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Retrouvez le replay du débat de l'Équipe de choc du 23/01/2025.

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Sport
Transcription
00:00De retour pour la suite et fin de l'équipe de choc avant l'équipe de Greg avec Grégory
00:10Hachère qui sera là aussi le vrai, il sera en forme à mon avis pour parler de ce Paris
00:14Saint-Germain Manchester City en compagnie toujours de Julien Ayanne, de Pierre Bouby,
00:18de Tidjani Embo et de Pierre-Etienne Melonzio.
00:21Juju, je sais qu'on n'a pas les droits, je sais que ça coûte cher mais est-ce qu'on
00:25peut revoir un petit off de ce PSG City s'il te plaît ?
00:28Avec grand plaisir.
00:29Les Parisiens qui étaient menés 2-0 à la 53ème minute mais les Parisiens héroïques
00:33ont renversé Manchester City hier au parc.
00:36Ça a démarré à la 56ème, Bradley Barcola qui dépose Mateus Nunez, enfin d'une accélération
00:42limpide de Barcola, le petit pont, merci, et pour qui ? Pour Ousmane Dembele qui va
00:47marquer son premier but en Ligue des Champions de la saison.
00:49Il est rentré à la pause Ousmane Dembele.
00:50Désiré Doué va toucher la barre transversale 4 minutes plus tard et Barcola, il est bien
00:54là, il a de la réussite Barcola pour marquer ce but potaurentant.
00:57Là, Vitinha va trouver, Jean Neves seul au second poteau, 3-2 pour le PSG, 4-2 pour
01:03les Parisiens puisque Guardiola va remettre Gonzalo Ramos en jeu, l'attaquant Portugais
01:08va marquer après une longue, très très longue vérification de la VAR mais le but
01:12est bien validé.
01:13Bref, à la fin du match, énormément de joie de la part des Parisiens, on va voir
01:17notamment Nasser El Khelhaifi qui va accueillir ces joueurs juste avant qu'ils rentrent dans
01:22le vestiaire.
01:23Vous allez le voir, ces images sont sublimes.
01:27C'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c'est bon, c
01:57n'est pas fini, n'est pas fini, n'est pas fini, n'est pas fini, n'est pas fini.
02:07Même l'UFA qui parfois fait des dingueries sur les hommes du match, ils se sont pas trompés, c'était bien Joao Neves.
02:13Avant de rentrer dans l'analyse tactique de cette rencontre, de reparler du côté match bascule ou non des Parisiens, Pierre, je te pose une question toute simple, est-ce que tu as vécu une soirée exceptionnelle hier ?
02:24Est-ce que tu as pris du plaisir ? Des matchs de foot comme ça c'est rare.
02:26Oui, oui, j'ai pris beaucoup de plaisir, ça fait très longtemps que je n'ai pas un fan particulier du PSG, c'est une équipe française, forcément j'étais derrière eux.
02:32Tu n'es pas un fan de foot non plus ?
02:35C'est vrai, il faut le signaler aussi.
02:37Non, mais je trouve que tout le contexte fait que c'est une victoire un peu historique dans la mentalité des gens.
02:44Il y avait le nouveau maillot, le maillot va être associé aussi à cet événement.
02:48Il y a le scénario du match où tu perds 2-0 et en fait tu arrives à remonter et tu finis avec 4-2.
02:55L'ambiance dans les tribunes, il y en a beaucoup qui l'ont signalé, moi je n'étais pas au stade, mais il y en a beaucoup qui m'ont dit que c'était incroyable.
03:00Le rythme, je n'ai pas décollé les yeux de la télé pendant 90 minutes.
03:07Même le temps où le but de Ramos a été validé, j'étais comme ça devant la télé et j'étais avec ma copine qui m'a vu tout le match avec la bouche ouverte en train de regarder le match.
03:18Elle m'a dit que tout le match avait la bouche ouverte.
03:21J'ai kiffé, j'ai passé un grand moment comme ça fait très longtemps que je n'ai pas passé.
03:26Pierre-Etienne, on reparlera de la forme de Manchester City, même si Paris a réalisé un très grand match.
03:32Mais en termes d'émotion, est-ce que toi en tant qu'amoureux de foot, tu as pris ton pied ?
03:37Complètement, je me souviens qu'on avait eu une discussion récemment en disant qu'on était un peu moins amoureux du foot.
03:41On a parlé récemment parce qu'il y avait plus d'équipes, parce qu'il y avait la Ligue des Nations, parce qu'il y avait la Coupe du Monde des clubs.
03:46Et en fait là, effectivement ça faisait très longtemps que je n'avais pas pris autant de plaisir.
03:50Et souvent, moi je dis quelle est la définition d'un grand match ?
03:53C'est tout simple, c'est un match où il se passe un nombre d'événements incroyables.
03:56Je prends toujours l'exemple de la Coupe du Monde finale, la Coupe du Monde 2006.
03:59Tout ce qui se passe, on peut écrire un roman entre la Panenka de Zidane et tout ça.
04:03Et là c'est pareil.
04:04Ce n'est pas très bien terminé.
04:05Oui, mais ce que je veux dire c'est que quand on va dans le détail de ce match, on pourra réécrire plein d'histoires sur les trois buts refusés quand même.
04:10Il y a deux frappes sur la barre, il y a une frappe qui est sauvée sur la ligne.
04:13Et à un moment on croit que c'est le réveil de Grealish.
04:16En fait, il y a plein d'histoires qui se mélangent et qui racontent un match d'une densité qui était incroyable.
04:23Tidiani, qu'est-ce que tu as ressenti quand il y a 0-2 pour Manchester City ?
04:28Parce qu'on rappelle que le Paris Saint-Germain a vraiment fait une bonne première période.
04:31Il y a ce but refusé à Achraf Hakimi pour un hors-jeu.
04:35Mais de rien, on avait l'impression que c'était une pub pour une crème sur la rotule.
04:39Il n'y avait que la zone de la rotule.
04:41Après une rotule de trop, ça reste une rotule.
04:44Tu es passé par quelle émotion ?
04:47À ce moment-là, on est forcément fataliste.
04:49Parce qu'on se dit que le scénario va se répéter.
04:51Finalement, c'est le centpiternel scénario du Paris Saint-Germain en Ligue des champions cette saison.
04:57Avec des copies qui sont tout à fait honorables sur le plan du jeu.
05:01Mais derrière, il te manque à la fois ce petit brin de personnalité et cette fameuse efficacité offensive pour transformer toutes tes bonnes intentions.
05:09Et donc, tu te dis que l'histoire va se répéter.
05:11Et c'est à ce moment-là que j'ai vu une équipe prendre son destin en main.
05:15Et tu as basculé dans l'ivresse.
05:17Si je te sors de ton rôle de journaliste consultant, tu t'es dit que c'est incroyable.
05:21Tu as pris ton pied.
05:23En fait, ce qui est très particulier, c'est qu'on aime ce sport.
05:26On fait ce métier-là aussi pour vivre ces matchs-là.
05:30Un peu pour l'aspect financier aussi.
05:32Mais qui sont au milieu.
05:34Je ne conseillerais pas aux jeunes journalistes de faire ce métier-là pour l'argent.
05:39Bien sûr, je rigole.
05:41Pour moi, c'est une soirée de dingue.
05:43Parce qu'en fait, c'est une soirée qui nous a aussi pris à contre-pied.
05:46Il y avait tout pour que ce soit un match hyper rationnel.
05:50On avait face à face deux entraîneurs fétichistes du contrôle.
05:53Et finalement, on a eu en deuxième période un match qui est devenu totalement irrationnel.
05:58Avec, Pierrot l'a dit, début des renversements.
06:02Renversement de situation, renversement émotionnel.
06:05Et moi, je reste toujours convaincu qu'un match de foot est globalement un grand moment de sport.
06:09Ce n'est pas forcément la qualité du jeu ou le niveau des adversaires.
06:13Évidemment, on a plus d'émotions de base devant un Nadal Djokovic que devant un Delbonis contre Marine Silic.
06:22On est tous d'accord là-dessus.
06:24Mais ce que je veux dire, c'est qu'il faut tenir compte de l'intensité émotionnelle.
06:28Et moi, hier, j'ai vu, même, regarder la joie des joueurs sur les buts.
06:32C'est hallucinant.
06:34C'est sans commune mesure par rapport à la Ligue 1.
06:37On sent vraiment que c'est un match qui a porté l'intensité émotionnelle à un très haut niveau chez les joueurs.
06:43Et que ça a permis, aussi, d'emmener le public.
06:45Parce que le public, pour moi, fait partie intégrante du tableau.
06:49Et ça a été une ambiance incandescente de bout en bout.
06:52Justement, et tu fais bien de le souligner, Tidiani.
06:54Moi, j'étais au parc hier.
06:55C'était exceptionnel.
06:56Julien, tu as un témoin particulier.
06:58Oui, qui a été contacté par notre journaliste André Malet.
07:00C'est Beric.
07:01Beric, vous savez, c'est l'ancien camarade de Pierre-Antoine Damcour dans les clubs de Greg.
07:05Beric, fan du Paris Saint-Germain.
07:07Abonné depuis des années.
07:08Il était donc au parc hier soir.
07:10Il a vécu une soirée de dingue.
07:12Et il nous le dit aussi.
07:13Le public a joué son rôle.
07:14Et enfin, les supporters peuvent s'identifier à cette équipe du PSG.
07:19Quand on a vu que le Paris Saint-Germain rivalisait sérieusement avec Manchester City.
07:23Et qu'ils étaient présents sur le terrain.
07:25Je pense que l'ambiance est montée petit à petit.
07:27Et même avec les deux buts encaissés coup sur coup.
07:30Le parc ne s'est pas laissé abattre.
07:31Il a continué à chanter, pousser l'équipe.
07:33Et je pense que c'est grâce au Parc des Princes que le PSG a réussi à remercier le match.
07:37Et puis, ce qu'on a aussi apprécié, ce sont les joueurs, bien sûr, à la fin du match.
07:39Qui sont venus célébrer la victoire avec les supporters.
07:42C'est des images qu'on a peu vues dernièrement.
07:44Et ça a fait du bien au Parc des Princes.
07:46Et c'est pour ça que je dis qu'on a vraiment le sentiment d'avoir retrouvé une équipe, un collectif hier soir.
07:50Ça fait plaisir de revoir Beric.
07:52Toi, Julien, si tu mets ta carte de presse de côté.
07:55Je parle à l'homme, Julien Alliane.
07:57Qu'est-ce que tu as ressenti hier ?
07:58J'étais comme un dingue.
07:59Vraiment comme un dingue après ce match.
08:01Enfin, pendant ce match.
08:02Le scénario, on l'a tous décrié depuis le début de cette thématique.
08:05A 2-0, je me dis que c'est fini.
08:07Vraiment, on l'a déjà vu, ce film.
08:09Je ne voyais pas comment le PSG pouvait renverser City.
08:11Et voir qu'une équipe française arrive à regarder les yeux dans les yeux un masseau d'hôtes européens.
08:16Et à le retourner.
08:17J'étais comme un dingue devant ma télé.
08:19Vraiment, j'avais des frissons quand j'ai vu le troisième but de João Neves.
08:22Qui est le plus petit peut-être sur le terrain, marqué de la tête.
08:25Mais vraiment, je me suis levé, j'ai applaudi.
08:27J'étais comme un dingue.
08:28Après, il y a la tentation.
08:30Ce n'est pas pour faire le pisse-froid.
08:32Rappelez que ça n'est qu'un match de phase régulière.
08:36Donc, certains vont pouvoir dire qu'en termes d'intensité émotionnelle.
08:41Par rapport à ce que peut générer un quart, une demi, une finale.
08:45Mais tu es dans un contexte idéal.
08:47Les gars, on va en parler des enjeux et des contextes.
08:50C'est là-dessus que je voulais en venir.
08:52C'est qu'à partir du moment où c'est l'instinct de survie qui se met en marche.
08:56Et ça a été le cas à 2-0.
08:58C'est tellement un ascenseur émotionnel que ça t'amène dans ce type de sphère.
09:04Les consultants et les journalistes sont revenus à la raison.
09:06On quitte l'émotion.
09:07Est-ce que c'est un match bascule ou non ?
09:10Avant ça, mon cher Juju, petite réaction de Louis Sénériqué, le mal-aimé.
09:15Pour lui, ce match contre City, c'est un moment bascule de la saison du Paris Saint-Germain.
09:20En tout cas, pour ces joueurs, ils prennent conscience de leur compétitivité dans cette compétition.
09:26Et c'était très important pour lui de le souligner.
09:30Je ne peux pas imaginer ce qu'aurait été cette conférence de presse à 2-0 pour Manchester City.
09:34Je veux souligner le match de Manchester City et notre match.
09:37Nous avons eu un état d'esprit d'attaque et de pressing constant.
09:42Ce match va renforcer mes joueurs.
09:44Ils n'ont pas beaucoup d'expérience dans ce genre de match.
09:46Mais ils ont montré qu'ils sont capables d'être compétitifs.
09:49C'était au micro de l'excellent Jérémy Janin-Gros.
09:52Pour toi, Pierre, c'est un match bascule.
09:55Je le dis pour la France, Mathieu Maes, ce grand humoriste.
09:59Giovanni, tu lances Pierre.
10:01Il m'a dit ça comme ça.
10:03Il fait son émission, Mathieu Maes.
10:07Il est exceptionnel.
10:09Pour toi, c'est match bascule.
10:11Oui, match bascule pour plusieurs raisons.
10:13La première que je vais citer, c'est depuis le début de cette phase de poule.
10:19C'est la saison régulière.
10:21La saison régulière de Ligue des champions.
10:23J'ai souvent dit qu'il y avait énormément de progression dans le contenu.
10:27Je disais hier que je les voyais progresser énormément dans le pressing et dans le contre-pressing.
10:33Je trouve qu'ils ont joué avec énormément de personnalité.
10:35Et c'est vrai que quand tu joues contre Manchester City,
10:37forcément, tu te dis que tu as quand même des qualités quand tu plies le milieu adverse
10:41qui est Manchester City avec Kovacic, De Bruyne et Bernardo Silva.
10:47Bon, Foden, je ne vais pas tous les citer.
10:49Je trouve que ce match-là vient concrétiser toute la progression qui a été mise en place depuis le début de la saison.
10:55Même depuis que Luis Henrique est là.
10:57Il a énormément protégé ses joueurs lors des moments difficiles, lors des moments compliqués.
11:01Je trouve qu'il y a une vraie chimie qui est en train de se faire à l'intérieur de ce vestiaire
11:05et de cet effectif, même du club.
11:07Et la vision de Nasser en prenant Luis Henrique, en essayant de retrouver justement un esprit d'équipe.
11:13Luis Henrique qui a réussi à faire le doron dans des moments très compliqués.
11:17Ses retrouvailles avec le public, Béric nous en parlait aussi.
11:20Il y a quelque chose qui est en train de se créer et l'identification qu'il y a de public,
11:24même les fans de foot avec cette équipe, là tu as envie d'y croire en fait.
11:27Et ce match-là face à un vainqueur de la Ligue des champions, il y a très peu de temps.
11:33Franchement, Manchester City, moi j'entends beaucoup dire qu'ils n'ont pas été bons,
11:37qu'ils ont raté leur match. Là, ils ont raté leur match parce que le PSG a été insupportable.
11:41Pour moi, c'est la vérité.
11:43Je n'admets pas qu'une équipe comme Manchester City, en mode Ligue des champions,
11:47brise ce match et passe à côté. Ils sont passés à côté parce que le PSG était simplement plus fort.
11:52Avant d'entendre Pierre-Etienne et Tiziany, Julien, un point sur les stats de la rencontre.
11:56Oui, notamment la possession chère à Pep Guardiola.
11:59Le Paris Saint-Germain a eu cette possession et assez largement, c'est assez remarquable de la part des Parisiens.
12:0563% de possession pour les joueurs parisiens, 37% en face pour les joueurs de City.
12:11La dernière fois que City avait eu une si faible possession de balle, c'était face à Lucenne Riquet.
12:16Lucenne Riquet et son Barça en 2016. Mais vous dire à quel point c'est rare de priver City du ballon.
12:22En termes de tirs et d'occasions, le PSG a matraqué hier cette équipe Citizen.
12:26Je trouvais ça assez sensationnel devant ma télé.
12:29Déjà, 26 tirs, 9 cadrés, 8 grosses occasions.
12:32On a évoqué les barres transversales de Dembélé, le but refusé à Achraf Hakimi.
12:36Bref, sur tous les secteurs de jeu, et même dans les duels gagnés, le PSG est largement devant Paris Saint-Germain.
12:41C'est vrai. C'est assez étonnant, on peut le dire.
12:44Je ne vais pas faire mon pisse-froid, mais je trouve que la performance du PSG doit être un tout petit peu nuancée
12:51par rapport à la dynamique récente de City, qui a gagné des matchs récemment de Première Ligue.
12:56Contre personne.
12:57Contre des équipes qui étaient de deuxième partie de tableau.
13:00Je ne retire rien au mérite du Paris qui a fait un très grand match.
13:04Un peu comme le Paris Saint-Germain.
13:05En fait, ce qui est gênant avec City, il y a deux choses qui m'intriguent un peu.
13:11On a quand même l'impression que c'est une équipe un peu en fin de parcours.
13:14C'est-à-dire qu'il y a plusieurs trentenaires qui incarnaient l'époque du triplé.
13:17Donc, il y a deux saisons. De Bruyne, Bernardo.
13:22Pierre-Etienne, tu suis la Première Ligue pour le Journal de l'équipe.
13:26Moi, quand je vois le match d'hier, je pense qu'il y a un mec, il est en tribune, c'est Rodry.
13:30Parce que l'état du milieu de terrain, Kevin de Bruyne, il n'est clairement pas en forme physique.
13:38Il n'y est pas. Donc, Rodry, c'est lui qui te manque.
13:42Complètement.
13:43En fait, ce qui est très étonnant, c'est que l'unique remplaçant qu'il a en vrai numéro 6, c'est Kovacic.
13:47Il l'a fait sortir.
13:48En fait, la grande difficulté qu'a eue City en novembre et décembre, c'est quand ils avaient perdu à la fois Rodry et Kovacic.
13:53Ce qui m'a surpris aussi, c'est ce que tu as signalé, c'est cette histoire de possession.
13:57Parce qu'en fait, je ne sais pas dans quelle mesure il l'a subi.
14:00Evidemment, il l'a subi.
14:01Ce n'est pas un choix d'avoir aussi peu de ballons.
14:02Mais ça correspond néanmoins à une évolution récente de City où, en première ligue, ils avaient moins de ballons et qui privilégiaient des contre-attaques.
14:08Donc, je ne dis pas du tout qu'hier, le plan de jeu, c'était de ne pas avoir de ballons.
14:11Mais ma vision, c'est que Guardiola, il prend des choix tactiques qui ne lui ressemblent pas récemment.
14:16Et par exemple, il a changé deux joueurs à la mi-temps, ce qu'il ne fait jamais.
14:20Et il y a plein de décisions qu'il prend et qu'il ne prend pas du tout habituellement.
14:23Donc, c'est un entraîneur qui a en doute.
14:25C'est des cadres qui sont sur le déclin.
14:26Mais parce qu'il est élu.
14:27Il est élu maintenant.
14:28Il est élu et peut-être qu'il doute aussi, tout simplement.
14:30En fait, il y a une interview qu'il a donnée quelques heures ou quelques jours avant le match d'hier.
14:34Je crois que c'est pour le média TNT.
14:36Où il évoque justement, c'est quasiment un aveu d'impuissance, son football comme étant presque démodé par rapport à un football pratiqué.
14:45Il a cité des équipes.
14:47Il a cité Bournemouth.
14:48Il a cité Newcastle.
14:49Il a cité Liverpool.
14:51En gros, des équipes qui, mis aujourd'hui, sont un petit peu le chantre de ces équipes d'intensité.
14:56Où on a l'impression que le football d'aujourd'hui, ce qui va prendre le dessus, ça va être d'abord la notion d'effort et d'intensité par rapport à la dimension technique.
15:04Et moi, je trouve que c'est presque un aveu de faiblesse terrible pour un entraîneur de sa dimension.
15:09Après, c'est bien de se remettre en question, même quand on a tout gagné.
15:12Ça montre bien qu'il est dans le laboratoire.
15:13Justement, par rapport à ça, Thidiani, est-ce que toi, hier, on a beaucoup parlé du PSG ces dernières saisons en disant qu'ils ont des joueurs de talent fantastiques, mais ce n'est pas une équipe.
15:23Le niveau d'intensité pendant 90 minutes qu'ils ont mis, déjà le côté La Ligue 1 était trop faible.
15:28Ce n'est pas possible.
15:29Ça a été balayé d'un revers de main.
15:30Est-ce que toi, ça t'a surpris ou comme Pierre, tu avais noté une montée en puissance du PSG dans ce registre-là ?
15:36Il y a forcément une montée en puissance parce que je vous renvoie au premier match de la campagne contre Giron.
15:41Ce n'était pas la même qualité de match.
15:43Franchement, ce petit 1-0 poussif obtenu au bout du temps réglementaire, ce n'était quand même pas glorieux.
15:51Là, on se rend bien compte quand même qu'il y a une progression sur l'ensemble du processus de jeu souhaité par Luis Enrique.
15:58Qu'est-ce qui t'a le plus bluffé ?
15:59Moi, c'est la personnalité.
16:01Parce que refuser de mourir à 0-2 et lâcher les chevaux, c'est ce qu'on attendait de ce PSG.
16:08Luis Enrique est un entraîneur qui l'a toujours dit, c'est une jeune équipe qui va progresser.
16:13Lui, il donne les outils.
16:15Mais il aura toujours une limite sur la vitesse à laquelle son équipe va progresser.
16:19Parce que c'est des êtres humains, c'est des joueurs.
16:22Il y a des choses que tu ne peux pas contrôler.
16:23Tu peux être un très bon précepteur, donner les bons outils.
16:26Mais après, il y a des choses que tu ne maîtrises pas.
16:28C'est pour ça que moi, hier, Luis Enrique, je ne lui enlève aucun mérite sur la victoire.
16:31Parce que justement, il a donné tous ses très bons outils.
16:34Mais le mérite premier, pour moi, il revient aux joueurs.
16:36Pour moi, c'est les joueurs qui ont pris leur destin en main.
16:38Les joueurs ont cette attitude-là aussi.
16:40Parce que Luis Enrique, moi, j'ai senti aussi de la part des joueurs, on va se battre pour lui aussi.
16:46Je veux dire, il a réussi à transmettre ça.
16:48Je trouve qu'il y a une forme d'honnêteté entre Luis Enrique et son effectif, son vestiaire.
16:52Il n'y a pas d'état d'âme, en fait.
16:54Ça fait combien de temps à Paris qu'on n'a pas vu d'état d'âme ?
16:56Au temps de concurrence, c'est très rare.
16:58Quand il n'y a pas de statut qui rentre en compte, c'est quasiment jamais arrivé dans l'histoire récente du PSG.
17:03En tout cas, version QSI.
17:05Le truc, c'est qu'à 2-0, si ça se passe mal avec un coach,
17:09les joueurs, à un moment donné, ils plient les goals, terminé.
17:13Tu as la tête, elle est dans le sac.
17:15Et là, la diffusion du message derrière, elle est compliquée.
17:17Là, ils ont levé le pied cinq minutes, ils se sont fait punir stratosphériquement.
17:23Mais je n'ai pas eu de sensation de baisse d'intensité.
17:25Il n'y a pas eu de moment d'échec.
17:27Tu vois ce que je veux dire ?
17:29C'est comme ça que je l'ai ressenti.
17:31Moi, ce qui m'a impressionné, c'est...
17:33J'ai le souvenir de celui à Arsenal qui m'avait beaucoup marqué.
17:36Ils étaient nés 2-0 et la deuxième mi-temps, il ne s'était rien passé.
17:38C'est-à-dire qu'on sait qu'ils sont meilleurs que nous.
17:40Et c'est quoi ? On va laisser tomber.
17:42Parce qu'en fait, ça ne sert à rien, on va dépenser trop d'énergie.
17:44Tu as presque l'impression qu'ils faisaient semblant d'essayer.
17:46Oui, semblant d'essayer.
17:47Et c'était incroyable.
17:48Franchement, la deuxième mi-temps, c'est-à-dire qu'Arsenal...
17:51Moi, j'ai senti des gamins qui essayaient, mais c'était trop.
17:54J'ai eu le sentiment à les mériter.
17:56Mais en deuxième période, ils avaient...
17:58Et même, Arsenal n'attaquait plus.
17:59C'était-à-dire qu'on reste à 2-0, ok, ça va.
18:01Oui, oui, c'était de la gestion.
18:02Et là, effectivement, ce qui a été impressionnant, c'est qu'ils n'ont jamais renoncé.
18:04L'autre chose qui m'a beaucoup impressionné, moi, c'est de voir des joueurs qui faisaient des choses.
18:07Et là, on voit la notion de progression qu'ils ne faisaient pas auparavant.
18:10Quand Barcola efface Nunez sur le premier but, c'est exactement le geste qu'on attendait depuis des matchs.
18:16Quand finalement, Donnarumma, il fait sa sortie dans le temps.
18:20C'est exactement la sortie qu'on attendait.
18:22Comme s'il y avait une sorte de libération psychologique.
18:24Les joueurs faisaient ce qu'on attendait en fin de, quoi.
18:26Julien, toi, le joueur...
18:28Bon, on aura un focus un peu plus important sur João Neves.
18:31Parce qu'il a été élu homme du match et il a été stratosphérique.
18:34Mais je me sers de Pierre-Etienne qui parlait de Donnarumma.
18:37Il y avait deux garçons qui étaient attendus.
18:39C'est Bradley Barcola en perte de vitesse et pas bon en Ligue des Champions.
18:42Et Donnarumma.
18:43Des deux qui t'ont le plus impressionné hier ?
18:45Je dirais peut-être plus Barcola.
18:47Parce que sa première période, elle m'a un petit peu dérangé.
18:50De la part de l'élier parisien.
18:52Je ne comprenais pas trop ce qu'il voulait faire.
18:53Il tentait peu et pas assez à mon goût.
18:56A chaque fois qu'il avait des situations non à contraint,
18:58il ne les jouait pas.
18:59Et je ne reconnaissais pas le Barcola qu'on avait tant aimé avec le PSG
19:02et même avec l'équipe de France.
19:04Et en seconde période, quand il a allumé la lumière,
19:06tout de suite il a été décisif.
19:08Et ça a permis au PSG d'y croire.
19:10Donc j'ai aimé cette révolte de sa part.
19:12Je pense qu'il a été un petit peu secoué, peut-être à la mi-temps.
19:15Ou peut-être que les consignes ont diamétralement été opposées
19:18à ce que Lucien Driquet demandait en partant.
19:21Je me suis posé cette question.
19:22Et en fait, je me demande si tout simplement...
19:24Parce que le déclic, c'est vraiment le moment où il a mis une lunaise.
19:27C'est le moment où il arrive à faire ce qu'il n'arrivait pas à faire.
19:29Et je me demande tout simplement s'il s'est retrouvé
19:31dans une meilleure position lancée.
19:33Parce que les situations que tu décris souvent,
19:35il était un petit peu arrêté, non ?
19:37Il y a eu quand même pas mal de renversements de jeu
19:39déjà en première période.
19:40Oui, mais le temps qu'il grandit de l'espace...
19:41Ou il a plus réceptionné le ballon.
19:42On s'est dit, mais vas-y !
19:43Comme ça, tu es quand même en situation préférenciée.
19:45Ici, tu as un attaquant qui joue dans un rôle de latéral.
19:48Ce n'est pas confortable.
19:49Va le défier.
19:50Peut-être une fois, deux fois, tu ne vas pas y arriver.
19:52Mais il suffit d'une fois.
19:53Et juste pour ceux qui disent à chaque fois
19:55que Louis Sénériquet bride et demande des choses.
19:57Hier, il leur a fait les signes constamment.
19:59Genre, allez-y, attaquez la profondeur.
20:00Quand il y avait du 1 contre 1.
20:02Donc, il n'y avait pas de consigne particulière.
20:04C'était Bradley Barcola et son envie de provoquer.
20:07Pierre, j'aimerais t'entendre sur Marquinhos.
20:09Parce que je ne sais pas.
20:10Moi, j'étais au stade, le ressenti de la télé.
20:13Le symbole, malheureusement, des naufrages parisiens
20:15dans les soirées où ça se compliquait.
20:17Je trouve qu'hier, il s'est vraiment comporté
20:19en tant que capitaine.
20:20Il a montré de la personnalité.
20:21Est-ce que toi, tu as aimé son match ?
20:23Oui, oui.
20:24Non, mais j'ai aimé son match.
20:25Il n'y a aucun problème.
20:26Après, il y a un Marquinhos avec Pacho
20:28et sans Pacho aussi.
20:29Tu trouves qu'il est beaucoup dépendant de Pacho ?
20:31Non, pas dépendant.
20:32Je dis qu'en fait, il y a une complémentarité
20:34entre les deux qui est criante.
20:36Moi, je le vois bien.
20:37J'ai l'impression qu'il est complètement
20:39dans son élément.
20:41Rappelez-vous, on a vu...
20:42Moi, je me rappelle d'un Marquinhos aussi
20:44qui adorait défendre,
20:45qui transmettait cette niaque-là.
20:47Ses faces de poule face à Barcelone
20:49avec Thiago Silva.
20:50Je l'avais un peu perdu depuis un moment
20:52et je trouve que Pacho amène une garantie physique
20:54qui est monumentale.
20:55Évidemment, ce n'est pas Zizou avec les pieds.
20:57Ça, c'est une évidence.
20:58Par contre, quand tu es attaquant
20:59et que tu sens le souffle arriver derrière,
21:01tu n'as pas la même facilité.
21:03Et il a avalé Allende.
21:04Franchement, sur tous les duels,
21:05il l'a quasiment bouclé.
21:07Il y avait peu de ballons, honnêtement, Allende.
21:09Je pense que ça aurait été Lucas Hernandez.
21:11Ça aurait été la même chose
21:12parce que Lucas a amené aussi cette niaque.
21:14Il a fait une super entrée, Lucas Hernandez.
21:16Je trouve que cette défense avec Marquinhos
21:18et surtout Pacho et Lucas Hernandez,
21:22il n'y a pas grand-chose à revoir en vrai.
21:24Parce qu'Akimi, il est fantastique.
21:26De l'autre côté, Nuno Méndez,
21:27il a encore des trucs à régler.
21:30Là, il a ramassé avec Akanji quand même.
21:32Si tu te fais déposer par Akanji comme ça,
21:34c'est quand même un peu problématique.
21:36Il a des phases à progresser.
21:38C'est l'équilibre.
21:39Qu'est-ce qu'il a généré de positif et de négatif ?
21:42S'il est très fort défensivement
21:43et qu'il garde ce qu'il fait en attaque…
21:44Il vient de perdre 2 millions.
21:45C'est un ego de prolongation.
21:47Oui, Marquinhos redevient le capitaine
21:49qu'il était. Je suis content pour lui.
21:50Tidiani, on a parlé du match bascule.
21:52C'est ce que disait Pierre.
21:54Notre ami Lucho, Luis Enrique.
21:57Ousmane Dembele était diminué.
21:59C'est important de le dire.
22:00Il est vraiment sorti d'une grosse grippe.
22:01Il ne pouvait pas débuter la rencontre.
22:03Mais il y avait ce choix fort au milieu de terrain
22:05de ne pas mettre Warrens et Erremry.
22:07Offensivement, de mettre Kang Inglis.
22:09Il jouait gros quand même Luis Enrique.
22:12Il commence sa conf en disant à 2-0.
22:14Est-ce que pour lui, ce n'est pas le match bascule
22:17dans son aventure parisienne ?
22:18En tout cas, c'est un match qui va renforcer sa crédibilité.
22:22Je ne suis pas sûr que ça va renverser totalement
22:24les clivages parce que c'est tellement un personnage
22:27qui divise qu'à mon avis,
22:29ceux qui l'appréciaient vont l'apprécier encore plus.
22:31Et il y aura finalement, je pense,
22:33assez peu de ceux qui sont ses détracteurs
22:35qui vont basculer de l'autre côté.
22:36Il en faudra, je pense, un petit peu...
22:38Tu penses ?
22:39Oui, je pense.
22:40De remonter 4 buts en 1,5 temps face à City, c'est pas...
22:43En fait, c'est un personnage qui est tellement clivant
22:45de par le jeu qu'il propose.
22:47Il n'y a encore pas plus tard que quelques semaines,
22:49on faisait des débats pour savoir si le jeu du PSG
22:51était encore compatible avec le football moderne.
22:54Si la possession à outrance...
22:56Dans quelle émission ?
22:57Ce n'était pas ici.
22:58Moi, j'ai entendu en tout cas...
23:00Le jeu de Luis Enrique a été...
23:02C'est arrivé...
23:03Je parle du style.
23:04Avant l'équipe du soir, c'est arrivé parfois.
23:06Je parle du style.
23:07Le style Luis Enrique, cette possession...
23:09Mais toi, tu trouves...
23:10Tidiani, je sais que tu adores le jeu,
23:12que tu adores c'est quand c'est ça.
23:14Tu trouves que le PSG, c'est la possession à outrance ?
23:16Parce qu'il y a quand même beaucoup de situations
23:18de 1 contre 1,
23:19de plus en plus de renversements à l'opposé.
23:22Ça s'accélère un peu plus quand même.
23:23Il y a de la variété.
23:24Et je pense que la progression du PSG
23:26passera par de plus en plus de variété.
23:28Mais hier, Luis Enrique,
23:29il est dans son jusqu'au boutisme.
23:31Alors, il lui est favorable
23:32parce que le match tourne en sa faveur.
23:35Mais à l'arrivée,
23:36de jouer avec ce faux numéro 9
23:38qui est un peu sa marque de fabrique...
23:40Guardiola l'a encensé pour ça.
23:41Bien sûr.
23:42Mais parce qu'ils ont un petit peu
23:43cette idéologie en commun,
23:45les deux.
23:46Guardiola a gagné la Ligue des Champions.
23:47Il a fallu qu'on lui ramène Erling Haaland.
23:49Sinon, il ne voulait pas entendre parler
23:50d'un autre numéro 9.
23:51Même si tu t'appelais Kuna Agüero
23:53qui n'est quand même pas le dernier des pimpons.
23:56Donc, moi, je pense que Luis Enrique,
23:59on aurait pu lui reprocher ce jusqu'au boutisme.
24:01Ça a été un parti pris.
24:02On aurait pu aussi lui reprocher
24:04de ne pas jouer un football de transition plus rapide
24:06pour mettre en danger City.
24:07Mais oui, là, évidemment, ça va le renforcer.
24:09Surtout, ça va renforcer la conviction
24:11de ses joueurs d'y aller de cette façon-là.
24:13Après, le match de Lille n'a pas été un triomphe non plus.
24:15Non, il n'a pas été.
24:16Bon, on aura l'occasion, à mon sens,
24:18de parler de Luis Enrique.
24:19Il ne faut mieux pas qu'il perde en barrage
24:21s'il y a barrage parce que là,
24:22il y a certains journalistes
24:23qui vont lui tomber dessus.
24:24On va jouer maintenant.
24:25C'est les tirs au but.
24:26Jingle.

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