petite habitude aussi qui a été créée par le PSG depuis quelques mois sur la façon dont ils jouent, la façon dont ils performent.
01:13Mais hier j'ai été fasciné parce qu'il y a un truc qui est récurrent chez eux, je trouve, c'est la faculté à s'adapter à quasiment tous les scénarios qui se passent en plein match.
01:22On a eu un petit aperçu contre City où ils perdent dans un premier temps et ils arrivent à garder leur état d'esprit, leur ADN pour essayer de revenir.
01:32Aucun doute, aucun moment compliqué à gérer émotionnellement.
01:39Je trouve que la gestion des émotions à l'intérieur de cet effectif est assez dingue.
01:43Je trouve que la progression des joueurs qui est à l'intérieur aussi est assez dingue.
01:46Je trouve qu'il y a une, malgré leur moyenne d'âge qui est de 23 piges, ils ont une, ils démontrent une expérience comme une équipe qui en a 500 matchs avec tous les joueurs réunis.
01:56Donc moi, je suis fasciné par la faculté qu'ils ont de gérer leur émotion, de s'adapter à tous les scénarios.
02:03Et je pense que c'est dû aussi au fait que Luis Enrique les habitue à les mettre dans l'inconfort.
02:07On parle souvent des joueurs de les changer de poste, essayer de voir deux, trois choses.
02:13Ils sont insupportables parce qu'ils donnent l'impression que tu ne sais pas comment les prendre et tu ne sais pas comment gérer ce match quand tu joues contre le PSG.
02:19Parce que si jamais tu as la possession, tu peux te faire punir par un contre.
02:23Et si jamais tu ne l'as pas, tu sais que tu peux être puni aussi de la même manière.
02:27Donc moi, ce qui me fascine, j'insiste vraiment dessus, c'est la gestion des scénarios et des temps forts et des temps faibles à l'intérieur des matchs.
02:34Tu parles des scénarios, Pierrot.
02:35C'est vrai que depuis le début de saison, le PSG est devenu le roi des renversements de situation.
02:40Là, contre Villa, ils étaient menés 1-0.
02:41Je le disais, contre le cours de jeu, score final, 3 buts à 1.
02:44Contre Dunkerque, en Coupe de France, ils étaient menés 2-0 face aux pensionnaires de Ligue 2.
02:48Ils finissent par gagner 4 buts à 2.
02:50Mathias, tu t'en souviens bien, face aux Verts, les Verts ont mené au score 1-0.
02:53Résultat, 6 buts à 1.
02:54Bref, c'est arrivé 7 fois cette saison que les Parisiens aient eu à renverser un score.
03:00Et Vitinha, à la fin du match, en zone mixte, au micro de Jérémy Janangro, a détaillé un petit peu la force de caractère de cette équipe.
03:07Tu perds la tête parce que tu veux faire quelque chose, il n'y a pas d'espace.
03:10Et cela, c'est un dilemme, c'est difficile quand ça passe.
03:13Il faut être calme, il faut continuer dans la même dynamique, la mobilité comme tu as parlé.
03:17Mais voilà, c'est ça qu'on a fait, ce n'est pas facile de faire ça.
03:21Beaucoup de monde dans cette phase-là commencent à perdre la tête et nous, on a resté nous-mêmes.
03:28Ce n'est pas la première fois que ça passe et c'est important.
03:30Mathieu, Pierre l'a un peu évoqué.
03:32C'est vrai que la force de cette équipe, c'est sa capacité mentale à rester connecté au match et à ne jamais paniquer finalement.
03:38Oui, exactement. C'est vraiment l'aspect psychologique qui revient, qu'on peut mettre en avant le plus par rapport à ce PSG-là.
03:50Parce que c'est nouveau ?
03:51Oui, parce qu'à travers les années, la qualité de Paris n'était pas démontrée.
03:55Il y a toujours eu des très grands joueurs dans l'équipe.
03:58Mais sur la scène européenne, souvent ça s'écroulait psychologiquement.
04:01On sentait qu'il y avait quelque chose qui les bloquait et ce genre de scénario arrivait assez souvent et ils n'arrivaient pas à revenir dedans.
04:10Là, on les sent sereins à chaque fois.
04:12J'ai vraiment l'impression quand même que ce match contre Manchester City a été vraiment quelque chose de déclé.
04:17Vraiment sur cette année, on les sent beaucoup plus sereins.
04:21On l'a déjà fait contre Manchester City, maintenant on sait qu'on peut renverser tout le monde.
04:26Et là, on n'a vu aucune panique.
04:28Ils reviennent très vite dans le match pour aussi balayer tous les doutes.
04:32Donc pour moi, c'est vraiment cet aspect-là qui ressort le plus sur ce PSG.
04:36Est-ce que nous, les joueurs n'ont pas paniqué ?
04:38Est-ce que toi, spectateur, Mathias, t'as paniqué quand tu encaisses le premier but ?
04:41Quand le PSG encaisse le but ?
04:43Non, ce n'est pas paniqué, mais on a tous dans un coin de la tête tout ce qui s'est passé ces dernières saisons.
04:47On se dit qu'ils sont menés 1-0, ils sont largement au-dessus.
04:49On le voit qu'ils sont au-dessus collectivement.
04:51Mais à tout moment, on se dit qu'ils ne vont pas y arriver.
04:54Puis tu prends un deuxième, là, ce n'est plus la même.
04:56Tu es mené de but d'écart, donc tu peux te retrouver en danger.
04:59Et la fascination, elle est là, en fait.
05:01De la première à la toute dernière minute, ce fameux troisième but.
05:05On sent une continuité dans le jeu.
05:07Pas de prise de...
05:08J'ai trouvé qu'il y avait un énorme temps plus faible de la 62e à la 90e.
05:14Ou est-ce qu'on continue pour aller mettre le troisième ?
05:16Ou on est un peu plus attentif parce que, de toute façon, on est serein à l'extérieur ?
05:19Et puis finalement, non.
05:20On va remettre un coup de collier sur cette dernière action.
05:23On justifie tous les efforts qui ont été engendrés pendant la rencontre.
05:28Et finalement, on gagne 3-1 qui est largement mérité.
05:31Mais ça s'est joué finalement aussi à pas grand-chose.
05:33Mais ce n'est pas forcément impressionnant dans le sens où ils nous ont presque habitués à ça.
05:36On sait qu'ils dégagent de la sérénité depuis quelques mois.
05:38Donc pourquoi est-ce qu'hier soir, vraiment, ils ont remis un petit coup de frustration ?
05:42Parce qu'il faut un peu remettre le PSG dans le contexte dans lequel il était à l'intersaison.
05:45Je pense qu'au moment où Mbappé part, on se pose beaucoup de questions.
05:50Et je trouve que Luis Enrique a réussi à faire ce que tous les entraîneurs rêvent de faire constamment à chaque fois qu'ils sont en groupe.
05:56C'est-à-dire créer un état d'esprit, créer un groupe qui est collectif et créer une aventure humaine.
06:01Et là, ce match contre City, en fait, il vient concrétiser d'un coup de tampon tout ce qu'on fait.
06:05Et voilà, c'est pour ça.
06:06On est capable d'être injouable.
06:07Et quand tu vois l'état d'esprit qu'il y a à l'intérieur, la débauche d'énergie des attaquants pour défendre,
06:14hier Donnarumma qui refait contre Liverpool, c'est-à-dire sortir sur les coups francs, les coups pieds arrêtés et tout ça.
06:19Même mal, ça faut qu'il ait confiance.
06:20N'empêche qu'il dégage beaucoup plus de confiance et il rassure aussi ses coéquipiers.
06:24Et je trouve que la difficulté d'un entraîneur, quand tu arrives dans un PSG qui est très ultra star,
06:28très compliqué de ne pas sortir à Paris, de faire des trucs, aller au resto et jouir de ce que Paris propose,
06:36je trouve qu'il est en train de dégager un ADN qui est ultra puissant.
06:42Il est en train de recréer une institution par le travail.
06:44Les joueurs prennent du plaisir dans la rigueur, dans l'effort.
06:48Et ça, honnêtement, on me dit ça au moment où Louis-Saint-Riquet arrive, personne n'y croit une seule minute.
06:52C'est la vraie patte Louis-Saint-Riquet, ça.
06:53En fait, il a ramené du travail à l'intérieur d'un effectif qui ne pensait qu'à jouer et aller en sortie.
06:59C'est vrai, tous les mois de février et les mois de mars, on était tous en panique parce qu'on se disait
07:02il y a l'anniversaire Neymar, il va falloir faire ça, il va falloir faire ci.
07:04Mais là, honnêtement, tu sais que quand tu viens au PSG, tu y vas pour travailler.
07:09C'est ton travail et pour gagner des titres.
07:11Et là, moi, c'est ça qui me fascine.
07:13C'est d'où ils partent et où est-ce qu'ils sont maintenant.
07:15Je pense que l'institution PSG est en train de naître en ce moment, vraiment.
07:19Ça fascine Pierre Bouby ? Est-ce que ça fascine la terre entière, Juju ?
07:22Ça fascine l'Europe, l'Europe du football.
07:24Effectivement, les Anglais, The Independent, parlent de deux équipes qui étaient séparées par un fossé de classe.
07:30Rien que ça.
07:30Le télégraphe Villa, surclassé par la meilleure équipe d'Europe.
07:35En Espagne, As, un torrent imparable et Sport, le quotidien catalan, on parle d'une équipe écrasante.
07:42C'est vrai que le PSG impose le respect dans le jeu, Mathieu, sur le terrain.
07:47Mais aussi, en dehors, on ne parle plus du PSG bling bling, des stars et compagnons.
07:51On parle d'un collectif et d'une équipe qui roule sur tout le monde.
07:54Oui, mais après, le respect que tu as en dehors, tu l'as acquis sur le terrain.
07:58On commence à avoir, Paris commence à avoir un peu plus de respect par rapport à tout ce qu'ils font depuis maintenant quelques mois.
08:05Que ce soit dans son championnat, mais aussi sur la scène européenne.
08:10Ils sont étouffants, ils ont de la maîtrise.
08:12On voit bien que les équipes adverses ne savent pas trop comment les gérer.
08:18Soit ils sont obligés d'aller un peu plus haut et du coup, ils se découvrent parce qu'ils ont des joueurs avec énormément de percussions.
08:23Soit tu mets le bus.
08:26Mais là, c'est toujours difficile sur 90 minutes de courir, de que défendre.
08:30Et on voit qu'au bout d'un moment, il y a beaucoup d'équipes qui s'effondrent à partir de la 70e quand tu ne fais que défendre.
08:35C'est là où cette équipe est très dure à jouer et ils mettent beaucoup d'intensité tout le match.
08:40Encore une fois, il y a des saisons avant, quand ils affrontaient des équipes qui ne faisaient que défendre.
08:46Des fois, il y avait ce manque d'intensité.
08:49Ils savaient qu'ils allaient peut-être faire la différence à un moment donné.
08:52Donc, ils étaient assez relâchés.
08:55Là, on sent vraiment un pressing surtout à la perte de balles.
08:58Mais ça, c'est affolant.
08:59Qui est constant.
09:01Moi, je suis fasciné par ça justement, par le comportement du PSG à la perte du ballon.
09:05Le fameux contre-pressing.
09:06Là, sur les équipes qui sont en lice en quart de finale de Ligue des Champions,
09:09pareil, il y a l'équipe qui a récupéré le plus de ballons.
09:1247 ballons récupérés sur le match d'hier seulement.
09:15Dortmund qui a perdu contre le Barça, c'est 43.
09:17Mais voilà l'intensité qu'ils mettent à la perte du ballon, Mathias.
09:20Franchement, j'ai rarement vu une équipe française aussi bien maîtriser cet aspect du jeu.
09:26Le Real est dernier ?
09:27Oui, le Real est dernier.
09:28Oui, mais oui.
09:29Le Real ne défend pas.
09:30Il n'y a personne qui défend dans cette équipe.
09:31Donc, ce n'est pas étonnant de les voir en galère.
09:33Et là, ce qui est fort, c'est que c'est vraiment collectivement.
09:35Et on dit les trois.
09:36Il a réussi à créer un trio avec ces trois.
09:37Je ne vais pas dire trois petits parce que Fabien Ruiz n'est pas vraiment petit.
09:41Mais l'intensité.
09:42À l'époque, on critiquait cette équipe ne court pas, Messi ne court pas, Neymar ne court pas, Bappé ne court pas.
09:47Mais là, il faut savoir servir de ses pieds.
09:49Mais courir, c'est vachement important.
09:51Quand on voit l'activité de Gwara défensivement, quand on voit Fabien Ruiz avaler les espaces.
09:56Je me souviens, il y a quelques mois, comme il était critiqué, on disait Fabien Ruiz, il est lent, il ne sert à rien, etc.
10:00Il n'y a plus de débat.
10:01Voilà, quand on voit Hakimi qui rentre au milieu, qui vient apporter, c'est ça en fait qui est fascinant.
10:06C'est que tous les chiffres ont explosé, que visuellement, on ne s'en rend peut-être pas forcément compte, mais ils ont étouffé une équipe qui est extrêmement athlétique.
10:14Qui n'a pas très bien joué aussi.
10:14Qui n'a pas très bien joué, techniquement.
10:16Parce qu'ils n'ont pas eu le choix.
10:17Mais parce qu'ils n'ont pas eu le choix.
10:18Parce que techniquement, ça leur a nécessité une telle débauche d'énergie d'être en place.
10:22Et c'est un peu le souci, après, avec Unai Emery, d'avoir décidé de jouer comme ça.
10:25Et il a été puni dès la mi-temps, en faisant ce changement, en faisant rentrer Dissasi.
10:30Ouais, mais tu pouvais mettre n'importe qui.
10:31Si t'es cash, c'était la même...
10:32Oui, mais cash, il n'a pas pris l'eau sur la première période.
10:34Alors que là, tu mets la joie qui n'est pas capable de défendre.
10:36Il peut ne pas finir match aussi.
10:38Il a pris un jaune qui n'était pas...
10:38C'était très dur sur la tête.
10:40Mais c'était dur pour eux.
10:41Mais c'est ce côté physique, en fait.
10:43Les courses et puis les tréos.
10:44Après, ils sont punis.
10:46Sur le premier but, ils peuvent être punis par ce genre de truc.
10:49On ne va pas atténuer leur performance.
10:51Ce n'était qu'Aston Villa.
10:53Il va falloir, pour aller tout au bout,
10:54si c'est Arsenal, le faire contre Arsenal.
10:56Si, en finale, c'est l'Inter ou le Barça qui a plus de qualité,
10:59il va falloir continuer.
11:00La course, c'était quand même souvent des problèmes récurrents.
11:04Quand on comparait les chiffres en Ligue des champions,
11:06souvent, Paris était en dessous par rapport à la distance parcourue.
11:09Donc, c'est aussi une évolution de ce PSG-là.
11:12On se refait le petit tableau final.
11:15Parce qu'on y va tout droit quand même.
11:16On va se faire un petit peu plaisir.
11:17Est-ce que, sur l'ensemble, en mode un peu bilan des quarts de finale,
11:20c'est l'équipe qui vous a le plus ébloui ?
11:22Peut-être la plus grosse surprise aussi pour vous ?
11:24Est-ce qu'on commence à prendre des petites épaules de favoris ?
11:27Je crois que c'est Rio Ferdinand qui disait ça hier,
11:29après les quarts de finale.
11:30On y va ou pas, Mathias ?
11:31Non.
11:32D'accord.
11:32Pour moi, il y a quatre favoris.
11:33Il y a quatre équipes qui ont gagné.
11:35Arsenal a été un Real.
11:36Et je ne pense pas qu'on aura une remontada du Real
11:38parce que c'est trop cohérent, Arsenal.
11:40Il y a trop de défauts du côté de Madrid.
11:41L'Inter, très peu de personnes là-haut,
11:43à part ceux qui suivent la Serie A.
11:45C'est extrêmement costaud.
11:47Et c'est vraiment le genre d'équipe qu'on n'a pas envie d'affronter.
11:49Et le Barça, c'est le PSG, en fait.
11:51Donc, favoris, non.
11:53Il ne faut pas s'enflammer.
11:54Parce qu'hier, il y a quand même deux exploits individuels
11:56de très très haut niveau.
11:57Il faut ça pour gagner des matchs.
11:58Ça a été la même chose avec des Clan Rice.
12:00Favoris, non.
12:02Mais il y a quatre équipes qui sont bien au-dessus
12:04et qui, aujourd'hui, peuvent aller au bout.
12:05Est-ce qu'il y croit un peu plus que lui ?
12:05Parce que moi, j'ai besoin de positifs.
12:06Moi, oui.
12:07Moi, je les mets favoris.
12:08Parce que t'as éteint Liverpool dans le passage.
12:11Alors, mine de rien, c'était en huitième de finale.
12:15Mais moi, je suis désolé.
12:16Quand t'es un Liverpool qui roule sur tout le monde
12:19depuis le début de la saison,
12:20qui finit premier en phase de Ligue,
12:21de Ligue des Champions,
12:22et qui souffre d'aucune contestation,
12:25t'es obligé de reconnaître,
12:27avec l'effectif que t'as,
12:29tu fais partie des favoris.
12:30Et si ce n'est le favori.
12:31Il y a le Barça.
12:32C'est vrai qu'il n'y a que des grands noms.
12:34Mais tous les quatre qui vont passer...
12:35C'est par rapport aux quatre autres.
12:36Oui, mais par rapport aux quatre autres.
12:38Mais parce que t'as en tête le début de saison.
12:39Parce qu'ils se qualifient...
12:40Non, non.
12:40C'est par rapport à la forme du moment.
12:41Ce n'est pas par rapport au début de saison.
12:43Et d'ailleurs, les chiffres d'Opta sont sortis.
12:47Quasiment les quatre sont autour des 20%.
12:49Donc, ça montre bien que...
12:50La forme du moment,
12:51ce n'est pas la forme des demi-finales,
12:53la forme du moment.
12:54Non, mais là,
12:55oui, mais on ne peut pas juger dans le futur.
12:56Là, on se base juste sur la forme du moment.
12:59Par rapport aux prestations,
13:01honnêtement, les quatre ont des qualités
13:03comme des défauts
13:04qui les mettent quasiment tous favoris.
13:05Non, mais on n'a pas à avoir de complexe d'infériorité.
13:07Ah oui, non, non, pas du tout.
13:08Tu peux regarder tout le monde dans les yeux
13:10et aller au bout.
13:10Mais à l'inverse,
13:11on ne peut pas non plus en avoir
13:12entre guillemets
13:14d'avoir un complexe de supériorité là-dessus.
13:15Non, non, bien sûr.
13:16Je crois que dans l'équipe de Greg,
13:16le pourquoi,
13:17c'est le pourquoi on rêve tous
13:18d'un PSG-Barça en finale.
13:19Voilà, juste pour vous donner un petit biscuit.
13:21Match retour, là,
13:22mardi prochain, Juju l'a dit.
13:23Est-ce qu'on est forcément à l'abri ?
13:25Aucune remontada en vue ?
13:27On ne commence pas à claquer les fesses
13:28avec Marquinhos de retour en plus,
13:30de sa passe nickel ?
13:31Moi, j'ai toujours un peu peur.
13:33Non, mais tu peux craindre
13:34leur remontada
13:34parce que tu as gagné
13:37par rapport à des exploits
13:38en termes de certitude.
13:42On peut être sûr
13:42qu'Eston Villa va jouer mieux quand même,
13:44surtout chez eux, non ?
13:45Il va falloir qu'ils essaient,
13:46mais ça ne va pas être
13:47une partie de plaisir pour eux non plus
13:48parce que j'ai l'impression
13:49que ce que fait Paris
13:50au Parc des Princes,
13:51je n'ai pas l'impression
13:51que ça les dérange
13:52de faire la même chose
13:53du côté de Villa Parc.
13:54Donc, je trouve que
13:56Louis Sénriquet est très à cheval
13:58sur la façon dont il joue
13:59et les certitudes
14:00qu'il a mis en place
14:01depuis un moment
14:01avec cette équipe.
14:03Il ne va pas déjouer.
14:04Il ne va pas inventer
14:04un truc d'un seul coup
14:05parce que,
14:06comme avait fait Laurent Blanc
14:07avec un changement de système,
14:08comme fait souvent Guardiola
14:10en disant
14:10on va jouer sans neuf,
14:11on va jouer avec un neuf,
14:12on va changer,
14:12on va mettre ça,
14:13on va mettre ci.
14:13Il ne va rien inventer du tout.
14:14On sait déjà l'équipe
14:15qui va jouer là-bas
14:15et on sait déjà
14:16comment ça va se passer.
14:17Maintenant,
14:18le seul bémol
14:20que tu peux faire,
14:21c'est si Aston Villa
14:22arrive à sortir
14:23des premiers contre-pressings
14:24fait par Paris.
14:25Là,
14:25il y a des opportunités
14:26comme ils se sont créés
14:26avec le but.
14:27Mais la difficulté,
14:28elle est là.
14:29C'est trouver le joueur
14:30capable de faire ça.
14:31On revient à l'aspect psychologique.
14:33On voit quand même
14:34que ce PSG-là
14:35a quand même des certitudes
14:37dans le sens
14:38où ils arrivent
14:40à désacraliser l'instant,
14:41ce qui n'était pas le cas avant.
14:42Encore une fois,
14:43on sentait qu'à l'extérieur,
14:44les équipes pouvaient
14:45emballer le match
14:46et on pouvait avoir
14:47un souffle de panique,
14:49etc.
14:49Là,
14:49on les sent quand même
14:50beaucoup plus sereins
14:51pour aborder ce genre
14:52de match et de contexte.
14:54Donc non,
14:55honnêtement,
14:56on a envie
14:57de parler de Romontada,
14:59de craindre ça.
15:00Mais je trouve que là,
15:01ce PSG-là,
15:02en tout cas,
15:03montre beaucoup plus
15:03des certitudes psychologiques
15:05pour aborder ça.
15:06En fait,
15:07Louis-Henriquet a réussi
15:08à mettre en place
15:08un cadre
15:09où même dans les moments
15:10difficiles,
15:10en fait,
15:10ils savent quoi faire.
15:12Moi,
15:12je ne les vois jamais douter.
15:13Je ne sais pas comment
15:14vous,
15:14vous le sentez.
15:14Mais même quand ils sont
15:16déterminés,
15:17mais ce cadre permet
15:18en tant que joueur
15:19de se dire
15:20bon,
15:21ce n'est pas grave,
15:21ce qu'on fait,
15:22c'est bien.
15:22À partir du moment
15:24au fond,
15:24c'est bien.
15:25Tu perds,
15:26tu perds,
15:26mais ça veut dire que...
15:27Ce qui incarne ça,
15:28c'est aussi ces nouveaux joueurs
15:30qui n'ont pas
15:33le vécu
15:34de ce qui s'est passé avant.
15:35Les fantômes,
15:35ils ne les connaissent pas.
15:36Avoir un désiré doué
15:37qui a le but,
15:39mais il y va.
15:40Malgré tout,
15:41on le sent que...
15:43Oui,
15:43mais malgré tout,
15:44tu peux avoir...
15:45S'il y a certains gens...
15:45Il dédramatise tout.
15:46Il dédramatise tout.
15:47Tu as beau avoir
15:47un nouvel entraîneur
15:48si tu as des joueurs
15:49qui ont vécu
15:50des choses un peu traumatisantes
15:51ou qui sont un peu
15:52dans cette culture-là.
15:53Ça peut avoir une influence.
15:54Là,
15:55on sent que cette nouvelle vague
15:56de joueurs
15:57est imperméable à ça.
15:5992%
15:59le taux des équipes qualifiées
16:00après avoir gagné 3-1.
16:02PSU,
16:02on leur parle un petit peu plus tard
16:03avec le phénomène
16:04désiré doué,
16:05la nouvelle star du foot français.
16:07Nous,
16:07on va partir en plus.
16:08Vous avez entendu
16:08la petite musique qu'il annonce.
16:09On va filer sur la planète sport
16:10et foot
16:11avec l'autre match d'hier,
16:12Barça-Dortoon,
16:13bien sûr.
16:13Et puis aussi,
16:14les commotions dans le sport
16:15et les révélations choc
16:16de Sébastien Chabal
16:17qui n'a aucun souvenir
16:18des 62 Marseillaises
16:20qu'il a vécu.
16:21Certains matchs
16:21aux oubliettes.
16:22Idem dans le hand
16:23avec Cléopâtre Darleux
16:24qui réclame des protections
16:25pour les gardiennes.
16:25Bref,
16:26on vous explique tout
16:26dans quelques minutes.
16:27A tout de suite.
16:27A tout de suite.