Les détenus de Vendin-le-Vieil ont commencé à être transférés vers d'autres maisons centrales. Le but : commencer des travaux afin de transformer la prison en établissement de haute sécurité pour accueillir une partie des narcotrafiquants les plus dangereux dès le 31 juillet.
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00:00Les toutes premières images de la prison de très haute sécurité de Vendin-le-Vieille
00:04où vont être transférés les 100 détenus considérés comme les plus dangereux de France.
00:08Pauline Revena, vous sortez de cette prison, vous avez pu visiter les lieux,
00:13les travaux d'aménagement des cellules notamment ont commencé.
00:16Racontez-nous à quoi ça ressemble.
00:17Alors c'est une prison très moderne, c'est une maison centrale qui est située près de Lens
00:22et qui a une capacité opérationnelle de 167 places.
00:25Aujourd'hui c'est une prison qui fonctionne déjà,
00:27qui est effectivement comme je le disais très moderne, très opérationnelle et très silencieuse.
00:31Les transferts ils ont déjà commencé pour pouvoir dès le 31 juillet accueillir
00:35les 100 détenus les plus dangereux en matière de criminalité organisée.
00:40Donc ce qu'il va falloir faire c'est sortir 90 détenus de cette maison centrale,
00:44les envoyer dans d'autres établissements pénitentiaires,
00:47réaliser des travaux et ensuite accueillir si je puis dire les nouveaux
00:50qui sont donc les 100 détenus les plus dangereux.
00:53Pour ça il y a des travaux d'aménagement qui ont commencé,
00:55il y a un budget quand même de 4 millions d'euros qui est alloué à ces travaux.
00:59En quoi ça consiste ?
01:00Eh bien des parloirs hygiaphones,
01:02notamment avec des nouvelles cellules toujours de 12 mètres carrés,
01:05mais avec un double menottage à la porte.
01:08Ils vont aussi fixer des grilles et des caillbotis aux fenêtres
01:10pour éviter les passages,
01:12notamment ce qu'on appelle les yo-yos,
01:13c'est-à-dire quand les détenus peuvent effectivement s'échanger des marchandises entre eux.
01:18Et puis un système d'arrêtoir de porte,
01:20ce qui fait que quand la porte est ouverte brusquement,
01:22ça ne met pas en danger le surveillant.
01:24Il y a aussi une capacité numérique intéressante,
01:26c'est qu'il y aura toujours un binôme de surveillants,
01:28comme c'est le cas aujourd'hui,
01:29et qu'il y aura toujours plus d'agents pénitentiaires
01:31que de détenus seuls face aux surveillants.
01:35Justement vous parliez des agents pénitentiaires, Pauline,
01:37ce sont les 100 détenus qui sont considérés comme les plus dangereux de France
01:40qui vont se retrouver dans cet endroit.
01:41Il va falloir y avoir plus d'agents pénitentiaires
01:44et qui reçoivent une formation particulière.
01:46Oui, alors c'est quand même sur la base du volontariat,
01:48il y a une ouverture de 26 postes pour ces agents pénitentiaires,
01:51et visiblement il y a deux fois plus de candidats que d'ordinaires,
01:54donc la direction interagionale, elle se réjouit de ça.
01:57Ce sont des agents pénitentiaires qui sont déjà aguerris,
02:00mais qui vont recevoir des formations spécifiques,
02:02notamment, ils vont recevoir des formations contre le risque corruptif
02:07et aussi une sensibilisation à tout ce qui est empreinte digitale.
02:12Il va falloir que ces agents soient le plus expérimentés
02:15et le plus aguerris possible.
02:17Il va y avoir aussi un renfort du renseignement pénitentiaire,
02:20un renfort des équipes locales et régionales avec les iris,
02:23et puis une installation à l'entrée de l'établissement
02:25d'un portique à ondes millimétriques
02:28pour détecter, vous savez, la présence de masses métalliques.
02:31On va pouvoir vous silhouetter
02:33et voir si vous dissimulez à l'entrée de l'établissement
02:35des objets cachés ou non.
02:36Il y a aussi tout un dispositif pour lutter contre le survol de drones.
02:41Donc l'agenda est le suivant.
02:42Il va falloir d'abord commencer les travaux,
02:44le transferment, former le personnel
02:46et ensuite accueillir les nouveaux arrivants, si je puis dire.